[ S17 ] Une eau couleur de sang. [ Fini ]

[Mercredi, 17 H 30, ]

Hadrian titubait. Il venait de dépasser la grande porte qui fermait l'école. Traversant le parc en chancelant. Il se dirigeait vers les cabanons. Il souffrait énormément à l'épaule droite. Le combat avait été difficile. Et il aurait pû en finir si Adarion n'était pas venue pour les arrêter.
Il dépassait son cabanon. Il pensa qu'il serait mieux de prendre sa malette, et d'aller au lac.
Se qu'il fit. Ouvrant la porte de sa chambre, il courait vers son coffre. Composant le code, il l'ouvrait pour saisir son bien le plus précieux qui était dedans.
Il mit la poignée de la mallette entre ses dents, et sortait sans fermer la porte.
Marchant avec une grande difficulté vers le lac, il lâcha à plusieurs reprises la lâchait à plusieurs reprises.

Il avait mal.
Et jamais il n'avait eu aussi mal.

D'habitude, il se contentait de tuer les gens. En se prenant une petite coupure par là, une autre par si.

Mais maintenant, il s'était pris à son propre jeu. Mais il arriva quand même à sourire. Il l'avait battue. Et pour lui, c'était tout ce qui comptait.

Il arriva enfin au lac. Devant lui, le soleil qui commençait à descendre se refletait sur l'eau.
Il y avait pas mal de monde qui se baignait de ci de là. Il chancela vers l'eau, avant de s'écrouler dedans.
Le sang qui coulait abondamment de sa blessure se mêlait à l'eau.
Hadrian ferma les yeux, pendantun instant.

Il avait perdu pas mal de feu. Il le savait. Il ouvrit sa mallette. Et saisit le nécessaire pour se soigner.
Après avoir soigner le mieux qu'il pouvait cette plaie, et mit un bandage le plus serré qu'il pouvait, il s'écroula dans l'eau, serrant bien la mallette de la main gauche, il se mit à dériver. Jusqu'à ce que quelqu'un le rencontre.

Une brise légère lui apportait les bruits de clapotement de vaguelettes, de conversations étouffées et de portes qui se referment ainsi qu’une odeur d’eau et de plantes qu’elle ne connaissait pas.

Le vent l‘avait a priori guidée au bon endroit. Thalys arrivait à présent au sommet d’une petite butte de laquelle elle pouvait observer à ses pieds un lac d’une taille respectable et, sur le rivage, une série de cabanes d’où entrait et sortait quelques élèves. Il s'agissait sans doute des fameux « cabanons » que cherchait Eldo. Elle ne le voyait plus d’ailleurs et espérait qu’il les avait trouvés et ne lui en voulait pas de ne pas les avoir finalement cherchés avec lui. Mordillant sa lèvre inférieur a cette pensée - un réflexe qu’elle avait quand elle avait l’impression de faire ou d’avoir fait une gaffe - elle laissa son regard vagabonder sur le paysage devant elle.

Le soleil commençait à décliner, teintant la pièce d’eau de chauds reflets dorés, ce qui contrastait magnifiquement avec le vert tendre des pelouses avoisinantes. Il illuminait au passage les différentes nuances de bois dont étaient faits les cabanons. Les élèves présents, par leurs habit ou leur physiques, ajoutaient ici et la des touches de couleur plus vives et donnaient de la vie à ce tableau.

Elle ne remarqua pas tout de suite la tache écarlate qui teintait l’eau jusqu’au rivage, la prenant tout d’abord pour un reflet du soleil couchant dans le miroir naturel que formait le lac. Retenant un sursaut d’effroi, elle s’aperçut qu’elle provenait d’une forme qui flottait et se rapprochait du rivage.

Un corps à la dérive. Son sang qui se répandait sur son passage…

* Bon sang, qu’est-ce que ça veut dire? Ils ont une filiale de la mafia dans le coin ou quoi? *

Dévalant la pente herbeuse, elle entra dans l’eau jusqu’au genou pour pouvoir arriver jusqu’au corps et le tirer jusque sur l’herbe.
C’était un jeune homme d’un peu moins d'une vingtaine d'années. Un élève sans doute. Cheveux brun cendrés mi-longs détachés, il serrait fortement dans sa main gauche une mallette qui flottait ainsi à ses coté tandis qu'à son épaule droite un bandage suintant de sang pansait maladroitement sa blessure. Il en soufrait, elle le sentait. Au moins un point positif: si elle ressentait ses émotions, c’est qu’il était encore vivant.

Elle s’installa à coté de son bras blessé, n’osant le toucher de peur d’aggraver les choses et lui adressa la parole, espérant qu’il l’entendrait:

« Dis donc, on ne t’a pas raté… Que s’est-il passé? Est-ce que je peux faire quelque chose? »

[ Dans mon post, j'ai mis qu'Hadrian avait perdue pas mal de feu. Je me suis trompé, c'est sang ^^ ]

Les vagues le percutait, et le ramenait vers le rivage. Et il repartait plus loin. Ainsi passait le temps qui s'écoulait après s'être mis un bandage vite fait sur sa plaie.
Celle-ci qui avait été provoquer par le pique. Hadrian l'aurait bien tuée si un garçon aux cheveux rouges n'étaient pas venus l'arrêter. Il se serait jeter sur lui. Lui aurait déchirer les entrailles, et lui arrachant les yeux. Puis, il l'aurait décapité la tête avec une pelle. Lui aurait scier les bras et les jambes. Aurait lancer le torse dans le lac, et aurait jeter ses bras et ses jambes dans une bennes à ordures.

Il aurait ensuite savourer ce plaisir en buvant un bon verre de champagne.... Mais hélas, cela n'avait pas été le cas.
Soudain, il se sentit tirer en arrière. Il buta sur la rive, et se fit hisser, jusqu'à ce que ses pieds ne touches plus l'eau.
Puis, il sentit une présence. Celle-ci se déplaçait à là ou la plaie saignait.
Une voix retentit alors comme un écho. Une voix féminine sans doute.

*-Dis donc, on ne t’a pas raté… Que s’est-il passé? Est-ce que je peux faire quelque chose?

Les yeux mis-clos, il tourna la tête avec difficulté, pour réussir à entrevoir le visage de cet jeune inconnue.
Les cheveux blonds, quelques tresses rousses, des oreilles dépassant à peines de ses cheveux. Hadrian pensa qu'il avait à côté de lui une Elfe.
Il n'en avait jamais vue, mais avait lu un paragraphe concernant ceux-la. En faite, c'était la seule choses qu'il n'eut jamais lu. Si on ne compte pas les documents à remplir, les affiches publicitaires etc...

Refermant les yeux, il se concentra. Que dire ? Il avait peur d'être une nouvelles fois froid et distant, ou autres choses.
En plus, il était terrifier à l'idée d'avoir perdue autant de sang. Il s'imagina, blanc comme neige, à chercher un remèdes pour récupéré tout ça.

Il ouvra la bouche, mais aucun son ne sortit. Réessayant plusieurs fois, il parvint à dire une phrase :

Je... Je me suis battue... Et si tu veux m'aider, tu trouva dans ma mallette, tout ce qu'il faut pour me soigner. Et, s'il te plait, n'appuie par sur les parois de ma malle... Humrph... Et, ne m'emmène surtout pas à l'infirmerie s'il te plait.

Il faillit étouffer à l'idée d'avoir réussis à dire deux s'il te plait en deux phrases.
Il pensa alors ce que sa ferait si la jeune fille ouvrait la mallette. Elle serait dans un sacrée pétrin. Car, Hadrian serait forcé de la tué. Mais avec le peu de force qu'il avait, si celle-ci était d'élément eau, il n'irait pas bien loin. En faite, sa mallette ne contenait pas que un nécessaire de soin. Dedans, si ont poussait les parois, se trouvaient les affaires les plus précieuses d'Hadrian. Tout ce qu'il utilisait pour ses expériences, et pour créer de nouveau sort.
Tout ceci était secret. Et il s'était juré de tuer quiconque l'ouvrait.

Le jeune homme tourna difficilement la tête vers elle un instant. Juste assez longtemps pour qu’elle puisse voir ses yeux. On aurait dis deux rubis rouges sang qui auraient atterris dans ses prunelles par elle ne savait quelle opération. Elle eu du mal à soutenir ce regard tant la souffrance qui en émanait était forte. A moins que ce ne soit simplement la souffrance qui était du à la blessure et qu’elle aurait ravivée en le déplaçant…

Elle sentait aussi de la peur chez cet homme. Peur de mourir sans doute… A moins que ce ne soit autre chose. Elle attendait qu’il parle pour comprendre de quoi il retournait.
Il essayait tant bien que mal de le faire mais elle voyait que c’était difficile pour lui.

Enfin il réussit à lui apprendre ce qui lui était arrivé. Il s’était battu. Vue la blessure qu’il en tirait, il n’y étais pas allé de main morte. Qu’étais-ce donc que cette école où les élèves se promenaient armés, et où les gens se blessaient? Elle avait du louper la clause indiquant en minuscule que cette école était aussi une académie d’arme…
Il avais ce qu’il fallait pour le soigner dans sa mallette mais ne souhaitait pas être amené à l’infirmerie. Une autre bizarrerie qu’elle avait du mal a comprendre. Leur infirmier était-il si dangereux que ça? Si c’étais un boucher qui les soignait, elle ferait bien de prendre garde à ne pas se trouver en difficulté dans ses parages…

Mais bon, pour le moment elle avait d’autre chats à fouetter : il était en train de s’étouffer… L’épuisement du à la parole sans doute…
Elle ressenti chez lui une nouvelle vague de peur ou plutôt d’inquiétude, sans en comprendre la raison.

« Ne bouge plus, je vais regarder ce que je peux faire. Je ne connais pas grand chose à la médecine moderne, chez moi on ne jurais que par l’herboristerie. Mais au moins je vais te refaire ton bandage, ne serai-ce que pour voir l’étendue de ta plaie. »

Elle entreprit d’ouvrir la mallette. A l’intérieur se trouvaient tout ce qu’il lui fallait pour refaire le bandage. * Parfait * pensat-elle.
Pour les plantes nécessaires, elle se débrouillerais.

[Entrée en scène de Sir Hasard… Et coup de stress pour ma pomme ^^]

Nombre pair:

Attrapant précautionneusement une bande de gaze, des compresses et ce qui lui semblait être un désinfectant avant de refermer délicatement la mallette. Elle s’approcha de l’épaule blessée et commença à défaire le pansement

«  Attention, ça risque de faire mal »

Nombre impair:

Dans sa précipitation à saisir le nécessaire pour soigner le jeune homme, Thalys heurta un peu trop violement les parois de la mallette. Mal lui en pris: les parois reculèrent brusquement et bruyamment, dévoilant un double fond encombré d’objets étrange.
Elle repensât à la menace d’Hadrian…
Elle était dans un sacré pétrin…

Jetant un regard alarmé vers le jeune homme, elle lança

« Désolée, je… je ne l’ai pas fait exprès, je referme tout de suite… »

Elle sentait la colère monter en lui. Maintenant c’est elle qui avait peur.

Nombre aléatoire (1,10) :

7

[Dsl pour les fautes mais là je ne peux plus éditer.]

[ Ouch, pauvre Thalys xD

Mais nan, je vais faire en sorte que Hadrian ne la tut pas ^^

La jeune fille s'empressa de lui dire, qu'elle allait voir ce qu'elle pouvait faire. Elle rajouta ensuite qu'elle ne s'y connaissait pas trop en médecine moderne, et qu'elle était plutôt herboriste. Elle voulait aussi enlevé le bandage qui était maintenant mou à cause de l'eau du lac.
Il grogna, il ne supportait pas qu'on le touche, et surtout pas si cette endroit était ouvert. Basculant la tête en arrière, il se cogna violemment la tête sur une pierre, et grimaça de douleur.
La fille qui se tenait à côté avait aussi parler de quelque chose comme.. Herboriste. Ce mot ne figura pas dans le vocabulaire très restreint d'Hadrian. Celui ce mit alors par le déchiffré. Enlevant le oriste, il remarque qu'il y avait le mot herbe. Il se dit alors que le oriste signifiait qu'elle avait des rapports avec les plantes. Peut-être vendait-elle des plantes dans un magasin. Hadrian chassa son idée de la tête et sentit alors qu'on lui prenait la mallette des mains. Il entendit alors un déclic qui l'informa de l'ouverture de celle-ci.
Tournant la tête lentement, il aperçu la jeune fille qui fouillait à l'intérieur. Soudain elle percuta la paroi de la mallette. C'est alors que les flammes se libérèrent, il vit les flammes qui sortirent de la boîte, et qui s'enroulèrent autour de Thalys, celle-ci, prise de peur s'écria :


Désolée, je… je ne l’ai pas fait exprès, je referme tout de suite…

Hadrian le savait, elle ne pourrait pas la refermer.
Soudain, Hadrian se tourna la question dans la tête.

Devait-il la tuer ? Ou, la laisser en vie ?

Il décida alors de rompre le lien. Les flammes se dissipèrent, et la malle se refermait.

Regardant la fille qui avait un regard apeuré, il dit :

Je... Je te laisse la vie sauve. Mais si tu le dis à quiconque, je te tue...

[ Excusez moi le rp n'est pas super. Je suis pas du tout en état d'écrire là. Peut-être pas avant deux ou trois jours. ]

Un tourbillon de flamme s'échappa de la mallette quand elle ouvrit le compartiment secret. Elle ignorait comment il faisait ça mais c'était extrêmement impressionnant et surtout... dévastateur. L'odeur qui se rependait dans l'atmosphère lui indiquait que plusieurs de ses mèches de cheveux avait dû y passer.

Mais elles disparurent aussi vite qu'elles étaient apparues, ne laissant derriere elles qu'une vague odeur de soufre tandis que le compartiment se refermait tout seul.

Ce fut la réplique du jeune homme blessé qui la surprit le plus :

"Je... Je te laisse la vie sauve. Mais si tu le dis à quiconque, je te tue...

- Heu... dis moi, tu ne trouves pas que tu exagères un peu là ? Ce que j'ai fait je ne l'ai pas fait exprès. Je peux comprendre que tu ne veuilles pas que j'en parle, mais tu n'es pas pour cela obligé de me menacer !! Qui es-tu pour penser pouvoir avoir un droit quelconque sur la vie des autres ? "

Elle se rendit compte alors qu'elle ne connaissait pas son nom, ni lui le sien.

"Au fait je m'appelle Thalys et je ne dirais rien sur ça dit-elle jetant un regard sur la mallette qui gisait à ses pieds. Je ne donne pas ma parole à la légère. Crois moi. "

Elle se baissât pour ramasser le nécessaire de soin. Jetans un regard sceptique aux bandes de gaze qui avaient partiellement brulées au court de l'incident.

"Et au fait, si l'envie t'en prend, j'apprécierais de connaitre ton nom... "

-Tu connaîtrais l'intérieur de cette malle, tu me comprendrais....

Non.
Non, elle ne savait pas ce qu'il y avait dedans, car elle n'avait pas eu le temps de bien regarder tellement elle avait été tétanisée. Mais non ; même si elle avait pu voir, elle savait qu'elle n'aurait pas compris, tout simplement parce que cela allait à l'encontre de ses convictions.

Elle restait fixée sur son examen des bandes de gazes. Elles avaient été brulées à l'extérieur, mais il suffisait de les dérouler sur deux ou trois tours pour en retrouver en bon état. Elle couperait juste la partie abimée.
Absorbée par sa tâche, elle faillit ne pas entendre ce que l'homme disait :

-Hadrian. Je m'appelle Hadrian.

Bien, au moins jugeait-il utile qu'elle connaisse son nom...
Hadrian... Ce nom lui rappelait celui d'un empereur antique, persécuteur des premiers chrétiens. Encore un qui se croyait maître de la vie des autres. Troublante coïncidence.
Il continuait :

Jusqu'a maintenant je n'ai dit qu'à une seule personne ce qu'elle représentait pour moi...
Je vais maintenant te dire à quoi elle me sert.

Thalys était touchée qu'il lui fasse confiance, mais pas vraiment sûre de vouloir savoir. N'osant rien dire dans le court silence que tintait seulement la douleur intense du jeune homme, elle le laissât continuer, même si elle se disait que ce n'était pas une bonne idée.

-Grâce à elle, je suis devenue plus fort, à l'intérieur réside tout le nécessaire pour crée mes pouvoirs. Sans elle, je n'aurais pu me défendre tout à l'heure. Et sans elle, j'aurais pas tuer autant de gens. Dedans, il y un livre, qui contient le secret d'utilisation de ces mêmes pouvoirs. En ce moment je travaille sur un nouveau. Je ne l'ai pas utiliser tout à l'heure, car il y a une chance sur deux que sa se fasse sur moi.

Il se tut et referma ses yeux rouges sang. Seuls résonnèrent alors dans la tête de la demi elfe les sentiments d'Hadrian : de la colère, un peu de tristesse et toujours cette douleur lancinante qui lui vrillait le crâne.
Elle ferma les yeux à son tour et sera les poings sur la bande quelle était en train de préparer. Si elle ne s'était pas retenue, elle aurait pris la mallette et l'aurait envoyé valdinguer au fond du lac quel qu'en fusse les conséquences.
Tant de mal, tant de morts dont cet objet de malheur était responsable et en retour... Quoi ? Un peu plus de pouvoir pour son possesseur ? Cela lui semblait tellement disproportionné, voir inutile... Elle avait déjà entendu dire que le pouvoir avilissait l'homme, mais de là à en avoir un exemple aussi flagrant...
Il ne fallait plus qu'elle y pense, ou du moins plus pour le moment. Elle avait plus important à faire. Les bandes de gazes étaient prêtes ; elle allait pouvoir commencer les soins. Se préparant mentalement au surplus de douleur, voire peut-être aux cris qu'elle allait provoquer et de ce fait ressentir, elle se penchât sur l'épaule blessée et commençât à défaire le bandage.

" Désolée de te faire souffrir encore, mais il faut vraiment que je regarde pour pouvoir t'aider. "

La plaie était assez profonde, sans doute une blessure à l'arme blanche. Bon ; elle savait a présent ce qu'elle devait faire.

- Menthe poivrée, sauge et cassis murmura-elle

Fixant le sable, elle se concentra un instant et eu la satisfaction de voir pousser les plantes demandées à la vitesse de l'éclair.
Elle ne se souciait pas de révéler ainsi son pouvoir élémentaire à Hadrian. Après tout il était un élémentariste, il comprendrait.
Elle cueillit ce qu'il lui fallait, l'appliquât en cataplasme sur la blessure et fixa le tout à l'aide d'un bandage serré.

-Voilà j'espère que ça te soulagera.

Hadrian venait de tout avouer, il s'en voulait. Mais c'était une bonne chose. C'était trop tard, elle avait vue ce qui était dedans, autant tout lui dire. Si elle n'avait pas su, elle serait aller raconter à tout le monde les quelque objets qu'elle avait à peine aperçu, et n'aurait cessé d'essayer de l'ouvrir pour comprendre. Maintenant, Hadrian était rassuré car elle n'aurait plus aucune envie de l'ouvrir ou d'essayer de comprendre.
Il commençait alors à se détendre lorsqu'il hurla Thalys avait commencé à enlever les bandages et s'empressait de lui dire :


*-Désolée de te faire souffrir encore, mais il faut vraiment que je regarde pour pouvoir t'aider.

Serrant les dents, il attendit qu'elle est finit de le défaire, et remarquant que justement, elle avait finis, il l'aperçu en train de prononçer quelques chose qui semblait être une recette de cuisine.

*- Menthe poivrée, sauge et cassis


Presque aussitôt, de petites arbustes se mirents à pousser sur le sable. Hadrian ouvrit des yeux ronds. Apparemment elle ne se contentait pas que de vendre les fleurs, elle les faisait elle même.

Une formule magique ? Ironisa pour l'une des premières fois de sa vie Hadrian.

Thalys appliqua alors les herbes qu'elle avait fait poussé, et les appliqua avec soin sur sa plaie, tout en remettant un nouveau bandage. Hadrian hurla encore plus lorsque la mente toucha l'ouverture de la blessure. Sa le démengeait, il avait horriblement mal, et avait envie de jeter les herbes aux loins, et d'étriper Thalys, mais il se retint.
Elle referma le bandage. Sa y est, il n'avait plus mal.
Hadrian se redressa, et l'entendit lui dire :

*-Voilà j'espère que ça te soulagera.

Hadrian sourit. Elle l'avait soigné, et lui avait éviter un émoragie, ou pire, un nouveau passage à l'infirmerie.

Oh oui, tu m'as largement soulagé...

Refermant sa mallete, il se leva, et demanda à Thalys.

On va se promener ?

« Oh oui, tu m’as largement soulagé. »

« Tu m’en voit ravie »

Effectivement, elle avait senti chez lui une crispation nerveuse doublée d’un pic de douleur au moment où elle avait appliqué le remède et depuis, plus rien, ou si peu de chose en comparaison de ce qu’elle avait ressenti. Le calme après la tempête en quelque sorte.
Hadrian souriait à présent, apaisé. Il se redressa et referma sa précieuse mallette.

* Plutôt efficace ce remède * songeât-elle amusée * et surtout instantané. Comme quoi il me reste encore de bons souvenirs de ce qu’on m’a appris. *

Elle sourit à son tour, satisfaite de son travail. Elle n’était pas si maladroite que ça en fait… Pourtant il n’était pas loin le temps où le simple fait de faire pousser ces plantes aurait provoqué une catastrophe… Elle n’osait imaginer ce qu’il se serait passé si à la place de la menthe apaisante elle avait fait pousser de l’ortie…

Ses autocongratulations furent interrompues par Hadrian qui ne se rendait évidemment pas compte de la chance qu‘il avait eu :

« On vas se promener ? »

Le sourire de la demie elfe devint narquois à cette proposition. A l’entendre, qui aurait cru qu’il y a quelque minutes seulement il la menaçait de mort? Il est vrai qu’elle préférais chez lui ce comportement à l’autre mais maintenant que tout était finit, elle revenait à son état normal: timide et légèrement associable.
Une petite voix dans sa tête lui disait de partir en courant tandis qu’une autre lui ordonnait de briser sa bulle et de tenter de se sociabiliser avec le jeune homme qui après tout avais fait le premier pas. Ce dialogue intérieur et silencieux fut finalement remporté par la voix de la raison sociabilisante.
Et puis, elle pourrait en profiter pour lui demander des informations sur ce lieu vu qu’il avait l’air d’être ici depuis plus longtemps qu’elle.

« Si ça peux te faire plaisir. Seulement je préfère t’avertir: dans ton état, il vaut mieux que tu ne te surmène pas. Peut-être devrait-on plutôt s’assoire quelque part par là si tu veux et discuter. »

Elle se releva et vint se positionner face à lui.

« Je suppose que tu t’en doute mais je suis nouvelle ici. Et j’aimerais bien en savoir un peu plus sur cet endroit. »

On avait vu mieux comme début de conversation mais bon… Elle n’avait pas l’habitude.

Qu'est ce que tu veux savoir ? Personnellement, je trouve qu'il n'y a rien de particulier à savoir.

Réponse incongrue qui la pris completement au dépourvu.
Rien de particulier vraiment? Tout dans ce lieu lui criait le contraire. Ne serais-ce que le simple fait qu'ici chacun pouvait gouverner un élément à sa guise (ou du moins essayer).
Mais apres tout, si cela lui semblait extraordinaire à elle, petite nouvelle venant de débarquer, il était tout a fait normal que les " anciens " soient blasés.
Mais ce qu'elle cherchait était avant tout d'ordre pratique.

"Je ne sais pas moi... Les horaires, les cours, là ou il faut aller pour signaler son arrivée... "

Elle s'arréta, ne sachant trop quoi ajouter. Elle dissimulait tant bien que mal son malaise en traçant sur le sol des figures avec le bout de ses pieds.

Les ombres étaient immenses à présent. Le soleil, pourpre, était sur le point de disparaitre dans le lac et l'air fraichissait. Elle se surprit a frissonner et regréta de n'avoir pas sous la main un pull ou autre chose à enfiler.

- Sérieusement, j'en sais rien, et je m'en fout... Pour ce qui est des horaires et des cours, je n'en sais pas plus. Et pour signaler l'arrivée... Je savais mais, je crois que plus maintenant.

Il semblait évident pour la jeune fille après avoir entendu ces paroles que l'étudiant ne lui serait d'aucune utilité dans la quête des informations qu'elle cherchait. Tant pis, elle ferait sans...
Du moins pour le moment...

Elle remarqua qu'en parlant, il n'avait émané du jeune humain aucune émotion particulière ; même pas une once de regret. Elle avait l'impression de voir le profil du jeune homme se révéler à elle, comme une image floue sur laquelle on ferait peu à peu le point. Téméraire, bagarreur, un peu j'm'en-foutiste sur les bords... Chez elle on aurait pas tardé à le classer dans la catégorie des caïds faisant régner leur loi à grand renfort de galoches et de patates dans la figure des quelques audacieux et téméraires résistants.

Cette pensée accentua légèrement les frissons qui parcouraient son corps. Hadrian avait paru les remarquer car il avait enlevé son manteau et le lui tendait. C'était une longe veste de cuir noir, doucement patinée par l'usage et le temps.

- Tiens, j'espère que t'auras moins froid.

" Merci " lui répondit la semie-elfe avec un sourire.

Elle enfila le vêtement et constata avec étonnement et joie qu'il émanait de lui une douce chaleur. Elle en resserra les pans autour d'elle et frissonna de nouveau sous l'effet de contraste entre la fraicheur environnante et la tiedeur de la longue veste.

" Tu contrôles le feu n'est-ce pas ? Ça fait du bien de ne plus avoir froid. Merci encore "

Le manteau était immense, la couvrant pratiquement des pieds à la tête. En même temps c'était logique... Hadrian était plus grand, plus large d'épaule aussi. Normal qu'elle flotte dans son habit.

Seul son visage ressortait suffisamment pour qu'on le distingue dans le clair obscure du crépuscule. Et ses cheveux aussi. Ils ne renvoyaient plus les chauds reflets dorés du soleil et l'éclat de la lune et des étoiles leurs donnait une teinte plus pales, platine, accentuant encore leur contraste avec le sombre vêtement sur lequel ils se rependaient sans ordre aucun.

Elle repéra sa besace qu'elle avait abandonnée plus haut sur la berge avant de porter secours au pyromancien et alla la ramasser. Tout en faisant cela, elle demanda au jeune homme :

" Tu pourrais juste m'accompagner jusqu'à l'école ? Je me débrouillerais une fois là-bas.
Tu n'es pas obligé bien sûr, mais j'imagine que si tu ne le fais pas, je serais capable de me perdre entre ici et là-bas "

Elle laissât s'échapper à cette idée un rire cristallin qui partit côtoyer le scintillement des étoiles pendant quelques instants. L'idée pouvait bien paraître saugrenue, elle s'en savait capable.
Après tout, elle avait bien réussit à se perdre sur le chemin de l'aéroport à l'école...

[Avec mes plus plates excuses pour le temps de réponse]

Après un acquiescement bref, il la rejoignit et commençât à la guider sur le chemin de l'école.
Ils longèrent les rives du lac, passèrent près d'une série de petites habitations et traversèrent ce qui lui sembla être le parc dans lequel elle avait atterri quelques heures plus tôt. Il n'y avait pas un chat, ce qui était après tout normal la nuit tombée. C'était calme, reposant. Elle aimait ce moment, quand la nuit était tombée, entre chien et loup, quand les premières étoiles apparaissaient dans le firmament. Tout était silencieux. Surtout qu'Hadrian n'avait pas prononcé un mot depuis leur départ. Il semblait troublé ; ou trop absorbé dans ses pensées. Seul le souffle du vent dans les arbres empêchait ce calme de devenir oppressant.

* C'est magnifique ici *

Emmitouflée dans son manteau, elle n'osa pas formuler sa pensée à haute voix, de peur de déranger le jeune homme dans sa réflexion.
Ils arrivèrent bientôt en vue de l'école. Une grande battisse à l'aspect futuriste. L'aspect des murs lui sembla étrange. C'était la couleur du verre, le scintillement du verre, mais cela lui semblait tellement incroyable qu'elle refusa d'y croire. Pourtant, en s'approchant, force lui fut de constater qu'elle n'avait pas la berlue. L'école entière était construite en verre. Cela avait dû être une tâche titanesque que de faire sortir cette construction de terre. Elle était... bluffée, oui c'était le terme.

"Waoh.... ce que c'est beau... "

Hadrian l'amena jusqu'à l'entrée du bâtiment principal. Ils avaient été plutôt vite. Elle était étonnée de sa capacité à récupérer rapidement après sa blessure.
Arrivés devant la porte monumentale, couverte d'arabesques d'argent, il prit enfin la parole :

-Je ne vais pas te laisser ici. C'est mieux de se perdre à deux, que tu erres ici toute la nuit...

La main déjà sur la porte, prête à la pousser, la jeune fille arrêta son geste et se retourna vers le jeune homme, le sourire aux lèvres :

"Tu as raison, allons-y. Tu me suis ?"

Et elle poussa la porte et entra dans le hall, la retenant du bout des doigts à son intention s'il voulait la suivre.

[Désengagée, On poursuis dans le hall]

[ Pas grave du tout ^^ ]

La pénombre avait recouvert tout le parc. On ne voyait pas à plus de dix mètres. Il faisait très froid, et Hadrian commençait à regretter d'avoir donner son mentau à la jeune fille...
La jeune fille jeune fille posa ses mains sur la lourde porte, et se retourna vers Hadrian en lui adressant un sourire :


*- Tu as raison, allons-y. Tu me suis ?

Hadrian acquiesça. Lui même ne connaissait pas très bien le bâtiment. Il passait presque tout son temps dehors ou dans son cabanon.

* Fais chier ! On va se pommer, et moi je vais glander pendant toute la nuit à essayer de trouver le chemin... *

Elle poussa la porte, et elle entra. Retenant du bout des doigts celle-ci.
Hadrian posa sa main sur la porte et entra.
Il n'avait pas l'habitude de dire merci lorsque quelqu'un tenait la porte. Pour quelqu'un de civilisé, cela aurait été évident de lancer un remerciement.
Mais lui, il s'en fichait complétement. Enfin, il ne savait même pas qu'il fallait le dire...
La jeune fille commença à marché, et Hadrian la suivit, à sa droite.

[ Désengager. Suite du rp dans le hall ]