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 [S12] Où il est encore passé? [terminé]

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Alejandro Luis Miguel
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Alejandro Luis Miguel


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MessageSujet: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeDim 23 Déc 2007 - 0:32

Il est tôt. Pour Alejandro en tout cas. Trois heures de l’après midi, et cela fait plus d’une heure qu’il cherche son père ! Comme toujours, il s’est évanoui dans la nature quand l’adolescent avait besoin de lui. Rien de grave. Juste le voir, le toucher et lui parler, partager quelques moments ensembles. Et lui déposer quelques lettres. C’est l’hiver, les fêtes arrivent et les lettres aussi. Il y en a cinq en tout qui leur sont adressées. Tous sont au courant que Mendeleïev n’ouvre jamais les enveloppes, qu’il se contente de les regarder avec un grand sourire et de les poser dans un coin ou il les oubliera… Aussi sont elles envoyées directement au fils, qui se fait un plaisir à les lire, même les mots les plus confidentiels qui sont adressés à son paternel, se délectant de chaque anecdotes. Certaines lettres étaient de vrais mines de renseignements, et d’autres ne servaient à rien tant elles étaient illisibles. De l’elfique, du russe, du patois de je ne sais quoi. Tout ce succédait, et il était étrange de voir Mendeleïev les lires sans jamais froncer les sourcils, tant il était à l’aise avec les différentes langues. Luis Miguel lui avait un peu plus de mal, mais arrivait toutefois à déchiffrer le plus gros des lettres mais quelques expressions lui échappaient, aussi parfois ne comprenait-il rien à toute une lettre par la faute de trois pauvres mots.

Qu’importe, il les avait à présent toutes lues et disséquées et pouvait donc à présent les transmettre à son paternel après avoir saisi ce qui était adressé à lui même. Qu’il lise le courrier de son père, oui, mais que son père lise son courrier, hors de question. L’adolescent était tout heureux de savoir que quelques personnes pensaient à lui, quelque part dans le monde, et c’était donc avec joie qu’il était parti gambader vers le bureau de son père. On le regardait bizarrement dans els couloirs, en même temps il le cherchait bien, vêtu d’un jean troué derrière et d’un simple t-shirt noir en plein hiver ! Et vous le voyez débouler, dans les couloirs en chantant et sautillant, un paquet de lettres à la main…

Le voilà à la porte du bureau de son père. Pas besoin de toquer. Le jeune mexicain saisit le trousseau qu’il a chapardé dans le cabanon de son père en rentrant par une fenêtre qui était ouverte. L’elfe aux cheveux noirs ne se rendra pas même compte de ce qu’a fait son fils, car lui m^me ne ferme jamais les portes ! Aussi Alejandro avait-il prit possession des clefs de son père pour pouvoir passer derrière lui et fermer ce qui avait besoin d’être fermé. Le bureau était d’ailleurs ouvert. Ouvert, mais pas de papa. Le sourire d’Alejandro s’en va. Sûrement en train de cavaler la nature, comme un chien fou. Comme toujours d’ailleurs. Il n’aurait pas dû être un elfe, mais plutôt une bête sauvage, libre de tout. Un soupir échappe à l’enfant, qui ouvre les fenêtres, laissant le vent glacial le rejoindre. Ce sent le renfermé et tout est en désordre, ce n’est pas possible. Il pose les lettres sur le bureau, et se met à ranger les piles de papier, triant et jetant. Miracle criraient certains, Alejandro ne s’est pas affalé dans un coin pour dormir ! Mais les plus savant le regarderaient avec tristesse. Son père lui manque, et la façon de le toucher, c’est s’occuper de ce qu’il laisse derrière lui. C’est dérisoire, mais si touchant.

Le froid ne le touche pas, seul le fait que la présence de son père soit impregnée dans ces lieux le touche. La porrte et ouverte, et il entend les pas des êtres qui passent et repassent sans cesse dans les couloirsde l'E3, comme une musique de fond, qui le berce tendrement. Toc toc, toc font les chaussures sur le sol dur des corridors.


Dernière édition par le Mer 23 Jan 2008 - 21:54, édité 1 fois
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Elda
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeJeu 27 Déc 2007 - 22:06

Un souffle de buée. Vapeur d’eau qui se propage avant de se dissiper, de s’échapper alors qu’elle se tenait, grelottante contre la fenêtre de la bibliothèque. Pourtant, elle ne pouvait détacher son regard de la nature endormie derrière la fenêtre de glace, ce qu’elle dut pourtant faire pour ne pas se transformer en glaçon. L’elfe se frotta les yeux avant de revenir à sa table ou son livre siégeait. Elle le ferma machinalement et prit les autres livres pour les reposer à leur place avec soin, certains devaient avoir des siècles, avant de sortir de la bibliothèque et de marcher au hasard des couloirs, où la guiderait ses pas, plongée dans ses pensées.

Elda passa une main sur sa nuque avant de faire craquer ses articulations. Elle repensa à la vieille guérisseuse quelque peu aigrie de sa ville. En plus d’avoir un corps faible, quand t’seras vieille t’auras d’ l’arthrite ! Une elfe avec de l’arthrite, elle secoua la tête. Malgré le fait qu’elle ne cessait d’harceler le doyen du village, elle ne savait pas grand chose du son peuple, l’histoire de ce côté était aussi obscure que celle des runes, et ce n’était pas peu dire. Depuis le temps qu’elle cherchait, elle n’avait pas avancé d’un fifrelin. Elle poussa le lourd battant de la porte avec l’épaule pour finir de ranger ses affaires dans sa besace.

L’âme errante alourdie d’un corps, (découverte qu’elle a fait récemment) erra comme son nom l’indique dans les couloirs vêtus de façon désuète. Elle portait un T-shirt à manches longues qui se prolongeait en mitaine rattachée à sa main par un anneau sur le majeur. Elle portait une jupe simple qui descendait jusqu’à ses pieds et un gilet comme au XIX ème sans manche et lacés sur le devant. Petite excentricité made in Elda, les lacets de sa tenue étaient … blancs. Et oui c’est choquant. La jeune elfe ainsi vêtue paraissait beaucoup plus vieille. Elle finit cependant par se rendre compte qu’elle marchait un peu trop au hasard … et qu’elle ne savait pas ou elle se trouvait.

Elle eut cependant la présence d’esprit de regarder sur les portes qui défilaient devant ses yeux ce qui était écrit dessus. (Oui parce qu’il y avait des panneaux sur les portes.) Elle fit halte et aperçut une porte entrouverte et emplie de résignation, elle décida de demander son chemin. Elle s’arrêta devant la porte et lu le nom ‘MendeleIv’ c’était un chimiste russe non ? Elle tapa quelques coups discrets. Elle ne sut pas vraiment si la personne l’avait pas entendu ou si elle l’avait sciemment ignoré mais dans l’un ou dans l’autre, elle décida de pousser la porte.


" Excusez-moi …"

Elle se tut en tombant face à face avec, non pas un imminent chimiste russe ou sa réincarnation, mais un punk à crête d’environ son âge d’origine mexicaine. C’était un surveillant çà ? Elle fronça les sourcils, signe d’une intense réflexion et continua.

"Je n’ai pas regardé ou j’allais et je..., elle se plongea dans la contemplation de ses ongles en baissant les yeux et rajouta à voix basse, je me suis perdue"

Cela justifierait au moins sa présence, étant donné qu’elle n’était pas sensée être là.
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Alejandro Luis Miguel
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeVen 28 Déc 2007 - 0:46

Trois coups si discrets qu’Alejandro ne les entendirent pas. En même temps, s’il arrêtait de chantonner comme les bonnes femmes qui font le ménage dans les vieilles séries américaines, il les aurait sûrement entendus, les trois coups. Mais non, il était là à ranger, sa langue pointant entre ses lèvres comme certains font quand ils sont concentrés. Ce fut la voix de l’adolescente qui le tirera de son monde. Toutefois il ne se retournera pas directement, se contentant de lancer de sa voix éraillée -rendue encore plus rauque par le mal de gorge qui sûrement allait se transformer en maladie qu’il couvait, merci hiver froid et tenues légères- quelques mots simples.

« Mon père n’est pas là, revenez plus tard. »

Un ton las et usé, comme si ces mots ne lui étaient pas étrangers. C’est vrai que son père n’était jamais là. Rien que dire qu’il n’était pas là le rendait las. C’était à croire qu’il n’existait pas et qu’il l’avait rêvé. Puis il se retourna, pour se retrouver face à une adolescente. Le mexicain aurait imaginé un membre du personnel… C’était rare que les élèves s’aventurent par ici. Le reste des paroles de la demoiselle toutefois le sortirent de ses réflexions à lui même sur le pourquoi du comment était elle dans ce bureau. Elle s’était simplement perdue. Il sourit, dévoilant ses dents inégales, lâcha la pile de fatras qu’il tenait entre ses doigts, la laissant lourdement tomber sur le bureau déjà recouvert de bordel du professeur absent, se gratta brièvement le nez, fixant la jeune élémentaliste. Elle semblait si frêle qu’un coup de vent pourrait l’emporter, et les vêtements austères qu’elle portait mettaient mal à l’aise Alejandro. Le style vestimentaire représentait l’esprit, mais là, il se demandait ce qu’elle était ! Habillée joliment, strict mais pourtant elle ne ressemblait pas à une lady aigrie… Un instant il chercha ses mots, en sachant comment s’exprimer avec elle. Il opta pour des paroles réservées et non pas emplies d’un patois adolescent arriéré. Tout ça juste parce qu’elle semblait si adulte.

« Perdue ? Mais perdue où ? »

C’était sa façon à lui de demander ce qu’elle cherchait comme endroit. Cette fois ci il se gratta le menton, regarda brièvement par une fenêtre puis fit quelques pas en la direction de la jeune femme. Puis ce qui devait arriver arriva. Il se prit le pied dans un câble qui traînait et qui d’ailleurs n’avait rien à faire là, poussa quelques jurons en sa langue natale et se rattrapa de justesse sur les mains, mais son pied glissa sur une feuille qui traînait là et vlan, par terre, la tête la première. Une autre guirlande de jurons, puis il se remit à quatre pattes. Merci parquet, le voilà qui saignait du nez. Il plaqua sa main sur son nez, puis leva la tête vers l’inconnue.

« T’aurais pas un mouchoir ou un truc de ce genre ? »

Son regard était pourtant toujours vif et joyeux, à croire que ce petit incident était totalement normal. C’est vrai qu’en même temps, il se cassait le nez par terre souvent… Un fin sourire malicieux pour montrer que tout allait bien, alors qu’il se releva cette fois ci en évitant câbles et feuilles en papier. Cette pièce était dangereuse, à croire que le possesseur des lieux voulait y protéger de précieux secrets, que le fils s’empresserait avec joie de découvrir entre toute cette paperasse...
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeVen 28 Déc 2007 - 15:31

Tiens tiens, du bruit dans le bureau d'a coté ? C'est l'occasion rêvée ! Boum ! On pousse la porte et on entre sans s’annoncer !

« Monsieur Menderi-truuuuuuc, regardez c'que j'vous appoooooooooorte ! » chante triomphalement la demoiselle en pénétrant dans la pièce, les lourdes bottes cirées en avant.

Puis quelques secondes d'arrêt - le temps que ça atteigne son cerveau et qu’ensuite, et seulement ensuite, que ça ait le temps de trouver les neurones épars qui s’y trouvent. Ne distinguant ni les oreilles pointues ni les yeux rieurs de celui qu’elle espérait au-dessus de ses mains, Purim les abaisse, de même que son lourd fardeau de cuir et de métal, pour se retrouver nez a nez avec un jeune homme beaucoup moins costaud que prévu et aussi bien plus petit.


« Ben ! T’es pas le prof de stratégie toi ! » dit-elle avec toute la perspicacité de blonde dont elle peut faire preuve. « Hé, mais ?! T’as pas froid avec ton T-shirt ? Moi j’ai des manches longues et je grelotte encore, brrr ! »

Et oui, fini les petites robes, fini les vêtements légers, l’hiver arrive et apporte avec lui les habits plus épais. La pétillante surveillante doit un peu délaisser ses jeans : c’est un pantalon cacao côtelé qui est de sortie aujourd’hui. Façon étudiante anglaise, il est surmonté d’une chemise blanche que couvre un gilet sans manches décoré de motifs losanges en camaïeu de beige.


« Oh, mais tu saignes du nez mon pauvre ! »
réalise-t-elle enfin. « Ah zut, j’ai rien pour nettoyer ca… »

Mettant fin au monologue – ou presque – sa tête blonde vire et volte, cherchant de quoi aider le malheureux dans l’immonde bazar qui sert de bureau a Mendeleïev. De mouchoir il n’est point, d’essuie-tout non plus. Mais une jeune elfe, ça oui, il y en a en rayon.


« Tu n’aurais pas un mouchoir ou un quelque chose, euh… euh… »

Non, elle a beau chercher, elle ne connaît pas le nom de cette adolescente en noir. En y réfléchissant mieux… Elle ne connaît pas non plus le nom du blessé à la crête… De la bonne humeur. Tout le temps. Ajouter des noms et des visages dans son cercle de connivences, il n’y a rien de plus réjouissant.

« Je suis Purim, et vous ? » demande-t-elle avec son sourire lumineux.
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Elda
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeVen 28 Déc 2007 - 19:21

[Hs: C'est vraiment pas terrible :/ ]

Les paroles l’atteignent et elle s’arrête net. Déjà au niveau de la voix, celle du punk et légèrement enrouée mais le ton y est aussi pour quelque chose. Dans sa voix résonnait un écho d’amertume ou de lassitude ou encore les deux. Envers qui çà, elle en avait une vague idée si Mendeleïev était son père. Puis celui-ci se retourne et sourit en laissant tomber une pile de document qui produit un bruit sourd. La déclaration du jeune homme fit son chemin dans les pensés de la jeune élémentaliste toujours neutre. Donc Mendeleïev était son père, et lui ranger son bureau. Elle pencha imperceptiblement la tête sur le côté. En règle générale, ce n’est pas plutôt le contraire ? Les parents qui râlent, les enfants qui se vexent tous çà ? Mais revenons au Punk qui semblait plongé dans ses réflexions pour finir par demander un :

« Perdue ? Mais perdue où ? »

L’élémentaliste cligna des yeux, ne comprenant pas bien le sens de la question. Ou du moins la réponse lui semblait tellement évidente qu’elle ne la formula pas.

"Je suis nouvelle et du personnel je ne connais que l’Intendante"

Ainsi contourna t-elle la question, ce qui lui permit d’expliquer pourquoi elle avait cru qu’il était un surveillant… même si elle n’avait pas émis cette thèse à voix haute.

"J'étais à la bibliothéque pour mes recherches"

Etait-ce la réponse qu'il attendait ? Il fit quelques pas vers elle avant de glisser sur une feuille et de se prendre les pieds dans un câble ou le contraire, le tout accompagné de juron dont elle ne comprit pas un mot. Ce qui faillit arracher un cri d’effroi à l’elfe, c’est le bruit mat produit par la rencontre du sol avec la tête du Punk. Elle réagit d’ailleurs un temps en retard et lorsqu’elle s’accroupit pour l’aider à se relever, le Mexicain était déjà debout. Brisant momentanément sa rigidité, elle s’empressa de se relever avec souplesse et de fouiller dans sa besace pour mettre la main sur un mouchoir. Lorsqu’elle le trouva enfin elle le tendit au jeune homme avec une lueur d’inquiétude dans les yeux, bientôt remplacée par un demi-sourire amusé devant son regard rieur.

"J’ai toujours des mouchoirs sur moi j’ai tendance à être malade. Dis, tu es sûre que çà va ?"

Faisait-elle référence au nez ou aux cellules grises du mexicain, là était la question. Faire une telle chute et se relever avec le sourire aux lèvres… Elle fut cependant sortie de ses pensées par l’entrée d’une nouvelle protagoniste, qui ne la remarqua pas. La demoiselle se jeta sur le jeune homme (dont elle ne connaissait toujours pas le nom) en brandissant un paquet d’origine inconnu, s’ensuivit une suite de paroles plus gaies les unes que les autres dont-elle saisit des brides. La gracieuse blonde finit par se retourner et l’apercevoir lui demandant un mouchoir. En effet, Elda avait laissé ses mains retombées le long de son corps et avait entamé la mise à mort d’une peau morte. Le mouchoir blanc donc s’agita de nouveau devant le nez, c’était le cas de le dire devant le Mexicain, demandant l’Armistice. Puis se tournant vers Purim, elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire : L’effet miroir.

"Elda"

Elle se tourna ensuite vers le punk à crête et en T-shirt, en attente d'une réponse. Purim avait raison, il faisait vraiment froid en ce moment, et elle se demanda vaguement si le Mexicain qui devrait être en toute logique habitué au climat chaud, n’était pas en train de mourir de froid.
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeSam 29 Déc 2007 - 17:37

Quelques paroles échangées, quelques gestes. Seul le mot « intendante » fera passer une ombre sur le visage d’Alejandro. Quelle peste celle là. Il avait gardé de sa rencontre avec la rousse un mal de bras des plus cuisant qui l’avait empêché de grimper partout pendant quelques temps. Toutefois rares sont les mauvaises pensées qui trottinent longtemps dans l’esprit du jeune mexicain qui, à peine le visage de l’intendante esquissé dans son esprit, il le chasse sans y faire plus attention pour se concentrer sur la scène qui à présent se déroule sous ses yeux. Il continue de sourire, commence à tendre la main pour saisir le mouchoir qu’elle lui tend, puis vlan, un raz de marée combinée à une tornade vient les déstabiliser tout deux.

Si la jeune femme est blonde, Alejandro est un punk, ce qui revient au même. Manque de neurone dû aux cascades à répétition ou à l’absence de matière grise tout court. Alors il la regarde, yeux de poissons morts et frits, bouche entrouverte, essayant de la suivre. Le nom de son père massacré le fait sourire, et dors et déjà il pense qu’il va bien s’entendre avec la jeune demoiselle blonde comme une frite (miam, des frites). Triomphante, elle porte comme si c’était des coupes gagnées haut la main les chaussures… de son père. Et le voilà qui élabore toutes sortes de combines étranges pour savoir comment elles ont atterries entre les mains de la jeune demoiselle qui virevolte comme une feuille portée par le vent. Il sourit à la perspicacité de l’inconnue qui se rend compte que ce n’est pas le prof de stratégie, renifle en l’entendant parler du froid qui a réussi à s’introduire entre les murs du bâtiment. Toutefois il n’a pas le tant d’en placer une, à croire qu’elle soliloque et non tente de tenir un dialogue.

Cela évitera à Luis Miguel de la saouler à son tour de questions pour savoir quels sont ses liens avec son père pour être entrée en possession de ses bottines d’amour ! Il les aime tellement qu’il leur a donné un nom, voyez vous. Le saurait il oublié chez elle après une nuit tendre ? Les lui aurait-elle arrachée de force pour les garder près d’elle puis, prise d’un remord, voudrait-elle les lui rendre ? Tant d’idées s’échafaudent dans l’esprit adolescent du mexicain, qui regarde de plus en plus bizarrement la demoiselle.

Puis elle se rend compte qu’il saigne du nez. Oops. A force de tergiverser, l’élémentaliste de la terre ne s’est pas rendu compte que son sang commençait à couler entre ses doigts. Il fait craquer son nez à l’aide de ses doigts pour vérifier qu’il ne s’est pas liquéfier. Cela l’étonnera toujours de perdre autant de sang par le nez. Ce sera celle qui se présentera sous le nom d’Elda qui le secourra, en lui tendant pour la deuxième fois le mouchoir. Il le saisit, de peur qu’il ne s’en aille de nouveau, et fait un signe de tête pour tout remerciement, puis se retourne vers Purim, son regard s’illuminant de malice.


« Tu fais quoi avec les chaussures de mon papa ? »

Il ne se présente même pas ? Ben non. Il oublie, c’est tout. L’adolescent se contente de saisir une chaussure du père avec sa paluche pleine de sang. Mais ce n’est pas cela qui les tuera. Si les lacets sont rouges, ce n’est pas parce qu’ils étaient ainsi au début… M’enfin, Alejandro les avait toujours connu rouges et cela ne le fait pas frémir, et cela ne fera frémir personne tant que le secret de la teinture made in Mendel’ sera gardé… Le jeune homme à la peau basanée la regarde de partout, la soupèse. Oui, c’est bien celle de son père, pas de doute. Un regard inquisiteur vers la demoiselle blonde, un demi sourire interrogatif, mais surtout, une curiosité à toute épreuve…
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeLun 31 Déc 2007 - 0:10

La dénommée Elda sera l'infirmière du jour et stoppera l'hémorragie de son blanc mouchoir. Le Mexicain regrettera peut-être bientôt d'avoir été si curieux car voilà que la blondinette se met à déblatérer son histoire à un rythme effréné.

"Oh lalala ! Ses chaussures, c'est toute une histoire, si tu savais ! Ça a commencé cet été, il s'est pointé pieds nus, oui pieds nus, dans la salle des pions. C'est marrant comme il traîne toujours là alors qu'il y a une cafetière dans la salle des profs, vous n'trouvez pas ? Enfin bref, je m'égare. Là, il nous raconte qu'il a perdu ses pompes je sais pas où et tout. Bon voilà, après, j'ai pas trop trop cherché, bon du coup, j'ai pas trop trop trouvé non plus hein !" constate-t-elle dans un éclat de rire. "J'y pense plus, et pis deux jours avant la rentrée que je fais le grand ménage dans le bureau des surveillants avec le petit Keen - si vous le voyez, faites-y un b'souw pour moi, ce petit est vraiiiiiiiiiiiiiiiiiiment mignon - euh qu'est-ce que j'disais déjà ? Ah oui, donc on était en train de tout briquer quand on ouvre un placard. La poussière, oh lala ! Je vous raconte pas, une véritable infection ! Pis là, en plein milieu, les pompes ! Énormes, lourdes et et et et et et les fameux lacets rouges, ça pouvait être que les siennes ! Je te dis pas comme j'étais contente de les trouver là !"

La vie en technicolor, vous connaissez ? Et bien Purim en est l'incarnation : pas besoin de zappette, l'ex-gymnaste change d'elle-même d'expression à chaque phrase, passant de l'étonnement à la joie avec naturel, amenant sa main devant sa bouche, l'agitant latéralement, penchant des épaules d'un côté puis d'un autre, gigotant, sautillant, ne tenant pas sur place. Toujours mobile, son visage suit le même chemin et jamais ne se fige : ses yeux papillonnent, s'étrécissent, se plissent et étincellent tour à tour, sans jamais s'arrêter.

"Attends attends, c'est pas encore fini ! Avant la rentrée, il y avait le bal. Un matin, je le vois passer dans le couloir comme une fusée. Il me calcule même pas ce rustre ! Enfin bon, je le retrouve en bas, devant les panneaux d'affichage. Je lui rends ses précieuses bottes et là, il se met pas à les regarder amoureusement ?! Ça pourrait être terminé, mais non, toujours pas ! On joue au prince et au dragon avec un nouveau prof et tout, trooooooop sympa, y'avait des élèves qui sifflaient et qui applaudissaient, j'ai a-do-ré !"

Ah l'heureux souvenir ! Son corps s'en rappelle et mime inconsciemment les gestes qu'elle et ses partenaires de jeu ont eu ce fameux jour dans le hall, remplissant tout l'espace disponible.

"Brefle, on s'amusait tellement qu'en partant, il a abandonné ses chaussures sur place. Tu le crois toi ? J'ai crié, j'ai hurlé, je sais pas ce qui lui a pris, il est parti d'un coup d'un seul, il s'est pas retourné."

Les joues gonflées, la demoiselle aux cheveux dorés se tient les mains sur les hanches, comme si on lui avait fait un affront. La grimace d'enfant se mue pourtant aussitôt en une mine déçue.

"Tout ça pour dire que maintenant nous sommes en hiver et ça va faire deux fois que j'essaie. Mais visiblement, ce n'est pas aujourd'hui que je vais rendre ses pompes à ton Papa."

Tilt. Et la lumière fut. À peine prononce-t-elle ces derniers mots que l'information atteint sa tête de linotte. Son Papa.

"Ton Papa ? Monsieur Menderi-truc ? Monsieur Menderi-truc est ton Papa ?" questionne-t-elle en battant des paupières sous le coup de la surprise.

Ben ça ! Les yeux aux éclats de noisette de la jouvencelle s'arrondissent, s'arrondissent tandis qu'ils examinent le jeune homme. Elle approche son visage de celui de l'adolescent, le scrutant comme une bête curieuse sans le moindre scrupule, à la recherche d'un point commun avec le paternel. Ses joues sont creuses, sa silhouette osseuse, ce n'est pas la même harmonie qu'on retrouve chez son père. Et il serait son fils ? Oui, bon il a un fort accent lui aussi. C'est juste pas le même. Il a la peau bronzée aussi, elle est de mauvaise foi quand elle pense tout haut qu'ils n'ont rien de semblable.


"Dis, tu lui trouves un air de famille avec Monsieur Menderi-truc, toi ?"demande-t-elle avec candeur à la jeune fille aux oreilles pointues.
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeMar 1 Jan 2008 - 20:46

La jeune elfe sera légèrement vexée du simple signe de tête du Punk. Ben oui, il aurait quand même pu la remercier et se présenter mais non il prend une des bottes de "son papa" et l’identifie comme telle. La question qu’il pose fait se reporter l’attention d’Elda sur la tornade blonde qui ne tarde pas à se lancer dans son récit. L’elfe en noir restera un instant abasourdie devant l’avalanche de paroles, de gestes et de mimiques, ses oreilles n’y étant pas habituer.

Elle prend une pause avant de repartir de plus belle et Elda écarquilla légèrement les yeux : Monsieur Mendeleïev était amoureux de ses bottes ? Le portrait du professeur de stratégie se fait dans son esprit. Elle y voit un homme plus grand que son fils, tout aussi original avec des bottes à lacets rouges et au milieu de son bureau, en paix avec les amas chaotiques. Elle regarda tour à tour le punk et Purim et ne put réprimer un sourire devant autant de joie de vivre.

Cependant, le fait que Mr Mendeleïev est oublié ses chaussures semblent contrarier Purim au plus haut point. L’elfe en noir ne sachant pas quoi dire s’aperçut bientôt que ce n’était pas utile de répondre à la question qui s’avère rhétorique. Puis les paroles du punk semblent être monter jusqu’aux neurones de Purim qui stop net et dévisage méthodiquement le jeune homme. Puis elle se retourne vers elle et lui demande si elle trouve que le punk ressemble à son père.

Son visage se tourne vers le bureau et fouille des yeux les papiers et autres dossiers dans l’optique de trouver une photo, dans l’espoir de trouver un point commun avec le fils. Non pas qu’elle veuille contredire Purim, mais elle la trouve un peu trop direct d’annoncer ainsi au Punk la non-ressemblance avec son père, il ne faudrait pas qu’il se vexe. Dans l’échec de son entreprise, elle en aperçoit l’absurdité. Rares sont ceux qui s’admirent pendant qu’il travaille dans leur bureau. Avec un sourire d’excuse un peu gêné, elle confia :


"En fait, je ne connais pas Mr. Mendeleïev"

Etant donné la description qu’en a fait Purim et le portrait qu’elle s’était fait du paternel du punk, elle hésite entre la déception et le soulagement. Elle baisse les yeux se sentant un peu à côté de la plaque.

"Oh fait tu n’as qu’a les laisser dans le bureau il les trouvera sûrement "

Oui parce que vu l’état de son bureau, on étant en droit de laisser planer le doute. Ses yeux coururent sur le bazar ordonné du bureau avant de revenir sur le Punk et sur Purim.
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Alejandro Luis Miguel
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 1:19

Bwaaaaaaaaaaaaargh, mais pourquoi a-t-il posé cette question ? Le voilà croulant sans les mots, s’y noyant ! Alejandro a du mal à comprendre. Elle parle vite, il n’a pas le temps d’analyser toutes les phrases mais s’en sort à peu près. Toutefois il est intimidé car il y a des mots qu’il n’arrive pas à saisir. B’souw ? Quoi qu’est ce ? Rustre ? Comment ça s’écrit, ça ? Il analyse le fond, mais pas la forme, s’y perd et heurte les mots comme si c’était des murs. Ca semble prendre fin parfois, mais cela ne reprend que de plus belle. Certains mots s’accolent pour n’en faire qu’un ce qui augmente le niveau d’incompréhension de l’adolescent qui au rythme de la chanson de Purim sourit, grimace, serre les dents, cherche ce qu’elle veut dire, semble avoir une idée lumineuse.

Bon, Il n’y a rien de vraiment extraordinaire dans l’histoire. Pas de baisers volés, d’étreinte passionnées ! Tiens, Alejandro qui rêve de romantisme ? il est amoureux celui là, mais n’avouera jamais d’aimer les histoires à l’eau de rose. Pourtant on pourrait croire, quand on le voit chanter douces ballades ou offrir une rose à une demoiselle… Son père s’est ramolli. Il aurait pu faire de cette histoire une belle romance. Et il en a fait une scène dont il était le dragon ! Il ne restait jamais très longtemps à ne pas tournicoter autour d’une belle jeune femme. Ou d’un bel homme. Tout compte fait, il a simplement oublié ses bottes. Plus aucun intérêt, une moue dépitée de l’adolescent puis vlan, prend ça dans la tête ! Tout d’abord, Luis ne comprend pas grand chose. Menderi-truc, ce n’est pas souvent qu’il l’entend, soyez-en sûrs.

Le voilà regardé comme une bête étrange. Il remue un peu, essuie son nez avant d’ôter le mouchoir à présent rouge, mais son nez lui ne saigne plus. Il regarde à droite, à gauche, puis fixe Purim, anxieux. Son minois est légèrement barbouillé de sang, certes, mais est ce là la rasion de le fixer ainsi ? Qu’y a t-il d’étrange ? Que Mendeleïev ait eu un fils ? Ah, ce n’est pas cela qui la choque. La question adressée à Elda l’éclaire sur le doute de la jeune blonde. Alors que la demoiselle parcours des yeux le bureaux de son père en avouant qu’elle ne le connaît pas et en lâchant quelques paroles sur les bottes qu sont la cause de cette rencontre le mexicain lâche un petit rire, saisit les bottes et vlan, les lance sans ménagement sur le bureau d’où quelques feuilles tombent. Puis il retourne dans le fouillis, feuillette quelques papiers puis prend à son tour la parole.


« J’ai été adopté. D’ailleurs on a que douze ans d’écart, ça fait un peu juste. »

Un nouveau rire, des papiers qui partent dans la corbeille déjà pleine. Il met son pied dedans, enfonçant le tout pour en mettre d’autres dedans puis reprend la parole, regardant la surveillante droit dans les yeux avec un sourire aux lèvres, puis se met à parler comme elle, en gesticulant, passant quelques doigts dans les longs cheveux qui se trouvent sur sa nuque, un coup de bassin par ci, un coup de bassin par là. L’imitation est comique, mais ce n’est pas sûr que la surveillante trouve drôle de se voir parodier ainsi par cet adolescent.

« Puis de toute dans nos noms et prénoms, ça se voit direct. Luis c’est Amilah Grigori, moi Alejandro Luis Miguel Porfirio Diaz. Pas grande ressemblance. Quant à ses bottes, il est tellement tête en l’air que je pourrais les pendre au plafond il les verrait même pas. »

L’adolescent s’est étonné lui même. Il a tenu le rythme sans s’essouffler et faire de grosse faute de français ! Le besherelle qu’on lui a envoyé pour noël ne servira à rein. D’ailleurs il ne l’a pas encore ouvert et compte bien ne jamais le feuilleter. Le jeune homme à la peau mate ne s’est même pas rendu compte de la gravité de ses dires. Prononcer la véritable identité de son père est si banal pour lui qu’il n’en ressent aucune gêne. Puis sans aucune gêne là non plus, après avoir vérifié que la corbeille était bien en fer, il prend son briquet et en fait flamber l’intérieur. Il semble faire cela souvent, tant il est décontracté. Ou il est tout simplement inconscient. Pour que la fumée ne se répande pas trop, il ouvre les deux grandes fenêtres malgré le froid, sans faire trop attention aux deux demoiselles.
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeVen 4 Jan 2008 - 1:45

Lorsque Purim parle, on écoute. Et les étudiants écoutent. Puis lorsqu'enfin, enfin, elle redonne la parole, ils ne la reprennent que timidement. Ben alors, elle est toute émotionnée la petite Elda ! Et elle connaît pas Monsieur Menderi-truc ? C'est bien dommage, il est tellement amusant ! Oh et après tout, elle aura bien l'occasion de le rencontrer, il est son professeur. Pas le temps d'appliquer la recommandation avisée de l'elfe, l'élève basané lui pique les godasses qui échouent lourdement sur le bureau de verre.

Ah , le Mexicain veut jouer ? Alors Purim entrera dans son jeu. Prenant une voix nasillarde, la surveillante commence à mitrailler l'adolescent au nom à rallonge de questions.


"Amilah ? Grigori ? Mais c'est beaucoup plus court que ce que je croyais..."


À peine le masque enfilé que la blondinette l'ôte en sursaut.

"Hey hey HEYYYYYYYY !!!" hurle-t-elle à la vue des flammes qui s'élèvent de la corbeille.

Les fenêtres s'ouvrent adéquatement, alors ni une ni deux, sans passer par la case cerveau, la jeune fille se saisit du contenant métallique, bouscule un chouillat le jeune homme à la crête et vide les papiers incandescents en grimaçant... à l'extérieur ! Agir avant de réfléchir, peut-être est-ce un tort, mais la jeune fille est ainsi...


"Non mais ça va pas la tête ?! T'imagines si t'avais mis le feu au bureau tout entier ??? Et les alarmes incendie ? Tu y as pensé aux alarmes incendie ? Ça va être notre fête si on les déclenche pour rien !! J'imagine déjà Miss Glaçon nous tomber dessus, brrr... J'en ai froid dans le dos !"

Plus dits sur le ton de la panique que du reproche, les mots cascadent une nouvelle fois à flots. Une chose pourtant n'effleure pas l'esprit de l'écervelée : ceux qui sont peut-être en bas, aux abords du bâtiment et qui auraient pu recevoir des déchets embrasés sur la tête...
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeSam 5 Jan 2008 - 20:20

La jeune elfe sursauta lorsque les lourdes bottes du professeur heurtèrent avec fracas son bureau. Les yeux arrondis par la surprise, elle tournera légèrement la tête vers le Mexicain qui s’en ira derrière le bureau en expliquant qu’il a été adopté. Elda regarda Purim, mais le rire du jeune homme détourne ses yeux de leur objectif initial. Le punk se met à imiter la surveillante ou plutôt parodier même si le mot est faible, il s’agirait ici de caricature. Purim avait froissé Alejandro. Mais la jeune fille aux oreilles pointues n’est pas au bout de ses surprises et ne fera le rapprochement entre ce "Amilah Grigori" et Monsieur Mendeleïev qu’à la fin de la tirade du jeune homme au nom sans fin. Mendeleïev serait un pseudonyme ?

Alejandro qui avait rajouté quelques papiers dans la corbeille semble à nouveau s’y intéresser et prend un briquet. Il ne va tout de même pas ? Mais si. Avec un naturel déconcertant, il met le feu à la poubelle. L’elfe aux oreilles pointues se fige en entendant Purim interpeller le garçon avant de se jeter sur la corbeille, la brandir et se diriger vers la … Fenêtre ?


"Purim ! Noon, fait pas çà !"

Elda s’élança à son tour vers la fenêtre avec un temps de retard, ne pouvant qu’assister à la chute inéluctable des papiers brûlés. Elle hésitera, les mains sur le rebord, à détourner les morceaux incandescents par une brise, ce qui, elle s’en rend compte est inutile. Une épaisse couche de neige aura raison des restes carbonisés, aucun blessé en vue. ( j’ai décidé qu’il n’y aurait pas de mort).

La jeune elfe s'appuya sur le rebord, en joignant pensivement ses bras sous son menton, le froid caressant de sa froide morsure sa peau, le regard perdu dans l'étendue blanche à ses pieds. Tout cela était bien apaisant. On ne pouvait dire la même chose de ce qui se passe dans la pièce, mais un mot interpelle l'elfe en noir. Miss Glaçon ? Encore une inconnue pour l'elfe. Bref ceci n'expliquant pas cela, elle se retourna et fusilla Alejandro du regard.


"On peut savoir ce qui t'as pris ? Elle t'a fait quoi la corbeille ?"

Elle s'était détachée de la fenêtre et se tenait droite. Bon en même temps si Purim l'avait froissé, il n'aurait pas pu la brûler, elle. Un scénario catastrophe se mit en place dans la tête d'Elda. Alejandro avait peut-être voulu se venger de son père (pour des raisons obscures) et de Purim, et avait décidé donc de se venger via l'incendie, Elda serait une perte nécessaire. Son hypothèse s'écroula lorsqu'elle s'aperçut que la corbeille était en fer et qu'il avait ouvert la fenêtre. Bon même si Alejandro n'était pas un malade mental, il en avait peut-être fait trop.
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeVen 11 Jan 2008 - 22:32

Alejandro n’a pas moufté quand elle s’est moquée de son accent, tout simplement car il ne se reconnaît pas dans l’imitation de la demoiselle. Pas très observateur le garnement, mais qu’importe, il fait sans. Il ne pipe pas un mot sur la remarque de la demoiselle. Il ne connaît pas le nom de son père en entier et s’en passe très bien. Toutefois c’est ses cris qui l’alerteront, puis il se fera bousculer. Pas de casse, il tient encore bien sur ses deux jambes et se rattrapant sur un mur, il évitera de tomber. Elle saisit la poubelle, et hop, tout passe par la fenêtre. Un instant Alejandro avait crû qu’elle passerait par la fenêtre elle aussi… la voix d’Elda l’atteint avec éloignement, comme si elle se trouvait très loin… A son tour elle s’élança vers la fenêtre, regardant les papiers s’envoler, portés par une brise légère, alors que l’adolescent se crispa sur lui-même quand Purim lui fit quelques remontrances. Pose bizarre d’ailleurs. Le dos légèrement voûté, épaules remontées, yeux clos et sourcils froncés, mâchoires serrées, attendant que quelque chose lui tombe sur la tête. Rien ne vient, que des mots, toutefois à chaque fois qu’il en arrive de nouveau, il se crispe un peu plus, à s’en faire mal au dos. Le mexicain n’aime pas qu’on le gronde ainsi, même si c’est mérité. Le silence revient, il ne répond pas tout de suite, se contentant de la regarder, puis ne jettera pas même un regard à Elda quand à son tour elle l’interpellera, se contentant de recommencer à faire la tortue.

Pas même une inspiration, et il lance à toute vitesse, sans pause de sorte à que tous les mots sont collés, hachés et rapiécés par son accent.


« Alarme incendie ? Là ou se baladent toute la journée des élémentalistes du feu qui se servent de leur pouvoir sans arrêt ? Faut pas pousser. Et s’il y en a une dans cette pièce, cela ferait bien longtemps qu’elle est désactivée. »

Un coup sur son nez, une longue pose, puis il leur tourne le dos, se dirigeant à son tour vers la fenêtre, regardant le paysage au dehors.

« Ca sent la fumée froide dans cette pièce, à mon avis il y fume pas mal. »

Mendeleïev fume beaucoup, c’est certain. De tout, du pas net comme de l’autorisé, et ne s’en prive jamais. Miss Glaçon ne lui avait qu’effleuré la caboche. Pour lui l’intendante c’était « le monstre aux cheveux de feu vil et mesquin » et non pas « le glaçon qui déambule dans les couloirs comme un robot mal huilé ». Jamais son père ne l’a engueulé pour foutre le feu à une corbeille. Lui-même le fait souvent, le fond de la corbeille calciné pourrait en témoigner. Habitude du métier peut être que de faire flamber des papiers que personne ne doit faire, ou simple flemmardise que de tout descendre aux poubelles. Quoi qu’il en soit Luis Miguel avait toujours vu son père faire ainsi, avait reprit l’habitude et jamais personne jusqu’alors ne s’en était offusqué. Un regard vers Elda, rien vers Purim. La jeune elfe lui a fait moins peur que la surveillante. Oui, peur. Si certains jouent leur mauvaise tête quand on les sermonne, le mexicain lui, se défend comme il peut quand il se sent apeuré. Un chien qui aboie, mais qui peut aussi mordre, attention…

« Elle m’a rien faite cette poubelle. Je vois pas pourquoi vous en faites tout un plat. »

Une moue boudeuse, un regard par en dessous, puis le voilà qui grimpe sur le rebord de la fenêtre, en équilibre, face au vide. Pas de risque qu’il tombe, il est assez agile pour se rattraper. D’ailleurs, il en profite bien. Il se retourne pour regarder les demoiselles, et lâche, sans une once d’animosité cette fois, quelques mots légèrement moqueurs.

« Faut vous décoincer, hein ! Et faire confiance aux autre, je suis pas assez con pour faire brûler quelque chose sans surveiller ce que je fais de près ! »

En contrebas, la neige. Il se baisse pour regarder le blanc immaculé, pensant à autre chose. Peut être va-t-il donner le vertige aux demoiselles, mais lui n’en est pas inquiété. Il n’est pas un chat, ni autre félin agile et souple, mais sait se débrouiller pour savoir tenir sur un rebord de fenêtre. Puis un regard sur le coté, accompagné de quelques pas, puis le voilà qui change de rebord. A faire froid dans le dos, mais il se déplace avec tant de facilité que l’on sent bien qu’il y est habitué. La voilà qui réparait par l’autre fenêtre. Tout ça pour éviter la demoiselle blonde quand il redescend sur le sol. Il ferme la fenêtre,e t d’un pas méfiant va vers le fond de la pièce, à une bonne distance de Purim, qui dors et déjà doit le prendre pour un fou furieux à passer ainsi de fenêtre en fenêtre, mettre le feu aux corbeilles… Il se place à côté de la porte, et d’une voix de nouveau irrévérencieuse se permet une réflexion.

« Si jamais vous désirez me faire une autre appréciation bien sympatoche, allez voir ailleurs. »

Le voilà de mauvaise humeur. Susceptible, et pas qu’un peu. Regard noir, visage crispé, muscles tendus. Un mot et il se met à crier, surveillante ou pas, élève sensée ou pas. Lui n’en fait qu’à sa tête et compte bien rester ainsi.
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeSam 19 Jan 2008 - 23:15

[ Pardon pour le retaaaard >_< Ouuuuh, c'que c'est nul... ]

L'avertissement d'Elda ne fera pas de détour par les tympans de la blondinette qui secouera le tout à l'extérieur... La panique et la précipitation de Purim sont contagieuses, voilà que le Mexicain se met à son tour à déblatérer à vive allure. La surveillante est habituée au rythme des moulins à paroles de son espèce mais là, l'accent pas possible entrave sa compréhension, les paroles fluent mais le sens ne vient pas. Ne pouvant qu'écouter dans un premier temps, la jeune fille finit par passer en mode intuitif et de se fier à l'intonation et à l'attitude non-verbale du punk qui paraît bien vexé. Hop, il grimpe, juste entre les deux filles ! La corbeille encore dans la bras, Purim tend le cou pour ne pas perdre l'équilibriste de vue. En vain. Mais qu'est-ce qui peut la gêner ainsi ? Ah bah oui : la poubelle restée dans ses bras. Replacée au sol avec application, Purim se penche donc au dehors pour renouer le contact visuel avec le Mexicain. Pas assez rapide, il est de nouveau dedans, mais quelques mètres plus loin. Moui, il est bien fâché. Que raconter pour lui redonner le sourire ? Du mouvement dehors dans la neige attire les yeux acajou de la blondinette : une silhouette athlétique chapeautée d'une chevelure platine hirsute identifiable entre mille.

"Oooooooooh, regardez là-bas, Arghenzim va faire griller les marrons ! J'adoooooore les marrons chauds pas vous ? On en a prévu des kilos et des kilos, y'en aura pour tout le monde, ça vous dit ?"

Laissant l'elfe aux cheveux noirs et les vitres grand ouvertes, elle volète parmi les dernières feuilles au sol et atteint la porte à son tour où elle peut donner son plus joli sourire à celui qu'elle a blessé.

"Alejandro c'est ça ? Tu viens ? Elda toi aussi hein ?"

Le petit jeu du Mexicain l'a ramenée quelques années en arrière, quand elle faisait encore de la gym. Ils ont quelque chose de semblable et ça ne fait titiller sa curiosité.
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitimeMer 23 Jan 2008 - 21:50

La blonde restera silencieuse le temps des acrobaties du jeune homme comme s’il allait trop vite pour elle. Ou du moins, elle n’est pas assez vive. A peine se tord-elle le coup pour l’apercevoir qu’il est déjà ailleurs ! Alejandro aurait pu poursuivre encore bien longtemps ce petit jeu, il la trouve si niaise que le jeune homme est certain qu’elle aurait continué à se tordre en tout sens pour le suivre des yeux. Mais sa mauvaise humeur est toujours gagnante, même si cette fois il ne se fera ni rabrouer. La jeune femme semble être obnubilée par autre chose alors que luis Miguel lui, bout de rage ! Il n’aime pas qu’on ne prêt pas attention à ses humeurs, et c’est comme si on l’insultait. Purim se contente de regarder ailleurs, de s’extasier sur je ne sais quoi. La colère laisse place au cafouillage. De par son attitude simplette, la demoiselle aux cheveux blés a déstabilisé l’enfant à la peau basanée. Le voilà qui fronce les sourcils alors que sa gorge se noue. Alejandro semble être transparent, et son attitude incorrecte inexistante.

Des marrons chauds. Non vraiment Alejandro n’en a pas envie. Non pas qu’il n’aime pas cela, mais il n’en a tout simplement pas envie. Pourquoi donc ? Lui qui, normalement saute sur la moindre parcelle de nourriture refuse quelques marrons, et certainement les seuls qu’on lui proposera de toute la saison blanche ? Sûrement le fait qu’il se sent idiot de se mettre en colère contre une enfant qui ne fera pas attention à lui. La voilà sur les marrons, qui virevolte à travers la pièce avec une grâce de danseuse. Le sourire qu’elle adressera à Alejandro ne fera que le rendre plus maussade, et même, il rougira, quoi que cela ne soit pas perceptible. Rouge de honte. Drôle de réaction, non ? Une femme lui sourit, éclatante et lui baisse la tête et courbe l’échine, le regard noir. L’adolescent n’a pas l’habitude qu’on outrepasse ses colères et qu’on soit si léger avec lui. Aucune reproche, rien, nada. A croire qu’elle n’en a que faire de se faire mettre à la porte par un garnement. A ses paroles il laissera passer un long moment, préparant une réponse brève.


« Nah. »

Rien d’autre. Un non direct et sans appel. Puis il tire doucement Purim par le bras, avec la violence qu’on lui reproche toujours. Pas de quoi déboîter une épaule, mais quand même, cela ne se fait pas. Elda lui emboîtera le pas sans qu’Alejandro n’ait le besoin de la mettre dehors, puis sans un regard, il fermera la porte juste derrière elle. La bonne humeur du début n’est plus la même qu’avant, mais il n’est toutefois pas complètement hors de lui. Luis Miguel se contentera de fermer les fenêtres, et de se placer juste derrière l’une d’elle, fumant tranquillement après avoir dégoté une vieille pipe en bois dans le bureau de son père qu’il avait pu bourrer de tabac et allumer sans qu’on le traite de pyromane.

De sa place il pouvait voir les ados qui accouraient autour du dénommé Arghenzim et de ses marrons chauds, mais ce qu’il attendait, c’était deux jeunes filles, une blonde et une jeune noiraude, marchant ensemble dans la neige.
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MessageSujet: Re: [S12] Où il est encore passé? [terminé]   [S12] Où il est encore passé? [terminé] Icon_minitime

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