[S11] Petit pas pour l'humanité [terminé]

Sujet: [S11] Petit pas pour l'humanité [terminé] Dim 25 Nov 2007 - 18:20

Il était aux alentour de quatre heures et Legelia, par cette journée ensoleillée, ne sut que trop quoi faire. Elle n'avait rien de prévue et sentait comme un vide, il fallait qu'elle bouge, qu'elle fasse quelquechose au lieu de rester chez elle cloitré comme une vieille. Sur le coup elle voulut aller courir un petit peu dans la forêt mais elle ne se sentait pas trop vu qu'elle le fait tout les jours. Le sprot est utile et Legelia aime en pratiquer mais trop, ça devient lassant. Puis elle devait se mettre en tenue puis de retour il aurait fallu qu'elle se douche, qu'elle lave ses affaires et elle ne se sentait pas de le faire aujourd'hui.

Elle réfléchit donc un bon moment sur le lieu à aller voir, Le Temple des eléments avait déjà été fait, elle y avait fait d'ailleur une heureuse rencontre, celle de Alec. Ensuite, la bibliothèque où elle avait parlé légèrement avec Isao puis aussi avec le nouveau professeur Kinosuke. Le Pic Du Levan fut déjà testé aussi avec deux professeurs, Mendeleïv et encore Kinosuke. Le lac regroupé beaucoup de rencontre à son actif, elle passa donc. Tiens elle se souveint que quelqu'un lui avait parlé d'un île encore jamais explorée... l'île Afassel !

Bon est bien voilà un nouvel endroit à explorer, puis elle sera la première a poser son pied dessus. Elle alla vite s'habiller d'un jean et d'un tee-shirt blanc, une tenue assez confortable qui mettait facilement son corps en valeur. Bon et bien de toute façon pour qui se ferait-elle belle ? Elle y allait seule et ne pensait pas rencontrer quelqu''un. Enfin qui sait, peut être que finalement elle croiserait sa prochaine relation amicale ou plus, mais elle n'y pensa pas trop. Ce qui l'attirait plus était le fait que cette île n'a jamais était visitée. Elle pris donc un phérie qui l'amena sur une île voisine et avec un bateau à moteur elle partie toute seule en direction de cette fameuse île. L'île avait l'air tout de même assez vaste et sauvage. Aucun batissement ne se voyait en tout cas et l'exitation de legelia augmenta au fur et à mesure qu'elle se rapprochée de la plage.

Accostée, elle posa délicatement son pied sur le sable comme si elle se méfiait d'un quelconque piège ou qu'elle mettait pour la première fois ses pieds sur une oeuvre d'art qu'il ne fallait pas abimer. Le sable craqua sous le poid de Legelia qui regardait autour d'elle, contemplant le paysage d'un nature encore vierge. Elle sortit un élastique de sa poche et se fit une queue haute de façon à ce que ses cheveux ne la gène pas. Quelques mèches retombaient sur son visage mais ça faisait plus aventurière qu'autre chose. Un sourire vint sur son visage, elle respira une grande bouffée d'aire avant d'entreprendre la marche vers ces terres inconnue d'elle dans tout les cas. Mais plus elle s'enfonçait dans la jungle plus elle sentait un présence autour d'elle. Elle s'arréta donc près d'un palmier pour essayer de deviner une quelconque forme humaine ou animale.

Sujet: Re: [S11] Petit pas pour l'humanité [terminé] Mer 28 Nov 2007 - 20:27

Pour une journée automnale, il faisait plutôt chaud, sans pour autant que l’on se sente comme à la fin du printemps. D’ailleurs Alejandro avait revêtu des habits plutôt chaud mais dans le but qu’ils n’entrave pas ses mouvements, aussi étaient ils plutôt léger pour le froid léger… Sa tenue sa composait d’un jean gris foncé qui pour une fois n’était ni troué ni taché, rentré dans ses inusables santiags alors que pour seul haut il avant un t-shirt à manche longue noir qui n’arrêtait pas de glisser de ses épaules du fait d’un col bateau trop grand, laissant voir ainsi son torse quand il se penchait ou une de ses épaules musclée quand il faisait un geste trop brusque. Quelques bracelets brésiliens ornaient son poignet droit, tous de couleur claire ce qui tranchait avec sa peau mate.

Luis Miguel ne savait plus quoi faire de ses journées, et faisait de plus en plus d’escapades hors de l’E3, s’aventurant chaque jour un peu plus loin pour tromper son ennui. L’adolescent avait donc jeté son dévolu sur les îles qui bordaient la côte, et s’était fait déposé sur l’une d’elle pour pouvoir y gambader tranquillement. Ses santiags le gênait pour marcher dans le sable mouillé, aussi s’était il enfoncé plus profondément dans les terres de sorte à pouvoir caracoler sans perdre une de ses bottes qui se serait enlisée on ne sait où…

Voilà une heure que le jeune garnement s’enfonçait dans la forêt, et craignant la nuit qui, à cette saison tombe vite, pense enfin à rentrer à l’école de sorte à ne pas se faire trucider parce qu’on l’a retrouvé trois jour après vivant à la Robinson Crusoë car il s’était bêtement perdu… Le voilà donc qui recherche le chemin par lequel il était venu, se laissant distraire par les bruits des animaux qui vivent en ces lieux et par la végétation étrange qui poussait sur cette île peu commune. Puis il entendit des froissements de feuille. Un animal ? Luis Miguel grimpa en vitesse sur les branches basse d’un arbre de sorte à pouvoir observer en toute tranquillité ce qui s’approchait de lui. Méfiant de nature, le mexicain préférait ne pas croiser n’importe quoi dans cette forêt inconnue... Il plissa les yeux pour mieux distinguer la silhouette élancée qui s’avançait entre les feuilles, se demandant quelle sorte d’animal étais-ce…

Ce qu’il croyait être une bête sauvage se trouva être une jeune fille, aux cheveux d’un noir aux reflets bruns et à la peau blanche. Ainsi il n’était pas le seul à avoir eu l’idée de venir sur cette île. Lentement et sans bruit ; il se laissa glisser de l’arbre qui l’abritait pour se mettre à ramper dans les herbes de sorte à suivre l’inconnue. Il s’en amusait, ainsi à ne pas se faire repérer, puis il décida de passer à l’action. D’un bond il se releva derrière elle et de sa voix peu mélodieuse prit la parole.

« Hey demoiselle, n’as-tu pas peur des bêtes sauvages ? »

Un sourire innocent s’étalait sur ses lèvres alors que son regard regardait la jouvencelle comme si il voulait la transpercer. D’un geste mou il replaça son haut sur ses épaules qui de nouveau se mit à glisser sans qu’il puisse rien y faire.

Sujet: Re: [S11] Petit pas pour l'humanité [terminé] Jeu 29 Nov 2007 - 21:04

Elle ne s'était pas trompée, Legelia était bien suivie. Mais alors qu'elle était à l'affût du moindre mouvement quelqu'un la surpris par derrière. Legelia crut que son coeur allait exploser, une telle frayeure aurait pu fair chavirer n'importe quel cardiac dans l'autre monde. Elle se retourna vivement vers l'individu. Cette scène faisait légèrement penser à celle des films où, au ralentit, le plan d'un jeune fille les cheveux au vent se retournait l'ai surprise. Sauf qu'accompagnant ce mouvement, le poing de Legelia vint frapper l'interlocuteur. Certe trop tard, elle se rendit compte que c'était un éléève de l'E3 qu'elle avait déjà vu trainer dans les couloirs. Immédiatement elle plassa sa main sur sa bouche, signe qu'elle venait de faire une erreur sous l'effet de la surprise. Les yeux grands ouverts, elle ne bougea pas au début, elle le regardais n'ayant pas encore réalisé son geste. Sa main la faisait légèrement souffir mais ce pauvre avait du avoir plus mal, le bagues de Legelia ne pardonnaient pas.

Elle joua de ses doigts les faisant craquer pour ressentir ne serais-ce qu'un peu de soulagement. Ses bracelets en argents s'entrechoquaient sous les petites secousses laissant s'échapper un léger bruit agréable à l'oreille. Mais l'heure n'était pas à l'esthétique ou en tout cas pas celui de Legelia. Le pauvre inconnu gisait encore au sol croyant surement qu'il avait à faire à une folle complète. Enfin legelia se décida de venir en aide à la victime qu'elle venait de blesser. Elle s'approcha de lui et s'accroupis à ses côtés près du visage pour voir les dégats. Une grimace se dessina sur son visage lorsque le sang se fit voir, heureusement que seulement quelques gouttes ne se montrèrent. Legelia se sentait génée et stupide.

Elle essaya tant bien que mal de s'expliquer mais aucun sons ne voulaient sortir de sa bouche. Elle s'agita un peu ne sachant que faire, elle regarda autour d'elle, il lui fallait quelquechose pour le saignement de nez. Elle netrouva riend e réellement efficace, puis son regard se posa sur ses vêtements. Après quelques secondes d'hésitations, d'un coup sec, elle déchira un lambeau de son tee-shirt. Elle le tendit au jeune homme, après tout ce n'est pas grave elle aurait juste raccourdie son tee-shirt de quelques centimètres laissant apparaître le basde son ventre. Enfin elle réussit à aligner quelques mots.

-Voilà pour votre nez ! Je suis désolée... je ne pensais pas que... enfin veuillez accepter mes excuses !

Legelia qui durant tout ce temps avait plongé son regard dans le sien qu'elle trouvait personnellement charmeur vint à se baisser. Ses cheuveux retombaient sur ses épaules et dans son dos. D'un geste délicat elle s'enleva une mèche qui venait déranger son visage, la ramenant derrière son oreille puis elle tendit sa main vers le jeune homme.

-Legelia... Je m'appel Legelia !

Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle lui avait dit son prénom car elle ne le connaissait pas mais ele sentait que quelquechose l'attirait en lui. Après avoir eu l'air génée, puis la grimace et enfin la mine triste et désolée Legelia afficha un grand sourire sur son visage comme elle savait si bien le faire.

Il se doutait bien qu’il allait surprendre, mais ne pensait pas se retrouver face à la réaction brutale de Hébus version femme… Sa tête ne se décrocha pas, mais son nez en pâtit. Il put à peine apercevoir la moue surprise de l’inconnue qu’il se tordait par terre en se tenant le nez. N’importe qui aurait crié à la folle, qu’il avait mal et patati et patata, mais l’adolescent fut prit d’un fou rire. Oui, un véritable fou rire. Son nez, il était tellement habitué à se prendre des coups que s’en devenait une habitude. Après s’être roulé dans l’herbe le tant de comprendre où il était, il essaya de se redresser mais il était tellement sonné qu’il retomba directement sur le sol tapissé d’herbe. Alors qu’elle se répandait en excuse, il se calma, tout en pouffant légèrement et se tenant le nez.

« T’excuse pas…t’aurais vu ta tête ! »

Puis son regard se rive vers la demoiselle qui l’a intercepté avec violence. Et reste accroché dans le regard brun de la demoiselle, après avoir caressé sa chevelure soyeuse nouée en arrière et sa peau blanche comme la poudre de riz. Son rire meurt alors dans sa gorge, tandis qu’ils s’enfoncent dans les yeux de la jeune femme. D’un geste mécanique il saisit le morceau de son t-shirt qu’elle lui tend et en profite pour fuir son regard, alors que Legelia fait de même. C’est… gênant d’être ainsi regardé. En même temps, grandissant. La peau mate de ses joues cache la rougeur qui s’y pointe, lui permettant de garder une contenance acceptable. Rare sont les moments de timidité chez Luis Miguel, et en voici un beau. Ses pupilles vrillent de la sentir si proche de lui, le trouble qui l’habite est incohérent. Les hormones, sans doute.

Alejandro appliqua le morceau de tissu blanc sur son nez, qui se dépêcha de se teinter de rouge alizarin alors qu’il se redresse sur un coude, gardant son regard baissé alors que son visage prend un air renfrogné. C’est toujours ainsi quand il est gêné : un froncement de sourcil, un regard vers le bas. Lui ne peut pas se cacher derrière ses cheveux comme son père, alors, tel un conquistador, il est obligé de relever son regard pour regarder en face le soleil Maya. Ou plutôt Legelia, prénom sous lequel elle vient de se présenter. Son regard noir se frotte de nouveau avec celui de la jeune femme avant de se fixer sur ses lèvres.

« Alejandro Luis miguel. Porfirio Diaz. »

Tout avait été dit comme à son habitude lentement, avec son accent qui tailladait les mots pour un faire des copeaux. Rarement il avait eu aussi honte de sa voix. C’était venu, là, tout à coup. Elle était si dure, enrouée mais puissante. Il avait surtout peur qu’elle déplaise à la demoiselle, alors que la plupart du temps, il s’en contrefiche. Son nez continuait à saigner. Fragile, le moindre choc pouvait le briser. Lentement il cligna des yeux, restant muet. Ce qui était rare pour ce moulin à paroles. Il était tellement déconcentré qu’il ne vit pas que le sang commençait à couler sur sa main, après avoir transpercé le bout de tissu.

[Hum j'ai les yeux noir, non bruns ^^ mais pas grave ]

Leur deux regard se rencontraient enfin. Une sensation bizarre envahit Legelia qui n'arrivait pas à lacher ce jeune homme du regard. Il était mâte de peau, surement coulait-il en lui du sang espagnole ou de ce style là. Il était assez différent de Legelia niveau physique, lui portait la peau bronzée, Legelia blanche comme neige n'arrivait même pas à attraper des coups de soleil. Il avait une coiffure assez excentrique que certaine personnes n'auraient pas appréciés mais Legelia trouvait que ça avait son charme, puis au moins il n'était pas comme les autres. Ce dont Legelia avait bien horreur c'était les gens superficiel qui ne sont pas naturel envers elle, et elle s'en rendait très vite compte. Mais à cet instant cette scène démontrait bien leur naturel à tout les deux. Quand elle y repensait Legelia se trouvait vraiment ridicule d'avoir réagit de la sorte. Qu'avait-elle de taper les gens comme ça ? Puis ce jeune homme n'avait vraiment pas l'air méchant ou pervers....enfin elle n'en savait rien pour l'instant mais du premier coup d'oeil rien de négatif venait à l'esprit de celle-ci.

Le tissu de son tee-shrt qu'il appliqua sur son nez devint en un rien de temps rouge brun. Il commença à s'aider de son coude pour se soulever, Legelia instinctivement tendit les bras vers lui ne voulant pas qu'il tombe. Pourtant en y repensant, il n'est pas manchot mais c'est ce que tout le monde aurait fait après avoir été la cause de la première chute. Maintenant leur regard ne se croisaient plus, Legelia était assez timide et c'est vrai qu'il faut avouer que le charme que dégageait ce jeune homme ne la laissait pas indifférente. Elle essaya de se contrôler mais c'était plus fort qu'elle, une couleur rouge pâle vint apparaître petit à petit sur ses joues. Voilà une des rares fois où l'on pouvait voir Legelia rougir car ce n'était pas dans ses habitudes de se laisser dépasser par les émotions. Son regard noir comme l'est le plus profond des âbimes vint de nouveau se plonger dans celui de Legelia qui n'osa pas le baisser une fois qu'il tomba dans le sien. Mais il descendit plus bas et Legelia rougit de plus belle voyant qu'il regardait maintenant ses lèvres.

Legelia n'était pas non plus du style à tomber dans les bras du premier venue, non mais quand quelqu'un avait une puissance de charme qui arrivait à plaire à Legelia cela vallait peut être bien le coup.... Mais pourquoi y penser maintenant vu qu'elle ne le connait pas ? De toute façon elle aurait bien le temps de parler avec lui vu qu'ils étaient sur une île déserte de civilisation et qu'elle venait à peine de l'entrechoquer. Une rencontre comme celle-ci était assez rare et bien typique d'un de ses films comiques. Peut être est-ce pour celà qu'il riait tout à l'heure. Enfait elle ne savait pas trop pourquoi il rigolait mais valait mieu finalement qu'il réagisse comme cela que de commencer à s'en prendre à elle. C'est cette scène qu'avait redouté legelia au début, elle ne voulait surtout pas se faire un ennemi involontairement.

Il finit par enchainer avec con nom.... Et bien elle ne s'était pas trompé il est surement d'origine espagnole. Son prénom Alejandro résonnait maintenant dans la tête de celle-ci, elle avait toujours aimé ce genre de prénom ou l'on roule bien les "r" et que l'on prononce bien "Jota". Puis la façon dont il le prononça souleva à Legelia un sourir suivit d'un léger rire qui ne montrait rien de moqueur, non, juste que le ton qu'il prit l'amusa. I avait une voix bien fini, grave et masculine qui démontrait une certaine puissance en lui. Bon celà n'était qu'une analyse que c'était vite fait Legelia, mais ce style de voix lui plaisait et pouvait même la réconforter. Et bien finalement Alejandro avait tout de mêm pas mal d'impact sur elle en si peu de temps pourtant. Sur le coup elle ne savait pas comment continuer le dialogue, son regard toujours plongé dans le sien elle essayait de chercher un sujet de conversation. Mais elle vit que la manche d'Alejandro devenait d'une couleur bizarre.... rouge, presque noir. Elle percuta et s'apperçue que le sang du tissu dégouliné sur sa manche.

-Attention ta manche !

Elle prit la manche et la souleva entrainant le bras du jeune homme. Elle jura un mot incompréhensible entre ses dents puis alors qu'elle se demandait comment faire, elle finit par se dire que tout son tee-shirt allait y passer à cette allure. Elle l'aida donc à se lever puis souriante elle lui lacha la manche et se retourna la tête légèrement tourné vers lui.

-Bon attend, gardes le bras levé.

Legelia qui lui tournait maintenant le dos s'enleva carrément le tee-shirt laissant apparaitre une lingerie noir qui n'était pas du tout vulguère et pouvait se confondre avec un haut de maillot. Elle se retourna vivement vers lui faisant quelques peu voltiger ses cheveux qui se replacèrent le long de son dos toujours attaché en queue haute. Quelques mèches venait se poser sur son épaule longeant sa poitrine et son ventre pour les mèches les plus longues. Elle luit tendit alors son tee-shirt qu'elle pris la peine de changer en fins lambeaux pour son nez. En y repensant bien c'était peut être un geste exagéré pour un nez saignant, mais que faire d'autre de toute façon elle allait bien passer tout son tee-shirt donc autant le faire tout de suite. Puis ce n'était pas une tenue provoquante comme l'on pourrait le croire, on voyait juste son ventre, et elle allait de toute façon l'enlever pour aller se baigner dans l'eau qui avait l'air bien bonne. Elle regarda donc Alejandro affichant un grand sourire.

-Désolée mais autant te donner tout le tee-shirt au moins c'est fait ! Puis ne t'en fait pas c'était juste un haut sans importance et il fait assez chaud quand même !

Un frisson vint quand même parcourire Legelia qui ne savait pas si c'était un frisson pour la légère brise qui venait d'avoir lieu ou parcequ'elle se tenait en face d'Alejandro.

Le gêne était partagée. Ils étaient tout deux là, empotés jusqu'au cou, à se regarder sans vraiment oser, les yeux baissés et les joues rougies par des sentiments qui s'étaient invités entre eux sans avoir été convoqués... Alejandro restait interdit, cherchant quelque chose à faire, quelque chose à dire. Mais ce fut Legelia qui le fit. Sa manche? Qu'avait-elle? Il remarqua alors le le fin filet de sang qui coulait le long de son bras, se divisant en deux branches pour finir par s'étaler sur sa manche.

" ¡Mierda ! Es una altura que mi padre me prestó ! Voy a hacerme llamar! "

Un espagnol des plus douteux, du fait de sa prononciation d'une rapidité digne d'un présentateur radiophonique pressé par la fin d'une émission trop proche et par son accent bien trop fort qui rendait tout cela incomprenable, même pour certains espagnols. Il se releva alors qu'elle l'aidait, ne pouvant pas refuser le bras qu'elle lui tendait puis en des gestes peu harmonieux du fait de sa position il remonta sa manche, dévoilant ainsi un morceau du tatouage qui ornait son dos et ses bras, s'étalant toujours un peu plus chaque jour, mois, année. L'on voyait toutefois directement que ce n'était pas un tatouage comme il le présentait, faute de savoir ce que c'était. L'encre était beaucoup trop foncée, d'un noir total, comme de l'encre de Chine, alors que sur sa peau se dessinnait des arabesques sans sens. on croyait voir ici une étoile, là une croix, mais tout cela n'était que le fait du hazard. Il n'en avait pas, honte, n'en était pas fier : c'était une partie de lui comme une autre.

Le sang qui continuait de couler le long de son bras lui permettait de se préoccupper d'autre chose que de l'adolescente qui se tenait face à lui, jusqu'à ce qu'il entende le froissement du tissu contre la peau, que son regard aille de nouveau vers la source de ce bruit et qu'il rougisse devant la scène qui s'offrait à lui. Cette fois ces joues devinrent légèrement plus foncée, mais ce qui l'habitait était horriblement fort. Il comprenait à présent ce que ressentaient les midinettes qu'il s'amusait à séduire. C'était très dérangeant de se retrouver ainsi, alors que normalement c'était lui qui allait de l'avant. même si Legelia semblait aussi troublée que lui, il ne s'en remettait pas et essayait de trouver une solution pour de nouveau être au dessus, comme toujours. etre le loup, et non la brebis. Mais cela semblait impossible... Elle lui tendit son haut, il le prit méchaniquement avant de sessuyer le bras et de le placer sous son nez à la place de l'ancien morceau de tissu, qu'il garda toutefois dans la même main, complètement a côté de la plaque.

Elle était là, devant lui, en soutif. Bon, rien d'extravagant, mais tout de même. rien que cette pensée le tordait en tout sens, tendait ses muscles et lui donnait trop chaud. Vraiment trop. Alors de nouveau il baissa les yeux pour éviter d'être encore plus gêné et essayer de retrouver contenance en s'enfoncant le visage dans le t-shirt de Legelia. Qui sentait bon. Qui sentait son odeur. C'était pas un bon plan, ça. le voilà le nez plongé dans son t-shirt, la sentant comme si c'était elle. La vois de la demoiselle de nouveau franchit ses tympans, alors il lève ses yeux et ne peut que regarder ces yeux pour ébviter de regarder plus bas... oui bon, ce n'est qu'un soutien-gorge, c'est comme un maillot de bain, masi cela le travaille plus que la normale. Oui ce n'est pas le premier qu'il voit, mais elle est inconnue pour lui, et ils se sent inimidé par tant de naturel. Il aurait pu lui proposer son t-shirt, mais déjà que lui n'arrive pas à le faire tenir sur ses épaules, sur celles de Legelia, il tomberait directement à ses pieds... Alors il bafouille, rougit, saute trois fois sur place comme s'il cherchait à se planter dans le sol et à y descendre.

" T'étais pas obligée hein... "

C'était tout ce qu'il trouvait à dire. Le sang continuait de couler de son nez, et cela ne se stoppait pas. L'adolescent releva la tête vers le ciel, laissant ainsi voir le sang couler le long de ses narines avant de se laisser retomber dans le t-shirt en lambaux de Legelia.

"C'est bien ma veine. Faut que je refroidisse ma tête pour stopper ça plus vite."

Son regard se fit interrogatif vers Legelia, car son cerveau, qui à présent s'était arrêté de fonctionner, ne réfléchissait plus assez pour dire au corps de courir vers le cours d'eau le plus près et s'y plonger tout entier pour faire baisser la température pour ensuite fuir et revenir plus puissant comme les méchants dans les films hollywoodiens en plusieurs parties. Non il se contente de rester debout, légèrement courbé à regarder legelia sans pouvoir s'en détacher. Sa voix c'était faite douce, posée. Charmeuse sans vouloir l'être.

Le regard de Legelia n'osait plus croiser celui de ce jeune homme qui avait un effet que Legelia ne métrisait pas très bien. Elle ne savait pas trop comment se tenir maintenant qu'elle se retrouvait en soutiens-gorge devant un garçon, d'autant plus que c'était un inconnu pour elle. Le coeur battait de plus en plus fort lui soulevant sauvagement la cage toraxique, accélérant son poul, son souffle. Oui il faisait chaud et pourtant si l'on regardait bien Legelia avait la chaire de poule. Elle n'était pas effrayée, mais elle parcourait ses bras, ses épaules, sa nuque, sa poitrine, son ventre, son dos..... Une situation et des sensations biens nouveaux pour Legelia qui ne savait pas ce qui lui arrivait. Pourquoi son corps réagit de la sorte lorsque le regard de Alejandro si profond, pénètre le sien ? Elle avait déjà eu une relation avec un autre homme, mais jamais elle avait ressentie autant de choses en si peu de temps surtout qu'elle ne qualifierait pas Alejandro deq quelqu'un proche d'elle. Enfin là, de corps à corps si ils étaient assez proches l'un de l'autre. Les joue de Legelia roses sous l'effet de Alejandro croisa les bras ne sachant toujours pas comment se poser. La gène était tout de même présente malgrès le fait qu'elle ait agit de façon tout à fait lucide.

Son regard parcourait ce jeune homme troublant en face d'elle qui avait le bras levé. Quelquechose vint à lui préter attention, un tatouage d'un noir intense hornée son avant bras et avait l'air de continuer plus loin sur son corps. Tiens, elle fut surprise de voir qu'il en possédait un, non pas qu'elle n'aimait pas mais juste qu'elle ne s'en doutait tout simplement pas. Legelia appréciait les tatouage, elle même en possédait un. Il était situé sur son bas ventre, du côté droit de son nombril et s'arrétait à la limite de sa cuisse. Ses yeux descendèrent donc machinalement sur son ventre pour y découvrir ce qu'elle voyait tous les jours, un bout de tatouage noir représentant un signe elfique qu'elle même ne comprenait pas. Elle se l'était fait à ses quinze ans comme la tradission de sa famille le voulait mais on ne lui avait jamais expliqué la signification de ce signe qui l'hornée maintenant pour tout le long de sa vie. Elle trouvait d'ailleur cela assez louche peut être que derrière s'y caché un grand secret familiale.... Enfin elle ne voulait pas se prendre la tête, pas maintenant. Elle était, malgrès la gène, bien ici sur cette île avec Alejandro, un garçon qui commençait vraiment à lui plaire malgrès le peu de temps passé avec lui.

Enfin après un petit silence il plaça quelques mots qui la fit sourire. Biensur qu'elle n'était pas obligé mais de toute façon comment aurait-elle pu faire autrement ? Puis c'est tout de même elle la cause de ce saignement incessant. Elle décroisa ses bras et les plaça sur ses hanche toujours en quète d'une pose confortable, ses jambes commençaient à se faire sentir après tout ce temps restée debout. Elle souleva ses talons se penchant légèrement vers Alejandro, puis les recolla au sol. Elle fit ce mouvement deux ou trois fois. Elle avait vu que Alejandro sautillait et elle ne pu s'empécher d'en fair autant, c'était un bon remède pour aider à prendre confiance dans ses situations là. Après avoir assez pris du courage elle se lança à son tour pour répondre aux quelques mots simple comme ça mais qui avaient suffit à rendre Legelia joyeuse encore plus qu'elle ne l'était.

-Ne t'en fait pas je te dit ! Puis après tout c'est de ma faute donc il fallait bien que je fasse quelquechose...... Et hum..... désolée de me présenter ainsi, ça peut paraître grossier ou mal polie de ma part, donc je m'en escuse !

Bien voilà, elle s'était escusé. Cela lui fit de bien même si elle redoutait qu'il réagisse à son escuse de façon inverse de ce qu'elle aurait souhaitée. Elle le regardait maintenant dans les yeux, lui était légèrement penché là tête en arrière tournée vers le ciel. Mais leur regards fusionnaient tel deux métaux compatibles dont les molécules se bousculaient, s'entrechoquaient, se divisaient, s'unissaient..... Ils se regardaient ainsi sans rien dire ni faire quand il rompit le silence. Il expliquait qu'il devait aller trouver un coin d'eau pour arréter ce saignement infernal. Sur le coup elle crut qu'il voulait partir pour de bon et eu malgrès elle un pincement au coeur. Elle n'avait pas envie qu'il parte, pas maintenant, elle se sentait bien là et voulait que ça dure. Mais alors qu'elle l'imaginait déjà hors de ces lieux, elle s'apperçue qu'il ne bougeait pas. Il restait immobile devant elle plogeant d'autant plus son regard dans celui de Legelia. Ses joues devenait au fur des secondes qui s'écoulaient, de plus en plus rouge. Elle aurait aimée baisser les yeux ou que quelquechose se passe pour pouvoir se détaché de ce regard envoutant qu'il prenait tout à coup. Sa voix se faisait charmeuse et Legelia sentait que son coeur était près de l'explosion. Son cerveau fonctionnait à mille à l'heure pour essayer de trouver une solution à se mal aise qui s'installait en elle. Elle bafouilla donc quelques mots.

- Et...Ben.... On devrait aller près de l'eau alors non ?

Bon elle ne s'en était pas trop mal sortie. Elle ne bougea tout de même pas tout de suite toujours sous l'effet de l'envoutement. Ses mains glissèrent jusqu'à ses poches arrières puis enfin après une lutte intérieure acharnée, elle avança de quelques pas ne lachant pas Alejandro du regard. La mer n'était pas très loin, juste à une quarantaines de mètres. L'exitation commençait à prendre possession du corps de Legelia qui n'arrivait plus à tenir immobile. Un grand sourire aux lèvres, elle sautilla sur place puis d'un geste instinctif et non controlé elle pris le poignet libre de Alejandro. Vioilà le premier contact non violent qu'elle avait avec lui. Durant une fraction de seconde le temps s'arréta, elle était là lui tenant le poignet les yeux dans ceux du jeune homme, le sourire évanouit. Puis il revint de plus belle et elle toourna le dos à Alejandro tenant son poignet et délicatement le tirant avec elle en direction de la mer. Après seulement deux mètre elle fit glisser sa main dans celle d'Alejandro. Si elle était face à lui il aurait remarqué que ses joues devenaient rouge et si l'on y versait de l'eau froide, une vapeur se serai machinalement formée. Legelia essaya de penser à autre chose et sentie que ses joues ne la brulaient presque plus, l'exitation de connaitre mieu Alejandro dominait maintenant largement la gène.

Oh qu’elle est belle. Il ne voit que son physique, et pourtant y est déjà accro. Elle serre les bras, ce qui fait que sa poitrine se compresse. Alejandro lève donc les yeux au ciel. C’est un sac à hormones, que voulez vous. Puis ses yeux redescendent dans ceux de Legelia, y restent accrochés. Il détaille son visage, l’imprime dans sa mémoire. Puis elle s’approche de lui, saisit son poignet et l’entraîne. Alors il redescend sur terre. Un instant ses sens ont été occultés, il ne sait pourquoi. Il s’était concentré sur la demoiselle qui lui faisait face, n’écoutant pas ses paroles tant il était… Ailleurs. Pourtant son cerveau tournait à vide, comme s’il n’y avait vraiment que du vent dans sa boîte crânienne, comme le disait souvent les gens qui le côtoyaient. Mais pour une fois, il n’avait pas envie de paraître stupide et insolent. Il voulait se montrer doux comme un agneau, séduire la jeune femme, si ce n’était pas déjà fait. Luis Miguel s’était bien aperçut qu’elle le dévorait des yeux, et c’était assez rare qu’on le regarde ainsi pour lui faire perdre ses moyens. Que voulez vous, dans un monde ou les elfes, beautés mystiques et humains cohabitent le jeune homme ne trouvait pas sa place parmi les canons de la société. Certes il était grand, avait un regard vif et souriait souvent. Mais sa coiffure laissait penser qu’il était turbulent, ce qui n’était pas faux. Ses dents étaient loin d’êtres parfaitement alignées –ce qui ne changera pas, puisqu’il refuse tout appareil dentaire qui aurait pour but de corriger ce défaut- et ses muscles étaient sec comme du bois mort, lui donnant un air efflanqué tout en restant puissant. Plein de contradictions, certes, amis pas forcément très beau. Bien sûr cela ne le complexait pas, ou alors très peu, car son physique lui allait comme un gant, mais ce n’était pas lui qu’on regardait ainsi normalement. Cela le flattait, le charmait. Alors il rendait son regard à la jeune femme, qui elle, était plutôt d’un physique plaisant. Svelte, peau laiteuse, timide mais pas trop. Farouche va-t-on dire.

Elle glissa sa main dans celle d’Alejandro. Son cœur fit un bond, emportant avec lui toutes ces tripes. Hop, bouffée de chaleur. Il rate un pas, risque de se rétamer mais se rattrape. Il tourne son visage vers Legelia, aussi rouge qu’elle. Ses lèvres le brûlent. Il a envie de l’embrasser, sans pour autant être sauvage. Tendrement. Mais il se contente de serre la main de la jeune femme qu’il connaît depuis seulement quelques minutes.

« Vui. »

Un mot timide, réponse aux paroles de Legelia. Une réponse, certes, tardive, mais il a fallut au jeune mexicain un temps de réaction. Oui, parfois il était long à la détente. Si lent que cela en devenait comique. La mer se rapprochait d’eux, ou plutôt eux marchaient vers la mer.

« Vuiiii… »

De plus en plus tordu. Il continuait de regarder Legelia avec des yeux ronds, le rouge aux joues et la tête enfoncée dans le tee-shirt en lambeaux de cette dernière, balançant sa main et celle de la demoiselle au rythme de leur pas, comme un simplet. Enfin ils arrivèrent à la mer. Ce ne fut qu’au contact de l’eau froide qu’Alejandro redescendit encore une fois de la planète mon-cerveau-s’est-fait-la-malle-avec-mon-bon-sens avec regret. Son nez saignait toujours, aussi n’avait-il plus que le recours de plonger tête la première dans cette eau froide, sinon cela allait prendre une bonne demie heure. A regret il lâche la main de Legelia, sors son nez des lambeaux que lui avait passé Legelia et les mets dans la poche arrière de son jean, et, sans aucune pudeur, enlève son haut dévoilant ainsi son torse, ôte ses santiags, réenlève les morceaux de tissu de la poche de son jean et les fourre dans ses chaussures avec son haut et les jette sur la plage, assez loin pour que l’eau de mer ne les lèche pas. Tous ces gestes semblent irréels tant il paraît être ailleurs. Quelques pas en avant, puis il se retourne vers Legelia, puis d’une voix des plus autoritaires il déclame quelques mots.

« C’est froid. »

Puis il se retourne, fait encore quelques pas et plonge dans l’eau salée avant de remonter illico. L’adolescent renifle, et se retourne de nouveau, gardant le même air sérieux.

« C’est glacé, je proteste. C’est pas humain de nager dans une eau si froide. Je sens déjà plus mes pieds. »

Du sang coule toujours de son nez, alors il renifle à nouveau et s’essuie avec son bras tant qu’il peut, regardant toujours Legelia. L’eau froide lui a remit les idées en place, en son sourire joueur revient enfin, quoi qu’il reste un tantinet gêné avec son pantalon qui descend, alourdi par l’eau, qu’il tente de retenir d’une main pour ne pas ce retrouvé défroqué. Puis une grosse vague survient, un cri aigu lui échappe et il tombe à la reverse. Plouf fait le mexicain qui remonte à la surface, comme monté sur ressort. Il crache de l’eau, s’ébroue et regarde, d’un air piteux de chien battu la demoiselle.

« Chuis pitoyable. »

Main dans la main, Legelia ne sait plus où elle allait déjà. Elle ne croyait pas qu'elle réagirait ainsi face à lui, rien qu'au contact de sa peau une boule se forme au niveau de l'estomac. C'est ainsi que ça se passe quand quelqu'un nous plait vraiment, enfin c'est ce que tout le monde lui a dit. Alejandro serait-il vraiment celui qui lui procure autant de sensation depuis tout à l'heure ? C'est vraiment inpressionant et Legelia se sent un peu déboussolée sous l'effet de ce qu'elle vit. Il lui serre la main et cet acte ne fait qu'augmenter la boule au ventre qui émane chez Legelia des frissons, de l'exitation et des bouffées de chaleure. Elle le voit presque trébucher, et juste après tourne son visage vers elle. Ses yeux la persent et maintenant au lieu de rougir, elle essait de sourire sentant tout de même ses lèvres bruler. Elle passe alors vite fait la langue dessus pour humidifier, ça lui ferait presque mal. Elle n'avait jamais ressentie des sentiments aussi fort au point de chambouler tout l'organisme de son corps, son coeur bat la chamade au point d'exploser sa poitrine . Ce sont des sensation contraire, alors qu'ils sont si agréables et amènent de l'exitation, les répercutions sur le physique sont assez douloureuses. Pourtant pour rien au monde elle voudrait que cela s'arrète, elle est si bien près de lui, un moment comme celui-ci est rare et précieux alors autant le savourer pleinement.

A chaques mots qui sortent de la bouche de Alejandro, la boule au ventre en prend un coup. Même juste ce petit "Vui" qu'il vient de prononcer provoque chez Legelia une attirance encore plus forte envers lui. Et plus il parle, plus son attention s'arrète sur ses lèvres. A cet instant précis, elle aimerait y coller les siennes pour goûter encore plus de lui, il paraît que par un seul baiser on en connait encore plus sur la personne en face de nous. Et c'est ce que veux Legelia, elle veut en savoir encore plus de lui, pas que sa vie non, elle veut connaitre ses lèvres aussi mais peut être y pense-t-elle trop tôt ? C'est une réaction précauce de sa part ? Pourtant elle n'y peut rien tout en l'attirant cette idée l'effrait aussi. Serait-elle à la hauteur, ou alors peut être bien qu'il n'en a pas envie. Mais tout en se dirigeant vers la mer qui se fait de plus en plus près, elle essait d'oublier ces pensées là. Pour l'instant il faut d'abord qu'il soigne son nez qu'elle vient d'amocher et ensuite qui vivra verra ! Après tout elle ne sait pas ce qu'il va se passer, peut être fera-t-il le premier pas, ou alors ça se passera tout à fait d'une façon différente.

Alors que la mer était le but de cette marche, elle devint vite le regret de Legelia. Arrivés à destination, la main d'Alejandro s'enleva de la sienne pour pouvoir s'occuper de lui même. Ca arracha le sourire de Legelia qui réaparrut assez vite voyant que Alejandro commençait à se déshabiller. Là elle ne put se retenir de rougir à l'apparition du torse nu de celui-ci. Le tatouage se faisait maintenant bien présent sur son corps étendue le long du dos. Se cacher la vue aurait été résonnable de sa part, mais ce qu'elle voyait était vraiment charmeur et elle ne pouyvait ne remuer aucun membres. Même cligner des yeux était impossible pour elle, elle ne voulait pas perdre un seul morceau de ce spectacle qui s'offrait à elle. Bon en y pensant bien ce n'était pas grand chose, mais avec Alejandro c'était bien plus que "quelquechose". Il enleva son tee-shirt puis ses santiague qu'il plassa à côté y déposant par dessus ce qui restait du tee-shirt de Legelia. D'ailleur comme celà on penserait plus à un chiffon rouge de sang qu'autre chose.

Alors qu'elle tombé dans le monde de songeries en voyant Alejandro empiéter dans l'eau, sa voix l'en retira. Ses yeux qui étaient perdus dans le vide se rajustèrent sur la vision d'Alejandro tourné vers elle. C'est vrai que l'eau avait l'air froide malgrès ce soleil, la fraicheur des nuits devaient y avoir leur rôle. Le voilà qui plonge pour plus vite remonter à la surface. Legelia ne savait pas trop quoi faire en attendant, elle avait pensait à l'y rejoindre, mais ça parraîtrait un peu étrange vu qu'elle n'a aucun mobile pour le rejoindre dans cette eau apparemment très froide. A ses paroles suivant sa remontée firent retirer à Legelia un rire. Elle ne s'attendait pas à une phrase comme celle-ci sur ce ton tout à fait sérieux. Elle voulait répondre, mais quoi dire ? C'est vrai elle ne savait pas quoi dire sinon surement encore une connerie comme elle le fait si bien à son habitude. Donc autant ne rien dire. De toute façon elle n'aurait pu rien dire qu'une vague vint submerger Alejandro l'emportant dans ses remouds. Malgrès cette scène qui pourrait être vue comme pitoyable, Legelia sourit et trouva Alejandro encore plus attirant. Réapparut à la surface elle s'écria sur la pointe des pied voulant qu'il entende.

- Ca va ??

Une question appropriée tout de même à ce que venait de vivre Alejandro. Mais après une grande réflexion intérieure Legelia décida et commença à s'avancer vers l'eau. Elle enleva ses tongues qu'elle plaça à côté des affaires d'Alejandro. En passant, elle les arrangea un petit peu vu qu'il les avaient jetés et qu'ils étaient un peu éparpillés. Elle n'osa pas tout de suite regarder Alejandro, mais ça ne l'empéchait pas d'avancer sur la pointe des pied vers cette eau fraiche. Le sable mouillés sous ses pas démontrait la température basse qu'avait l'eau et un frisson, cette fois à cause du froid, vint parcourir le dos de Legelia. Elle voulut sur le coup enlever son jean mais bon Alejandro y était bien rentré avec son pantalon alors autant en faire de même sinon il croira qu'elle est trop entreprenante. Elle y entra doucement, hésitant à chaques pas un peu plus. Mais le fait d'y retrouver Alejandro lui donnait assez de courage pour affronter cette eau glaciale. Mais était-elle bète, elle se rendit compte à la moitié du trajet qu'elle pouvait très bien réchauffer l'eau environnente. Elle relacha donc un flux de chaleur qui émana de son corps et créa une légère vapeur au contact de l'eau qui devint tou de suite plus chaude. Non pas d'une chaleure extrème mais qui suffisait à sentir à nouveau tous ses muscles.

Ses yeux qui avaient fixés tout le long l'eau remontèrent vers Alejandro maintenant à seulement un mètre d'elle. Elle s'arréta tétanisée par sa présence si troublante pour elle et entrprit de dire quelquechose.

- Hum... n'est-ce pas mieu ainsi ?

Voilà tout ce qu'elle pu dire, pas grand chose faut dire. La gène, la timiditée prenaient encore le dessus, pourtant elle aimerais agir. Elle le voit juste là, tout près d'elle, et ils sont tous les deux dans l'eau qui se réchauffe de plus en plus. Cette ambiance paraît presque romantique avec cette vapeur autour d'eux. Les joues de Legelia redeviennent couleur rouge et ses yeux au départ posés sur les yeux d'Alejandro descendent sur ses lèvres. L'attirance se fait de plus en plus présente et la lutte de se retenir se fait constament en Legelia. Les mains dans le dos, elle s'empèche de s'approcher encore plus de lui pensant perdre tous moyens si il se trouve plus près d'elle. Son coeur fait viberer ses battement dans tout le corps de Legelia, sa boule au ventre ne cesse de croître et l'exitation en fait de même. Toutes ses sensations provoquent en plus de cela une montée de chaleur en elle qui ne fait que réchauffer l'eau encore et encore. Elle finit par arréter de relacher son flux de chaleure. La vapeur autour d'eux ne s'évapore pas pour autant, l'on y voit pas à dix mètres.

-Je....

Mieu vaux s'arréter là, de toute façon Legelia ne sait plus quoi dire. L'enchantement est toujours présent en elle et lui enlève tous mots pour s'exprimer face à Alejandro, l'enchanteur.

Elle rit. Comme tous les autres. Elle rit à ses pitreries maladroites, et cela lui tire une moue de dépit, mais elle n’a pas à le prendre pour elle. Jamais il n’a été prit au sérieux, et ce n’est pas maintenant que cela va commencer, c’est sûr. L’un des grands torts d’Alejandro, c’est de jouer au gamin. Et à la fin, on le prend vraiment pour un gamin. Alors le respect que l’on pourrait lui devoir s’envole et il ne peut s’en prendre… Qu’à lui-même, même s’il préfère s’en prendre aux autres et s’attire ainsi les foudres de ceux qui l’entourent qui ne comprennent pas qu’à travers eux, il se gronde lui même.

Toutefois sa moue dépitée laisse place à des yeux ronds quand à son tour elle entre dans l’eau froide. Lui en a des frissons, de cette eau salée des plus froide. Rajoutez y les frissons qui le prennent au ventre en la voyant arriver vers lui, et vous avez un Alejandro tout tremblant qui serait incapable d’amener une cuillère à sa bouche tant ses gestes sont imprécis. Il détourne alors son regard de la silhouette qui avance vers lui, la tête sur le côté et légèrement penchée tout en restant bien droit, le torse en avant. Rien que cette position n’est pas naturelle chez lui. Lui toujours voûté, lui le regard toujours droit et insolent, le voilà qui fuit au lieu de soutenir. Aurait-il été amadoué ? Non, ce serait un rêve bien trop doux. Il joue juste à l’effarouché, se fait tendre alors qu’il ne l’est pas. Il aime séduire, ne lui en voulez pas de mentir pour plaire. Et plaire à qui donc ! Une magnifique nymphe à la peau laiteuse et aux longs cheveux noirs. Peut être qu’elle sera déçue en remarquant son acrêté, et ce ne sera pas la première. Pourtant, l’adolescent a l’impression que ce ne sera pas comme les autres. Enfin bref. Il se dit cela dès qu’il se laisse séduire par une jeune femme, et c’est toujours la même chose. Il oublie un rendez-vous. S’excuse. Puis un deuxième. Les excuses ne suffisent pas. Dispute, séparation. Alejandro a toujours été des plus volages, se permettant de fureter à droite et à gauche, ce qui ne plaît pas forcément à toutes ses conquêtes.

Elle continue de s’avancer. Son cœur s’emballe, il ne maîtrise plus rien. C’est assez déstabilisant pour lui-même, qui a toujours les pieds sur terre et sait toujours comment réagir. En même temps, le jeu de la séduction ne se joue-t-il pas à deux ? Chacun n’abat-il pas tour à tour ses cartes, sortant parfois un roi, parfois un piteux deux de trèfle ? Mais voilà : normalement, c’était toujours le jeune mexicain qui avait la meilleur donne. Et le voilà qui trouvait quelqu’un qui avait un jeu aussi puissant que lui. S’il était en guerre, il se dirait sûrement qu’il faudrait faire de cette jeune fleur une alliée. Mais là, même en faire une simple conquête ne marcherait pas. Il ne veut pas s’en faire une alliée, ni une conquête. Il veut être elle. Savez vous que dans certaines cultures, deux n’est pas considéré comme un pluriel ? Voilà à quoi pense l’élémentaliste chtonien. Etre deux pourtant n’être qu’un. Un seul, tout connaître de soi, se laissant parfois surprendre juste pour mieux se connaître. A sa voix il relève ses yeux vers ceux de Legelia, qui est devant lui. L’eau s’est réchauffée, comme si la chaleur que les deux être abritaient en eux s’était communiée à leurs alentours.

Les joues de la jeune fille sont d’un rouge des plus soutenu qui se fond avec charme avec sa peau blanche. N’avez-vous pas remarqué que l’on désire toujours ce que l’on n’a pas ? Voilà Alejandro qui désire sa peau blanche, ses baisers, ses regards, et bien plus encore. Son âme, son esprit. Bien sûr il lui est impossible d’enfermer l’esprit de cette admirable pimprenelle, mais au moins peut-il essayer de le charmer et de le garder tout près de lui. Elle s’arrête, a à peine un mètre de lui. Les remous de l’eau ne dérangent plus les deux êtres qui se laissent porter par leurs sentiments et non pas par la force de l’océan. C’est Alejandro qui franchira le dernier mètre. Tout en restant grand comme un tsar, roi parmi les rois, étoile éclatante dans un ciel dégagé. Il est fier et beau quand il prend cet air neutre qui lui est unique. Un regard teinté de tristesse qui n’est pourtant que ressentie comme grandeur. Ce même regard que l’on retrouve sur certaines photos de grands artistes. Poètes, peintres, musiciens. Ajoutez à cela sa démarche souple légèrement altérée par les mouvements de vague qui le déstabilisent. Une présence des plus phénoménale, sans qu’elle soit étouffante. Une main qui se glisse dans le dos de Legelia, l’attire contre lui avec une force sans douceur. Il est brutal, comme une montagne desséchée. Pourtant cela n’empêche rien à sa beauté. Un sourire naît sur ses lèvres, avant que sa voix ne s’élève.

« Ben alors, tu veux plus m’embrasser ? »

Un rire léger, doux, alors que sa deuxième main monte le long du dos de Legelia pour s’arrêter sur sa nuque, s’empêtrant dans les longs cheveux de soie de la demoiselle. Puis son rire s’éteint, ses yeux se ferment alors que ses lèvres se collent sur celle de Legelia. Oui, il a bien remarqué les regards de la jeune fleur sur sa personne, mais lui a fait de même. Aussi, possédant plus d’assurance que la jeune femme, il se permet de prendre les devants. Un peu trop rapide, pensez vous ? Peut être. Mais au moins, ils n’ont pas le temps d’être déçus.

Mince alors, Legelia ne pensait vraiement pas se retrouver dans cette situation là. Pourtant elle y avait souvent pensé, c'est normale elle était adolescente puis elle avait déjà eu un petit ami près d'elle il n'y a pas si longtemps. Mais cette situation là était particulière, depuis le début tout les deux jouait avec leur charme et elle se doutait bien que cela allait aboutir forcément à un instant comme celui-ci. Elle aimait ce qu'elle vivait, ce qu'elle voyait, ce qu'elle ressentait mais elle avait tout de même ce petit frisson en elle. La peur surement, non pas la grosse peur, non. C'est celle que l'on a toujours lorsque l'on est en face d'une personne qui nous attire fortement. On a peur de ne pas plaire, de faire une bourde ou de se ridiculiser par la suite. C'est normale mais cela n'empèche que Legelia la maintient en elle ce qui est très génant car elle aimerait avoir confiance en elle à cent pour cent et prendre les manoeuvres comme elle a tant l'habitude de faire dans la vie quotidienne. Mais bon, c'est pour toutes les autres activités, tel que le combats, les cours, les dialogues, les débats, la cuisine, enfin tous ce qui n'a pas vraiment d'importance face à celle là.

Le regard d'Alejandro semble vouloir perser la carapace de Legelia qui essait tant bien que mal de se retenir face au charme qu'il dégage. Ce n'est pas une situation favorable pour Legelia car elle perd une grande partie de ses moyens et ne sait pas comment ragir. le silence commence à être pesant, il suppose beaucoup de choses, il la fait penser, réfléchir et ce n'est pas bon, surtout dans ses moments là. Durant quelques secondes Legelia ferme ses yeux pour reprendre un peu de luciditée. Elle repense au tout début de leur rencontre jusqu'à maintenant en se calmant petit à petit. Son souffle dessélère, ses joues reprennent un peu de leur blancheur mais on coeur bat toujours aussi vite. Elle ne pourra rien y faire car elle le sent près de lui et rien que cette idée fausse tous ses efforts pour se reprendre. Elle aimerait être plus près de lui pour sentir contre elle, sa peau, ses bras autour d'elle qu'elle imagine protecteurs. Elle voudrait sentir ses lèvres contre les siennes, des paroles, des chuchotement qui la feront rougir puis ça sera à son tour de lui murmurer quelques mots doux. En rouvrant les yeux, la lucidité reprend quelque peu le dessus, mais ce n'est pas pour autant que tous ses désirs fourmillent encore dans son esprits la ferme intention de se réaliser.

Alejandro a surement pris plus d'assurance qu'elle, le voyant toujours debout face à elle, elle remarque que son attitude à changé. Il paraît calme, posé, ce souri au lèvres. On dirait presque une de ses personnes célèbres convoité par tant de jeunes filles qui posent sur des photos plus charmeurs que jamais. cela la stresse légèrement, il semble sur de lui et Legelia à l'impression que cela cache une intention. Son regard l'hypnotise et Legeliaimpatiente de savoir la suite ne bouge pas attendant une quelconque manifestation. Les secondes qui passent paraissent une éternité, mais non dans le mauvais sens car cette éternité est surement la plus agréable qui puisse être. Mais tout en étant plaisante Legelia souhaiterait que ce qu'elle attend, qu'elle aimerait arrive au plus vite. Oui elle est sûre maintenant de ce qu'elle veut. En élargissant son souhait on pourrait résumer à "elle veut Alejandro". Mais cela pourrait être mal vu ou interprété donc détaillons plutôt même si précédemment nous l'avons déjà fait, seulement elle aime s'imaginer enore et encore elle et Alejandro.... Oui elle veut gouter à son baiser, à la douceur de sa peau découvrant aussi celle de Legelia, le touché de ses doigts sur son corps blanc comme neige, son souffle lui chatouiller les oreilles, les lèvres, le coup.... Est-ce mieu compris ainsi, oui Legelia veut cela, non ce n'est pas du style à le vouloir, là maintenant et tout de suite. Elle, elle veut que ça vienne naturellement, romantiquement pour que leur premier échange soit gravé dans leur mémoir comme un moment agréable.

L'eau qui ne montrait plus de mouvement depuis quelques moments vint à être chambouler. Certe les vagues étaient toujours là seulement un nouvel élément vint pertuber cette eau salée maintenant chaude. Cet élément n'était enfait que Alejandro... Il se rapprochait de Legelia. Elle n'eu pas vraiment le temps de réaliser qu'elle sentit le bras d'Alejandro se faufiler dans son dos la tirant d'un coup sec vers lui. Tout se bousculait dans l'esprit de la demoiselle qui sentait un frisson lui parcourir le dos sous l'effet du contact avec la peau de celui-ci. Ce geste qui était pourtant brutal, sec, augmenta quelque peu l'exitation de Legelia qui malgrès sa passivité savait très bien se qui se passait. Enfin, Legelia n'était pas passive non, juste elle se laissait faire car elle sentait qu'il allait peut être bien réaliser un de ses désirs. Pourtant ses quelques mots vint à Legelia soulever son sourcil droit dénonçant de la surprise. Pourquoi disait-il cela, avait-elle montrait tant d'indices laissant penser à cela ? Mais alors qu'elle voulait répliquer, elle sentit un nouveau frisson lui parcouri le corps tout entier cette fois. c'était l'autre main de Alejandro qui frolait sa peau jusqu'à s'arréter à sa nuque. Ce moment se passa assez vite et c'est pour cela qu'elle n'eu le temps de réagir même si il n'y avait pas de réactions à manifester. C'est ainsi que les lèvres de Aléjandro vint se coller aux siennes. Quelle douce et belle sensation qu'est celle-ci. Leurs lèvres aux deux étaient bouillantes et si ça n'avait procurait aucun plaisir Legelia aurait surement reculé sous l'effet de cette sensation. Mais seulement elle savait que c'était Alejandro et finalement cela laissa vite place au pure plaisir, oui, le vrai, le rare.

Legelia voulut que ce moment reste éternel, non pas qu'elle voulait l'embrasser à vie -quoique- mais cette sensation qu'elle ressentit avec lui à cet instant ne se voulait qu'immortel et bien éternel. Maintenant plus rien n'existait autour d'elle, elle ne sentait plus l'eau, la force des vague, le vent qui commençait à se lever, non plus rien à part Alejandro... Les mains de legelia s'animèrent enfin. Elle plassa ses bras autour du coup d'Alejandro, l'une restant inactive et l'autre usant de ses cinq doigts pour se faufiler dans les cheveux de celui-ci. Elle se rapprocha encore plus de lui, même s'ils étaient déjà collés, elle voulait le sentir encore plus près d'elle. La boule au ventre éclata au plus profond d'elle, maintenant elle se sentait tout à fait bien, plus de gène, plus rien. juste l'exitation montée mélée au bonheur, à la joie. Ce baiser qu'elle voulut sans fin, vint quand même à sa limite. Mais n'avait elle pas décollée ses lèvres de celles d'Alejandro qu'elle revint à l'attaque avec plusieur baisers délicats pour finir par l'enlacer. Elle se tenait là sur la pointe des pieds, entourant Alejandro de ses bras et la tête posée sur son épaule un sourir béhat.

Elle resta ainsi quelques seconde puis voulut bouger un peu. Elle s'enleva de son étreinte puis agrippant les poignet d'Alejandro elle s'avança vers la plage. Elle était face à lui, donc marchait à reculons vers le sable fin qui les attendait. Avait-elle fait quatres pas qu'elle s'avança de nouveau vers Alejandro l'embrassant délicatement avec cette touche de passion qui rajoutait une légère brutalitée. Ensuite elle le regarda un grand sourir au lèvres.

-Si nous allions sur la plage, ton nez à l'air d'aller mieu !

Certes, son nez ne saignait plus, en tout cas plus pour le moment. De toute façon maintenant l'eau n'était plus très froide, donc autant aller se sécher sur la plage plutôt que de risquer de prendre mal. Elle continua donc sa marche à reculon vers la plage toujours les yeux plongés dans ceux d'Alejandro.

Le baiser à l’air de lui plaire. Et cela plaît aussi à Alejandro. Il s’attendait à être happé avec force par ce contact délicieux, mais là, cela dépasse tout ce qu’il croyait connaître… Alors il se laisse faire, faillit la lâcher alors qu’un frisson lui parcourut l’échine quand elle place ses bras autour de son cou, frémit malgré l’eau tiède quand elle glissa ses doigts dans sa courte crête, lui rendait avec force les nombreux baisers qu’elle lui donnait. Il tremblait du fait de l’excitation intense qui le parcourait, la joie de savoir qu’il était désiré. Ces derniers temps il s’était senti délaissé. Sûrement pour cela qu’il avait aussi succombé très vite au charme de Legelia. Il avait besoin d’être caressé, embrassé. Il avait besoin de caresser, d’embrasser. Vint la fin des bécots, et Legelia posa sa tête dans le creux que formait le cou et l’épaule d’Alejandro. Ce dernier continua de l’embrasser juste sous l’oreille, ne pouvant pas se résigner à laisser passer l’occasion qu’il avait devant lui de poupougner quelqu’un…

Puis elle se décolla de lui, le froid se plaça de nouveau entre eux et le chaleur qui les avait uni n’était plus qu’un souvenir. Il reveut cette chaleur qui à présent les deux êtres ne se transmettent que par les mains. Puis, comme si elle lisait dans ses pensées, elle se rapproche de nouveau pour lui déposer un léger baiser avant de le tirer vers la plage. Le jeune mexicain n’ose pas opposer de résistance. Pour une fois que ce n’est pas lui qui conduit la danse… L’adolescent se contente de sourire béatement et surtout sottement, mais c’est bien l’amour qui le rend aussi stupide qu’un écureuil écrasé. Oui, c’est très poétique ce que je viens de dire là, mais il faut bien appeler les choses par leurs noms. Il se contente de suivre ce qu’elle lui dicte, comme un pantin suit les ordres de son maître. Puis arrive le sable de la plage, qui se colle au bas de son pantalon trempé qui descend horriblement et qui ne fait que l’empêtrer. Ca lui apprendra à porter les affaires de son père, bien plus grand et large que lui ! Aussi doit il lâcher les mains de Legelia pour pouvoir le remonter convenablement.

« La poisse les pantalons qui descendent ! Peux même pas l’enlever rien en dessous… »

Il lui faut une justification pour avoir lâché les mains de Legelia. Il ne la lâche pas du regard, comme si il avait peur qu’elle disparaisse. Le choc des températures de l’eau et de l’air le fait frissonner, raison de plus pour se rapprocher de la jeune fille. Elle est élémentaliste du feu, la chaleur coule dans ses veines… Aussi la prend-il par les hanches, l’attirant vers lui et accompagné d’un sourire charmeur, sa voix roule jusqu’aux oreilles de la demoiselle.

« Si on retournait sur le continent nous réchauffer ? »

Au rythme de ses paroles, ses mains se glissent jusqu’au jean de Legelia, dévalant ainsi sa chute de rein et s’arrêtant à la frontière de ce dernier pour caresser de long en large le bas du dos de Legelia. Si la belle n’a pas froid, Alejandro si. Une fois sorti de l’eau, trempé et échauffé, l’air froid ne se fait que plus mordant. Puis il penche la tête sur le côté, les yeux à moitié plissé comme s’il venait de se réveiller, fais glisser sa langue sur ses lèvres et les mords ensuite.

« C’est la qui me tords le ventre ou le fait que je serre dans mes bras la plus délicate señorita ? »

Ses mains glissent dans les poches arrières de Legelia, avec une certaine difficulté, vu que le jean mouillé oppose quelques résistances, un haussement de sourcils appréciateur et le voilà qui de nouveau l’embrasse. Cette fois ce n’est plus les premiers baisers indécis, légers et violents tant ils sont fiévreux. C’est le long samaustha. French kiss si vous préférez. Alejandro se fait doux, laisse le temps à Legelia de s’habituer à lui et refuse de rompre se moment. Ce qui est chouette, c’est qu’en voyageant, il en a apprit des façon d’embrasser. Alors, il les fait découvrir, petit à petit… Et avec le plus grand plaisir.

[C'est la fin de la semaine, il faut écourter u_u]

Alejandro se faisait de plus en plus charmeur et sûr de lui ce qui mettait Legelia à l'aise. Elle le tenait par les mains et le tirait vers la plage seulement, elle voudrait en même temps restée collée à lui, contre son torse nu et mouillé. Cette sensation si agréable de deux corps rentrant en contact, deux corps s'attirant comme deux aimants, comment peut-on avoir la cruauté de les séparer s'ils s'attachent avec autant de force? Entre legelia et Alejandro c'était un peu comme ça, quand elle s'éloignée de lui c'était comme un grand courant d'air de solitude venait lui parcourir tout le corps. Elle avait besoin de le sentir près d'elle, si vous préférez il était devenue sa drogue. Oui maintenant elle ne pouvait plus se passer de son image, sa chaleur, son touché et son regard si intense. Elle pensa que c'était peut être exagéré mais c'est ce qu'elle ressentait, ma fois elle n'y peut rien, le cerveau commande beaucoup de chose mais dans ses cas là c'est le coeur qui prend les commandes et sans te demander la permission. Parfois il vous joue des mauvais tour, Legelia en avait déjà fait les frais mais comme cette fois-ci il te fait vivre des moments pleins d'intensitée, d'é&motion et de bonheur que l'on ne peut pas ignorer. Enfin qui sait, peut être que cette histoire n'aboutira à rien, mais Legelia ne voulait pas y penser, Carpe Diem ! Vivons l'instant présent ! Et à cet instant présent, elle se tenait face à Alejandro maintenant sur le sable fin qui se collait à leurs pieds nus.

Alejandro lacha les mains de Legelia qui aurait bien aimait ne pas l'avoir laissé filer. C'était certe pour un court instant, remonter son pantalon. Elle pensa que de toute manière cela ne la génerais pas qu'il tombe, mais bon c'était les hormones qui agissaient là. En tous cas si elle laissait parler ses hormones elle ne pense pas pouvoir se retenir de sauter sur lui, oui surement qu'elle se jéterait sur Alejandro pour.... faire pleins de choses ! Mais bon il ne faut pas toujours écouter ses hormones. Et c'est ce que va faire Legelia, elle ne veut pas gacher une histoire qui vient à peine de débuter, certes, peut être que Alejandro aimerait mais bon vaut mieu pas tenter. Mais les pensées de celle-ci se bousculent, heureusement que Alejandro les stoppent en venant se rapprocher d'elle. Un geste qui ne peut que plaire à Legelia, il la prend par les hanches. Là elle se retient fortement. Legelia place ses deux mains sur son torse jouant de ses doigts, sur sa peau bronzée. Quand celui-ci fait glisser ses mains sur ses reins Legelia ne peut que laisser s'échapper un petit soupir qui ne démontre pas du tout de l'ennui ou autre, seulement du plaisir. Elle se mord alors la lèvre plongeant encore plus son regard dans celui d'Alejandro et crispe légèrement ses doigts sur son torse. Un vrai jeu de charme se joue entre eux. Alejandro glisse sa langue sur ses lèvre et, Legelia sent l'exitation monter en elle.

Alors que les mains d'Alejandro se glissent dans les poches arrières de Legelia, celle-ci faufile ses doigts dans son jean puis le tire encor plus vers elle. Certes il sont déjà collés seulement elle veut l'avoir encore plus près. Son regard s'abaisse sur les lèvres d'Alejandro maintenant mordus comme elle. Voilà que tout s'enchaine assez vite enfait et les voilà de nouveau perdu dans un long baisé masi cette fois le vrai baisé. Legelia s'y fait très vite et ne s'en apperçoit même pas d'ailleur. Les baisés comme celui-ci désirés sont souvent réussis et celui-là l'est. Les mains de Legelia s'enlève du pantalon d'Alejandro et se calent sur son torse, une main sur chaque perctoraux que possède Alejandro. Cette scène fait ecore pensée à une de ses nombreux films d'amour avec un baisé plein de passion et tout est parfait autour des deux concernés. Là imaginez deux adolescents sur la plage, mouillés, les jeans encore collants et embarqués dans un baisé longoureux. Le garçon d'un look originale sert tout contre lui la jeune demoiselle aux cheveux longs et noirs qui tombe dans ses bras. Le soleil commence à emmetre des rayons orangés et la mer se fait de plus en plus calme. Telle est une scène bien romantique, et telle est la leur.

Seulement tout à une fin et leur baisé s'achève alors. Legelia passe ses bras autour du coup d'Alejandro et pose une fois de plus sa tête dans le creux de son épaule. Un long soupir se glisse et effleure alors la peau du jeune garçon. Legelia se rend compte que la journée s'achève et qu'ils vont devoir se séparer, elle ne veut pas se détacher de lui. Alors elle veut essayaer de passer ses derniers instants contre lui. Après quelques temps la tête callé sur son épaule elle la relèvedétournant son regard de l'horizon vers le regard d'Alejandro. Un sourie éclatant elle remarque qu'elle n'avait pas eu le temps de répondre aux paroles qu'il avait prononcé avant le baisé qui lui avait fait une fois plus rougir.

-Est-ce un rêve ou suis-je vraiment avec quelqu'un d'extrèmement attirant et charmeur?

Un sourire enchainé d'un nouveau baisé. Cette fois juste un léger. Une brise vint replacer les idée de Legelia en place qui, avec tristesse, se souvint qu'elle devait rentrer chez elle. Et enfzit elle aurait du rentrer depuis quelques heures surement. Avec une grande hésitation entrecoupée de baisés sur ses lèvres, sur ses joues longés jusqu'à son oreille et son coup, Legelia se décida enfin d'annoncer son départ.

-Je... devrais y aller là ! J'ai quelque chose à faire, mais j'ai passé une après-midi magnifique avec toi... désolée encore pour ton nez.... Et merci, j'espère te revoir très prochainement!

C'était certe un aurevoir très vite dit, mais Legelia sentait qu'elle ne pourrait pas faire autrement sans verser quelques larmes. Elle se détacha alors de cette chaleur pourtant devenue si vitale pour elle. Elle se pris ses affaires et commença à s'éloigner. Seulement les larmes aux yeux elle se retourna vers lui et couru en sa direction pour un dernier baisé de sa part. Un baisé fougeux mélangé avec une ou deux larmes qui avaient réussis à se glisser sur les joues de la demoiselle. Elle s'en alla alors par la suite avec se déchirement au coeur, elle avait l'impression de l'y avoir laissé avec Alejandro.... enfin peut être bien. Avait-elle à peine pris le chemin du retour que son seul désir était de le revoir et de se blotir tout contre lui à nouveau pour y rester, rester dans ce bien être pour une durée illimitée.

[ Voilà je suis partie T_T ! A une autre rencontre hein ?! ^^ ]

C’est doux. Non pas doux comme le pelage d’un lapin, mais doux et chaud comme il se doit. Brûlant même. Alejandro sent les doigts de sa douce l’effleurer, le tâter, descendre toujours plus bas le long de son corps, l’accrocher, le serrer comme lui le faisait, obligeait leur corps à se toucher, se compresser l’un contre l’autre, s’échangeant alors la chaleur que chacun créait. Leurs lèvres se séparent et se renouent sans cesse, amers car ils savent que tout cela aura une fin, sucrés de leur longueur à faire tomber une nonne dans le coma. Les doigts de Legelia remontent sur le torse du jeune, homme, qui frissonne et se hérisse d’une chair de poule, non pas de dégoût mais d’envie. Un gémissement lui échappe, ses muscles se tendent au maximum, compressant ses pectoraux où sont les mains de Legelia sont posées, délicates sur sa peau tannée. Une dernière pulsion, allez. Ses doigts remontent jusque dans la chevelure de Legelia alors qu’il continue de l’embrasser comme si c’était le dernier. Une pige à coucher dehors, certes, mais le dernier baiser de cette soirée, il le sent.

Elle se décolle de lui, il se renfrogne d’avoir été ainsi coupé de ses lèvres. Celles de sa douce s’agitent, quelques sons en sortent. Quelques compliments qui le feront sourire. Il ne prononcera pas un mot, se contentera de la regarder droit dans les yeux comme si il pouvait arrêter le temps. Ses yeux noirs dans ceux de la jeune fille. Sans rien dire tout ceux se penchent de nouveau l’un vers l’autre, échange un baiser qui paraît ridicule face à celui qui l’a précédé. Les lèvres ne sont pas les seules parties que l’on peut embrasser, aussi le mexicain profite que tout le visage de Legelia est à sa portée pour y frotter sa joue, son nez, son menton alors que la demoiselle préfère continuer de l’embrasser par petites touches, comme un peintre minutieux conne quelques coups de pinceaux. L’adolescent sent l’hésitation qui survint dans l’esprit de la doucette. Pourquoi donc ? une peur ? N’aurait il pas du ? Non, ils ont bien fait. Le regard de Legelia lui sert de réponse, alors qu’elle annonce son départ.

« Non ! »

Un simple murmure empli de tristesse alors que Legelia se détache toutefois de lui. De nouveau le vide. C’était comme si on coupait un être en deux parties, et que ces deux nouveaux êtres ne cessaient de s’appeler. Elle lui tourna le dos, prit ses affaires et commença à partir. Comme ça, tout simplement, après quelques paroles d’excuses et de merci. Alejandro regarde donc à présent le sable à ses pieds, butte dedans alors qu’elle s’éloigne, ses longs cheveux balançant dans son dos. Puis elle revint, aussi vite qu’elle était partie, et se retira de nouveau, comme les vagues de la mer sur le sable mouillé. Il avait senti tout le chagrin dans ce baiser, toute la volupté de la mousmé qui à présent est de nouveau détachée de lui. Avant même qu’elle ne disparaisse de son champ de vision, Alejandro saisit ses propres affaires, lui tourna lui aussi le dos pour s’éloigner dans le sens contraire, marchant lentement, repensant à chaque moment échangés. Il était amoureux, c’était flagrant. Il partait, sans larmes ni aigreur, car il était certain de la revoir. Et rien que cette perspective le faisait sourire.

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