[S10] Une soirée parmi d'autre ... (fini)

Et pourtant, Irys pensait ne pas pouvoir voir la lune à travers le feuillage. C'était compter sans le jeune homme qui venait de faire irruption, interrompant la fillette. Celle-ci essaya de croiser le regard violet de sa voisine. Irys, elle, regardait sans gêne, le garçon à moitié nu. Elle estimait que si la situation était gênante pour quelqu'un, ce n'était certainement pas pour elle, mais pour lui. Il était quand même étendu de tout son long sur le sol, en caleçon, et trempé ! Un sourire ironique se dessina sur le visage d'Irys. Pourquoi ne pas accentuer le ridicule de la scène ?

Attends, je vais t'aider, si tu ne vois pas où tu mets les pieds...

Un claquement de doigt et la lumière fut. La flamme qui dansait au dessus du pouce de l'élémentaliste du feu illumina le jeune homme. Elle lui permit de l'identifier. Peu visible dans l'obscurité, il lui était impossible de dire qui il était. Là, on voyait indéniablement, qu'il s'agissait de Kirlim, le jeune rebelle du cours de stratégie. Elle se rappela son arrogance qui l'avait tant énervée, ses sorties prétentieuses durant le cours, et surtout, sa réflexion sur les bêtes à cornes...

Trop peu pour toi, les habits c'est ça ?

Si sa phrase était sarcastique, son ton lui, restait moqueur. Elle n'était pas rancunière et avait décidé de tourner la page sur leur différent quelques semaines avant. Son large sourire était sincère. Elle jeta un coup d'oeil à Erika et non Naola. On ne pouvait pas lui en vouloir de les avoir confondues quelques instants plus tôt. Toutes deux étaient d'une timidité déconcertante. Et là, encore, on put en avoir la preuve. Le teint d'Erika était passé rouge pivoine. Irys rit en voyant à quel point la jeune fille était gênée.

[Pas le temps de faire mieux, mais je me voyais mal vous bloquer, je rentre que demain soir =S. ]

Pourtant avoir vu Kirlim quasiment nu n'avait pas gêné Irys. Alors pourquoi après avoir aperçu cette goutte si significative sur la joue du garçon l'avait rendue mal à l'aise ? Elle le savait, maintenant, cela n'avait aucun rapport avec l'élément de l'eau, qu'il ne maîtrisait apparemment pas. Si seulement ça avait été le cas. Le regard autrefois dur du jeune homme était tourné vers la lune. Il se moquait de la présence des deux jeunes filles et la larme roula sur sa joue sans qu'il ne s'en soucie. A l'inverse d'Irys, montrer son corps le gênait plus que de montrer ses états d'âme. Elle, détourna d'abord les yeux, puis estima que le feu qui dansait au bout de son pouce était désormais plus que malvenu. Le clair de lune illuminait assez cette perle liquide. Encore une raison pour laquelle Irys n'aimait pas l'eau... Elle ferma le poing. Les flammes lui léchèrent la paume, taquines et non douloureuses, et, dans un soupir de fumée, s'évanouirent.

Euh... plus de carburant... expliqua Irys. Il était inutile d'en rajouter. Mieux valait ne pas attirer l'attention. Mais après réflexion, elle trouva sa réaction égoïste. Ce n'est pas en restant aveugle à la souffrance, ou du moins la tristesse de Kirlim, qu'elle allait s'en aller... Avec un effort de volonté, elle se leva, s'approcha. Sa main s'avança furtivement, effleura l'épaule musclée du jeune homme, se stoppa pour mieux se poser dessus. Elle était réconfortante et son regard se voulait chaleureux. Même lorsqu'il tomba sur la larme qui avait fini sa course et arrivait maintenant au ravin qui séparait le menton de Kirlim de son cou.

Irys dut faire un effort considérable pour rester là, sans broncher, et pour que son regard et son sourire restent avenants. Elle n'aimait pas voir les gens pleurer. La jalousie est un vilain défaut ! Il est si facile de pouvoir évacuer une émotion si facilement. Mais justement, ce qui est si facile chez certain, et impossible pour Irys...

Elle décida toutefois de la mettre de côté. D'une voix douce, mais un peu maladroite elle demanda à Kirlim, la main toujours sur son épaule.

Euh... j'ai... J'ai dit quelque chose... enfin... euh... quelque chose de... mal ?

Pas très intelligible comme phrase... Quoi que, quelques instants plus tôt, elle n'avait pas compris l'histoire de démon dont Kirlim avait fait allusion...

Erika se stoppa net en voyant la réaction de Kirlim. Elle le vit se tourner vers la lune comme si il avait honte ou n'avait pas envie de partager sa propre mélancolie avec les deux jeunes filles derrière lui.
A ce moment là, Erika ne sut pas du tout comment réagir. Elle n'était que très peu douée pour s'exprimer mais ne supportait pas de voir quelqu'un de triste, surtout si elle le connaissait et qu'elle l'appréciait. Voir Kirlim ainsi lui faisait d'autant plus bizarre qu'elle avait toujours en elle le souvenir d'un garçon tête brulée qui n'avait pas la langue dans sa poche et qui savait dire les vérités en face. Dans la tête de la jeune fille, se souvenir se bousculait avec l'image du jeune homme qu'elle voyait à présent devant elle.

Alors que la petite Erika ne savait comment réagir, Irys elle se leva et se montra plus que réconfortante. Erika l'admira car apparemment, c'était dur pour cette jeune fille d'agir ainsi vu l'intonation de sa voix quand elle parla.
Erika l'admirait tout comme au fond d'elle elle admirait Kirlim. Elle ne savait toujours pas quoi faire et quoi dire et la question de la jeune fille restait en suspens.

Sans qu'elle s'en rende vraiment compte, ses propres sentiments la submergeaient. Elle qui ne supportait pas la tristesse humaine se sentait très mal à l'aise dans cette scène. Comme "en trop". Comme à chaque fois dans ces cas là, elle aurait voulu fuir en toute hâte mais ses jambes se cramponnèrent aux sol tandis que sa tête lui soufflait qu'elle devait faire quelque chose pour aider Kirlim à se sentir mieux.

Elle s'approcha un peu mais ne sachant comment agir, elle se contenta de rester en arrière, attendant. Sans qu'elle n'y fasse attention, ses yeux s'étaient déjà métamorphosés en deux fentes larges et noires perdues dans un océan de sang. Elle observa le sol se sentant à présent complètement inutile dans cette scène.
De toute façon, ce n'était pas à elle d'agir, elle ne savait pas comment faire.


[C'est un peu confus mais j'avais pas d'autre idée et je ne voulais pas vous bloquer ]

[Désolé du retard.... pas d'excuse...]

La lune éclairait son visage, tentant tant bien que mal de se réfléter dans les yeux de charbon du jeune homme, cristallisants au passage quelques larmes. La lune, c'était une belle lune, la même que le soir du concert, ç'aurait du petre une belle soirée. Les choses semblaient se répéter, une belle soirée, deux jeunes filles, et impossible de trouver la tranquilité. C'était un cercle, un cercle vicieux, le cercle d'une vie, le cercle de la vie.

Non, non! Kirlim chassa loin de lui cette idée. Il ne croyait pas au destin, il ne croyait pas aux forces divines; quoiqu'il y a pas si longtemps de cela, il ne croyait pas non plus en la magie. Et même s'il ne savait plus que croire, il était persuadé qu'il avait à se battre, comme il l'avait toujours fait. Se battre pour se protéger, se battre pour protéger les innocents. Se battre, c'était la toute sa vie. Se battre, la seule chose qu'il savait faire.

Alors qu'il tremblait de perturbations intérieures, une main douce vint se poser sur son épaule. Il tourna sa tête, décolla les yeux de la lune, et apperçut un visage, doux lui aussi, avec un sourire tout aussi doux. Il y avait des gens ici, deux jeunes filles, deux jeunes filles qui se posaient des questions. Pouvaient-elles l'aider? Il en doutait fortement.
Même si toutes les remarques qu'elles auraient pu lui faire eurent été vaines, ne l'eurent pas calmé, il apprécia cette compassion et retorqua, en s'efforçant de sourire:

"Non... c'est pas ta faute..."

Le ton fut sanglotant, le sourire manqué. L'expression de son visage démontrait un grand malaise, mélangé à de la haine et de la tristesse, ce qui allait toujours de pair chez Kirlim.

Il posa sa main sur celle d'Irys. Une grosse paluche gercée, saisissant maladroitement la main réconfortante de la jeune fille. Il l'écarta de son épaule, et la lâcha. Il lança un regard en coin à la jeune fille, aux deux jeune filles, puis il s'éloigna.
Il fit quelques pas, guidés par la lune, et il se stoppa, cinq mètres plus loin, dos tourné aux deux jeunes filles. Quelques minutes passèrent, son regard tomba, le précédant de quelques seconds. Ses genoux butèrent le sol, ses mains ouvertes, comme s'il priait. Puis il se courba, frappant le sol de ses poings fermés. Il restait là, immobile, tremblotant.

"Pourquoi..... pourquoi.... pourquoi... PUTAIN!"

Il s'était brusquement relevé sur ses genoux, hurlant de sa voix rocailleuse. Il ramena ses mainbs sur son visage quelques instants. Le sol se mit doucement à vibrer. D'abord une subtile vibration imperceptible, puis une légère secousse.
Mais Kirlim ne s'en rendit pas compte, et comme si cela ne semblait pas suffire, il se remit à marteler le sol furieusement de ses deux mains; entre le gamin qui fait un caprice, et le gorille qui tente d'intimider les autres mâles.

"C'est qui qui commmande?! Bordel! C'EST QUI QUI COMMANDE !?!?"

La sol trembalait de plus belle, et rapidement la faible secousse se transformait en gros tremblement de terre.
Kirlim s'en apperçut, il en parut appeuré. Il se redressa, cherchant des yeux comme un refuge, un bouton d'arrêt d'urgence, ou autre. Il était passé tout d'un coup de la colère à la terreur, et cette terreur sembla s'amplifier lorsqu'il croisa les regards d'Erika et Irys.

Cela ne pouvait recommencer. Il ne fallait pas. Il ne le voulait pas. Il avait désormais peur, peur pour elles, peur de lui. Dans sa tête les informations défilaient à une centaine de kilomètres/heure. Au fur et à mesure que sa peur grandissait, le tremblement reprenait de plus belle, et vice versa, formant un cercle sans fin. Ses yeux se balladaient furtivement d'un coin du parc à l'autre, cherchant un échappatoire.

Soudain, ils se fixèrent sur l'arbre, le grand saule. Il se releva et courut pour s'en approcher. La secousse atteignait un état critique. Alors, il improvisa. Prenant tout son élan, il envoya la tête en avant, fracassant cette boîte crânienne contre le tronc du saule dans un grand "CRÂAAK!". Puis, inconscient, il s'effondra au sol. Brusquement, la secousse s'était évanouie avec lui.

Il était là, étendu de tout son long, le regard vide, la bouche ouverte. Sa crête qui ne tenait plus était, non plus rousse naturelle, mais teintée vermeille, de la même couleur de ce qui paraissait être des peintures de guerre sur le visage de Kirlim.
Et la lunbe éclairait la scène, majestueuse et imperturbable.

Erika suivit la scène sans rien dire, étreinte d'un sentiment d'inutilité et gênée de ne pouvoir rien faire. Kirlim repoussa gentillement la main de Irys qui en parut presque soulagée, autant que la peite fille put en juger. Erika le regarda s'éloigner et vit Irys se retourner vers elle avec un regard interrogateur. Elle même avait beaucoup de questions qui se bousculaient dans sa tête à propros du jeune homme et elle ne sut répondre à ce regard. De toute façon, quan bien même elle l'aurait voulut, les cris puis lessecousses violentes du sol l'en aurait empêchée.
Kirlim martelait le sol sans qu'elle ne comprenne pourquoi il le faisait. Puis les secousses remplaçèrent le martelement, et le jeune homme sembla alors effrayée par ses propres dons. Il ne savait pas contrôler ces secousses qui devenaient violentes au fur et à mesure de la violence de ses sentiments. Erika, en tant qu'élémentaliste de terre, le comprenait plus que tout, mais elle était bien trop effrayée par tout ça pour pouvoir réagir à la hauteur de la situation.

Elle aurait pu arrêter tout ceci en se concentrant puisqu'elle aussi maitrisait cet élément et de plus, elle le maitrisait un peu mieux que Kirlim mais voilà, la jeune Erika était tétanisée. elle tituba même lors d'une secousse et ne vit alors pas Kirlim arrêter de façon radicale ce chamboulement. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle était couverte de terre et allongée au sol mais les secousses venaient de disparaitre miraculeusement.
Elle chercha alors instinctivement la jeune fille et le jeune homme des yeux, et lorsqu'elle les trouva enfin, elle s'approcha. Au début, elle n'avait pas remarqué le sang, puis lorsque son regard croisa celui d'Irys, et se fixa ensuite sur Kirlim, ses yeux s'écarquillèrent et elle prit peur.

Chaque forte émotion à des répercutions différentes suivant les personnes, pour Erika, c'était toujours pareil, elle resta tétanisée et n'entendit que de manière très lointaine la demande d'Irys.
L'infirmière, ce mot résonna dans sa tête mais le sens lui échappa encore et encore. Ses yeux étaient emplis de larmes, ses jambes incapables d'articuler le moindre mouvement et elle incapable de faire quoi que ce soit. Mais son regard croisa celui de la jeune fille et lorsqu'il se reposa sur Kirlim, les mots l'atteignirent enfin.

La petite Erika se mit alors à courir aussi vite que ses jambes le lui permettaient vers le cabanon de l'infirmière. Ce cabanon semblait si loin, et elle trébucha de nombreuses fois avant de l'atteindre mais toujours elle persista. Lorsqu'enfin elle l'atteignit, une seule question résonnait dans sa tête, serait-elle arrivé à temps ?
Les yeux mouillés de larmes, tremblante tant de froid que de peur, elle accosta l'infirmière d'une voix à la fois forte et tremblante :

S'il-vous-plait, suivez-moi, c'est Kirlim, sur le lac enfin le parc enfin s'il-vous-plait suivez-moi.

Elle paraissait vraiment enfant en parlant, tant la peur la paralysait et lui donnait à la fois du courage. Elle était à bout de souffle, ses vêtements étaient pleins de boue, mais au moins, elle prévenait quelqu'un.

(Je ne postes pas à l'infirmerie, je ne sais pas si je dois, donc soit je postes là-bas et je fini ce topic soit je fais comme là ^^" J'avoue que je ne sais pas trop, Irys, Kirlim, vous pouvez me dire ce que vous pensez être le mieux s'il-vous-plait ? ^^)

Kirlim > [Ben... après je sais pas, si vous comptez faire un bout de RP pendant que Kiki est sur le carreau, libre à vous.... sinon je poste mon réveil à l'infirmerie, quoique, vous pouvez continuer ici et moi poster à l'infirmerie, puisque les laokiens ont le don d'ubiquité....]

Irys > [Le plus logique c'est de faire intervenir l'infirmière, on déplace Kirlim à l'infirmerie (trois fifilles, ça va être dur, mais bon... A la limite, on le traîne par la crête jusqu'à l'infirmerie =p ), donc sujet ici, fini, et on recommence à l'infirmerie. Après, mon perso et Erika peuvent être directement désengagés, sur la demande d'Anae, après, c'est toi qui vois pour le réveil...]

Kirlim > [Ouais pourquoi pas... Mais euh... c'est qui Anae? Et qui jouera l'infirmière?]

Irys > [=/ Tu es désespérant ... Anae EST l'infirmière !]

Kirlim > [Ah? Je pensais que l'infirmière était un PNJ....]

Une jeune fille était arrivée au cabanon de la jeune infirmière :

S'il-vous-plait, suivez-moi, c'est Kirlim, sur le lac enfin le parc enfin s'il-vous-plait suivez-moi.

Elle paraissait vraiment enfant en parlant, la peur la paralysait surrement . Elle était à bout de souffle, ses vêtements étaient pleins de boue, Anae fut surprise qu'une personne dans un tel état vienne la prévenir .

Tout d'abord ,calme toi ,j'arrive tout de suite ,répondit Anae essayant de calmer la jeune fille .
Elle prit le nécessaire de soin primaire ,et sortit de son cabanon ,la jeune fille la conduisit dans le parc ,il y avait 3 autres élèves ,deux filles et un garçon ,qui apparemmment de vait être Kirlim était étendu à terre ,une grave blessure au crâne .

Oh ,par toutes les maux de ce monde ,que lui est-il donc arrivé ,mesdemoiselles ,j'exige des explications ,Pendant ce temps ,Anae s'était agenouillée près du jeune garçon et lui banda la tête cependant ce geste n'arretait pas l'hémoragie .

Pas le temps de le conduire à l'infirmerie ,pour l'instant ,le seul moyen c'est d'arreter l'hémoragie ,reculez ,s'il vous plaît ,demanda -t-elle aux jeunes filles .

Puis elle se tourna vers Kirlim ,,approcha sa main de la blessure ,prit son souffle .

Finiti ,sanguina ,nunssi .

Il eut alors un éclair blanc et le sang s'arreta de couler net .


Alors ces expliquations ?

Irys avait vu la lueur d’incompréhension dans le regard d’Erika. Elle ne pouvait que la comprendre, n’importe qui, elle la première, aurait été dépassé par les événements… Puis elle partit d’un pas très hésitant. Elle courut. Elle trébucha. Elle tomba. Mais toujours, elle se relevait. Quand les yeux violets d’Irys ne purent plus distinguer la silhouette de gamine, elle fut obligée de diriger son regard ailleurs. Lune, étoiles, lac, arbres, herbes, tous étaient source de distraction. Mais à aucun moment elle ne put regarder la tête ensanglanté, qu’elle tenait pourtant dans ses bras. Le temps s’écoula à une lenteur ahurissante. Et plus l’infirmière tardait à arriver, plus le nœud qui serrait le ventre d’Irys se resserrait. La peur.

N’y tenant plus, elle avait fini par baisser les yeux sur Kirlim. Dans ses yeux, qu’aucune larme ne venait jamais embuer, la détresse était désormais lisible. Elle regretta d’avoir si mal jugé ce jeune homme. Prétentieux, et grosse brute hein ? Comment aurait-on pu qualifier quelqu’un qui venait de se fracasser la tête contre un arbre pour sauver deux élèves d’un effroyable tremblement de terre, de vantard sans cervelle ? C’était vrai, elle ne connaissait rien de lui… Rien du désespoir qu’il pouvait ressentir à posséder un pouvoir dévastateur, qu’il ne maîtrisait pourtant pas… Et, alors qu’un sanglot étouffait la gorge d’Irys, en une promesse informulée, elle décida d’apprendre à mieux connaître Kirlim.

*Si…*

Elle stoppa net cette pensée indigne. De toute manière, il lui était impossible de penser. Son cœur battait bien trop fort pour qu’elle puisse entendre quoi que ce soit…

La silhouette menue d’Erika venait de réapparaître. Et, à ses côtés, se tenait une femme, qu’elle ne connaissait pas, mais qu’elle était bien contente de voir arriver. Elles la rejoignirent, et Irys lâcha Kirlim. Elle suivit avec attention les gestes sûrs de l’infirmière, et fut bien soulagée de voir que l’hémorragie avait été stoppée. Le nœud qui lui serrait le ventre se détendit légèrement. La femme avait maintenant fini. Elle leur accorda un regard sévère et exigea des explications.

Difficile à dire… Tout s’était passée à une vitesse hallucinante. Irys n’était pas sûre d’avoir très bien compris. Et elle n’avait pas envie de raconter quelque chose que Kirlim n’aurait pas voulu qu’on dise. Surtout à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas… même si cette personne venait de sauver la vie de son ami !

Euh… Il a foncé dans l’arbre.

Bien sûr, cette excuse ne suffira pas. Autant changer de sujet… Encore sous le choc, sa voix était rauque, et peu assurée…

Vous… vous… voulez sûrement un… euh… coup de main, pour… pour le transporter à l’infirmerie… euh… non ?

Alors que Mésylia se promenait dans la forêt, elle remarqua le comportement bizarre d'un oiseau. Elle se rapprocha doucement de lui afin de ne pas l'effrayer et tendit sa main pour qu'il vienne se poser. Se qu'il fit aussitôt. Elle ne comprit pas tout de suite ce que l'oiseau voulait lui dire. Il se dirigea alors vers un arbre et fonça dedans. Mésylia sursauta ayant peur pour l'oiseau, mais heureusement il n'avait rien. Il s'envola en direction du parc et Mésylia le suivit ayant enfin compris que quelqu'un était blessé.
Ce qu'elle vit en arrivant ne fut pas un beau spectacle, un élève était allongé sans connaissance par terre, deux jeunes étaient avec lui et elle reconnu, pour l'avoir entraperçu à l'infirmerie, Anae, l'autre infirmière. Elle arriva près d'eux au moment où une élève se proposa pour aider à amener le blesser à l'infirmerie. Jaugeant rapidement la force des trois personnes réunie et la taille de l'élève, Mésylia en conclue qu'ils auraient sûrement besoin de son aide. Elle pris alors les jambes de l'élève et d'un signe demanda aux autres de porter aussi, ce qu'ils firent sans poser de questions. A eux quatre ils réussirent à amener le blesser à l'infirmerie après quelques poses pour se détendre les bras, C'est qu'il était quand même lourd…


[avec l'autorisation de Irys pour contrôler les persos…, voilà ce n'est pas très long mais le sujet est fini… suite à l'infirmerie ?]

[Moi pas de problème, mais si vous voulez qu'il se passe des choses entre le réveil de Kirlim et maintenant, libre à vous... ]

[Nan, pas de suite, on est plus en S10... Sujet fini !]

La suite au prochain épisode:

Episode II - La tête dans le ...