[s 18] Un Deux Trois, nous irons au Bois...

Sujet: [s 18] Un Deux Trois, nous irons au Bois... Sam 14 Nov 2009 - 0:01

Mercredi, vers 20 Heures...

Et hop, hop, hop, un pas après l’autre, la petite troupe se rapprochait doucement mais sûrement vers le sommet du Pic du Levant. Un grand sourire victorieux sur les lèvres, notre Gamine Préférée ouvrait la marche, fière d’avoir enfin triomphé de la Société Pionnienne et d’avoir vaincu l’infâme Kaefer Taki. Triompher de la Société pionnienne ? C’était malheureusement trop vite dit… Car tout d’un coup, sans crier gare, un faisceau lumineux se planta droit dans ses yeux, l’aveuglant à moitié…

- Heeey !!!

La Mistinguette ne pu retenir un cri perçant, persuadée qu’il s’agissait d’une erreur de ses camarades. De ses camarades qui se trouvaient derrière elle !!! Qu’elle était cruche ! S’il était derrière elle, ils n’avaient pas pu, même en mettant toute la mauvaise volonté du monde, l’aveugler d’une telle manière… Crotte crotte et crotte… Mais… Qui donc avait osé l’éblouir de la sorte ?!

- Eh ! Qui c’est ? Qui va là ? Ne bougez plus !

Mais si Tsuko s’était figée au début des paroles prononcées par l’inconnue, l’effet ne dura pas. Et bien vite, notre peste faisait demi tour. Pas question de se faire ramener de nouveau à l’E3 ! Et puis quoi encore ? Rien que l’idée de croiser la tête de ce Kaefer Taki lorsqu’il aurait eu vent de cette histoire lui faisait sortir les yeux de la tête… Et ce fut en bousculant/ passant au travers de ses camarades, courant à toutes jambes que notre demoiselle dévala le chemin ronceux et escarpé, tandis qu’un cri sortait de sa bouche :

- Pionne en approooche !! Tous aux abris !!!

Tout ce chemin pour rien. C’était presque… démoralisant. Mais bon… Pour l’instant, l’esprit de Tsuko était plutôt axé sur l’échappée belle que sur les risques de l’ascension et ses déboires. Et en ce moment, c’était chacun pour sa pomme. La miss cavalait en première ou deuxième position, tandis que ceux qu’elle avait doublés gesticulaient, se rentraient dedans et criaient plus ou moins, tentant d’échapper à la folle furieuse qui les poursuivait, armée de sa lampe torche ultra puissante et de ses feuilles de retenue. Au final, on descend beaucoup plus vite que l’on monte… Car quand la pente est raide, le poids de notre corps accélère les choses. Et c’est essoufflée mais sans égratignures et sans chutes que notre gamine parvient à la base du Pic. Deux solutions… Deux solutions, mais la miss n’en vois qu’une, ne connaissant pas l’existence des souterrains. Ni une ni deux, après avoir tout de même jeté un regard circulaire aux environs, que notre Tsuko se dirige vers la forêt, en toute hâte. Pourvu que la chère surveillante n’ait pas repéré la direction qu’elle venait de prendre !

Et hop, elle s’enfonce, encore et toujours plus dans cette masse sombre, sans se soucier des branches qui lui passent au travers du corps. Des… branches ? Certes, il y a beaucoup de branches, mais les branches ne poussent pas de cris, non ? L’air à la fois stupéfait et hargneux, Tsuko se retrouve vers l’origine du cri, stoppant sa course… pour découvrir une autre gamine. Une évadée de l’E3 ? Ici ? Mais… Que fait-elle donc là ? Mais tout ce que trouve notre garce à dire c’est…

- Heey ! T’es folle d’hurler ?! Tu vas nous faire repérer ! Ta gue*le !

Sujet: Re: [s 18] Un Deux Trois, nous irons au Bois... Sam 14 Nov 2009 - 18:11

Il devait être 19h30, voir un peu plus tard. La nuit commençait à tomber, mais les derniers rayons du soleil persistaient à l'horizon, teintant le ciel d'une légère couleur orangé. Les lieux se vidaient peu à peu, et une odeur de nourriture parsemait délicatement l'air, invitant les élèves à venir se régaler. Mais Amélia n'avait ni le temps, ni l'envie de rejoindre les autres pour manger et discuter autour d'un repas et elle s'était donc contentée d'un bout de pain. Bout de pain qui n'avait pas eu l'effet désiré puisque son ventre continuait de gronder, imitant à la perfection le bruit de l'orage. En vérité, lorsqu'elle avait découvert qu'une interdiction de sortie de l'école avait été mise en place, elle avait tout d'abord accueillit la nouvelle avec une moue déconcertante en s'imaginant enfermé pou le reste de l'année ici mais, après mûr réflexion, elle ne voyait aucun intérêt à obéir bien sagement à cette stupide règle. Premièrement, elle avait eu vent de la disparition de certains élèves, enlevés par de mystérieux kidnappeurs, kidnappeurs qui n'avaient eu aucun mal à avoir le directeur de l'école. Ce qui prouvait ses dires: elle n'était pas plus en sécurité ici qu'ailleurs. Deuxièmement, elle n'avait pas l'intention d'attendre son tour, en sachant parfaitement, que même avec les recherches que les surveillants réalisaient, ils ne les retrouveraient jamais. Et enfin, elle ne s'imaginait pas stagner ici en laissant le meilleur travail à ces stupide pions, à savoir, partir à la recherche d'indices et retrouver les élèves.

Amélia n'avait donc pas attendu plus longtemps pour partir, elle ne supportait déjà plus le climat qui régnait à l'intérieur de l'E3. Un climat de peur et de tensions, c'était loin de ce qu'elle avait imaginé en venant. Elle avait donc choisit l'heure du repas pour se tailler en douce, profitant de la nuit pour ne pas se faire repérer. C'était risqué, dangereux, interdit, et elle en était heureuse. D'ailleurs, les règles n'étaient-elles pas faites pour être violées ?! Cependant, ce n'était pas une mince affaire, car avec la surveillance mise en place, il était plus facile d'y rentrer que d'y sortir. Durant deux jours, la jeune fille avait put observer, par la fenêtre, les rondes de gardes du personnelle et il fallait l'avouer, leur échapper n'était pas chose aisée.

Tant pis, il fallait y aller tête baissé, elle trouverait bien un moyen de devenir invisible. Elle ne se fit pas prier deux fois, et tout en rabaissant son capuchon sur sa tête, afin d'être camoufler dans le noir, elle prit son sac constitué de quelques affaires qui pouvaient sans doute lui être utile, et sortit du cabanon à pas de loup. D'ici, elle pouvait voir la forêt, et arrivée là bas, elle n'aurait aucun mal à s'y cacher, cela dit, il fallait d'abord l'atteindre cette foutue forêt ! Toujours aussi discrètement que possible, elle traversa le parc dans l'ombre des cabanons jusqu'à se trouver à découvert. Là, elle n'eut d'autre chois que de courir aussi vite qu'elle put afin d'arriver à l'orée des bois. Bois qui se retrouvait encore à une assez bonne distance. Mais bien sur, cela n'était pas aussi simple et après quelques mètres de courses, elle dut se stopper nette en apercevant, pile dans sa trajectoire, une ombre informe, munie d'une lampe torche, qui balayait le parc de son faisceau lumineux. A ce moment là, elle aurait aimé être une petite souris, toute petite petite. Mais ce n'était pas le cas, et les hurlements de l'inconnu la fit réagir immédiatement, il fallait fuir. Et aussitôt dit, aussitôt fait, elle détala comme un lapin, poursuivit par le pion.

Heureusement, elle allait beaucoup plus vite que lui, et avec une grâce féline, elle attrapa la première branche qui se présentait sous ses yeux, l'empoigna de ses deux mains, se balança pendant un moment et sauta vers une deuxième un peu plus haute. Là, elle se rattrapa de justesse au tronc, grimpa sur un chêne et se calla contre une branche feuillu, à l’abri des regards indiscrets. Et elle resta un moment ainsi, dans la nuit maintenant devenu noire, grelotant de froid. De loin elle aperçut son poursuivant, maintenant trop éloigné pour la repérer. Elle descendit donc de sa cachette et avança parmi les végétaux, ne sachant pas vraiment ce qu'elle allait faire maintenant. Cependant, elle n’eut pas le temps de réfléchir qu'une sensation bizarre la parcourue. C'était désagréable, elle avait l'impression d'avoir plongé dans un lac glacée et elle avait jurée avoir vu une silhouette devant elle. Et lorsqu’elle se retourna, elle ne peut s’empêcher de crier en apercevant cette fillette pâle, encadrée par des cheveux tout aussi clairs que son visage. Elle n'avait pas rêver, elle venait de lui passer au travers ? Un fantôme ? En tous cas, un fantôme qui avait de la voie, et qui n'hésitait pas à s'égosiller sur elle. Nan mais elle voulait quoi à la fin cette gamine ?!

Amélia << Mais ta bouche ! Si tu cries encore plus fort que moi, on va se faire repérer, même si c'est sans doute déjà fait. Qu'est ce que tu fiches ici, et puis ... t'es quoi au juste ? Un esprit ? >>

MJ Messages : 246 Pouvoir : MJ Race et âge : Dieu Inscrit(e) le : 04/11/2006

Au grand soulagement des deux rebelles, ce ne fut aucun membre de l’inquisition pionnienne qui vient les rejoindre mais un élève, tout aussi fugitif qu’elles. Kyle. Arrivé à leur niveau, il s’étala au sol. Sa respiration saccadée témoignait de son épuisement, et personne n’aurait été étonné de le voir tout à coup cracher ses poumons, tant il peinait à respirer. Au bout de quelques instants de silence, il finit par s’assoir. Ses inspirations étaient plus régulières et enfin il commençait à se remettre de sa course qui avait dû être éprouvante…

C’est à ce moment que Kyle se décida enfin à dévisager les deux jeunes filles. Ses yeux très bleus passèrent de l’une à l’autre et il leur adressa un sourire satisfait.

Je l’ai semée ! Je l’ai envoyée sur une mauvaise piste !

Il avait remonté ses genoux contre son torse et les avaient entourés de ses longs bras. Le menton appuyé dessus, il continua.

La pionne. Elle m’a suivi dans la forêt, quand je courrais derrière toi. Alors j’ai fait un détour et je l’ai embrouillée je crois, en passant entre les arbres, avec la nuit et tout... Bref, elle a fini par me perdre de vue et je suis sûr qu’elle ne me suivais plus quand j’ai décidé de te rejoindre. Fiou je suis mort !

Sa main droite passa dans ses cheveux blancs, puis vint tapoter les poches de sa veste insolite. En effet, elle ne recouvrait que son bras gauche, laissant le droit révélait un long tatouage représentant ce qui semblait être un cerf. Ne trouvant pas ce qu’il cherchait, Kyle cessa de fouiller ses poches pour reporter son attention sur les deux autres élèves. Même lui assis et elles debout, elles ne semblaient pas beaucoup plus grandes que lui…

Et donc ? On fait quoi maintenant ?

Sujet: re [s 18] Un Deux Trois, nous irons au Bois... Dim 24 Jan 2010 - 20:32

Cloud grâce à ces pouvoirs de téléportation arriva dans la foret en évitant les surveillants en ce téléportant de branche en branche en ne fessant aucun bruit. En s'enfonçant de plus en plus dans la foret, Cloud cherché des réponses pour élucidé le mystère des élèves disparus.

Il y a de plus en plus de surveillant dans les parages. C'est à croire que les pions veulent cacher quelque chose dans cette foret. Pourtant je ne vois vraiment pas ce qu'il pourrai y avoir dans cette endroit.

Cloud continua son excursion dans la foret cherchant d'autre élèves qui pourraient l'aider dans sa recherche d'indices. Au bout de 10 minutes de recherche, il arriva dans une petite clairière dans la foret pour ce reposer 5 minutes afin de pouvoir faire le plein d'énergie pour pouvoir reprendre la route.

*Je vais m'asseoir ici 5 minutes. J'ai besoin de soufflé un peu. Les téléportations sa épuise à force de l'utiliser.*

Tout à coup un petit bruit ce fit entendre dans les buissons. Mais en regardant du coin de l'oeil, Cloud ne vit rien alors il ce téléporta dans un arbre pour ce cacher.

Mince j'espère que ce n'est pas un surveillant ou je risque d'avoir des problèmes. Même si je ne pense pas qu'il est eu le temps de voir mon visage.

Il n'attendi pas de voir quel était ce bruit, Cloud s'éloigna le plus vite possible afin de ne pas ce faire repérer. Au bout d'un moment, le garçon senti une présence non loin de lui. Il alla donc de moins en moins vite pour voir qui été dans les parrages mais toujours avec la plus grande prudence.

Il y a quelqu'un pas loin, je sens qu'il m'observe dit Cloud d'un air intrigué.

Cloud attendi 2 minutes sans bouger pour voir si il c passerai quelque chose. Finalement il ne se passa rien.

Bon ce n'est rien surement une bestiole quelconque. Je vais retourner à l'E3 j'ai eu assez de frayeurs pour aujourd'hui.

Cloud utilisa alors ces pouvoirs pour sortir de la foret et retourner aux dortoirs.

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