[S10] Silence, on tourne ! Euh... On danse ! (fini)

[Voilà comment ça va se passer... Nous avons séparé la Grande Salle en trois topics. Le premier, celui-ci, représente la première moitié de la salle, c'est-à-dire l'entrée, le buffet et les tables. C'est aussi le topic où les persos font leur entrée. Tout le monde doit donc poster ici au moins une fois pour dire que son perso est arrivé. Le deuxième topic concerne le plateau de tournage, c'est-à-dire la piste de danse, et le juke-box à films (Lien). Enfin, la troisième partie, qui n'est pas décrite dans ce topic, est la terrasse.

Je vous demande de faire bien attention aux posts précédents. Il va y avoir beaucoup de monde, il faut rester cohérent, et tenir compte des autres personnages qui vous entourent. Un admin ou un modo ne se gênera pas de vous faire remarquer que votre post est Hors Sujet, et de vous montrer du doigt comme celui qui ne respecte pas le jeu. Sur ce, bon RP !]


Il était samedi. Il était midi. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le hall était vide. Et, plus fort encore, la Grande Salle aussi. Dehors, un buffet plutôt frugal avait été dressé dans le grand parc. Car les élèves, jusqu'au soir, n'étaient pas permis d'entrer dans le hall. Ce n'est pas pour cela qu'il était calme et vide... Au contraire ! Le personnel d'entretien se bousculait, tandis que des hommes portaient à bout de bras des planches de bois, des spots de lumière ou des gros cartons dont le contenu restait mystérieux. On entendait de là le bruit clair des casseroles et des sonneries, moyen plus agréable de rappeler aux cuisiniers que le plat était chaud, avant que ce ne soit l'odeur de brûler qui s'en charge. Et au milieu de cette agitation, se trouvait Lawa, appuyé sur sa canne.

Il supervisait absolument tout. Il n'était pas encore fatigué, mais il savait que bientôt, il regretterait d'avoir prié Rin de le laisser s'occuper de tout. C'était son idée, et il avait décidé que tout le monde méritait d'être surpris à cette soirée.

Ce ne fut qu'à six heures et demie, qu'il se permit de marquer une pause. Tout était fini. Les derniers grands gaillards finissaient de d'épousseter ses mains, tandis que d'autres le saluer depuis l'entrée. Dans la Grande Salle, seuls restaient les serveurs qui finissaient de disposer sur le buffet les plats froids. Une dernière inspection. Un sourire satisfait. Il ne manquait plus que son déguisement à lui... et les élèves, accessoirement ! Mais le deux devraient attendre une demie heure encore...

Lawa monta en boitant les escaliers qui le séparaient de son bureau. Il ne redescendra que vingt minutes plus tard. Complètement métamorphosé !



Dix-sept heures. Les portes du hall s'ouvrent. Il est temps aux élèves d'apprécier le décors de la Grande Salle. A l'entrée de celle-ci, se tient un personnage bien étrange. Il portait un petit chapeau en forme de pointe, avec une plume rouge, qui avait du mal à cacher une tignasse sombre et en broussailles. La malice se lisait sur son visage d'homme aux traits fins, parsemé de quelques rides discrètes et se reflétait dans son sourire en coin. Seuls ses yeux gris, où se percevait sans difficulté la sérénité et la sagesse auraient pu nous renseigner sur l'identité de cet homme, tout de vert de marron vêtu. Un tapi de feuilles de tissu constituait principalement son T-shirt tandis qu'il arborait un simple pantalon brun et des chaussons assortis. Il n'avait pas osé le collant vert, qui qualifiait si bien le personnage dans lequel Lawa venait de se glisser. D'une manière inconnue, il avait réussi à changer ses traits et ses cheveux et même son corps, qui semblait plus fort et plus jeune. Sa canne résidait tout de même à portée de main, proche de l'ombre au chapeau, qui faisait coucou de la main alors que son propriétaire était immobile.

Et notre jeune Lawa attendait donc, devant l'entrée de la Grande Salle... qui n'était autre que le viseur d'une caméra géante ! Fait de carton noir la forme d'un cylindre couché, à la base permettait aux élèves de passer, tandis que lorsqu'on levait la tête on pouvait clairement voir des bobines immenses. Elle était assez réaliste. A se demander si on pouvait passer dessous. Ca aurait été dommage de ne pas le faire ! A l'entrée, à droite et à gauche, s'étendaient des buffets où un nombre de plats inimaginable était exposé. Au centre, venaient des tables, plutôt simples d'aspect, assorties d'une nappe blanche à petits carreaux noirs. Jusque là, rien de bien exceptionnel... Mais ensuite, on se serait cru dans un véritable plateau de tournage. Caméras et éclairages au premier plan, et une piste de danse en guise de plateau. Ca et la, on pouvait apercevoir plusieurs micros, des amplificateurs, ou bien des rails qui servent normalement a donner plusieurs angles aux cameras, ou bien de suivre un acteur. Des panneaux représentaient une scène en pleine nuit, où un beau clair de lune illuminait la terrasse d'un café. Une petite scène était installée, avec quelques instruments qui attendaient sûrement leur propriétaire, absents, pour le moment.

Et, car pour les meilleures choses, il y a toujours un « et » - et surtout pas un « mais » -, dans un coin de la salle, un peu a l’écart de la scène/piste de danse, trônait une drôle de machine. Une drôle de machine car n’importe quel inconnu face a cette machine a ce moment l’aurait sans doute définit comme « une grande juke-box avec un projecteur intégré et un écran sur le dessus ». Ce qu’était vraiment cet objet ? Un juke-box a film bien sur !
Explication. Imaginez-vous un juke-box – vous savez, cette machine très a la mode dans les cafés il y a quelques années de cela maintenant, dans laquelle vous pouviez mettre quelques pièces et choisir la chanson de votre choix pour faire danser tout le café -. Bon. Eh bien vous prenez votre juke-box, et vous l’agrandissez un peu. Ensuite, vous lui mettez un écran tactile de la taille d’un écran de télévision basique sur le dessus. C’est fait ? Bon, maintenant, vous lui faites un trou sur le coté droit et vous y placez un joli projecteur. Et voila, vous avez votre image !
Maintenant, comment que ça marche ? Alors, le principe est le même qu’un juke-box a musique, sauf que la, ça n’est pas des musiques que vous choisissez en tapotant sur l’écran tactile, mais bien des extraits de films ! Ensuite, la bobine de film se placera automatique sur le projecteur qui projettera les images sur le grand mur blanc adjacent. Evidemment, ce juke-box a films était un peu magique, Laokess oblige ! Déjà, il n’était pas payant, et surtout, tous les extraits de films possibles et imaginables étaient disponibles !
Voila, tout cela pour dire que chaque élève pourrait choisir un extrait de film et en faire profiter tout le monde avant que quelqu’un n’en choisisse un autre, et ainsi de suite !

Oui, cette soirée promettait d'être originale. Que les premiers déguisés entrent !

Keen leva la tête. Les portes de l'E3 venaient de s'ouvrir, le grincement des gonds raisonnant même jusqu'aux cabanons. Prologue d'une soirée qui s'annoncait divine. Le garçon se tourna vers Wigzi pour l'inviter à accelérer mais un sourire se dessina sur ses lèvres ; il n'arrivait pas à se faire à l'idée que sous ce costume réaliste et ridicule se trouvait son petit Lutin... il devait avoir chaud mais je préfère laisser le soin au jeune Wigzi de décrire son accoutrement. Celui de Keen est peut-être un peu moins parlant... Un pantalon et un t-shirt à manches longues, tous deux jaunes et rayés de bandelettes de soies rouges bordeaux couvre son corps menu. A ses poignets, aux bouts de ses manches, sont noués deux rubans rouges d'une longueur d'un mètre qui volent au gré du vent. Ca ne vous dis rien ? Bon... fabriqué à la main, il porte autour du cou une collerette en plastique, ronde et légèrement concave, bordée d'un bleu clair, lui arrivant jusqu'au bout des épaules. Vous ne voyez toujours pas ?! Et bien, il tient dans sa main, toujours fruit de son labeur, un long tube creux de plastique transparent rayé, d'une longueur d'environ un mètre vingt qui se corne à un des deux bouts... un ingénieux système enfoncé dans le tube en fait sortir inéxorablement par le bout corné une série de bulles d'eau. Bref, on peut appeler ça une paille géante... c'est bon, vous avez saisi maintenant ? Oui, Keen est bel et bien déguisé en soda démesurément grand. Le ridicule ne tue pas, hum ? Pour rajouter une touche de fantaisie, le garçon a fait l'achat à Farzer d'une bombe de peinture éphemère roux clair pour cheveux et s'en ait couvert la tête, pas par soucis de ressembler à l'intendante [ =p ] mais plutôt pour rappeler la couleur du soda...

Keen et Wigzi se dirigeaient maintenant vers le bâtiment de l'E3. On aurait pu croire qu'ils auraient attirés tous les regards et pourtant, bien que le Lutin amusa quelques peu les autres élèves, il n'étaient pas les seuls à avoir su faire preuve d'imagination pour faire leurs costumes... Tous les étudiants étaient parés d'atours merveilleux, drôles, élégants, inquiétants si bien qu'on aurait pu difficilement décerner à un élève le prix du plus beau déguisement... Le garçon ne sortit de ses pensées que lorsqu'il se rendit soudain compte que l'entrée avait été emmenégaée de telle sorte que l'on croyait pénétrer dans une caméra... ça semblait si réaliste que Keen plissa les yeux pour chercher des défauts, qu'il ne trouva pas bien sur... Quoiqu'il en soit, Wigzi et son ami entrèrent en premier dans le hall, décoré pour cette occasion. Il planait dans le bâtiment une atmosphère nouvelle, entraînante, vivifiante et excitante. Des maquettes, des décorations, des fanfreluches et pleins d'autres choses venaient égayer les murs d'habitudes si sobres de l'E3. Après avoir lancé partout des regards émerveillés, Keen fut tiré par la manche par Wigzi qui l'entraîna dans la Grande Salle. Ici plus que dans le hall, la salle avait été parée par d'infinies enjolivures ou d'autres objets, tous rappelant le cinéma. Les couleurs vives plongeaient dans une ambience entraînante tout élève qui pénétrait dans la Grande Salle et il ne fallut pas lontemps à Keen pour oublier tous ses soucis du moment... Des tables avaient été dressé dans un coin et supportaient les poids de mets et de plats encore plus divins et alléchants que ceux de d'habitudes, déjà si succulents. Le garçon se serait cru dans un conte de fées, dans le château d'un prince tant le tableau semblait si féérique... Se tournant vers Wigzi, un sourire d'enfant à qui l'ont vient de donner une peluche sur le visage, le garçon dit d'un air joyeux :

« Amusons-nous ! »

[ Plop ]

[Hum désolée si je n'avais pas le droit de poster où si je gènes mais Keen m'a dit que je pouvais venir ^^''''' Si ce n'est pas le cas, excusez-moi.]

Lorsque une petite Erika toute timide arriva devant la Grande Salle, pour l'occasion toute remaniée, quelques élèves vaquaient ça et là à leur occupation.
Elle hésita à entrer, parcourant furtivement la salle des yeux lorsqu'enfin son regard se fixa sur deux garçons pour le moins étrange. ils étaient déguisés en ... en pop corn géant et soda géant ? Elle sourit, non pas par méchanceté, mais bien parce que leur costume étaient original et superbement bien réalisés. De loin, elle ne pouvait malheureusement pas les distingués et savoir par la même de qui il s'agissait.

Elle était là, cachée juste avant l'entrée de la Grande Salle. Elle hésita encore quelques instants, se disant qu'elle aurait du attendre Layna ou encore qu'elle n'aurait pas du venir tout court puis elle se souvint du temps qu'elle avait mis à confectionner son costume.
Elle se trouva bien bête de rester là à ne pas oser rentrer après tout le mal qu'elle s'était donnée à faire ce costume. En plus, ce serait d'une part l'occasion de revoir Keen, Layna ou encore Damus, mais aussi de se faire, peut-être, de nouveaux amis.

Son costume, ah oui, Erika n'avait pas parlé de son costume. Elle portait un kimono, jusque là, rien de bien extravagant. Le kimono était noir, faisant ainsi ressortir de façon assez étrange ses yeux rouges sang. Elle avait brodé de ses mains des petits papillons roses en bas de son kimono, et un assez grand, dont les ailes recouvrait sa poitrine et le corps du papillon, son ventre.
Le noeud qu'elle avait choisit était lui aussi rose pâle avec un rappel de noir au centre, une simple ligne noire qui courait dans tout ce rose. Son kimono la faisait paraitre tellement mince et fragile qu'elle n'osait pas rentrer.
Pour parfaire ce déguisement, elle avait choisit un maquillage noir et rose également. Du mascara noir pour un joli fard à paupières rose pâle. Ce maquillage, bien que léger, faisait ressortir ses yeux en amande rouges sang.
Autour de son cou, elle portait une croix en argent de style gotique, avec au centre de celle-ci une pierre rouge en forme de losange. Un tour-de-cou noir jouait le long de son cou, et en faisait apparaitre l'étrange finesse.
Pour finir, Erika avait une coiffure assez spéciale. Ses cheveux, qui au cours de l'année avaient pas trop mal poussés, étaient rabattus sur sa tête en deux jolies petites couettes à la mode Sakura Chasseuse de Cartes. Devant, deux longues mèches arrivant jusqu'au niveau de son cou tombaient devant ses yeux.
Quel costume aurait-on pu dire, et oui, la petite Erika était en geisha pour le bal.

Sa timidité maladive l'empêchait, malgré tous les efforts fournis pour son costume, d'entrer dans la salle. C'est alors qu'elle reconnut dans le soda Keen. Elle rabattit alors les mèches qui tombaient devant ses yeux derrière ses oreilles et souffla pour se donner du courage. C'est dans cet état de timidité habituelle qu'Erika fit son entrée dans la Grande Salle.

Elle entra donc, et se dirigea à pas lents vers le garçon, en compagnie du pop corn. Son teint rougissait malgré elle au fur et à mesure qu'elle avançait vers eux. Quand elle arriva à leur hauteur, elle n'osait presque plus bouger, c'est donc à un bon mètre d'eux qu'elle s'arrêta avant d'ouvrir la bouche, laissant sortir une voix toute timide :
"Bonsoir Keen." put-elle articuler.

Elle l'observa puis baissa les yeux, au comble de la timidité. Un sourire gentil s'inscrivit sur ses lèvres. C'est d'une voix tout aussi douce qu'elle reprit :

'Tu as un très joli costume, tout comme ton ami."

[Nutsy > Obligé de passer par la case inscription !]

Alrinna se tenait immobile devant l'entrée de la grande salle. Elle hésitait à entrer. Devant la beauté de la réalisation de l'immense caméra-porte, elle trouvait son costume très mal réalisé mais elle n'était pas venue jusque là pour faire demi-tour. Elle entra donc. Elle salua d'un signe de tête la personne qui se tenait à l'entrée et fut frappée de stupeur. L'intérieur était encore plus magnifique qu'elle ne l'avait imaginé. Ayant aperçut des chaises au milieu de la salle, elle s'y dirigea et enleva la cape qui la cachait aux yeux des autres.
Alrinna était méconnaissable dans son déguisement. Après s'être inscrite pour le bal, elle avait décidée de se renseigner plus profondément sur le cinéma, art typiquement terrien. Elle avait passée des heures dans la bibliothèque ou posant des questions aux terriens vivant à Laokess et avait finalement trouvé le personnage qu'elle incarnerait. Il lui allait plutôt bien puisqu'elle avait vécu proche des sirènes et qu'elle connaissait leur us et coutumes. Vous avez devinés ? Eh oui, elle avait choisie La Petite Sirène.

Elle s'était réalisée un costume. Elle aurait pu se transformer directement mais comment aurait-elle fait pour marcher et danser, et les sirènes qu'elle connaissait ne peuvent respirer que sous l'eau. Mais la raison principale, c'est qu'elle ne maîtrisait pas ses transformations (sinon que serait-elle venue faire à Laokess) et qu'elle risquait de se retrouver bizarrement faite et bloqué dans un mélange de corps qui ne sont pas les siens.
Elle avait dons fabriqué un costume. Pour cela, elle avait découpé dans du tissu vert une queue de sirène. Il se mettait sur elle comme une jupe et comportait deux trous pour qu'elle puisse avoir le bas des jambes (à partir des genoux) libres. Elle avait rembourré la partie hors d'elle avec une sorte de mousse très légère. Elle avait mis sur sa fausse queue des vraies écailles de poissons afin de la rendre plus réaliste. Puis elle s'était teinte le haut du corps couleur chair et les cheveux en rouge. Ses jambes, restés bleues, n'était pas sensées être visible dans la semie-obscurité de la salle. Elle avait ensuite confectionné un "haut" constitué d'une bande de tissu chair et de deux coquillages bleus pour cacher sa poitrine. Pour finir, elle s'était mise un parfum sortilège amené de chez elle. Lorsqu'on s'approche d'elle on a l'impression d'être au bord de la mer. Odeurs envoûtantes des algues, cris des mouettes et clapotis des vagues en fond sonore, brise marine sur le visage, goût salé dans la bouche, tout était là pour rappeler l'océan.

Alrinna aperçut sur un côté de la salle, proche du buffet, quatre personnes, l'un était dans une boite géante avec des trucs blancs dedans, le deuxième était dans une autre boîte géante ronde, une jeune femme portait un habit qu'elle appréciait sans savoir à quoi il correspondait et le costume du dernier lui rappelait quelque chose. Elle avait du le lire quelque part mais impossible de mettre un nom dessus. Elle s'approcha d'eux et souriant les salua.
Bonjour ! Puis se tournant vert la jeune femme, Très jolie votre costume. Enfin revenant à tous, Désolés de paraître ignorante mais quelqu'un peux m'expliquer ce que représente vos costumes ?

Erika venait de rentrer, après beaucoup d'efforts contre sa timidité et avait réussit à trouver Keen. Elle s'empourpra en voyant la tête du jeune homme et évita son regard ne sachant quoi faire d'autre pour éviter d'une part qu'il remarque la rougeur de ses joues et d'autre part de le mettre plus mal à l'aise qu'il ne semblait l'être déjà.
Lorsqu'il reprit ses esprits, et qu'il lui présenta son ami, Wigzi, Erika reporta son regard sanglant sur les deux garçons et s'inclina, avec la grâce et la légèreté qui lui étaient propre, devant le jeune homme.

"Enchantée. Je ... je m'appelle Erika."

La présentation lui semblait un peu futile étant donné que Keen venait de prononcer son prénom quelques secondes plus tôt mais elle ne savait que faire d'autre. Elle trouvait cela plus poli de se présenter. Elle sourit chaleureusement aux deux garçons et rougit violemment devant le compliment de Keen. Ses yeux se posèrent par réflex sur le sol et elle tenta tant bien que mal de cacher la rougeur naissante de ses joues avec ses mains.

"M-Merci Keen. T-t-ton costume est très bien aussi !''

Elle sourit tant bien que mal, le visage toujours vers le sol. Elle ne vit pas, dans sa confusion, arriver les deux autres personnes. Lorsque l'une d'entre elles vint leur parler, elle sursauta légèremment et tenta de cacher son trouble du mieux qu'elle put.
A en juger par la voix, c'était une fille. Et lorsqu'elle releva la tête, toujours rouge pivoine, elle remarqua que la jeune fille en question s'adressait à elle, et à en juger la tête du jeune Wigzi, il valait mieux qu'elle réponde.
Rassemblant son courage, elle articula de sa voix douce :

"Bonsoir"

Elle lui sourit gentillement, quelque part un peu soulagé que la conversation change de sujet. Elle ne savait de toute façon pas comment réagir devant Keen. Pourquoi ? Elle n'aurait su le dire ...

"Les garçons sont déguisés en Soda pour Keen et en Pop corn pour Wigzi (elle les désigna tour à tour en souriant). "

Erika réfléchit quelques secondes et ajouta, peu sûre d'elle :

"Je pense que si tu poses la question c'est que tu ne vois pas le rapport avec le cinéma, je me trompe?" Elle marqua une pause et reprit, un petit sourire timide flottant sur ses lèvres maquillées. "En fait, le soda et le pop corn sont les emblèmes de notre cinéma, on ne va pas voir un film sans eux. C'est un peu comme mhm ..."

Mais aucune idée ne lui venait en tête et son teint s'empourpra de nouveau. Elle ne savait plus quoi dire et son reagrd se perdit à nouveau sur le sol.

"Un peu comme allé a la plage sans maillot de bain ni serviette. "

Damus venait d'arriver dans la Grande salle et avait entendu les dernières phrases d'Erika. Il avait sourit en voyant les costumes de Keen et de l'amie de celui ci. Erika quand a elle était ravissante, comme a son habitude. Il y avait aussi une siréne. Damus lui, était vêtu d'un T-shirt jaune a manche longue avec des rayures horizontal noir, il portait également un pantalon en tissu jaune a rayure, noir et horizontale comme le haut. Il avait deux colt a sa ceinture, il avait teint ses cheveux en noir, c'était coiffé différemment, avait une fausse petite moustache et c'était mis un faux nez, plus gros que le sien. Le voila déguisé en Averell Dalton. Il alla serer la main à Keen et fit la bise a Erika, tout en essayant de ne pas lui enlever son maquillage. Puis il dit a Keen:

"Quand est-ce qu'on mange ? Il rigola légèrement et se reprit Non sérieusement, tu me présente même pas a ton amie? Et... cette ravissante siréne?"

Et si on danse?

[Petit hommage a Gaston Lagaffe, pour ceux qui feront le rapprochement.]

C’est vrai, ça… Il avait bien pensé a tout dans le déguisement… mais il n’avait pas pensé qu’il aurait l’occasion de danser. Erreur stratégique ! [Petit hommage a Victime19, pour ceux qui feront le rapprochement.]
Et la, Eraykes se retrouvait bien ennuyé dans l’entrée, ou peut être devrait-on dire l’objectif, de la grande salle en regardant la superbe piste de danse au loin qui semblait le narguer, et en se demandant comment il allait faire…

Après un dernier regard plein de respect a la magnifiquement réalisée entrée/caméra, il roula jusqu’au centre de la salle. Oui, vous avez bien lu "roula" car Eraykes se déplaçait bien en roulant tout en se propulsant contre le sol a l’aide de ses mains. C’est alors qu’il entreprit la longue et laborieuse manœuvre, dite "pivotageationnement". Avec le peu de muscle qu’il avait dans les bras, notre Eraykes se fit péniblement tourner sur lui-même par petits à-coups. Et quand, après trois minutes de respirations et de soupirs bruyants, il eut fini son demi-tour, il fit face a ses (uuuuuuuun – deuuuuuuux – troaaaaaaa) trois partenaires.

Il leur aurait éclaté de rire au nez s’il ne s’était pas souvenu que lui aussi était dans un costume ridicule. Enfin, ils avaient de la chance, eux. Ils n’auraient pas de problèmes pour danser, au moins… A part leurs petites ailes dans le dos, rien n’était trop encombrant. Oui, je dis "petites ailes" car ses trois partenaires étaient déguisés en bonnes fées.
Eraykes se demandait encore laquelle représentait quoi. Mais une chose était sure, aucune des trois personnes n’avait une tête à porter un déguisement pareil…

Mais, vous vous demandez sans doute : si les bonne fées sont toutes la, qu’est-ce qu’elle fout la Belle aux Bois Dormants ?
Eh ben le problème, c’est le que la Belle aux Bois Dormants, c’était Eraykes.
Alors vous vous dites sans doute : ben pourquoi qu’il râle, elle est pas cul-de-jatte la Belle aux Bois Dormants, elle peut danser, non ?
Eh ben le deuxième problème, c’est qu’Eraykes avait évidemment choisit le moment le plus ennuyeux de la vie de la Belle au Bois Dormant – mais le seul qui collait avec les bonnes fées – c'est-à-dire l’enfance… Et le véhicule dans lequel Eraykes se déplaçait tant bien que mal (mais plus mal que bien quand même), c’était un landau !
Pour le déguisement en lui-même, Eraykes avait mis une perruque blonde – même s’il doutait que la Belle aux Bois Dormant avait déjà tous ses cheveux a cette époque la – et une sorte de pyjama rose avec des nounours qu’il avait pu trouver a bas prix dans une petite boutique de Farzer. Eraykes avait même poussé le vice jusqu'à se saupoudrer de paillettes… ce qui, sur une échelle Eraykessienne, est qualifié de masochisme.

Puis son attention se reporta sur le buffet. Après avoir espéré qu’il pourrait attraper la nourriture du bas de son landau, il remarqua entre deux groupe élèves une personne qu’il connaissait. Il fouilla dans sa mémoire et finit par se rappeler de son nom. Erika… Il se souvint du moment ou elle était encore nouvelle et ou elle était tombée sur lui dans le hall d’entrée… Il ne l’avait plus croisée depuis, et ça lui faisait drôle de la revoir. En plus, l’effet était sans doute accentué, vu qu’elle était elle aussi déguisée. Mais Eraykes était trop loin pour deviner en quoi.
A coté d’elle, il y avait un garçon qu’il était sur d’avoir croisé dans un cours ou deux, mais dont il ne connaissait pas le nom. Cette fois encore, Eraykes ne reconnut pas le déguisement, même si le pyjama rayé noir et jaune était assez explicite.
Ensuite, il y avait une fille qu’il était sur de ne jamais avoir vu et qui était apparemment déguisée en sirène.
Et enfin, il y avait deux autres personnes qu’il connaissait, mais qu’il ne reconnut pas comme ils étaient de dos. Par contre, il n’eut pas de mal à deviner la nature des déguisements. Un paquet de pop corn et un verre de soda… il aimait bien la vision de la chose.

Eraykes tourna de nouveau la tête vers ses partenaires, et leur demanda.

Bon, on fait quoi ? On va les rejoindre au buffet, ou on essaie un autre endroit ?

La grande salle. La grande et immense salle. Elle était enfin ouverte. Presque toute la journée, cette salle avait été interdite d'entrée pour les élèves. On disait que Lawa voulait que tout soit parfait, il avait donc tout pris en main et organiser. C'était maintenant l'occasion de voir si la fermeture de la salle en valait la peine!

Adarion arriva devant la grande porte... mais où était la porte? À la place se trouvait une sorte de lentille géante! Alors là, Lawa avait fait fort! Bref, le jeune élémentaliste entra finalement dans la grande salle. Plusieures élèves étaient déjà présents. Les costumes étaient divers. L'originalit.é à son maximum, aussi. Lorsqu'il vue les 3 fées et le landau, il pouffa de rire. Que c'était bien comme idée! Enfin, Adarion aimait. Bon, Adarion commentait intérieurement le costume des autres - le pop-corn et le soda lui donnait faim d'ailleurs - mais comment celui-ci c'était déguisé? Un indice? En entrant, tout le monde c'était tourné à cause du bruit... Vous ne trouvé pas? Voyons... Adarion avait vraiment galléré pour trouver tout le matériel nécéssaire. Non plus? Bon, puisqu'il faut remplir les lignes de RP tout vous expliquer... ( )

Adarion était coiffé d'un haut haume de métal d'argent. Une arrête de métal argent. Une arrête de métal descendait à travaers le visage jusqu'au nez. Sur les côtés de la tête dépassait une cotte de maille! Biensûr, pour allez avec le haume, Adarion portait une armure complète - ce que ça peut être LOURD!!!!!!! - et au milieux du torse se trouvait un arbre mort blanc. Et oui... j'espère que vous avez fini par deviner qu'Adarion était déguiser en Homme de Minas-Thirit! Bon... après l'armure, il ne faut pas oublier de mentioner l'impressionnate épée à la hanche d'Adarion et le bruit qui vient avec le costume. Néanmoins, le tout était assez bien réussit - et couteux...

- Bien le bonjours, brave gens! ( accent médiéval )

Avec le costume venait le rôle. Il s'inclina devant toutes le dames de la salle, devant les 3 fées - même si 2 d'entres-elles étaient des gars XD - puis se chercha quelque chose à boire sur la table. Malheureusement pour lui - et peut-être heureusement - il avait reconnue Irys dans le rôle d'une fée - et c'est pourquoi il lui avait fait le bise-main en plus - mais il croyait qu'Irys, elle, ne l'avait pas reconnue. Cependant, il mèche de cheveux rouge flash sortait à l'arrière du haume.

[A toi Irys ( tu m'expliquera le pyrisquachu à moment donné... O_o ]

[Très drôles vos textes, j'aime =D.]

Le ridicule ne tue pas... Mieux vaut en rire !
Rire comme durant tout ce mercredi après-midi passé à Farzer, passant de boutiques en boutiques, se concertant sur les meilleurs accessoires, essayant divers habits. Rire autant qu'ils avaient ri en se rejoignant près du lac dix minutes avant... Irys n'aurait jamais pensé s'amuser autant. Et dire qu'elle avait bien failli ne pas venir !

A aucun moment elle n'avait regretté, finalement. Surtout lorsqu'elle était passée, la bouche ouverte d'admiration sous la caméra géante et qu'elle avait découvert la magnifique décoration de la grande salle ! Un plateau de tournage très ressemblant en guise de piste de danse, spots et décors compris. Par contre elle n'avait pas reconnu le Peter Pan de l'entrée. Sûrement un nouveau professeur ou surveillant... Près du buffet, se tenaient une sirène, une geisha, un Dalton, un capitaine Crochet, un soda et une boîte de pop corn. Elle éclata de rire à la vue de ces deux derniers. Décidément, tous avaient une façon de voir le cinéma bien... personnelle ! Mais elle ne put pas identifier ceux qui se cachaient derrière ces héros car elle suivit Eraykes.

Eraykes... Finalement, il portait aussi bien le pyjama qu'Eoghan ! Un rival pour notre Miss Laokess ? Et quel personnage pourrait mieux lui convenir que la Belle au Bois dormant [me semble que c'est singulier... *part voir sa soeur* Oui oui, c'est ça] ? Quoi qu'il aurait pu éviter de choisir le moment où la Belle en question n'était pas plus haute que trois pommes, qu'elle ne savait pas aligner trois mots, ni trois pas. Mais au moins, elle était entourée de trois fées. [Oulah, j'en ai perdu quelques uns avec mes maths =p. Uuuuuunnnn - deuuuuux - trooooooaaaa XD]

Et quelles fées !

En ce qui concerne notre Irys... On pourrait dire qu'elle avait pris du volume ! Elle avait préféré Pimprenelle à Pâquerette et Flora [quelle culture ]. Petite, c'était celle qui la faisait le plus rire, avec sa mauvaise humeur et son habitude à bouder souvent. Coussins, cotons ou tout autre rembourrage avaient donc été les bienvenus ! Une robe bleue les recouvrait toutefois ainsi, on avait plus l'impression d'avoir une fille étouffée par toute sorte de rembourrage, mais bien une fille un peu ronde. Elle avait cousu ses deux ailes pailletées avec soin et avait ajouté un voile à son petit chapeau bleu pointu. Mais le plus dur avait été de réussir à contenir son abondante chevelure flamboyante dans la perruque brune aux cheveux courts. On la reconnaissait tout de même sans mal avec ses grands yeux violets et son sourire rayonnant qui la trahissaient.

Avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit, un chevalier entra. L'arbre blanc était suffisamment explicite pour la fan du Seigneur des Anneaux qu'elle était ! Son heaume l'empêcha de le reconnaître. Même lorsqu'il s'approcha pour les saluer, comme en vieux français. Bien que quelque chose dans sa voix lui était familier. Elle se contint de rire lorsqu'il s'inclina bien bas devant Assoriel et Eoghan et qu'il baisa sa propre main. Seul moment où elle aurait pu voir son visage, cependant, sa tête ne s'était pas relevée pour l'aider à l'identifier. Elle n'en fut pas gênée, et, se prenant au jeu elle lança.

Bonjour à vous ! Je suis Pimprenelle !

La Mariée vengeresse fit son entrée dans la Grande Salle, attirant l'attention de tous. Un bonjour général, des compliments en veux-tu en voilà, et elle s'était déjà éclipsée.
Irys jeta cependant un coup d'oeil au-dessus de l'épaule du soldant de Minas Tirith. C'était un chevalier à la chevelure pancarte qu'elle attendait. Elle ne vit donc pas la chevelure en question dépasser dans la nuque de son interlocuteur...

Damus ne parlais pas, il avait la tête dans les nuages. Il avait chaud. Il s'excusa auprès des quelques personnes avec qui il était et sortit de la salle. Il traversa le hall d'entrée sans vraiment regarder les personnes qui l'entourait. Il passa la grande porte et partit vers son cabanon. Arrivé à quelques mètres de l'école, Loup arrive a coté de lui et se mit à gambader a ses cotés. Dés que les cabanons furent en vue, il tournât et partit en direction du lac, une fois le lac en vue il partit vers la foret... en bref, il ne savait pas ou aller, il ne voulait juste pas être dans la grande salle, en compagnie d'autant de monde. Il s'arrêta en plein milieu du parc, il tomba sur le sol, Loup s'allongea a coté de lui et s'endormit peu de temps après, Damus contempla les étoiles quelques instants avant de tomber lui aussi dans un profond sommeil.

[Voila je me suis désengagé de se topic]

Tiens, mais qui voilà ? Un être qui, pour ne pas changer ses habitudes est habillé de bleu et de noir couleurs qui toujours l’accompagnent. Sur l’éther paradisiaque de son regard et le noir chtonien de sa chevelure se calque les couleurs de ses vêtements. Des vêtements qui s‘accordent parfaitement avec son prénom d’ailleurs. Vêtu à la manière des hussards sous le règne de Napoléon 1er. L’uniforme lui va parfaitement, ses épaules larges s’y glissant parfaitement et son torse mettant en valeur les parures qui l’accompagnent. Ses cheveux sont restés libres, trop courts pour les attacher. Un manteau marine, bordé de fourrure noire négligemment posé sur une de ses épaules cache l’un de ses bras et dévoile une bonne partie de son haut, noir et garni de cordons devant, brodé d’or sur le col et au bord des manches. S’ensuit un pantalon blanc rentré dans des bottes parfaitement cirées qui lui arrivent juste sous les genoux. De quel film est ce sort ? De guerre et paix, évidemment. Un livre adapté au cinéma qui a eu succès, mais que rares sont les gens qui l’on vu, vu la date où il a été tourné. Qu’importe, Mendeleïev l’a vu, et s’en est inspiré.

Ses pas raisonnent dans le hall, tempo lent et bien réglé. Ses talons heurtent le sol avant la pointe de ses pieds, donnant à sa marche un air saccadé. Paca tac, paca tac. On l’entend arrivé, l’on ne peut le nier. L’elfe s’arrête devant l’entrée, décor de noir et blanc subtilement monté que l’on pourrait le croire vrai. Mendeleïev ne peut plus faire demi tour à présent. Son regard scrute l’intérieur de la salle, intimidé par le nombre de gens qui s’y trouvent et la joie colorée qui y règne. Alors il avance, nerveux. Le voilà arrivé vers le milieu de la salle, longeant les murs, pourtant le professeur se fait remarquer. Sa stature imposante n’est que plus haute avec les habits qu’il a revêtus. Son regard fuit les visages qui cherchent à croiser son regard, ne cherchant que la perle qu’il est venu chercher. Le coquillage qui la renferme est encore hermétiquement clos, mais l’elfe s’est juré d’un jour l’ouvrir, de briser cette coquille qui l’importune. Dans la cacophonie colorée l’homme repère une sirène et un vieux pirate qui lui arrache un sourire amusé. Puis voilà que Keen rentre dans son champ de vision. Son sourire ce fait alors triste. L’adolescent ne porte pas le professeur dans son cœur et celui-ci s’en veut, car l’homme sent que cela est en partie sa faute. Pourtant, il est prêt à se plier en quatre pour regagner l’amitié du jeune homme… L’elfe, ne supportant que peu la vision du soda détourne son regard, presque à regret. Il croise alors une geisha, une drôle de fée puis enfin un flocon blanc. Son souffle se stoppe, ses joues se teignent d’une couleur rouge soutenue qu’il n’est pas rare de voir gagner son visage en ces temps… Elle est beauté fatale, blanche reine qui rend fade tout ce qui l’entoure. Mendeleïev aimerait être apprécié de cette demoiselle, rentrer dans ses grâces et rester auprès d’elle, mais elle ne le regarde presque jamais, ne lui sourit pas. Elle le fuit ou au mieux, pleure dans ses bras. Un soupir échappe à Mendeleïev et son visage se fait désolé. L’approcher n’apporte que malheur à l’un où à l’autre. Parfois l’elfe a l’impression d’être la pestilence incarnée. Toutefois il ne peut détacher son regard des courbes de Rin, apprécier son déguisement qui fait ressortir tout le charme qu’elle contient en elle. Il voit son visage, impassible et seule marque de la Rin qu’il connaît pour l’avoir maintes et maintes fois effleurée. Son regard ne le voit pas, elle fixe autre chose, et ne le remarque pas alors que tout le monde le voit. Un instant il pense tourner les talons et retourner loin de toute cette agitation. Prendre une douche chaude et se coucher. La fatigue l’accable tout à coup, sous la seule pensée d’aborder Rin. Il ressent un pincement au cœur d’avoir ainsi peur d’elle et ne peut s’empêcher pourtant de braver la glace qui l’entoure pour l’atteindre. Il l’aime tout simplement, à en devenir fou et à en oublier toute prudence.

L’elfe se mord la lèvre inférieure, cherche un appui morale autour de lui amis il est seul. Seul face à une envie de conquête qu’il n’ose plus qu’espérer. Elle est si distante, en haut de sa tour… Le voilà Templier en chemin d’une nouvelle croisade, la peur au ventre et poussé par sa foi seule. Mendeleïev fait un détour de sorte de ne pas arriver de front vers celle qu’il adule, mais par derrière, ou du moins sur le côté. Il ne voit que son chapeau et son ombrelle, pourtant il sent son odeur, sa présence qu’il ne peut oublier. La joie se mêle donc à la peur, provoquant un sourire des plus timide sur ses lèvres. L’homme se penche en avant, de sorte à glisser sa tête pour voir le visage de Rin tout en évitant l’ombrelle qui la protège, et dans un murmure grave lui glisse quelques mots à l’oreille, accompagné d’un regard des plus tendres, un regard aux éclats de diamants purs.

« Magnifique n’est pas suffisant comme adjectif pour vous décrire. »

Il reste ainsi à demi penché, les bras croisé dans le dos, attendant avec espoir une réponse qu’il espère douce. Mais il y a plus de chance pour qu’elle l’ignore et se contente d’un « merci », ce qui serait pour lui la pire des réponses.

[ Pour ceux pour qui le déguisement serait pas clair : Dessin ]

[ J'avais commencé à rédiger mon message, je me permets de ne pas tenir compte de l'arrivée des musiciens pour ce post, pas taper pas taper n_n" ]


L'immense chapeau de Rin bouche sa vue latérale du côté droit, l'empêchant de voir tout nouvel arrivé dans la salle de bal. Elle ne distingue donc pas la haute silhouette relevée par l'uniforme de son cavalier avant qu'il ne contourne l'ombrelle posée quasiment à l'horizontale sur son épaule et ne se mette au niveau de ses yeux. Pas de sursaut de la part de la jeune fille, juste une expression de surprise qui s'échappe alors qu'elle tournait légèrement la tête vers l'origine du mouvement. Les mèches noires plus courtes de l'elfe ne masquent plus son regard clair. Aussi la petite intendante détournera-t-elle la tête pour l'éviter. Ce regard ne lui fait pas mal. C'est pire : il l'invite à être elle, à abandonner son masque de glace. Et son propriétaire ne lui est plus indifférent. Une chose qu'elle refuse encore. Surtout devant une telle assemblée.

"Je... J'adresserai votre compliment à mon tuteur et à son ami quant au choix de la tenue."

Pour ne pas changer des bonnes habitudes, le compliment est pour le costume, pas pour elle... Puis un blanc. Long. Persistant. Cherchant un endroit où fixer ses grands yeux bleus, flânant furtivement sur sa gauche, mus par une curiosité inavouée, recomposant mentalement par petites touches les cordons d'or, le tissu couleur nuit, la fourrure sombre. Elle s'arrête finalement de nouveau sur le garçonnet à la collerette translucide.

"J'espérais que le jeune Keen approche, mais il ne relève aucun de mes appels depuis tout à l'heure. Et maintenant, je pense qu'il ne viendra plus du tout vers nous."

Il était devenu rare que Rin adresse plus de 10 mots à son collègue. Quand il n'est pas question d'elle, c'est tout de suite moins pénible.

"La rentrée est prévue pour après-demain. Après les annonces du matin, ce sera journée libre pour tous. Mon invitation à prendre un thé avec lui tient toujours. Serez-vous là Lundi à 16h30 ?"

Rassurée par le sujet de la conversation, le regard de Rin ose se faire plus direct ; c'est elle qui mène l'échange. Elle a légèrement pivoté le buste et penché la tête afin de mieux ancrer sa présence aux côtés du géant aux oreilles pointues.

Masqué par les bruits et voix qui commençaient à monter dans la salle, un cliquetis-frissement-tintement grandissait depuis l'entrée. Un "fricth", un "click", un "cling", deux "fric", un "zglick", puis cela recommence. C'était comme un ruthme régulier mais exaspérant qui surgissait d'un trou béant.

Un jeune homme s'arrêta dans l'entrée, lâchant grâcieusement un "Putain!" ponctuant la tout aussi grâcieuse mélodie. Il serra deux lanières de cuir qui tenait un panneau dans son dos. De ce panneau s'échappait un cable, électrique probablement, rejoignant directement la poche d'un drôle de manteau. Ce manteau était multicolore, à motifs divers, constitué de papiers tantôt en couleurs, tantôt monochromes.
Quatre, de taille supérieure aux autres, pouvaient être distingués plus clairement, intacts, sans pli ni déchirure. Deux pendaient des manches du jeune homme et affichaient des slogans tels que "Mamy, le bon café" ou encore "Avec les chaussetes Janpol, j'ai plus froid aux pieds", représentant des visages de personnes d'âges différents, heureuses, souriantes. Deux autres pendaient de la taille et caressaient le sol au rythme des pas du jeune homme.
Le tout, vernis à en briller de milles étincelles sous les lumières de différentes sources de la grande salle.

Et le grand panneau, dans le dos alors? Celui est un de ces genres de panneaux à barres triangulaires pivotantes, dévoilant trois publicités différentes.
Puvblicité? J'ai dit publicité? Eh ben oui, Kirlim était déguisé en ce qu'il y a de plus chiant dans le cinéma: Les Publicités!
Outre la représentation non abstraite de l'amour qu'il suscitait chez la plupart des gens, il avait innové sur un point plus terre-à-terre: le coût. En effet, fini l'habituel costume sur mesure qui vous prélève la peau des f*sses, Kirlim avait lui, le costume qui rapporte!

Quant à sa crête, elle s'était parée elle aussi pour l'occasion. Dréssée, bien droite sur la tête du punk, elle dépassait d'un chapeau de cuir noir prévu juste à cet effet, cerclé d'un écran souple publicitaire qui diffusait des messages à but lucratif.
La dame rousse s'était également brodée de rubans verts, qui, entrelacés, tantôt plongeant dans l'océan de feu, tantôt sortant pour respirer une bouffée d'air, descendaient jusque derrière le crâne et nouaient les derniers cheveux de Kirlim, formant une queue rousse; qu'il avait rabattue dans le manteau pour ne pas qu'elle se coince une autre fois dans les bandes rotatives du panneau.

Il était entré dans la salle, et il était loin d'être le premier! Il lança un regard rapide pour analyser l'assemblée. Il y avait un groupe aglutiné autour du buffet: un pirate, une sirène, un chevalier, deux boîtes évoquant le soda et les pop corn, un landeau pour bébé, trois fées, une petite fille maquillée. Cela était le principal de l'assemblée qui comprenait en plus un Peter Pan à l'entrée, deux jeunes gens aux teints rosis déguisés en aristocrates un peu à l'écart, et une furie blonde qui s'extasiait devant une machine étrange.

Kirlim ne voulait pas rester en reste, il décida donc de se fondre dans le groupe. Le bruissement-cliquetis reprit, masqué par les voix et la musique qui venait de commencer sur une scène dans un coin de la pièce. Il pris une place au milieu du groupe qui fut forcé de le remarquer lorsqu'il salua.

"S'lut tout l'monde!"

Il n'avait pas vraiment grand chose de plus interressant à dire, alors, comme à son habitude, il improvisa.

"Sympa les deux comestibles ... géant..."

Il hésita sur le dernier mot, s'il est vrai que les costumes étaient démesurés, ceux qui les portaient se rapprochaient plutôt du nain de jardin. D'ailleurs cette bouille timide qui tentait de se cacher sous une chevelure foisonnante lui disait quelque chose.

"Hé? Mais c'est Keen!"

Il se retint de justesse de lui donner une tape dans le dos, déjà pour ne pas qu'il s'affale au sol devant tout le monde, mais également pour éviter de détériorer son costume. Puis en tournant la tête, il reconnu la petite fille maquillée et vêtue à l'asiatique.

"Mais il y a Erika aussi."

Puis il s'apperçut que c'était les deux seules personnes qu'il connaissait, alors, peut-être était-ce le moment de se présenter?

"Salut aux autres, moi c'est Kirlim."

Ces mots furent accompagnés d'une courbette maladroite, mais plus à dessein carricatural que par noblesse du comportement.

[ Je suis désolé de zapper tous vos posts mais mon PC plante et je n'ai pas eu le temps de faire la moitié de ce qui était prévu pendant le bal... je suis dégoûté ! Bref, désolé tout le monde mais je profite d'être chez des amis pour répondre, je ne sais pas quand j'aurai l'occasion de le refaire... ]

Tout s'était passé trop vite. Dire qu'il y a encore deux minutes, il n'y avait dans la Grande Salle qu'un cornet de pop-corn, un soda, une jolie geisha et un pirate bien connu. Désormais, la piste de danse venait d'être envahie par un grand nombre d'élèves, surveillants, professeurs, tous magnifiques et élégants. Tellement élégants que le jeune Keen commencait à trouver son costume très déplacé et ridicule. Puis Damus arriva, subtilement déguisé en bagnard sur qui l'Elémentaliste de l'Eau n'arrivait pas à placer un nom. Arriva aussi la jolie Purim, vêtue d'un combinaison jaune criarde qui, pourtant, lui allait terriblement bien. Ses cheveux blonds, eux, volaient dans son dos au rythme de ses pas. Non ce n'est pas Brice de Nice mais bien une ravissante et dangereuse Bill que Purim avait choisi comme modèle. Si Averell était passé à la trappe, Kill Bill fesait partie de la culture cinématographique du garçon qui se souvint à quel point il avait eu peur lorsqu'il se l'était regardé avec Damus. Mais la jolie et enjouée voix cristalline de Purim cassa l'illusion de la tueuse tandis qu'elle complimentait gaiement tout le petit groupe. Il n'eut pas même le temps de la remercier que le colosse Kirlim déguisé en panneau publicitaire s'écroula en rigolant sur le garçon qui parvint difficilement à s'échapper. Oui, tout allait trop vite pour le jeune garçon qui se sentit étourdi par le bruit soudain, les lumières intenses et tout ce qui allait avec. Il n'était pas habitué à la fête. Il murmura dans un souffle à son amie Erika :

« S'il-te-plaît, tu peux me rejoindre sur la terrasse dans cinq minutes ? »

Puis, sans attendre la réponse, il se dirigea, presque en titubant, vers le buffet, situé à quelques mètres plus loin. Sa tête lui tournait ; il s'humecta les lèvres, cherchant des yeux sur la table blanche à boire. Enfin, il jeta son dévolu sur un nectar d'orange qui attendait paisiblement dans une coupe en cristal et s'en servit généreusement un verre qu'il engloutit rapidement. Un goût sucré envahit sa bouche tandis qu'il avalait la délicieuse pulpe. Enfin, il claqua la langue, ébahis par le divin goût de la boisson. Il était persuadé qu'il y avait une dose de magie dans ce qu'il avait bu. Un « toc » sonore résonna dans la salle, du moins jusqu'aux oreilles du garçon qui tourna légèrement la tête. Tiens, c'était Rin. Enfin, il ne la reconnut pas tout de suite. A vrai dire, il se dit d'abord : « Tiens, un touriste. »Puis il se rendit compte de la bêtise de sa pensée : un touriste le soir du bal de la rentrée, mais bien sûr. Pourtant, la jeune femme avait tout d'une Anglaise : sa robe blanche en dentelles et son large chapeau évoquait à Keen Kate Winslet dans Titanic, lorsqu'elle arrive sur le quai. Le garçon constata que le « toc » qu'il avait entendu provenait du son mat que fesait le bout de l'ombrelle qui tapait sur le sol. Keen soupira. Son mal de tête venait de partir, comme effacé par le nectar. Ses idées se font plus claires et il remarque alors que la jeune Anglaise est en pleine conversation avec un autre inconnu, un noble visiblement. Son vêtement était signé Guerre et Paix. Ses cheveux noués d'ébènes, eux, étaient signés la Tâche. Oui, c'était bel et bien le professeur de stratégie qui était si élégamment vêtu, si classe et si séduisant... alors la femme avec qui il parlait ne pouvait qu'être l'intendante... Sa liberté de mouvement retrouvée, le garçon reprit sa paille qui tint à l'horizontale et se dirigea timidement vers les deux adultes. Il s'attendait déjà à la réaction de Rin. Mais la Tâche, qu'allait-elle faire ? Allait-elle l'ignorer ? Le blâmer ? Si ça se trouve, Alejandro lui avait déjà parlé de leur dispute... dans ce cas, Keen était dans de beaux draps... Malgré tout, le garçon dit d'une voix étrangement blanche bien que légèrement temblante :

« Vous êtes ravissants tous les deux. »

[ Oh là là c'est nuuul... j'ai pas de chance en ce moment. u__u ]

Passif, le Capitaine Crochet regarda la scène d'un oeil amusé. Il reignait dans l'E3 un enjouement qu'il n'avait jamais connu dans son pensionnat, à Tokyo. Là, l'heure est au rire et à la bonne humeur et, délaissant le pop-corn géant, Nutsy porte son attention sur les autres Elémentalistes : une geisha, un soda, une sirène, une tueuse blonde... oups, alerte, Dame Voix d'Or vient de faire son entrée... la princesse d'hier s'incarne aujourd'hui sous les traits d'Emma Thurman [ Je crois... ], dans le film violent Kill Bill. A vrai dire, on croirait même que c'était Purim, l'actrice, tant ses vêtements et son physique collait si bien avec le personnage. Seul un sourire angélique trahissait sa véritable identité. Elle était... magnifique. Qui aurait cru qu'un costume aussi simple pouvait être aussi élégant ? Elle arriva de son pas joyeux à la hauteur du groupe qu'elle salua. Là, elle remarqua la présence du surveillant et l'invita à venir voir le juke-box, arrachant un sourire au Capitaine Crochet. Elle s'éloigna rapidement, Nutsy sur ses traces.

[ C'est pourri, je sais, mais c'est juste pour me désengager... ^^; ]