[s9]Viens D'arriver (Fini)

Erica venait d'arriver, elle avait un peu mal a la tête avec tous le bruit que faisait les élèves, mais elle continua son chemin. Malheureusement, elle se rendit vite compte qu'elle ne conaissait pratiquement personne, elle n'aimait pas beaucoup sa, elle qui etait toujours entouré d'amis.
*Je ne connais pratiquement personne! l faut que je me fasse de nouveaux amis*
Elle continua de marcher en espérant se faire des amis, quand elle entra dans une salle, la elle vit un grand festin, avec plein de nourriture, après son voyage elle avait un peu faim, elle entra
"Après tout, ce n'est pas très grave, bon, a table!"

Ceux qui gardent le Temps s'assurent de son bon écoulement. Le Sable des événements immobiles s'égrène entre leurs doigts afin que les aiguilles de la Grande Horloge retrouvent l'élan perdu. Les individus se raniment, le Fil du Temps est réparé.

Les yeux dormeurs, la chemise à moitié débraillée, les hublots clairs qui dégoulinent sur son nez en trompette, les mèches hirsutes platine chimique qui lui chatouillent les sourcils, Naoki déambule dans les couloirs de l'E3 à moitié endormi alors que l'après-midi a commencé et est même bien entamé. Il vient de se lever d'une nuit de bachotage intense : c'est le lot de tout candidat aux concours d'entrée aux grandes écoles. Le jeune homme a un petit creux, peut-être qu'avec un peu de chance on lui aura gardé une petite portion de plat du jour dans les cuisines. Tiens, du bruit ? Alors il n'est pas le seul retardataire qui a manqué le dernier service, chance. Ah, ce n'est pas un collègue qui se restaure mais une élève, toute petite et toute mignonne.

"Salut, tu permets qu'on partage ?" lui demande-t-il avec un sourire bienveillant en lui posant la main sur l'épaule. "Par contre, on n'est pas super en avance, il faudrait que tu accélères sinon on va se faire gronder. Si tu as encore faim, prends-en dans ton sac et dans tes poches, je te couvrirai. Allez viens, je t'amène aux cabanons, tu vas poser tes affaires et t'installer, Ok ?" lui dit-il sur le ton de la confidence.

La petite fille acquiesce sans un mot, quelques miettes encore collées sur les joues. Elle imite le jeune homme décoloré et fourre quelques brioches emballées individuellement dans ses poches et suit docilement le surveillant vers son nouveau chez elle.