Amélia Elève à l'E3
Messages : 68 Age : 29 Citation : "Il vaut mieux bien faire le mal, que mal faire le bien" Pouvoir : Feu à haute température, manipulation des ombres Race et âge : 17 ans, Elfe Inscrit(e) le : 20/09/2009
| Sujet: [S18] Le feu peut détruire.- Maitrisé, il illumine } fini Dim 8 Nov 2009 - 16:40 | |
| Lundi- 18h30:
L'herbe était douce, fraîche, agréable, un peu comme un lit douillet. Le vent soufflait, froid et chaud en même temps. Amélia respirait chaque bouffé d'air comme si c'était les dernières, humant l'odeur de bois qui en provenait et qui lui titillait les narines. Cette odeur était du déjà vue, elle lui serrait le ventre mais l'apaisait en même temps et c'était quelque chose qu'elle n'appréciait pas vraiment. Elle savait ou elle était, et elle n'en avait aucune envie même si elle avait aimé cette endroit. Des pensées nostalgique l'assaillirent et elle préféra se lover sur la sol et fermer les yeux, pour ne plus penser, ne plus entendre et ne plus sentir. D'une part, c'était complètement illogique d'être là, alors qu'elle était partie il y avait plus d'un mois. De plus c'était irréel mais pourtant réel aussi. Tout était si semblable, si normal, si .... calme. La forêt, la prairie, les maisons au loin et la rivière qui s'écoulait lentement en traversant le village, tout était là. Elle retrouvait toutes les odeurs, les couleurs, les senteurs et les bruits d'en temps. C'était plutôt rassurant en vérité, parce qu'elle avait toujours vécut ici, c'était une partie de son enfance, pas aussi génial qu'elle l'aurait voulut, mais tout de même quelque chose qui faisait naître en elle un bien être indescriptible. Elle en regrettait presque son départ.
Une violente secousse la sortie de sa torpeur, elle était soudain agitée de léger tremblement qui partait de son bras et qui se propageait dans tous son corps. Pendant un instant, elle crut que c'était terminé et que tout cela était liée à son imagination mais les secousses reprirent de plus belle avec un peu plus d'intensité. Et il y avait cette voie, ce chuchotement à peine audible qui résonnait dans la prairie et finissait par s'éteindre avant de recommencer. Elle se redressa et jeta de ses yeux saphir un regard interrogateur et agacé. Même dans cette position son bras se secouait tout seul, comma par magie et si elle ne trouvait pas une explication plausible, elle allait devenir chèvre, dingue, folle et c'était pas bon du temps lorsqu'elle devenait ainsi. Puis soudain, le décor changea brutalement, elle n'était plus dans la jolie plaine qu'elle affectionnait tant, non, tout ça avait disparue. La tiédeur sur sa peau maladive, la brise fraîche qui traversait ses cheveux et même la maigre odeur des pins avait été remplacé, elle se retrouvait maintenant dans une petite cabine remplit de chaise, l'air était devenu lourd voir irrespirable et une grosse femme blonde était penché sur elle et essayait tant bien que mal de la réveiller. De un, c'était complêtement suicidaire de le faire, surtout en la secouant bêtement comme un chiffon, de deux, elle était toujours de mauvaise humeur lorsqu'on la sortait des ses rêves, surtout lorsqu'ils ressemblaient à celui qu'elle venait de faire. Les yeux encore bouffis, Amélia tourna sa belle gueule d'ange vers l'impertinente qui n'allait pas s'en sortir aussi facilement même si son excuse était totalement valable.
Amélia << Mais ta bouuuucheeeuuuh ! J'ai compris, on est arrivé, je me tire. >>
Pas très polie la façon dont elle s'adressait, ce n'étaient pas des manières de jeune fille mais au moins, ça avait le mérite d'être franc et clair, d'ailleurs, après quelques paroles inaudibles qu'elle avait prononcé, l'hôtesse repartit à l'avant de l'avion, voulant sans doute mettre le plus de distance possible entre elle et cette dégénérée d'élémentaliste. Bien sur, notre jeune fille n'était pas quelqu'un d'irrespectueux, enfin, pas totalement, bon, d'accord, elle ne l'était pas du tout ou alors très peux, mais le sommeil, c'était sacré, et celui qui le brise ne mérite que ce qu'il ne mérite et elle n'avait donc aucun regret de s'être adresser de cette façon à une personne beaucoup plus âgée et apte à lui casser la figure lorsqu'elle le désirait. Tant pis, elle ne la reverrait sans doute plus jamais, du moins elle l'espérait.
Trois heures après avoir bifurquée, zigzagué, sautée et escalader tout ce qui se mettait en travers de son chemin avec une grâce animal, Amélia atteignit enfin la lisière de la forêt. Un peu plus loin, dominait un grand édifice, aussi majestueux que le reste du décor. C'était tout bonnement magnifique, à présent sortie de la forêt, Amélia pouvait observer à droite une chaine de montagnes, grandes et imposantes ainsi que l'école qui l'attendait, battit sur de profonde fondation. Elle avala rapidement la distance qui se trouvait entre elle et l'E3 et finit par débouler au milieu d'un parc ou plusieurs personnes papotaient tranquillement ensemble. Elle observa de loin un élémentaliste qui s'amusait à faire voler des bulles d'eau, ou encore un autre qui jouait avec le feu sans oublier celui qui faisait évoluer une plante beaucoup plus vite que la réalité. C'était tout simplement un lieu magique qui lui convenait. Et elle resta plantée là, au milieu de la cour, à observer ce qui l'entourait avec l'ébahissement d'un enfant. Elle était enfin arrivé. | |
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