[S10] Silence, on tourne ! Euh... On danse ! (fini)

[Morwen > Lis son texte, elle est sur la terrasse... Direction l'autre sujet ! Copie colle ton texte, je me charge de supprimer ce post...]

Bien sûr, Wigzi ne perçut rien de cette tension, de cette gêne, pourtant à quelques mètres de lui. Il lança juste un sourire moqueur au Keen amoureux, murmurant à l'oreille de sa belle. Mais son sourire se figea, allant de paire avec sa mine étonnée, lorsque le jeune homme en question se dirigea vers deux adultes. Deux profs. Quitte à choisir des chandelles, il n'aurait pas pu en prendre des... enfin, moins vieilles, plus adaptés, plus sympas, sûrement... un pote quoi ! Bon, d'accord, la jeune femme était magnifique... Quoi que son visage était partiellement caché par une ombrelle, que Wigzi avait été désespéré de voir blanche et non noire, comme celle de la belle Lulu. En même temps, ce côté british n'allait pas à la mystérieuse femme aux cheveux noirs qui semblait plus être une battante qu'une sainte-ni-touche. Et celle-ci était maquée... Un grand au costume bizarre, dont le film ne lui disait franchement rien.

Ce n'était pas le seul à ne pas se trouver sur la liste très courte des films que Wigzi connaissait... Comme cette blonde-là, qui était partie à côté de la scène, un peu avant que le groupe ne se mette à jouer, où les deux dernières arrivées. L'une portait un masque et une robe très élégante, l'autre équipée à la tenue moulante et sportive, deux flingues sur les hanches. Par contre, le groupe d'Eraykes et d'Irys, ça, il connaissait !

Sa grand-mère lui avait lu un conte, et il ignorait qu'en ait fait un jour un film... Les fées bleue, verte et rouge, ce bébé... Wigzi éclata de rire, et se contenta de saluer d'un signe rapide de la main, l'homme-publicité qui venait d'arriver au buffet. Il fallait bien un Eraykes en couche-culotte pour décoller le petit bonhomme de la nourriture ! Il reconnut sans mal les grands yeux violets d'Irys, sous une perruque brune et son chapeau bleu pointu. Il ne savait pas qui était la deuxième fée, et s'approcha de plus prêt pour voir qui était la troisième...

Assoriel ?

Non ? Le timide, le maladroit, l'étourdi Assoriel ? En robe ? Non ! Le frère d'Irys ? Si discret ? Avec un chapeau pointu ? Wigzi éclata de rire. Un rire franc, amusé et non moqueur. Il lança une tape amicale à Assoriel, serra la main au bébé et l'autre fée, qu'il ne connaissait pas. Arrivé à Irys, il eut un moment de suspens. Bise pas bise ? Dans sa boîte, impossible de l'imaginer. Va pour le baise-main. Pas franchement aisé. D'ailleurs, il se serait abstenu, s'il avait su que le chevalier qui se tenait à côté venait faire de même.

Vous êtes... splendides !

Tout comme le sourire que Wigzi affichait, d'un bout à l'autre du visage.

D'ailleurs, j'ai toujours rêvé de danser avec un bébé. Eraykes, m'accorderais-tu cette danse ?

La demande était accompagnée d'un faux regard charmeur, et d'une main tendue vers le berceau. Chachacha, mambo, rumba, salsa, tango, zouck... ?

[Si c'est oui, poste direct là-bas, non ?]

[ A la traine xD Désolée de mon retard >< ]

Erika ne suivait plus rien (bien qu'elle ai lu tous les post précédents xD) de la fête. Comme si le temps s'était arrêté. En effet, à peine quelques instants auparavant, ils n'étaient encore que Wigzi, Keen, quelques élèves et elle, à présent, ils étaient des dizaines, élèves et professeurs confondus dans un défilé de costumes tous plus beau les uns que les autres.
La splendeur du costume de Rin la ramena à la réalité, ou peut-être était-ce la voix de Keen qui lui murmurait de le rejoindre sur la terrasse d'ici 5 minutes. Avant qu'elle n'est pu répondre, il était parti retrouver Rin et semblait discuter avec elle et la personne qui l'accompagnait, que Erika, dans la pénombre, ne pouvait distinguer.

Comme si la télépathie unissait Keen et la petite geisha, elle se rendit compte qu'elle avait mal à la tête, ceci expliquant sans doutes son absence apparente de réponse durant les dernières minutes. Elle ferma un instant les yeux, passant avec douceur la main sur son front. Elle se dit alors qu'elle ferait mieux de s'éloigner et de prendre l'air, et ainsi elle attendrait Keen sur la terrasse comme il le lui avait demandé.
Elle prit donc congé de Wigzi en lui demandant de l'excuser, un sourire gêné sur les lèvres, et elle sortit sur la terrasse.

L'air frais lui fit du bien, un vent léger jouant dans ses cheveux, elle sentit son mal de tête s'éloigner. Elle s'avança un peu plus sur la terrasse et attendit patiemment que Keen en ai fini avec les deux autres et qu'il la rejoigne.

Citation :

Aelia s’assit donc tout près de l’extérieur, mais encore dans la grande salle, aménagé pour l’occasion en gigantesque plateau de tournage

? Je ne crois pas, elle a dit qu'elle était prêt des fenêtres mais encore dans la grande salle, si j'ai bien compris.

[ Mendel'> Overdose de Baudelaire ? Même moi qui suis une buse en littérature ai remarqué, c'est dire x) ]


Bien qu'elle ne le regarde pas, elle entend distinctement le souffle de son collègue se faire plus court, plus difficile. Blessé, elle l'a encore blessé. Pour ne pas changer. Devant ses yeux vides défilent les costumes, le bruyant et lumineux interlude publicitaire ne lui arrachant pas même un sourire, le pot de pop corn et ses gestes balauds invitant le landau ne la faisant même pas ciller. Le groupe de musiciens entre finalement dans la danse, signe que Rin va devoir se tenir aussi loin que faire se peut de la piste. Puis, inespéré, l'adolescent en rouge et jaune approche timidement avec son encombrant accessoire, manquant de couper les jambes des déguisés dans son chemin, et les salue de sa petite voix.
L'expression l'interpelle. "Vous". Ce n'était pas "elle" et "lui" chacun dans leur coin, c'était "eux". Pas "eux" les adultes par opposition lui l'élève, mais "eux" ensemble, "tous les deux". Ces "deux" qui s'étaient disputé dans le grand parc. "Elle" qui avait pleuré, "lui" qui avait demandé pardon, "eux" les personnes, "eux" qui se cherchaient sans se trouver. Quelque part, cette nuance qu'elle sent dans les mots du jeune homme la touche, la remue à l'intérieur. Le protocole et la bienséance viennent bien vite effacer ces bribes d'humanité qui lui traversent le coeur et lui font formuler un compliment formel.

"Je n'ai aucun mérite, je suis loin d'avoir confectionné ma tenue. Je vois que vous avez mis beaucoup de soin à réaliser la vôtre, je vous en félicite."

Autant les paroles de l'elfe sont chaleureuses, autant l'attitude de la dame en blanc reste froide malgré les mots aimables. Aucune opinion sur l'aspect imparfait de la combinaison rayée ne filtre, le costume fait maison assemblé à la colle n'est ni beau ni laid. Exercice difficile que de donner son avis sur quelque chose qui vous indiffère. Le pragmatisme de Rin n'y voit que des heures d'efforts.

"Votre professeur vient d'accepter de venir prendre le thé après-demain à 16h30. Serez-vous des nôtres ?"

La jeune fille à l'improbable chapeau est de nouveau tendue en réponse au malaise des garçons : elle est consciente qu'elle remue un différend vieux de 15 jours, mais il faudra bien qu'il cesse. Si personne ne les met en présence l'un de l'autre, ils ne le feront jamais de leur propre chef. Et ce thé, elle l'avait proposé, comment revenir en arrière à présent ? Elle aussi doit assumer...

[Morwen >

Citation :

En effet, le bruit lui était devenu insupportable, et elle se sentait sur le point de regretter d’être venu. Alors qu’elle sortait donc sur la terrasse, elle fut pris par la température froide, et le vent, et décida qu’elle pourrait supporter le bruit de la salle. Aelia s’assit donc tout près de l’extérieur, mais encore dans la grande salle, aménagé pour l’occasion en gigantesque plateau de tournage

.
Elle est en tout cas plus dans l'entrée =/. Elle parle de "proche de l'extérieur" et du "plateau de tournage". Donc c'est soit proche de la terrasse, soit proche du plateau de tournage. En tout cas, c'est plus ce sujet-là...]

Lorsque Mendeleïev se rendit compte de la présence de Keen, le jeune garçon crut perçevoir l'espace d'une seconde une note de déception, comme si le soda venait d'arriver comme un chien dans un jeu de quilles. Mais son attitude changea du tout au tout lorsque le jeune Elémentaliste lâcha un compliment, certes un peu forcé mais sincère : ses yeux redevinrent vifs et rieurs, comme à son habitude et bien qu'aucun sourire ne vint illuminer son visage aux traits fins, Keen crut voir dans le regard azuré du jeune homme une pointe d'enjouement, ce qui radouçit légèrement le garçon. Puis lorsque l'aristocrate lui répondit avec quelques mots arrogants mais sans intention mauvaise, Keen lâcha un petit rictus, à la limite entre le rire et la moquerie. Il ne savait pas sur quel pied danser, ne sachant pas si l'Elfe venait de le complimenter un peu maladroitement ou si il se fichait de lui. Mais le principal, c'était qu'il ne remette pas l'affaire de la petite guegerre avec Alejandro sur le tapis. Puis ce fut au tour de l'intendante de répondre. Evidemment, ce ne fut pas le même ton enjoué que le professeur de stratégie qui sortit de la bouche aux lèvres pincées de la jeune femme ; seul quelques mots flatteur mais prononcés sur la même note avec tout l'amour que peut donner un congélateur dans une robe en dentelles. Mais enfin, cette fois-çi, la surprise de Keen fut grande lorsque Mademoiselle ExNihilo invita le garçon à prendre le thé deux jours après. Avec la Tâche. Quelques paroles qui rappela brusquement le soir de leur dispute, il y a quelques semaines... Alors ce n'était pas quelques vaines paroles en l'air pour détendre l'atmosphère, elle s'en était souvenu. D'abord, le garçon resta bouche bée puis faillit répondre un « Mais bien sûr » ironique. Au premier abord, un thé avec le professeur de stratégie n'était même pas envisageable mais finalement, c'était un bon moyen de tourner la page. C'est donc légèrement à contrecoeur que Keen lâcha :

« 16 heures 30, j'y serai. »

Voilà, c'était dit. Un regard furtif vers la terasse lui rappela que son amie l'attendait dehors. Il refit donc face aux deux adultes et prit congé poliment :

« Je dois aller voir quelqu'un. Je vous remercie pour l'invitation. »

Il se tourna et se dirigea vers la terasse en rajoutant à Mendeleïev et Rin derrière lui :

« Ca m'a fait plaisir de vous voir. »

[ Désengagé ]