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 [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)

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Serena
Elève à l'E3
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Serena


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MessageSujet: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeJeu 27 Déc 2007 - 22:59

Serena courait à en perdre haleine. Pourquoi cela ? Parce que quelques minutes plus tôt alors qu'elle croyait s'être perdut dans la forêt, deux grands yeux rouges étaient apparut entre deux arbres et bientôt une silhouette sombre était apparut dans le brouillard surnaturel qui planait sur la forêt. C'était un loup noir. Celui-ci avait l'air agressif car dès qu'il vit l'adolescente, Il retroussa ses babines et se mit à grogner férocement laissant apparaître ses longues canines jaunes...
Prise de panique, elle s'était mise à courir et maintenant, ce n'était même plus un mais cinq animaux de la même espèce qui la poursuivaient en courant aussi vite que le vent. Serena était bonne en sport mais là il ne fallait pas abuser ! Elle avait le souffle court et son coeur battait la chamade. Ses jambes commençaient à lui faire mal et elle avait du mal à respirer. Pour une fois, elle regrettait d'avoir encore envoyer baladé un adolescent qui voulait se joindre à sa petite promenade tardive...
Elle prit de l'avance sur les bête et se plaqua contre un arbre. Les animaux s'arrêtèrent alors humant l'air de leurs narines dilatées. Elle entendit leur sourd groudement et elle avait peur qu'ils entendent le son de son coeur tambourinant contre sa poitrine. Soudain, elle crut que sa dernière heure arriverait car elle voulut se remettre à courir mais elle s'étala sur le sol, s'étant prit une racine dans les pieds. Elle se retourna se mettant sur dos au moment où un loup sautait sur elle, ses crocs en avant. Elle eut un premier réflexe de se cacher de ses bras mais ensuite, alors que le loup lui assenait un grand coups de griffe au visage, faisant ruisseler sur sa joue du sang de la balafre qui s'était ouverte, elle fit jalllir de grandes gerbes de flammes de ses mains repoussant l'animal qui fut brûler en un instant. Elle se releva brusquement en regardant les animaux qui l'encerclaient... Elle voulut recommencer à utiliser son pouvoir mais... Quoi ? Sa ne marchait pas ! C'était la première fois que son pouvoir la lachait ! Elle eut un frisson en entendant le loup sur sa droite hurler pour attirer d'autres de ses compagnons... Il y allait avoir de la viande ce soir au dîner !
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Mendeleïev
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeDim 30 Déc 2007 - 2:53

[De la lecture,ca te dis ? XD]

Une nuit. Nuit noire, nuit terne, nuit sans lune. Une ombre se faufile, quatre sabots, des ramures d’argent. Un cerf, grand et majestueux, saute de ci et de là, parfois change de forme. On croit voir apparaître alors des ailes faites de plumes, parfois une silhouette humaine, avant que le tout disparaisse en une brume sombre. C’est Mendeleïev, ceux qui sont au courant de ses étranges métamorphoses n’en douteront point. Toutefois ont peut noter une pointe de tristesse, quand parfois il s’arrête pour regarder le ciel que l’astre céleste de nuit a déserté pour cette nuit, humant l’air lourd comme son cœur est lourd de sentiments. Le voilà qui du bout de son museau remue l’humus frais, puis, intrigué, relève son encolure, tends des oreilles et écoute les environs. Les loups sont de chasse, cette nuit. C’est vrai qu’avec le froid, rares sont les proies. Alors, dès que l’occasion se présente, ils attaquent. Mais cette fois, cette proie, ils ne l’auront pas. Car elle est humaine. Et dans ce secteur, ces êtres sont protégés. Alors l’elfe sous forme de renne reprend ses bonds graciles, filant à travers les arbres qui fouettent son pelage de par leurs branches sans feuilles. Quel triste paysage. Un paysage hivernal, mort. Comme Mendeleïev. Il se sent mort en ce moment ? Comme s’il était dépossédé de toute vie. Sa joie l’a quitté pour laisser place à une profonde mélancolie. Il se sent seul, s’en est atroce. Et c’est cette solitude qui le pousse à se retirer du monde vivant. Normalement, ce matin, il aurait dû donner des cours. Mais voilà, il n’a pas pu.

Mendeleïev imagine déjà la tête de ses élèves quand on leur apprendra qu’ils n’ont pas cours avec lui, car il s’est volatilisé au dernier moment, laissant en plan les autres personnes du personnel. Il est sorti de la salle des surveillants –il n’a jamais réussi à se faire à celle des professeurs- par la fenêtre, puis fwoup, plus de Mendeleïev. A la place un cerf noir et majestueux qui s’en allait en direction de la forêt. Tout cela s’était passé pendant les premières heures de la matinée, et à présent l’après midi se trouve fort bien entamée , puisque à présent c’était la nuit noire. L’elfe n’a plus la notion du temps, le soleil étant caché par les arbres pourtant dénudés de leur feuillage. Il a autre chose à penser. Jusqu’à ce matin, il se sentait merveilleusement bien. Il bombait le torse, souriait devant son miroir. Il avait contemplé quelques photos de son mariage qui étaient accrochées aux murs de son cabanon, avait fais une moue attendrie face à Alejandro tout petit. C’est fou, petit il était déjà détestable, mais il le supportait. A présent plus trop, sûrement parce que plus il grandit, plus il s’éloigne. Ses proches disaient que c’était la crise d’adolescence et que cela allait passer, mais le jeune mexicain lui, faisait sa crise depuis sa naissance…

Il a fallut une pensée pour que tout s’écroule. Comme d’habitude, l’homme passe devant le cabanon de l’intendante. Comme d’habitude, il ose glisser un regard par les vitres, mais sait qu’elle n’y est plus. Et étrangement, il s’en est retrouvé peiné. Peiné de encore vouloir la voir alors qu’il savait bien que finalement, il n’y avait rien à tirer de leur relation à part des malheurs. Alors, après une tasse café matinale, il avait ôté ses chaussures, son pull, détaché ses cheveux qu’il avait pourtant mit tant de temps à nouer, puis avait sauté par la fenêtre comme un diable dément sortant de sa boîte, avait couru à travers les bois comme à son habitude, quand il avait des souci. Mais cela ne l’a pourtant pas apaisé. Alors il avait continué à courir comme un détraqué, épuisé à en mourir, rampant quand ses forces le quittait, hurlant quand il sentait la tristesse le rattraper. Puis il en était venu à être dans cet état d’appauvrissement total. Ses larmes étaient taries, mais sa misère toujours là, lui conférant une beauté triste et touchante.

Enfin la scène de lutte parvient à ses yeux. Un corps a été carbonisé, l ‘odeur qui s’en échappe est nauséabonde. C’est un loup. Il y en a toute une bande d’ailleurs, et au centre se défend une adolescente blonde. Pas de quartier. Pas besoin de penser, dans ce genre de situation. Il saute, mais ce n’est pas deux pattes fragiles de cerf qui atterriront sur le sol, mais deux énormes mains couvertes d’écailles noires et serties de griffes qui s’enfonceront dans le sol pourtant gelé. Une de chaque côté de la demoiselle, puis un cri jaillira. Un cri ni humain, ni animal. Pourtant il est plein de bestialité, mais l’on sent dedans la beauté et la force de la nature, une hymne, un chant sauvage rivalisant de merveilleux avec celui du cygne. Les loups reculeront, poussèrent quelques cris mais restèrent sur place. Certes, sous sa forme de dragon, Mendeleïev est imposant. Mais les âmes noires qui lui font face sentent sa fatigue extrême. Un deuxième cri, une patte qui avance. Les loups grognent. Mendeleïev piaffe. Une lutte silencieuse, puis un à un, les opposants détalent. L’elfe attendra de ne plus entendre leurs pattes fouetter la terre pour reprendre apparence humaine. Un soupir lui échappera alors qu’il tombera à genoux derrière la demoiselle. La voilà vulnérable, en marcel noir et treillis de la même couleur, se confondant avec l’obscurité qui les entourent et les oppresse. Le voilà qui porte son regard sur celle qu’il a sauvé. Il transpire, tremble, a le souffle court, et son regard bleu est souligné par de grandes cernes dû à un manque de repos. Elle doit être âgée entre quinze et vingt ans, avec sa beauté de rose sauvage. La beauté est faite pour être regardée, et le professeur ne s’en prive pas. Il l’observe, avec ses cheveux châtains et ses yeux qui brillent d’un ambre exquis, puis prend la parole tout en se relevant, n’appréciant pas la position de faiblesse qu’il avait adopté quelques instants auparavant.


« Vous aurez grand intérêt à ne plus venir fouiner par ici pendant un moment, vous avez eu un des leurs. Les loups sont affamés, la nourriture se fait rare. Et ce n’est pas un endroit pour se balader à une heur si tardive. »

Le voilà qui passe une main dans ses cheveux collés à son front par sa sueur, inspirant et expirant profondément, fixant cette fois la charogne fumante qui se trouve sur les lieux. Eh bien, que de dégâts…
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Serena
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeDim 30 Déc 2007 - 16:31

[Bon et bien je mit met moi aussi alors ! Ce sera pas aussi bon que ton rp je te préviens xD’]

Serena sentait le souffle des bêtes sur son visage. Le vent lui ramenait l’odeur de la carcasse encore fumante du loup qu’elle avait carbonisé. Le sang sur son visage séchait au rythme du vent sur sa peau brûlante. Pourquoi son pouvoir ne fonctionnait plus ? Ce n’était pas normal pourtant, elle le sentait toujours là, au fond d’elle mais si petit qu’elle n’aurait pu en sortir quoi que ce soit. Elle essaya de faire jaillir une gerbe de flamme mais elle ne réussit seulement qu’à produire une flammèche dans sa paume ouverte. La peur la déconcentrait. Ce n’était pas son style de perdre ses moyens et elle tangua légèrement sur le côté sur ce manque de chance. Le grondement assourdissant des loups continuait à emplir l’air d’une angoisse extrême et un frisson parcourut l’échine de l’adolescente. Pourquoi fallait t’elle toujours qu’elle veuille la solitude quand justement il aurait mieux fallut qu’elle soit accompagnée ? Au moins, elle ne mourrait pas aux côtés d’un abruti… ! Super ! Elle se sentait tellement soulagée ! Elle essaya de sourire mais il n’y eut qu’une grimace qui s’allongea sur son visage de poupée. Elle ferma les yeux essayant de se concentrer pour que son pouvoir revienne. Elle entendit les pas d’un loup avancer vers elle. C’était comme cela qu’elle allait mourir alors ?

Soudain, des pas légers s’approchèrent de la zone de combat. Serena rouvrit les yeux pour apercevoir alors un grand cerf noir avançant agilement vers les loups qui détournèrent leur intention sur cette nouvelle proie. D’un coup, comme elle était apparut, la biche prit la forme d’un grand dragon. Ses écailles brillant sous les rayons du soleil qui venait s’y écraser en tout point. La jeune fille due mettre une main sur son front pour faire de l’ombre à ses yeux. Elle n’en croyait pas ses mirettes ! Comment cela pouvait être possible ? Puis, le dragon comme ayant entendu son appel à l’aide muet, il se mit à la défendre en se battant contre les loups qui ne filaient toujours pas. La jeune fille ne pu que les trouver courageux devant cette apparition qui était dix fois plus grande qu’eux ! Son regard passant des bêtes sauvages à ce dragon sortit de nulle part qui l’aidait alors qu’elle ne lui avait rien demandé mais elle lui en fut reconnaissante bien que son ego en prenait un coup… Mais aux faîtes de qui elle parlait ? Ce n’était qu’un animal après tout ! Plutôt un animal imaginaire mais… Raah ! Elle repartait dans ses pensées alors qu’autour d’elle, c’était une bataille qui se menait !

L’adolescente reprit conscience à temps. Se sentant complètement rassurée par ce changement soudain de situation, elle se retourna au moment même où une des bêtes fondait sur le dos écailleux de son sauveur. Elle tendit son bras devant elle et une gerbe de flamme longue de plusieurs mètres s’étendit sur toute la longueur pour brûler l’animal qui s’écrasa un peu plus loin, ses restes au sol fumant… Là elle se retrouvait. Une autre bête affamée avait contourné la zone pour venir se jeter sur l’adolescente qui l’envoya valdinguer grâce à son pouvoir de télékinésie contre un arbre. Elle entendit un léger craque et elle fit une grimace. Normalement, son animal préféré c’était le loup ! Bon et bien…
Elle se retourna ensuite vers le puissant animal qui avait réussit de son côté à faire fuir la bande de loups qui partaient en courant, traversant la brume comme des ombres…


Serena se demandait si elle devait s’avancer et parler à l’animal comme si c’était une personne ou autre. Elle resta juste sur ses gardes attendant la moindre réaction de son « coéquipier » ! Mais alors qu’elle admirait le dragon, celui-ci se transforma et elle le vit prendre forme humaine sous ses grands yeux ronds. Elle reprit vite contenance en voyant l’homme ou plutôt l’elfe à en juger ses oreilles pointues s’abattre sur le sol herbeux de la forêt en respirant fort sous l’effort qu’il avait dû faire pour sauver la demoiselle… Elle ne répliqua rien attendant que l’homme émette le moindre son se qui vint une fois qu’il se soit relever tranquillement et dignement. La jeune fille le suivit de son regard d’un vert profond un air interrogateur dans les yeux. La voix de son sauveur était posée et calme mais elle avait comme une pointe de reproche dans chacun de ses mots. Elle répliqua du tac au tac :

- Tout d’abord, je vous remercie d’être venu me secourir c’est sur, vous avez les atouts… Mais je ne fouinais pas vraiment et de plus, ne me juger pas sans me connaître… Bien que je vous sois redevable… -

La jeune fille avait du mal à montrer qu’elle se sentait honteuse et n’admettait pas qu’on lui donne des ordres bien que l’homme en face d’elle avait grandement raison. Admettre qu’elle avait tord était inconcevable. C’est vrai, elle avait de sale manière, des manières de bourges. Elle essuya le sang qui perlait sur sa joue d’une main désinvolte et s’approcha de l’homme d’un pas peu assurée ce qui n’était pas dans ses habitudes…
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeDim 30 Déc 2007 - 18:27

Si Mendeleïev est extenué, la demoiselle semble vouloir encore se battre ! Peut être l’a t-il agressé, mais ce n’est pas une raison pour en rajouter une couche. L’elfe est fatigué, harassé. Il en a marre, il se fait rabrouer par tout le monde, alors ils ‘enferme, se construit une coquille. Ce n’est peut être pas la meilleure chose à faire mais il réagit ainsi. La gentillesse ne lui apporte rien de bon, en tout cas c’est son impression. Et dès qu’il se montre un peu brutal, dès qu’il hausse le ton on le lui reproche durement. Alors il ne sait plus comment agire, danse sur un pied puis sur l’autre, finit par tomber, se fait mal et donc naturellement, se met à crier. Et après c’est lui le méchant. Mais qu’importe, à force, il en a l’habitude. Elle est hautaine, il aurait peut être dû la laisser en proie aux loups.. Non, il y a un monde entre méchant et malsain. Ne le franchi donc pas et reste droit, Mendeleïev. Il la regarde, ferme les yeux puis les rouvre doucement. Ce genre de personnes l’ont toujours mise mal à l’aise. De un, c ‘est un adulte. De deux, un professeur, même si elle ne le sait peut être pas. Alors, il se doit d ‘avoir du respect. Alors Mendeleïev ne peut s’empêcher à son tour d’aboyer, gardant pourtant une voix calme mais froide.

« Et comment dois je juger une jeune personne qui s’en va batifoler dans les champs sans la moindre inquiétude ? Moi j’appelle cela une écervelée. »

A peine a t-il prononcé ses paroles qu’il les regrette. Son regard quitte donc la demoiselle qui s’approche de lui. Lui recule. Il en vient à se méfier de tout le monde, même de ceux qui ont l’air sans danger. Mais avec l’épuisement de la morale et du corps vient l’envie de s’isoler, pour mieux se retrouver. Chez certain, cet état ne fait qu’empirer. Chez d’autre, tout revient ensuite à la normale. Etre seul n’est pourtant pas une bonne solution, l’elfe le sait mais il en peut pas faire autrement. Il a peur de ce qu’on peut encore lui faire, alors il vitupère, hérisse le poil, crache pour éloigner les autres.

Il se baisse légèrement pour sortir d’une des poche latérale de son treillis une fine pipe en verre. Un miracle qu’elle ne se casse pas pendant ses escapades ! Vient ensuite le tabac mélangé à sa précieuse drogue. L’opium aura sa peau au bout d’un moment, une addiction n’est jamais bonne, surtout à la drogue. Mais c’est ce qu’il a trouvé de mieux pour se sentir bien et s’endormir calmement lorsque il lui arrivait d’avoir une crise de nerf… Ses besoins grandissaient de jour en jour, de semaines en semaines, et il avait de plus en plus de mal à régulariser sa consommation. Certes il en prenait encore assez rarement, du moins en apparence. Peu importe. Bien content de pouvoir échapper au regard de la demoiselle qui brille comme deux émeraudes en plein soleil alors qu’il fait nuit noire, il baisse les yeux sur sa longue pipe en verre terni par le tabac, la bourre, range sa tabatière puis part à la recherche de son briquet, après avoir déjà placé sa pipe entre ses dents.

Il fouille une poche, puis l’autre. Refouille la même poche qu’au début, regarde dans celles de derrière, celles du bas. Son regard se fait presque terrorisé. C’est frustrant. Lui qui pensait trouver un peu de réconfort ne peut pas car il lui manque un outil ! Un fichu briquet ! La demoiselle maîtrise le feu, d’après ce qu’il a pu voir… Non. On en demande pas à quelqu’un qu’on vient de brutaliser, même par de simples mots. Son regard s’était un instant porté vers la demoiselle, puis l’avait rapidement quittée. Ah il était beau, l’elfe des marais, épuisé, blessé, réduit à fuir devant une jeune fille qui l’avait un tant soit peu agressée ! Ou était passé son moral d’acier, son échine toujours droite, sa tête frôlant le ciel ? Ses propres pensées l’agressent. Il serre fort sa pipe entre ses dents, repasse encore une fois sa main dans ses cheveux emmêlés, soupire, regarde vers le ciel, implore silencieusement.

Implorer quoi, d’ailleurs ?
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeDim 30 Déc 2007 - 19:07

Serena regarda toujours l’homme devant elle. Au début, il ne tiqua pas sur son ton hautain qui cherchait à déclencher une nouvelle bagarre. Enfin c’est ce qu’il devait sûrement penser. En tout cas, elle se demande bien pour qui la prendra t’il. Elle avait eut de tout dans sa vie. Avant, les gens la craignaient peut-être parce d’un claquement de doigt, elle pouvait ruiner tout ce que vous pouviez posséder. D’un claquement de doigt, elle pouvait vous descendre du haut de l’affiche pour terminer en bas, serré contre les mendiants mais, elle essayait de changer à présent. Pourquoi ? Parce que le milieu qui l’entourait avait aussi changé ! Dans son ancien monde, si on ne se battait pas pour être célèbre, on n’était plus rien. Heureusement, elle avait hérité d’un physique avantageux et de grands yeux verts ce qui aidait beaucoup à se frayer une place parmis les meilleurs.

Elle s’avançait toujours vers l’homme qui lui avait sauvé la vie. Elle lui en était redevable en tout point mais surtout ses grands yeux bleus l’intriguaient particulièrement. Dans son regard, une tristesse inconnue s’y lisait et bien qu’elle n’aurait pas pensé que les elfes puissent souffrir comme nous, elle devait s’avouer qu’elle ne s’était jamais posée la question. Ils étaient comme tout êtres. Son pouvoir était vraiment spectaculaire et ses grands yeux ne cessaient de fixer l’inconnu qui lui avait baissé son regard. Il lui parla durement. Ses paroles reprenant tout ce à quoi elle s’attendait. Bien sûr. C’était elle qui avait déclencher cela mais s’en voulait t’elle vraiment ? Voilà qu’elle s’interrogeait ! Elle n’avait jamais eut besoin de s’interroger. Elle avait l’impression qu’en étant arrivé ici, elle avait perdu touts ses points de repères !

Après les paroles de l’elfe, elle resta silencieuse. Ses longs cheveux blonds partant en tout sens avec la légère brise qui s’était levée. Elle passa une main sur son front mais s’arrêta. C’était comme si elle brisait ce silence pesant qui s’était installé entre les deux êtres. En même temps, l’homme avait raison… Les gens ne lui avaient jamais dit ce qu’il pensait d’elle à voix haute car il l’avait toujours un peu craint mais ici, les gens étaient tout ceux avec qui elle aurait voulut grandir. Bien que sa vie de petite bourgeoise ne l’ait jamais gêné, vivre autre chose l’aurait peut-être soulagé de ses nombreux vices.


- Vous avez sûrement raison après tout… -

L’adolescente le vouvoyait maintenant. Son esprit était en contradiction avec tout ce qu’elle faisait depuis quelques temps mais elle gardait ses problèmes à l’intérieur d’elle-même pour essayer de montrer la même assurance qui se faisait souvent passer pour de la suffisance bien placé… Elle continua :

- Au lieu d’être agressive je devrais peut-être vous remerciez … -

La demoiselle remarqua bien que l’homme devait être beaucoup plus âgé qu’elle à en voir ses traits d’adultes mais elle ne distinguait pas bien son visage car il avait baissé sa tête. Dommage, elle aurait voulut revoir ses grands yeux bleus. Ils lui semblait percés son esprit… Lorsque l’elfe essaya alors de trouver du feu pour sa pipe qu’il avait serré entre ses dents pour la tenir, elle ne pu s’empêcher d’agir. L’homme avait l’air profondément perturbé.

De ses doigts fins, elle fit apparaître une flamme qui atteignit la pipe. Elle avait fait attention de ne pas toucher l’elfe et elle fut une nouvelle fois assez fière d’elle. Puis, elle s’approcha de nouveau et avec une voix plus douce et elle répliqua avec un sourire malicieux :


- Moi c’est Serena… -
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeDim 30 Déc 2007 - 23:18

Migraine, atroce migraine… A force de s’emberlificoter dans sa propre détresse il en devenait malade. Changement de bord de la jeune demoiselle. La voilà qui cette fois prend tout dans la tête sans rien dire. Heureusement ou malheureusement ? peut être encaisse t-elle pour mieux ressortir ensuite… Méfiance. Alors que peut être, tout cela est déplacé. Que méfiance il n’y a pas besoin d’avoir. Que tout cela n’est élucubration malsaine due à son esprit devenu si noir et retords. Tout cela à cause de quelques mots, de quelques gestes. L’intendante a-t-elle conscience de la portée de ses actes ? Mendeleïev est fragile. Très. Le fait de ne pas avoir d’âme, comme tout être humain à la naissance l’a affaibli dans ses contacts avec cette race. Mais c’est à ce prix là qu’il en gagnera une. En développant ses sentiments, en apprenant à ressentir. Parfois encore il se demande « Pourquoi tuer sans raison est-ce mal ? » alors que pour la plupart des hommes, c’est évident. On ne prend pas la vie d’autrui sans raison. Mais voilà, lorsque l’on a qu’un semblant d’âme, on a parfois du mal à saisir certaines subtilités. Mendeleïev est toutefois un bon élève et a réussi à s’intégrer chez les hommes, mais il reste toutefois un peu décalé. Comme en ce moment.

On croirait une bête traquée, qui devant son chasseur ne s’enfuit pas juste pour le narguer. Ou alors est il juste là, animal blessé demandant de l’aide ? lui même n’en sait rien. Pourquoi ne s’est il pas enfui, comme pendant le reste de toute la journée ? il a évité bien du monde. Adolescent qui faisaient l’école buissonnière, pions chargés de les récupérer. Ou chargés de le retrouver, lui, qui se terrait au fin fond des herbes glacées ? Qu’importe, tout ce qu’il sait, c’est qu’elle est là, et lui à découvert. Elle se répand en excuses qu’à moitié dite, mais Mendeleïev n’en a que faire. Il entend des choses qu’elle ne peut pas entendre. Les cri des animaux nocturnes, qui se mêlent les uns aux autres, pour ne former qu’une et même chanson des plus effrayante, même pour lui. Voilà bien longtemps qu’il ne s’était pas retrouvé en pleine nuit dans une forêt aussi mystique. Mais ce n’était pas les forêt de son pays natal, c’était donc un endroit qui lui était inconnu et parfois, l’oppressait. La nuit, on voit des choses que le jour on ne perçoit pas…

Il tressaute quand la jeune fille allume sa pipe qui pendait encore à ses lèvres. C’est bien une élémentaliste du feu, pas de doute. Agressive, vive. Une vraie flamme qui danse et vous brûle. Un feu nommé Serena. Le son du serpent qui siffle suivit d’un son proche de « reine ». la reine des serpent ? cela semble bien lui convenir, elle qui siffle doucement, crache son venin et a l’air de savoir vous enlacer pour mieux vous étouffer.


« Serena… »

Le nom lui a échappé. Son ton est doux, sa voix fébrile tandis qu’il prononce ce doux prénom avec délice. Cela ressemble aux appellations des deux femmes de sa vie. Sa mère, Leïevina. Le « l » qui coule entre vos dents qui rebondit sur le « ïe » pour cascader encore sur le « i » et finit par mourir sur le a. Un prénom fait d’eau pourtant si semblable à celui de l’élémentaliste du feu. Peut être est ce le « a » final qui les rends si semblables. Le deuxième prénom aussi. Anieska. Plus brut, plus ressemblant par sa dernière syllabe, qui revient tout le temps et le « s » sinueux qui se prolonge dans la nuit sombre. Sa défunte femme. Le voilà perdu dans son passé, entre les bras doux de ses amours à présent dépassés. Rin n’est plus là, elle n’a pas sa place dans ce monde de douceur. Pour la première fois de sa longue journée, il l’a oublié. Le voilà qui prend une bouffée de tabac, puis expire la lourde fumée blanche par ses narines. Puis il ferme les yeux, et de nouveau les ouvre. Il sort de ses songes, du fait de la présence de la jeune demoiselle, mais quand il porte son regard sur elle, en plus de la tristesse se trouve un amour tendre que l’on doit soigner comme une perle.

« Moi c’est Mendeleïev. »

Pas de « a », pas de « s ». Il se démarque de la jeune femme rien que par son prénom. Puis il ose un sourire en réponse à celui de la demoiselle. Mais cela ne durera pas longtemps. Une chauve souris vole bas, frôle la tête de l’elfe, qui frissonne et pousse un cri de surprise. Il se retourne pour regarder la souris volante s’éloigner, s’emmêle les pieds et retombe au sol. Paf. Il se rattrape sur les mains, mais néanmoins il est tombé. Il ouvre la bouche, sa pipe tombe sur le sol. Le voilà qui à présent grimace. L’elfe ses prit quelques gravier dans la paume des mains, et deux d’entre eux sont profondément enfoncés. Il se retient de crier, comme toujours. D’ailleurs, l’elfe est blessé un peu partout. Courir dans la forêt, ce n’est pas comme s’y promener… Il se redresse, en tailleur sur le sol froid et dur, et regarde ses mains. Elles sont noires de terre, certains ongles sont cassés. L’homme porte une de ses plaies à la bouche, pour sucer le sang qui se mélange à la saleté qui l’entoure, tout en tentant d’arracher le gravillon de sa paume. Pas la peine d’essayer avec ses doigts, les siens sont trop gros pour ôter un truc si petit.
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeDim 30 Déc 2007 - 23:50

Serena voit bien que l'homme a de plus gros soucis qu'elle. Biensûr, elle a toujours aimé se vanter, rembarrer les gens avec ses phrases qui sont lancés comme si la personne n'avait point de coeur mais elle voit que dans son ressentiment de tout ce qu'elle a put faire, il y a sûrement pire qu'elle. D'ailleurs il y a pire qu'elle. Son ton est doux mais elle ne l'est pas. Sa peau est toujours brûlante sous l'effet du feu qui coule dans ses veines. Peut-être un jour comprendra t'elle pourquoi elle et pas quelqu'un d'autres... Ses pensées l'opressent et lui barrent l'idée de ses réflexions. Est-ce parce qu'elle a usé trop de ses forces lors du combat ? Elle ne pense pas...

Elle observe toujours l'homme qui se tient assis devant elle, à quelques mêtres seulement de son corps qui cache ses tremblements imperceptibles... Elle aimerait partager avec l'être qui se tient toujours silencieux en proie à de très vives rélfexions. Ses yeux vont de Serena au ciel pour repartir sur ses yeux flamboyants dans la nuit. Elle passe une main dans ses chevux blonds. Pourquoi l'homme a t'il l'air si malheureux ? peut-il exister quelques choses de tellement grave dans ce monde pour s'enfermer dans son esprit, en rejentant tout et tout le monde ? Elle ne comprends pas ce qui est en train de se jouer là et c'est peut-être mieux.

Serena n'a jamais compris les autres et ne les comprendra sûrement jamais. Bien qu'elle montre une bonne volonté quand elle le veut, elle n'a jamais trouvé les mots pour réconforter et souvent quand la tristesse des autres devient un poid supplémentaire sur ses épaules, elle part oubliant derrière elle ceux qu'elle va faire encore plus souffrir par ce manque de courage. Elle regarde l'elfe devant elle. C'est un peu près la même chose dans ce cas pourtant, elle ne recule pas. Son regard se fait un peu plus doux mais n'en montre pas moins ses interrogations muettes. Pourquoi ?

Mais l'homme répète son nom, comme un torturé qui ne sait plus où se trouve le pôle, où se trouve ses points de repères. Etait-ce peut-être pour cela que l'homme a voulut s'enfoncer dans la nuit en reniant tout. C'était peut-être cela qui les rapprochait dans leurs différences ? Elle se posait tellement de questions maintenant qu'elle en oubliait complètement l'utile et le principale. Enfin, l'homme s'écroula à terre. Il remua quelque peu. Son visage restant fermé devant les efforts qu'essayaient de faire Serena pour ne pas hurler, pour ne pas les demander... Elle marche vers lui comme un ange. Un ange qui ne peut plus rien faire et à qui on a coupé les ailes... Elle s'agenouille à côté de l'elfe qui a les mains sales. Elle ne sait pas vraiment quoi faire. Elle ne sait pas su ses gestes pourraient le brusqués comment savoir ?

Elle lui prends alors la peaume de sa main et avec ses ongles enlève doucement les petits cailloux qui s'y sont incrustés. Il pense peut-être que cela est incorecte mais de toute façon elle n'a plus rien à perdre. Sa famille n'est plus et ici, tout ce qu'elle ressent c'est toute sa confiance qui disparaît peu à peu ! Elle relève ses yeux vers l'homme gardant sa main, paume ouverte vers le ciel...


[Mince j'ai tout fait au présent... Bon ba pas grave xD']
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeLun 31 Déc 2007 - 0:48

[Si tu l'avais pas dit j'aurais pas remarqué XDD]

Elle le regarde, le voit, l’enrobe de sa présence. La présence d’une femme est toujours agréable. C’est doux. Elle a beau être jeune, inconnue parfaite, Mendeleïev a besoin de quelqu’un sur qui s’appuyer ce soir. Et celle qu’il désire est loin, bien loin de lui. Non pas qu’elle est à des milliers de kilomètres, non, puisqu’elle se trouve sûrement en ce moment même dans l’école. Elle est sûrement au chaud alors que lui a froid, en a les lèvres bleuies et le corps qui grelotte. Peut être dors t-elle ? Il ne sait pas à quel point la nuit est avancée. Tout ce qu’il sait, c’est qu’elle n’est pas là. Mais en même temps, cela ne devrait pas autant l’obnubiler. Elle ne veut pas de lui, du moins c’est ce qu’il croit. Qui croit savoir ne sait rien, c’est bien connu. Mais il y a aussi un proverbe qui dit qu’il faut savoir toucher le fond pour atteindre les plus hauts sommets. Mais Mendeleïev n’a pas touché le fond lui, il creuse… Une pensée malheureuse en suit toujours une autre, pourtant il s’efforce de penser à des choses heureuses et à chasser les pensées malheureuses. Il a une boule qui s’est formée dans sa poitrine. Cette boule, c’est son cœur qui bat comme si c’était bientôt sa fin, comme s’il risquait d’exploser. Eh bien qu’il explose vite et qu’on en finisse ! L’elfe n’en peut plus.

Voilà que Serena s’asseoit à côté de lui. Fait il aussi pitié que cela ? Son regard est il si plein d’eau que cela ? Elle se saisit de sa pomme, et il ne bronche pas. Il se contente de la regarder enlever les cailloux de sa paume, un à un, méticuleusement. Parfois sa main se referme un peu quand la douleur se fait ressentir, il tressaute et se crispe, mais la douleur laisse ensuite place à un réconfort de la chair libérée de la souillure. Oh, si la souillure du despote désespoir pouvait quitter son crâne ! Les larmes lui montent aux yeux, mais ne coulent pas maintenant. Non, ce serait trop bête de pleurer ainsi devant une jeune fille. Si les adultes ne savent plus où aller, où iront les enfants ? C’est pour cela qu’il se doit d’être un mur solide, inébranlable et non pas cette misérable loque qu’il est maintenant ! Comptant sur l’obscurité pour cacher ses yeux humides, il ose décrocher son regard du ciel qu’il avait regardé pendant tout le long de l’abstraction de corps étrangers à son propre corps par la demoiselle et la fixe. A t-elle senti son regard sur sa personne ? Quoi qu’il en soit elle lève ses yeux verts comme l’absinthe qui vous saoule et vous tue, mais qui est si sucrée et voluptueuse et ne cillent pas. C’est l’elfe qui faiblit. Oui, lui, avec sa carrure imposante et sa grosse voix, il est incapable de briser le contact physique qu’elle a instauré, ni même celui qui passe par leurs regards. Il y devine son reflet, mais y voit surtout les questions. Alors il baisse la tête pour se cacher derrière ses cheveux et là, les premières larmes perlent sur ses joues.


« Me regarde pas. Chuis pas beau. »

Sa main libre va cacher ses yeux alors que sa voix tremble alors qu’il essaye de stopper ses larmes à peines commencent elles à dévaler son visage. Elles ne sont pas nombreuses, car ce ne sont pas des larmes de tristesse. Ce sont les larmes d’un enfant qui s’est perdu. C’est tout ce qu’il est en ce moment. Oublié, son rôle de professeur. Sinon, cela ferait longtemps qu’il l’aurait ramenée vers l’institution élémentaliste. Il sanglote d’être aussi pâle. Migraine, fièvre… Les sentiments auront raison de lui plus vite que son corps mangé par les vices, cela va sans doute. Puis violemment, il retire son poignet de l’étreinte de la demoiselle. Puis commence la litanie des reproches. Envers lui.

« Mais qu’est ce que je fous là ? pourquoi je suis venu ici ? j’avais un métier stable et rentable, j’étais apprécié ! Pourquoi j’ai voulu quitter tout cela ? Pourquoi je me mets dans un tel état pour des broutilles ? C’est qu’une conne, une emmerdeuse, une pouffe ! »

Crier ainsi –car oui, il s’était mit à crier- ne fera pourtant qu’augmenter le débit de ses pleurs. Des pleurs qui bientôt deviendront des pleurs de démence. Une démence nourrie par une bile plus noire que la nuit qui les entoure à présent. Puis il reprend, inlassable, parfois coupé par quelques sanglots qui le secouent de haut en bas.POur qu'il se mette à traiter ainsi, il doit être bien faible. Un chien aboie que quand il se sent en danger contre quelque chose de plus fort que lui.

« Pourquoi c’est toi qui me soigne ? ce devrait être moi qui devrait t’emmener jusqu’à l’infirmerie… Et je suis assis là par terre comme un gros con ! »

Un langage brutal qui ne plaira peut être pas, mais il est aussi brutal que ce qui le meut. Il faut le comprendre. Mais tout d’abord, il faut le vouloir… Serena sera peut être choquée, mais lui l’est encore plus. Ils ‘était promis de jamais ne se montrer dans un tel état de faiblesse. Et depuis son arrivée, elle est sûrement la troisième personne, voire plus à l’avoir vu ainsi. Sois fort, Mendel’.
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeMar 1 Jan 2008 - 21:41

Serena tient toujours la paume de Mendel’ dans sa main tiède. Elle en aurait été choquée de voir à quel point elle avait changé si elle n’avait pas lu autant de désespoir d’un coup dans le regard d’un même homme… Elle pouvait dire tout ce qu’elle voulait, renier tous les gens qui lui disaient le contraire, elle avait un cœur bien que des fois, cela échappe à beaucoup de monde ! Elle l’aurait murmuré à une personne, la nouvelle se serait répandue et les gens qu’elle connaissait se seraient moqués de son éloquence. Pourtant, assise maintenant, au côté d’un homme qu’elle ne connaissait même pas, essayant avant tout de partager son silence, on ne pouvait pas dire que Serena était une garce comme on la surnommait souvent. Sa poitrine se soulevait doucement mais elle avait des difficultés à respirer. Le vent était devenu beaucoup plus froid et même si l’elfe ne le sentait pas, elle n’avait pas l’habitude. Pourtant, on aurait pu croire que le feu qui coulait en elle la protégerait mais, non hélas…

Elle baisse ses yeux verts qui captent les rares rayons de lumière traversant la cime des arbres. Mendel’ n’avait pas régit lorsqu’elle lui avait prit la main. Il tressautait à certains moments mais ne disait mot. Ses gestes ressemblaient à celui d’un automate à chaque fois que l’homme levait les yeux vers ceux de Serena, il détournait au plus vite son regard comme si les yeux de Serena le brûlaient ou lisait en lui comme dans un livre ouvert… Elle voit bien que mêmes sous les cheveux de son professeur, les yeux de celui-ci se remplissent de larmes. Elle se serait moquée normalement mais étrangement, elle ne ressentait pas ces sentiments qui étaient pourtant les siens quand elle se sentait bien. Pourquoi, depuis cette rencontre, rien ne se passait ? Le temps s’était comme soudain figé et le silence avait régné plus qu’une communication. Pourtant, celle-ci s’effectuait. Par leur regard qui s’emmêlait et se cachait de peur de découvrir des secrets enfouis…

Enfin alors qu’elle sent que l’homme va craquer sous le poids de ses souvenirs ou de ses failles, Serena voit les larmes couler sur ses joues. Il n’y a aucun bruit de sanglot. Juste ces larmes qui roulent sur la peau fragile de l’elfe bien qu’en apparence on dirait le contraire. Etait t’il comme cela avant ? Fragile à l’intérieur et fort à l’extérieur où c’était depuis qu’il était arrivé dans cette école ? Il aurait un autre point commun comme ça ! Mais ce n’était vraiment pas le moment de faire de l’humour et Serena se mordilla la lèvre. Lorsque l’elfe se mit à prononcer quelques mots, elle sourit et continua :


- Moi je te trouve très bien… -

Puis Mendel’ se mit à apostropher une personne imaginaire, déployant tout son plus beau vocabulaire pour insulter une inconnue. Au début, Serena crut que c’était pour elle mais voyant l’homme, elle se fit la réflexion que ce n’était vraiment pas son genre d’insulter les gens comme ça sans raison bien que… Puis elle reprit sur sa lancée :

- Si tu étais un gros con, tu crois que je resterais avec toi ? Tu sais qui es devant toi au moins ? –

Elle rigola légèrement pour faire en aller le malaise qui s’est installé sur la zone. La jeune fille se relève. Ils ne peuvent tout de même pas rester comme cela pendant des heures. Elle garde la main de Mendel’ dans la sienne pour lui demander sans aucun mot de se lever… En a-t-il seulement envie ? Partir ? Elle n’en sait rien, fichtrement rien…
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 13:18

Le tutoiement passa tout seul, proximité qui le laissa interdit mais cela lui passa vite et il ne dit rien. Comme son vocabulaire grossier passa très bien avec la jeune femme. Même, elle le reprit, sourire aux lèvres, se levant et tirant l’elfe par le poignet. Celui ci ne se releva pas directement. Il tira légèrement la demoiselle vers lui, juste pour qu’elle arrête de tirer sur son bras. Dans la pénombre, cela ne se voyait pas, mais de nombreuses meurtrissures couvraient son corps. Les branches qu’il avait frôlé pendant sa course l’avait egratiné partout, les nombreuses chutes qu’il avait fait quand son élan l’emportait trop lui avait laissé des bleus et coupures un peu partout. La demoiselle non plus ne devait pas être dans un bel état. Des loups, ça avait des crocs… Il finit toutefois par se relever sous la pression de la demoiselle, cherchant à camoufler ses larmes au mieux. C’était peine perdue, il le savait bien. En se mettant debout, elle pouvait aisément voir ce qui se passait sur son visage même quand il avait la tête baissée… Ah, les inconvénients d’être grand. Il était encore agité par ses pleurs, tout en s’efforçant de rester silencieux. La dame du grand magasin vient de trouver l’enfant perdu, mais où est la mère ? Aucune idée, mais peu importe. Une présence aux côtés du professeur est déjà d’un grand réconfort pour lui. La crise d’insulte était passée, les vociférations sans but déjà lointaines. Mais le fait que ces mots aient franchis ses lèvres, c’est déjà énorme.

Ah, la lune ôte son châle de brume et apparaît, subtile. Elle n’est pas entière, et sa lumière est bien pâle. Le fait de la voir si seule et si maigre le ramène tout de suite à lui. Lui aussi n’est pas entier. Il lui manque une chose importante pour le pousser vers l’avant, et il ne brille plus comme avant. Ses yeux sont rougis, ses joues trempées alors que son regard est tendu vers la Lune qui ne tarde pas à remettre son voile gris. Sans s’en rendre vraiment compte, sa main a glissée dans celle de Serena et à présent il la serre, après avoir glissé ses doigts entre les siens. Sa main est si grande et celle de la demoiselle si petite. Ils se connaissent à peine mais en même temps Mendeleïev est très tactile. Il aime bien sentir, toucher et se contente rarement de regarder seulement. Peut être que cela va gêner Serena, mais cela ne fera pas même frémir l’homme aux cheveux d’ébène. Puis ses yeux redescendent sur la jeune fille. Il n’a pas prit le soin de sécher ses larmes, à quoi cela servirait il ? Lui aussi tente de sourire, mais c’est bien triste tout de même.


« Non, je ne sais pas. »

L’homme n’a aucune idée De qui se tient devant lui. Peut être que en plein jour, les cheveux lisses et son regard vert survolant tout le monde, il aurait pu la reconnaître. Peut être qu’il traînait une feuille à son sujet dans son bureau, peut être l’avait il déjà croisé dans le haut monde. N’oublions pas son passé de mercenaire qui avait fait souvent de lui un garde du corps de quelques stars tremblantes de se faire assassiner à tout moment par un fan fou. N’oublions pas que ces mêmes stars avaient souvent voulu qu’il extermine quelques uns des leurs pour faire place nette et qu’ils puissent gravir les échelons. Ce genre de demande n’était pas rare, mais il était rare qu’elles aboutissent. C’était trop risqué, voilà tout.

De sa main libre il essuya ses joues, sa tête pivota quand un cri de lynx s’échappa de la nuit, baissa ses oreilles, inquiet. Bien qu’il soit grand et puissant, il avait besoin de repos et perdait de se fait la moitié de ses moyens. Et dans la nuit noire, impossible de retrouver l’E3. Dans la journée cela aurait été possible, mais là, non. Il laissa échapper un long sifflement, regardant autour de lui. En plus d’être perdu dans sa propre tête, il l’était aussi dans le monde réel ! Que faire ? La fait que lui soit perdu ne le dérangeait pas. Il n’aurait qu’à grimper dans un arbre et s’endormir en attendant le lendemain, et si la neige venait à tomber, cela ne le dérangerait pas plus que cela. Mais la jeune humaine ? Savait elle le chemin pour rentrer, ou passer la nuit dans la forêt ne la dérangerait pas ? Il n’y a qu’un moyen de le savoir. Demander.


« Je ne connais pas le chemin pour rentrer. Je ne peux pas le trouver en pleine nuit. »

L’anxiété avait chassé sa tristesse provisoirement. Il connaissait ses priorités. Mettre la demoiselle à l’abri.
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 23:11

Serena regarde toujours l'homme se demandant bien ce qu'il a dans la tête et pour une fois, elle aimerait bien échanger son pouvoir pour la télépathie. Ce serait bien si d'un simple coup d'oeil elle pouvait se mettre à explorer la tête de ceux avec qui elle parlait ! Bien sûr elle se mettrait sûrement à terroriser les gens mais ce n'était pas grave ! Elle saurait tout sur tout le monde et de peur qu’elle dévoile tout, les gens seraient comment dire... A ses pieds ? Houla que d'idées morbides tout d'un coup ! Ce n'était pas bien ! Serena reprends toi ! Elle repartait dans ses idées de conquête et elle était quasiment sûr que sa ne plairait sûrement pas à la plupart des élèves et professeurs qui occupaient cette école ! Souffler, respirez... Technique pour contenir ses désirs obscurs ! C'était sa mère qui lui avait enseigné ça... Enfin les rares fois où elle s'était vut...

En tout cas, l’homme n’avait pas l’air de vouloir bouger car il eut une légère retenu dans le mouvement de son bras et elle comprit qu’il n’était visiblement pas prêt à partir de là ! Lorsqu’il glissa sa main dans la sienne et mêla ses doigts aux siens, elle eut un soudain frisson. Elle avait remarqué que dans cette école, beaucoup la dévisageait pour sa beauté mais, arrêtons de se vanter, elle remarquait qu’ici, ils étaient tous aussi coincés les uns que les autres. Avant, si elle se sentait seul, elle pouvait claquer des doigts et les hommes venaient à ses pieds mais maintenant, cela aurait peut-être été montré comme de la vanité pur non ? Et elle remarquait que souvent ce n’était pas les méchante fille que les garçons appréciaient mais bel et bien celle qui était toujours au service des autres. Pff ! Tu parles ! Toutes les mêmes les filles !


- Et bien, si tu as fréquenté un tant soit peu les milieux aisés, tu saurais qui je suis… Enfin, je n’ai fait que quelques défilés pour de grandes marques et grands créateurs ou des pubs mais et bien que de ça je ne m’en vante pas, on a placardé une image de moi pour un produit sur toutes les habitations ! Bien qu’un peu humiliée, on ne pouvait pas les loupés ! Si tu es aussi au courant des dernières nouvelles, on pourrait dire sans être vulgaire que je me suis bien tapé toutes les célébrités bien que je m’en lasse vite… Non, je ne suis pas de celle qui court voir les hommes ! Loin de là vut que je sais que c’est eux qui viennent à moi… Crois-tu que je sois sans cœur ? Moi pas…-

Elle s’était exprimée avec tant de liberté qu’elle se demanda si l’elfe n’allait pas décider de partir en courant devant cette fille qui sous ses propos aurait eut les chevilles aussi gonflées qu’un ballon !

- Tu dois vraiment me prendre pour une de ses grandes bourges qui n’en ont rien à faire du reste du monde… T’as peut-être raison en faîtes mais… -

Elle s’arrêta là. S’essayant à côté de l’homme lors de sa proposition de rester ici. Après tout, ici, avec un homme, dans la forêt ? La réponse était déjà toute faite et bien que Mendel’ devait sûrement penser qu’elle était un peu folle, elle s’en fichait éperdument. La nuit leur appartenait…
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeJeu 3 Jan 2008 - 1:15

A peine évoqué le fait qu’il ne la connaît pas qu’elle pars sur de grandes paroles, avec une éloquence qui prouve son habitude à parler devant du monde, devant des inconnus. Elles e vante, mais l’elfe préfère qu’elle fasse cela que pleurer. Toutefois, les histoires de fesses le mettent assez mal à l’aise. C’est sûrement une des élèves de l’E3, et depuis quand élèves et professeurs partagent une telle intimité ? En même temps, il lui tient la main, la retient près de lui, en pleine nuit au lieu de la raccompagner ! Toutefois il ne peut s’empêcher de rougir en l’entendant parler ainsi, sur un ton aussi désinvolte. Lui aussi est un joli cœur, mais ne s’étale que trop rarement sur ses aventures. Il est beau, en larmes et tout rouge tandis que la demoiselle s’exclame haut et fort ! Un peu plus et il lui demanderait de baisser le ton, de peur qu’on l’entende. Mais à part les loups, qui l’entendrait ? Mendeleïev la regarde, ébahi.

Puis elle s’arrête, consciente de ses dires. Il n’y a jamais de clichés dans sa tête. Pour lui, elle est une adolescente qui a connu une belle vie. Lui aussi est fier de ce qu’il a fait, mais jamais il ne pourra l’avouer. J’ai tué. Rien que cette phrase vous fait frémir, alors vous l’imaginez la prononcer, dévoilant ses canines alors que son regard reste candide ? Ou alors j’ai torturé ? Ca sonne bien non ? Il en est fier, car c’est ce qui lui a permis de vivre. Mieux vaut être fier de ce que l’on fait pour survivre, sinon on ne vaut pas la peine de vivre.

Même si le sourire vient difficilement sur ses lèvres –il vient de subir un choc, que voulez vous, une élève confie ses histoires de jambes en l’air à lui !- il en tarde pas à rire alors qu’elle s’est rassise à côté de lui. Un rire discret mais ouvert. Il ne se moque pas et rit sincèrement.


« Eh ben. Je ne m’attendais pas à ça. »

Son regard encore humide se ballade sur le visage de la demoiselle avant de se planter dans ses yeux verts. Un joli vert. Puis il reprend.

« Au moins tu n’as pas honte de ce que tu es et de ce que tu as fait et ne t’en cache pas. C’est bien. »

Un rire si doux que la crème paraît amère à côté. Un rire qui se meurt tranquillement alors que quelques flocons de neige se mettent à tomber. L’elfe ne s’était pas rendu compte à quel point il faisait froid. Un instant il la regarde tomber, puis regarde Serena. Les flocons ne fondent pas directement sur ses cheveux, ce qui lui fait une parure floconneuse.

« Je dors dans la forêt ce soir. Rentrer serait trop risquer, tu ferais mieux de faire comme moi. »

Il se lève, tenant toujours par la main la jeune femme, attendant qu’elle donne sa réponse et se lève. Le froid ne l’atteint que peu du fait de son statut d’elfe, même si son visage est bleui par le froid et ses oreilles presque congelées. En forêt, la neige ne fond pas aussi vite qu’en ville et s’étend souvent sur une belle épaisseur. Raison de plus, avec les fauves, de ne pas dormir par terre. La jeune fille ne lui est pas incommode. Il l’apprécie, même si elle semble avoir des chevilles de la taille d’une pastèque.

[Pouf, un rp assez difficile XD ]
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeJeu 3 Jan 2008 - 14:06

Serena le regarde toujours tenant sa main dans la sienne. Elle espère seulement que la chaleur de son corps le réchauffera car l'elfe à les lèvres bleus et à toujours quelques impercibles tremblements. Elle le regarde gravement se demandant ce qu'il pouvait penser d'elle. C'est vrai quoi ! C'était première fois qu'elle parlait de ça à quelqu'un depuis qu'elle était arrivée dans cette foutue école ! En générale les gens l'auraient jeté en apprenant son passé mais elle s'en fichait totalement. Le ridicule ne tuait pas et pour sa part, elle ne se trouvait pas ridicule... Elle profitait de la vie ce n'était pas vraiment pareille ! Elle se rappelait les centaines de fêtes privés auquels elle avait assisté et elle soupira en se remémorant les fous rires qu'elle s'était fait avec ses amis. Ils lui manquaient tous bien qu'ils l'avaient laissé complètement tombé lorsqu'ils avaient appris que c'était une élémentaliste... Ba ce n'était pas grave ! Dès qu'elle retournerait la bas, vous pouviez être sûr qu'elle essayerait de reconquérir tout ce petit monde !

Son visage demeurait impassible bien que ses pensées s'embrouillaient une nouvelle fois à cause de ces interminables silences qui durent pendant que des centaines de petits flocons viennent s'installer dans les cheveux de la jeune fille. Un frisson lui parcoure l'échine mais son regard reste vague, fixant l'endroit ou quelques minutes avant, elle a été sauvé des griffes d'une horde de loups par un dragon. Elle baissa son regard avec un sourire aux lèvres. C'est vrai qu'elle était bien accompagnée au moins ! Aucun risque qu'elle serve de rotie pendant la nuit ! Lorsque Mendel' la dévisage alors, elle tourne elle-même son regard vers lui. Elle sait très bien que ses grands yeux verts ne laissent indifférents personne mais elle c'est plutôt les yeux bleus de l'homme qui en se moment l'impressionne mais loin de paraître plus timide, elle baisse la voix pour retrouver son ton normal :


- Avant j'aurais pensé que cela aurait bien... Mais maintenant je doute un peu de tout bien que sa ne se voie pas... Laisse tomber oublie... -

Elle était perdut dans ses pensées et comme changement de situation c'était pas mal ! La voilà troublée alors que quelques minutes avant elle avait parut d'une telle éloquence ! Mais le regard des autres ne la dérangeaient pas. Les gens pouvaient bien penser ce qu'elle voulait elle s'en fichait pas mal !
L'homme lui demanda alors si cela ne la dérangerait pas de dormir dans la forêt. Pas vraiment en faîtes et c'est sûr que si il y avait des bêtes sauvages comme des dragons qui ronronnaient au fond du coeur de l'elfe alors elle n'avait sûrement rien à craindre :


- Sa me va du moment que mon sauveur reste auprès de moi... -
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeJeu 3 Jan 2008 - 15:10

Elle était mignonne, changeant de point de vue à chaque minute. Indécise et charmante. Parfois grande et hautaine, l’instant d’après timide et douce. On pourrait penser alors que l’on doit la prendre avec des pincettes, et bien du monde ne sait pas user de pincettes ! Mendeleïev le premier, lui avait l’habitude de tout régler avec des coups le plus souvent. Pourtant il se sentait à l’aise avec la jeune demoiselle. Elle aussi d’ailleurs. Elle tutoyait sans s’en faire. Et flattait aussi. Son sauveur. Mendeleïev était habitué à quelques mots doux mais pas d’une jeune fille. Le poste de professeur avait considérablement vieilli sa pensée ! En même temps il prenait ses distances avec tout le monde en ce moment. Envie de rester seul. Envie de ne voir personne. Envie de couper les ponts avec tous et de claquer la porte en disant merde. Mais entre avoir envie et faire il y a un monde. Alors il s’est contenté de se planquer et de sortir de son trou quand on avait besoin de lui.

Mais pour le moment il rougit aux propos de la demoiselle. Lui, un sauveur ? c’était bien la première fois qu’on le traitait ainsi. C’était donc compréhensible qu’il se sente gêné. Un « heu » plein de gêne, une main qui passe dans son cou, un regard qui fuit, puis il relève de force la demoiselle, avant que quelques paroles traverses ses lèvres. Son accent des pays de l’est ressort plus fortement sous la gêne, mais ses dires restes toutefois compréhensibles.


« Accroche toi bien à moi et ferme les yeux si tu n’aimes pas les sensations fortes. On va grimper dans les arbres. »

A peine ses mots terminés qu’il soulève la demoiselle du sol, de sorte à qu’elle puisse s’accrocher facilement à son cou alors que d’un bras il la soutient. Corps à corps, les paroles de la demoiselle lui reviennent en tête. Il y a quelques instants il lui tenait la main. Maintenant il la serre contre lui. Si l’homme aux cheveux d’ébène tourne la tête, il a son nez enfoui dans son cou. Que va t-elle penser de lui ? Que c’est un rustre pour la soulever ainsi du sol ? Ce n’est pas ainsi qu’on traite une jeune mistress, Mendeleïev ! A peine cette pensée l’a effleuré qu’il se sent obligé de se justifier et de s’excuser.

« Je monte souvent haut dans les arbres le voyage sera plus aisé pour vous ainsi. Je m’excuse d’être obligé de vous soutenir ainsi si cela vous gêne… Mais je ne vois pas d’autre solution. »

Il s’emmêlait les pinceaux ! Elle le tutoyait, il la vouvoyait ! Le monde à l’envers ! L’elfe roula des yeux, puis se dirigea vers un arbre. Peut être que, en grimpant, l’air va se raréfier et il sera plus absorbé à respirer qu’à dire des sottises. Il saisit une branche de sa main libre, et en s’appuyant sur le tronc d’un pied, il se hisse. Hop, il se raccroche à une autre branche et recommence son cirque. Ses gestes sont rapides et ils prennent rapidement de l’altitude. Parfois on a l’impression qu’il va heurter une branche, mais avec souplesse il l’évite. Puis, arrivé tout près de la cime de l’arbre sans feuilles, il s’arrête, haletant. L’homme est obligé de monter assez haut pour pouvoir déployer ses ailes dragonniques pour les protéger tout deux du froid. Pour l’instant il se contente de rester debout sur la branche, ne se retenant à rien. Il regard autour de lui. La nuit noire recouvre tout et les flocons dansent.

« C’est magnifique. »

Un sourire , et il se retient tout juste d’imiter les loups et du hurler à la Lune quasi inexistante. Les loups ont assez importuné Serena, n’en rajoutons pas.
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeJeu 3 Jan 2008 - 15:41

Serena se laisse entraîner par l'homme en face d'elle. Il semble pour une fois se sentir génée et elle sourit malgré elle. Cela faisait longtemps... L'elfe n'essaye pas de la réprimander pour tout ses tutoyements qui pourrait être vut mal placé. Serena s'en était bien rendut compte mais elle ne répliqua rien ni s'excusa. Ce n'était pas son truc de se rabaisser bien que ce n'était pas pareille. On aurait put dire qu'elle aurait dut lui montrer plus de respect car c'était un adulte ! En tout cas il ne devait pas passé les trente ans alors franchement ! Et puis, elle avait l'habitude d'être avec des personnes beaucoup plus âgé qu'elle s'était sûrement pour sa que son ton restait le même qu'avec celui d'un autre élève... Elle s'embrouillait une nouvelle fois et lorsqu'elle releva les yeux vers Mendel', elle vit que celui-ci était près à partir...

Dans les arbres ! Il la serra sontre lui et elle eut un mouvement d'égarement. Elle se serra contre lui se demandant bien de quoi cela s'agissait. Lorsqu'il bondit, elle passa ses bras autour du cou sous son sursaut. Puis l'elfe se mit à grimper tel un félin dans l'arbre le plus proche. Elle ne sentait pas vraiment géné par cette montée. L'homme à qui elle s'agrippait lui avait l'air géné... Elle s'en fichait de toute manière ! Bien qu'elle fixait son profil avec ses yeux d'une profondeur vertigineuse. Une fois arrivée en haut, elle ne put se détacher de l'homme. Elle avait toujours eut quelques problèmes de vertige mais elle surmontait sa peur pour ne pas paraître faible... Mais ses bras restèrent autour du cou de l'homme bien qu'elle déssera sa prise regardant en bas d'un regard mal assuré.


- Merci... -

Elle restait figé sur l'endroit où ils s'étaient tenus quelques instants plus tôt, tout en bas de l'arbre. Elle eut un imperceptible mouvement de recul sous le vide qui s'étalait sous ses pieds mais cela ne lui prit qu'une infime seconde pour s'en remettre. Elle n'aimait pas étalé ses peurs devant les gens bien qu'elle était sûr que l'homme l'avait déjà remarqué... Elle ne voulait pas lui faire regretter de l'avoir emmené ici et pour cela, elle lui fit un agréable sourire malicieux. Puis elle fit glisser ses mains le long du cou du garçon... Elle avait peur qu'il le prenne mal mais elle se sentait comme désemparée lorsqu'il n'était pas là. Mais elle se reprit en se disant qu'elle était à des dizaines de mêtres du sol et que rien de nouveau pouvait lui arriver ! Elle garda alors contact avec sa peau tiède comme la sienne...
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeJeu 3 Jan 2008 - 23:09

La demoiselle, pendant le crapahutage s’était crispée, mais l’elfe avait mit cela sur le compte de la vitesse et du fait qu’ils semblaient sur le point de tomber à tout moment. Ce ne fut que arrivé en haut qu’il comprit que c’était le vertige qui la faisait défaillir. Un regard vers le bas et elle faillit. Ses bras se resserrèrent autour de son cou, mais il ne broncha pas. Il n’allait pas lui demander de le lâcher alors qu’elle se trouvait en équilibre sur une branche. Alors il la saisit par les hanches de sorte à ce qu’elle ne vacille plus. Il cherche son regard, le trouve, y plante le sien. Puis hop, il la soulève légèrement. Une vraie plume cette demoiselle, légère et gracile. Le voilà qui s’abaisse, forçant la demoiselle à s’asseoir elle aussi sur la branche. Lui est décontracté, d’ailleurs il ramène ses jambes vers lui, pour mimer une position en tailleur. La demoiselle, sans que l’on sache vraiment a atterrie sur ses genoux, tout en douceur. Il gigote un peu, gêné de sa pose et de celle de la jeune fille puis décolle son dos du tronc pour laisser pousser dans son dos deux énormes ailes. Voilà pourquoi il devait grimper là ou les branches se font rares, sinon comment pourrait il les déployer ? Les voilà, gigantesques et d’un noir morbide comme la nuit qui se tire en longueur, mais le couleur noire laissera place au brou cerclé de noir des plumes d’aigles. Petit à petit leur texture change, du froid écailleux devient douce et chaude. Ce ne sont plus des ailes de dragon, bien qu’elles en ait encore la forme, mais les plumes qui les recouvrent à présent leur enlève leur aspect mortuaire. Mendeleïev bat l’air quelques instants, lentement, laissant le vent passer entre ses plumes puis les ramène vers lui, les enfermant tout deux dans un cocon protecteur.

La lumière de la Lune ne filtre plus, c’est le noir total. L’air ne mettra pas longtemps à se réchauffer, les protégeant du froid. L’elfe laisse échapper un petit rire alors qu’il passe ses bras autour de la demoiselle pour qu’elle évite de chuter en bougeant trop.


« Là, on est mieux qu’au sol. Si la pose te déplait, tu peux bouger un peu mais fais attention. »

La lumière ne filtre pas, les sons sont absorbés par les murs de plume. C’est une bulle coupée du monde extérieur. Et puis il est repassé ou tutoiement, marque qu’il est moins gêné à présent. Le noir lui convient mieux, car il se joue de la pénombre. Il ne voit rien, certes, mais s’y complaît. D’ailleurs le voilà qui soupire puis baille, avant de reprendre la parole.

« C’est bien le haut monde ? »

Elle à l’air d’en venir, donc pourquoi ne pas en parler un peu ? Il est curieux Mendeleïev, et ne s’en cache pas. On ne voit rien, mais il sourit légèrement, alors que son regard est rivé là ou devrait se trouver la tête de la jeune fille.
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeVen 4 Jan 2008 - 22:05

Le regard de Serena reste figé quelques instants sur le vide qui s’étant à ses pieds. Puis, elle entends un petit craquement et elle tourne brusquement la tête vers Mendel’ qui la tient toujours par la taille. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas sentit le contact d’un homme… Mais elle ne s’attarde pas la dessus mais plutôt sur les grandes ailes qui jaillissent du dos de l’homme. Elles sont au début écailleuses puis elles se transforment en ailes noires comme celle des aigles. Serena les admirent quelques minutes en se taisant puis l’homme s’assoit et elle ne sait comment, elle se retrouve sur ses genoux ! Une position assez bizarre a vrai dire mais elle ne s’en tient pas rigueur. A vrai dire, elle s’en fiche un peu ! Puis les ailes qui sont apparus dans le dos de l’homme les encerclent alors les protégeant comme dans un cocon. Serena se décale légèrement pour pouvoir parler à Mendel’ car si elle levait le visage vers lui, elle était sûr qu’il pourrait se toucher et elle se demandait bien comment son professeur allait réagir déjà que ce n’était pas vraiment une situation banale !

Il lui pose une question. Elle reste silencieuse un instant restant sur la défensive car elle ne sait pas quoi répondre. Des fois son monde est pour elle la meilleure chose qui ne lui soit arrivé mais des autres fois, c’est… Différent. Elle aurait tant aimé lui retourner la question, lui demander ce que lui faisait avant. C’est vraiment bizarre de penser que l’homme sur lequel elle est, est un de ses professeurs ! Elle pose sa tête sur son torse sentant le rythme de sa respiration soulever son torse.


- J’ai vécue vraiment bien… Je suis allée dans de grandes écoles, fréquenté les plus brillantes personnes et j’ai eut beaucoup de succès grâce aux multiples fêtes auxquels j’assistais… Mes amis étaient comme moi, des gens tout en haut de l’affiche… J’étais, une de ses filles à qui ont dit oui à chaque fois, une de celle qui profite de la vie sans jamais prendre au sérieux quoi que ce soit. Mais, je me dis maintenant que j’aurais bien voulut connaître mes parents. –

Elle n’exprime pas plus longtemps sa pensée. Elle n’a jamais parlé de ses parents à personne et se demande comment réagiraient les gens si elle disait vraiment la vérité ! En général elle les présente comme morts même si elle ne sait pas si c’est vraiment la vérité… Puis elle a un sourire pour ne pas que son cœur se serre à ses souvenirs. Elle a fait un choix en changeant de vie totalement. Elle a choisit le luxe et jamais elle ne s’en plaint mais c’est vrai que des fois, elle se pose des questions sur la voix qu’elle n’avait pas choisit…

- Et toi… Je crois que maintenant tu pourrais me parler de ton ancienne vie, je me suis confiée alors à ton tour… -

Elle relève ses yeux verts qui flamboient dans l’obscurité vers Mendel’…
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeDim 6 Jan 2008 - 21:04

La question se retourne contre lui, évidemment. Il prend toutefois le temps d’analyser ses propos, portés par le ton de sa voix, parfois enjoué et d’autrefois las et sombre. Si elle dit avoir bien vécu, ce n’est que sur un plan matériel. Le plan sentimental lui, semble plus incertain. La jeune fille dit avoir de nombreuses conquêtes, mais ce comportement volage n’est peut être preuve que d’un vide affectif qu’elle essaye de combler. Toutefois, Mendeleïev n’aimant pas s’embourber dans l’esprit des autres –la sienne l’occupe déjà suffisamment- alors il arrête de tergiverser. Si elle a des problèmes, ce n’est pas un pommé de la vie comme lui qui va l’aider. Il se contente donc de sourire, puis soupire. Evoquer le souvenir de ses parents à l’air douloureux pour elle. Quoi qu’il en soit, sa curiosité a été éveillée, et il se permettra de faire quelques recherches sur la jeune élémentariste. C’est toujours utile de bien connaître ses élèves…

C’est à lui de raconter sa vie. Raconter. Il atteint à peine la trentaine mais il a l’impression d’avoir vécu toute une vie et qu’il est déjà vieillard ! Par où commencer. Son silence commence à se faire long et pesant. Mais lui non plus n’est pas très à l’aise avec son passé. Pas étonnant qu’il n’aime que peu qu’on l’appelle par son vrai prénom. Il baisse la tête, ses ailes frémissent. Il ouvre la bouche, la referme, déglutit. Commençons donc par le début, laissant dans l’ombre ce qui doit y rester.


« Je ne suis qu’à moitié elfe en fait, mais le sang elfique a plus d’empreinte sur moi que le sang humain. Contrairement à toi, je ne suis pas né dans la haute société, mais pas non plus trop bas hein. J’ai quitté très tôt le cocon familial et j’ai apprit à me débrouiller seul. Je me suis même marié, grande réussite que de fonder une famille, mais mon épouse est morte brutalement. »

Le voilà qui s’est stoppé, reprenant son souffle, se perdant dans ses pensées. Ah, sa demoiselle. La fleur qui s’était éprise de lui et l’avait fait chavirer. Il rougissait encore de bonheur quand il pensait à elle. Etre amoureux d’une morte, n’est ce pas saisissant comme situation ? Quoique à présent se profilait une nouvelle relation, bien que dangereuse et pleine d’arbres où il se cognait sans arrêt. Vlan, prend ça, et ça aussi. Bien sûr, l’oiseau qu’il courtisait s’en prenait pas mal aussi. Peut être que comme lui, elle ne savait pas conduire. Une pensée qui le fit sourire. Si Mendeleïev savait conduire, cela ne voulait pas dire qu’il avait son permis et savait lire les panneaux du code. Il aurait pu, certes, conduire avec douceur dans ce cas là. Mais avec lui, on avait l’impression que la route était pleine de virages et d’obstacles quand elle était pourtant parfaitement droite et plane. Chacun ses défauts…

Une inspiration profonde, Il garde pourtant le visage de sa belle en tête. Son ton se fait donc moins lourd, comme s’il était apaisé par sa seule vision.


« Je suis ensuite rentré dans un groupe de mercenaire, mais ce n’était une vie pour moi. On m’a permis d’enseigner ici. Une vie pépère de prof après avoir bougé dans tout le monde, je ne pouvais pas rêver mieux ! »

Bien sûr qu’il aurait pût rêver mieux. Il jalousait un peu Serena, mais ne se l’avouait pas. La richesse, la célébrité, qui n’en a jamais rêvé ? Pas le temps de tergiverser. Il veut rajouter une dernière phrase, une conclusion.

« Puis chac… Rrrrr… »

Ah ben raté pour la conclusion, le voilà qui s’est endormi. Sa tête est tombée en avant, ses yeux se sont clos brutalement. Il était vraiment fatigué pour s’endormir ainsi. En même temps, cela lui arrivait souvent. Il luttait contre Morphée le plus longtemps possible jusqu’à ce que le dieu, énervé, lui donne un bon coup sur la tête pour l’assommer..

[Désolé du temps de réponse, si tu désires je pourrais poster encore un message après le tien pour clôturer n_n]
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeMar 15 Jan 2008 - 19:48

[désolé je répondrais sûrement dans longtemps car étant privé d'ordi, je peux y aller peut-être qu'un quart d'heure par semaine xD' Je suis désolé ]
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeDim 20 Jan 2008 - 18:14

[désolé cela va être un peu court par rapport a très court temps que j'ai =)]

La demoiselle écouta attentivement ce qu'il avait à dire. Les pensées de l'homme avait l'air aussi embrouillés que les siennes et elle ne se permit aucune réflexion pendant que l'homme faisait régner de longs silences entre chacunes de ses phrases. C'était bizarre de voir à quel point, un homme pouvait être bouleversé. Serena avait toujours pensé que cela ne pouvait arrivé qu'aux imbéciles mais elle, elle en faisait une belle ! Elle eut un demi-sourire laissant ses yeux partir sur les grandes ailes noirs de Mendel'. En écoutant ce qu'il avait à dire, elle remarqua bien que son passé était aussi flou que le sien. Peut-être beaucoup plus douleureux. Elle n'en savait rien. Il ne donnait pas vraiment d'information sur le sujet et elle ne lui posa pas plus de questions.

C'est alors qu'il se mit à parler de sa femme décédée. Il était donc veuf ? C'était une nouvelle fois étrange pour la jeune fille. Dans son monde, elle n'avait pas été habituée à entendre des gens parler de la sorte. En même elle n'avait jamais vraiment voulut entendre les gens et leurs problèmes, ce n'était pas les siens ! Mais en écoutant le passé de Mendel', elle eut un léger frisson. Voilà pourquoi il se sentait seul mais qu'est-ce qui le faisait tenir alors ? Ell, elle ne s'était jamais amourachée de quelqu'un réellement bien qu'elle avait déjà eut quelques aventures très sérieuses. L'amour, elle ne pouvait pas dire qu'elle connaissait. Le flirt ? Beaucoup plus !

Son coeur se balançait dans le flot des incertitudes de la nuit et alors que l'homme finissait de parler, il voulut apparement conclure sur une dernière note mais s'endormit raide sa tête balotant aux rythme des pulsations de son corps. Srena regarda les yeux de Mendel' qui étaient maintenant fermés. Ces deux grands diamants qui brillaient de milles feux. Il était pareille en y réfléchissant...


[tu peux conclure xD' désolé pour le temps !]
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MessageSujet: Re: [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini)   [S12]On ne peut même pas se reposer ?[libre] (fini) Icon_minitimeLun 21 Jan 2008 - 21:22

Mendeleïev endormi, il n’aura pas le loisir de la voir l’interroger de ses grands yeux verts. Ce ne fut que le matin qu’il put de nouveau la contempler, alors que le soleil pointait timidement ses rayons et que la forêt s’éveillait. La dernière neige de la saison était tombée, mais avait directement fondue, et il ne restait trace de sa présence que sur quelques feuilles d’arbres. L’elfe frémit, cligna des yeux quand il écarta ses ailes, la jeune fille endormie contre lui. Un bâillement, et il s’étire pour sortir de sa longue nuit, faisant en sorte de ne pas troubler le sommeil encore profond de la demoiselle qui dort encore. Lui n’a pas besoin de longtemps pour récupérer, mais Serena est encore jeune. Il range ses ailes, reste un instant immobile, contemplant un renard en bas de l’arbre sur lequel ils sont perchés. Ses muscles sont atrophiés, de par le froid qui a régné tout le long de la nuit mais aussi du fait qu’il ne s’est pas endormi dans une pose convenable. Son cou et ses épaules lui font mal alors que ses jambes crient au meurtre.

Il faut toutefois se lever ou le froid finira par l’engourdir. Encore tout pâteux de par son réveil, il se lève, portant la jeune fille comme une mariée, mais notons toutefois qu’elle disparaît presque entièrement entre ses bras, ce qui fait donc plus penser à une enfant qu’à une jeune épouse. Ses yeux clos et sa respiration calme témoignent de son profond sommeil alors que l’elfe lui, témoigne plutôt d’une nuit accablante avec ses cheveux emmêlés de branches, feuilles, trempés par la neige qui lui est tombée dessus lorsqu’il a secoué maladroitement ses ailes, tailladé un peu partout et le regard cerné. Ses pas le mènent vers l’extérieur de l’arbre, puis il saute, assez loin pour ne pas heurter de nouveau l’arbre mais assez près toutefois pour ne pas se prendre celui d’en face…

Ses pieds heurtent le sol, ainsi qu’un de ses genoux. Réception brutale qui fera gémir la demoiselle. Mendeleïev alors se tends, elle remue, mais finira par s’endormir, son visage enfoui contre le torse de l’homme, ses mèches aux reflets blonds camouflant son adorable minois que, au grand jour, le professeur peut contempler à sa guise, en souriant. Une belle enfant. Ses paroles arrogantes lui sont sorties de la tête et il ne voit à présent qu’une jolie jeune damoiselle. Le voilà qui se relève, marchant calmement. En plein jour, le chemin vers l’E3 lui apparaît clairement, aussi n’est il pas difficile de sortir de cette forêt.

La voilà enfin en vue, après une petite heure de marche paisible, dans une forêt calme et entre lumière et ombres. Il n’y a pas grand monde dehors, aussi lui est-il aisé de passer entre les bâtiments sans se faire voir. Direction les cabanons, où il déposera la demoiselle dans son lit, profitant que ses colocataires soient parties en cours, s’étant aidé de la clef qui se trouvait dans la poche de Serena. Une fois cela fait, le grand elfe, oreilles basses, de nouveau seul et accablé par sa solitude et son désespoir, Mendeleïev se dirigera vers sa propre tanière, pour s’y terrer et n’en ressortir qu’une fois qu’il aura assez de cran pour affronter le regard des autres.

Pour l’instant, il se contentera d’une douche et de panser ses plaies, avant de passer la journée enfermé avec les papillons qu’il élève…


[Fini et clôturé XD Ne t’en veux pas pour le temps de réponse ^_^]
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