[S 6] Observation [fini]

Yiliv était arrivée depuis quelques jours et avant la rentrée des classes, elle voulait connaître et observer le plus possible le nouvel endroit qui l'entourait à présent. dans sa famille elle connaissait les moindre recoins jusqu'à près d'un kilomètre mais en arrivant à une forêt, elle se sentit perdue. Elle alla se promener un peu, ne voulant pas aller trop loin pour ne pas se perdre. Quelques rayons de soleil arrivaient à traverser les feuilles des arbres mais ils étaient rares et il faisait froid malgré la douce chaleur du printemps. Elle se frotta les bras lorsqu'un frisson la parcourure.

*Cette forêt est trop sombre, elle m'inquiète, je ferais mieux de sortir de là...*

Elle croyait qu'elle ne s'était pas beaucoup éloignée mais lorsqu'elle se retourna, elle ne vit que des arbres et pas de sortit. Elle resta un petit moment sans bouger puis elle commença à trembler. Elle alla dans le sens inverse de sa marche mais rien n'y faisait, elle ne voyait toujours pas de sortie. Elle commençait à paniquer, et empoignant avec espoir son baton à deux mains, elle essaya grâce à ses pouvoirs de déceler le sens du vent. Malheureusement pour elle, les arbres ne laissaient même pas passer une brise. Des larmes montèrent aux yeux de Yilive mais elle décida de se retenir et par un ultime effort, se calma peu à peu. Elle commença à crier, espérant que quelqu'un serait à proximité, utilisant ses mains comme porte voix :

" S'il vous plaît, est-ce qu'il y a quelqu'un ?! S'il vous plaît répondez ! Est-ce qu'il y a quelqu'un ? Je me suis perdue s'il vous plaît venez m'aider ! Au secour !! "

Elle attendit quelques minutes et ne voyant personne approcher elle continua tout en avançant à travers la forêt d'une voix désespérer :

" OH !! S'il vous plaît est-ce qu'il y a quelqu'un ?! A l'aide ! "

Le fait de n'avoir rencontrer personnes dans le hall d'entrée emmena Sen un peu plus loin où il trouva une forêt. La forêt était dense et les arbres s'imposaient tels des colosses ce qui ne repoussa pourtant pas sa petite ballade. Il enjamba un tronc mort, poussa quelques branches, la lumière berçait le décor d'une lueur rouge orangé donnant à la forêt l'impression de danser.
Sen était ébahit par cette beauté et dans sa rêverie coloré, il tomba nez à nez avec un animal.

- Il va falloir se battre.

Il leva le bras et de l'eau jahit du sol. L'animal qui était plutôt imposant commençait à battre la terre sous son sabot et se rua vers Sen. Ce dernier leva le bras et ...rien, rien ne se passa ;le temps de réagir et il était collé à un arbre avec une violence époustouflante. Il eut quand même la force de se relever. Une main sur ses côtes et il courrut, il courrut avec un rythme éffréné et sentait le battement de son coeur guider ses jambes. Le souffle de l'animal lui fouettait la nuque. Sen regarda en arrière, l'animal était là, il essaya de le toucher mais son sort trop peu puissant ricocha sur la peau de l'animal pour finir dans un arbre. Ce dernier tomba sur la partie postérieur de l'animal lui empêchant tout mouvement.
Sen continue sa course et sauta à travers un buisson. L'inconvénient de ce genre de saut est qu'on ne voit pas ce qu'il y a derrière et Sen en fit l'expérience, un talus derrière le buisson avait finit de lui briser le reste de ses côtes.
Impossible de bouger. Il était allongé sur le sol, le regard dans la lumière. Pas un cri, pas un hurlement juste un silence, une larme coula le long de sa joue, une larme de douleur.
Il tourna la tête et crut voir deux personnes
* Il faut croire que les grandes forêts ont le don d'attirer les prodiges, comme les cimes élevées ont celui d'attirer la foudre.*

- Y'a quelqu'un? Ouhouh aidez moi s'il vous plaît.

Un cri brisa l'agonie du silence pesant qui régnait entre les deux jeunes adolescents. Un cri de douleur, encore plus déchirant que celui de Yiliv. Keen lanca un regard circulaire autour de lui pour cherchait d'où venait ce cri. Après l'avoir plus ou moins localisé, l'élémentaliste saisit le bras de Yiliv sans dire mot et la tira violemment pour l'inciter à le suivre vers l'origine du hurlement.

Dé... désolé de te brusquer ! cria Keen à son compagnon d'infortune.

Mais au bout de quelques mètres, il trébucha sur quelque chose sur le sol, entraînant par la même occasion Yiliv dans sa chute. Il se releva précipitemment et constata avec effroi qu'il venait de trébucher sur... un adolescent. Il était étendue par terre et son visage était tordue de douleur.
Un meuglement à sa droite attira son attention. Il se tourna... et esquiva au dernier moment la charge d'un sanglier particulièrement imposant. Entraîner par son élan, la bête ne pût s'arrêter qu'une dizaine de mètres plus loin. Keen regarda rapidement si Yiliv et le jeune garçon n'avait pas été blessé par cette attaque et, avisant son adversaire, constata que son pelage était mouillé. Quelle chance ! Surement Keen parviendrait-il à geler la bête. Ou peut-être pas... mais le gémissement de souffrance de l'adolescent étendue à ses pieds le persuada que c'était sans doute la meilleure chose à faire.
Mais le sanglier revint à la charge. Keen étant la seule cible debout, ce fut sur lui qu'il courrut en premier. Keen n'aurait sans doute pas plusieurs chances ; il n'avait juste à calculer le moment opportun où il devrai sauter pour échapper à la frénésie meurtrière de la bête. 4 mètres... 3 mètres... 2 mètres... Keen se baissa sur ses jambes. 1 mètre... il bondit. Le sanglier continua, lui, sur sa lancée. Mais Keen atterit violemment sur le dos de la bête qui, dans un meuglement féroce, rua si bien que l'élémentaliste fut jeté à terre. La douleur fut insupportable ; il se serait jeté d'un arbre de cinq mètres que ça aurait eu le même effet. Il roula sur une dizaine de mètres avant de s'arrêter, étourdi. Reprenant ses esprits, il ouvrit les yeux. Il constata qu'une plaque de glace s'était formé sur le pelage de la bête à l'emplacement où il avait atteris. Et celle-ci grandissait de plus en plus, envahissant le dos du sanglier tel des abeilles sur une ruche.
La bête était désormais bien ralentie. Pourtant, elle se tourna lentement et posa sur Keen un regard furieux. La glace n'envahissait pas le corps de la bête aussi rapidement que prévu, l'élémentaliste avait mal calculé son coup. Le phacochère commenca à meugler et se lanca sur Keen d'un pas certes ralentis mais toujours très rapide. Le choc était imminent.

Yiliv... parvint-il à murmurer en espérant de tout coeur que c'était une élémentaliste.

Sen avait les yeux fermés mais entendait le bruit alentours. D'après ce qu'il avait pu entendre, il y avait peut être deux ou trois personnes pas plus qui était arrivés.
Une chose était certaine, l'un des deux ou trois individu était une fille, ce parfum si doux et qui ennivre jusqu'à vous faire tourner la tête ne peut être que celui d'une fille..

* Elle a du goût en plus*.

Sen ne sentait aucune quelconque menace émanent des deux personnes car il était certains qu'il n'y en avait que deux.
Les bruits montraient un grand chaut, sans aucun doute, la bête été revenu finir son oeuvre. Un seul se battait mais au bout de quelques longues et interminables minutes ou Sen figé par la douleur entendait ce qui se présentait comme la fin du combat.
Un cri de douleur, plus un bruit... une chute, lourde, effroyable, des os qui craquent.
Sen ouvra les yeux, le sanglier gelé se préparait à ruer, à côté de lui, une demoiselle paressant stupéaite et quelque peu effrayée.

- Yiliv...

Sen tourna la tête du mieux qu'il put. Une autre personne allongée sur le sol.
Le bruit des sabots de la bête talonnant s'intensifièrent, elle semblait vouloir en finir avec son compagnon qui avait du lui porter secours.

*Ces personnes ne me connaisent pas mais pourtant elles n'ont pas hésitées à venir me secourir, je ne peux pas les laisser .....*

Tandis qu'il parlait, son corps se recouvrait d'une fine couche de glace empécha le saignement abondant de son thorax. On aurait dit qu'un cocon de glace se formait.
Une fois totalement engloutit dans ce cocon, de fin filaments de glace s'en échappérent rapidemment s'accrochant au arbres alentours. Sen balbutia:

- Technique n°3: Les aiguilles du marionnettiste.

Dans un tourbillon de glace, Sen se retrouva debout, titubant sur ses jambes mais debout, maintenu par son armure de glace.
La bête se jeta sur ce qui s'avérait être son sauveur et, à deux ou trois mètres du corps, Sen se jeta devant la bête. Sans arme, sans sort, juste pour le sauver, comme il l'avait sauver. Il avait utiliser son dernier sort et certainement l'un des plus puissant qu'il connaissait pour le sauver, lui et elle.
La bête frappa violemment Sen qui valdingua au pied de la jeune fille. La bête parut étourdie et essayer de reprendre ses esprits.

* J'espére qu'il sait que j'ai fait ce que j'ai pu... ne pas les décevoir, ne pas le décevoir...papa....
Et ce parfum, il est délicieux, ne meurt pas jeune fille, ne meurt pas pour que d'autres puisse sentir à nouveau ce parfum...*

Extérieurement, Sen balbutiait et ce qu'il disait était incompréhensible. Il toussa, du sang gicla de sa bouche.

- Ne meurs pas, s'il te plaît, ne meurs pas.

Keen, étourdi, frissona en entendant un abominable bruit de vers brisé, comme si toutes les vitres de l'E3 s'étaient brisées d'un coup. Sauf que là, l'impact avait eu lieu à quelques mètres seulement de Keen. Tournant la tête avec difficultés, il constata avec effroi que le même adolescent de tout à l'heure était désormais étendue sur Yiliv, comme une poupée désarticulée, un flot de sang coulant de sa bouche entrouverte. Qu'avait-il fait ? Il avait protégé Keen en tout cas. Mais pourquoi ? Si le timide élémentaliste avait porté secours au jeune homme, c'était seulement parce qu'il n'avait pas vu la bête en arrivant. Il serait sans doute resté caché, cragnant qu'une fois l'adolescent tué, le sanglier ne se retourne contre lui. Mais il l'avait fait. Il avait sauvé quelqu'un. Même si ce quelqu'un venait de se mettre en danger juste pour lui renvoyer l'ascenseur.
*Pourquoi je dois toujours compter sur les autres ?* songea Keen.
Il se releva péniblement. Des larmes commencèrent à perler sur ses yeux. Il souffrait. Mais il était heureux. Il avait aidé quelqu'un. Et il n'avait pas envie que cette personne meure. Que son acte de courage s'écroule comme un château de cartes. Il grimaca, prit un caillou et le jeta sur la bête qui tourna la tête dans sa direction.
- Viens là, stupide créature... murmura-t'il avec difficultés.
Comme si elle lisait dans ses pensées, la bête martela le sol avec son sabot et, lancant un puissant meuglement, se lanca sur l'élémentaliste qui regardait avec appréhension la distance entre le sanglier et lui diminuer à vue d'oeil. Sentant ses forces le quitter comme le peu de courage qu'il avait il y a deux minutes, il se laissa tomber à terre et ferma les yeux, s'attendant à se faire charger par la bête.

Keen, toujours les yeux fermés, se sentit violemment tirés, il rouvrit les yeux et vit que Yiliv l'entraîner derrière un bosquet retiré. Là, il vit l'adolescent de tout à l'heure. Des plaques de glace s'étaient formés sur son corps. Keen n'y tenant plus cria à Yiliv :
- Retiens-le le plus lontemps possible !
*Et merci...* songea-t'il.
Puis reposant les yeux sur l'adolescent mal en point, il mit ses mains sur les plaies du jeune homme provoquées par l'impact.
- Il faut que ça marche ! marmonna Keen entre ses dents.
Stupide pouvoir. Il ne s'était pas assez entraîné. Les blessures se cicatrisaient à vue d'oeil mais très lentement. Keen croisa les doigts que Yiliv puisse le tenir encore lontemps. Mais visiblement, elle faiblissait. Des gouttes de suèrent perlèrent sur son front.
- C'est pas vrai !
Puis il souffla à l'adolescent :
- J'y arriverai pas seul ! Allez, bats-toi !
Ca lui faisait bizarre de donner des ordres. Surtout en matière de combat. Mais cette fois, ce n'était pas avec des élèves beaucoup plus doués que lui qu'il devait combattre, mais avec des élèves débutants.
- Merde ! siffla-t'il.

Sen se sentait de mieux en mieux, enfin mieux, le sang coulait de moins en moins. Quelle était donc cette sensation de guérison qui l'envahissait?

- Allez bats toi...... * Bats toi,.. bats toi...* Ces mots résonnaient dans sa tête.

* Je dois les aider mais comment puis je.....il ne reste qu'un seul moyen mais s'il découvre cette facette de moi que vont ils....... je ne sais pas je... je ....?*
Il n'y a pas d'issu pensa t-il. Et toujours cette sensation d'une eau vivifiante et revigorante qui le gagnait.

* Mais oui l'eau voilà la solution.* A ces mots, Sen crispa ses yeux comme pour se concentrer et à la surprise générale, ses os brisés se congelérent tenant ainsi plus ou moins en place de même qu ses plaies se recouvrèrent d'un film d'eau empéchant les saignements.
Il ouvrit les yeux. La jeune fille suait, ce fut la première image qu'il aperçut, les gouttes d'eau qui sortait de son front perlait ses cheveux d'une teinte nacrée.
A ses côtés, un jeune homme qui ne devait pas être plus âgé que Sen. Au regard qu'il lui portait, Sen sentit une certaine satisfaction mais à la fois une certaine responsabilité.

- Je vous ait envoyé ce monstre, je vais vous aidez.

Il se releva avança quelque peut aux côtés de la jeune fille sentant derrière le soutien de ......son ami.

- Au fait je m'appelle Sen. Désolé pour cette histoire mais je vous promets que l'on va en sortir vivant.

*Une idée il me faut une....les tornades*

Il fit quelques signes dans l'air et des cristaux de glaces s'unifièrent à la tornade.
0 l'assaut suivant, elle égratignèrent le sanglier qui commençait à perdre du sang, certes très peu comparé au efforts fournis par notre trio.
Sen leva son bras droit et tendit la main.

-Technique n°6: cristal de l'enfer. son bras se recouvrit d'une épaisse couche de glace ce qui rendait son bras monstrueux.
L'animal était toujours là et Sen se demanda comment un animal pouvait autant être assoiffé de sang. Cette pensée disparut quand l'animal se rua à nouveau sur les trois camarades d'infortune. Sen sauta et frappa verticalement le sanglier ce qui l'enfonça dans le sol, il ne pouvait plus bouger.

- Il faut en finir, il faut le coincé dans le sol pendant que je le tiens encore vite il se .....
Sen pris un coup de groin dans le visage. La plaie formée se recouvrit aussitôt d'un film aqueux. Tous reposait sur ses deux amis.

Keen vit avec stupeur une pellicule de glace se former sur le corps de l'adolescent. Il pensa d'abord à un sort involontaire de sa part, aussi commenca-t'il à paniquer. Mais quand l'adolescent se leva, une lueur de détermination dans le regard, Keen se mit à sourire. Il avait soigné quelqu'un. Une personne très mal en point. Evidemment, il ne pourrait sans doute pas gambader dans les prés comme un joli petit poney mais en tout cas, il était debout. L'adolescent lui dit :
- Je vous ai envoyé ce monstre, je vais vous aider.
Puis il se leva et lanca une puissante technique de glace sur le sanglier qui riposta. Puis ce fut au tour de Yiliv d'envoyer une puissante attaque sur la bête qui valdingua assez loin. Mais la jeune fille faiblissait à vue d'oeil.
*Qu'est-ce que je peux faire ?*
Il ferma les yeux et tendit les bras devant lui. Il avait déjà essayé cette technique avant mais ne l'avait réussi qu'à moitié. Mais cette fois, curieusement, ça marchait.
Une fine pelicule glacée commenca à se former sur les mains de l'élémentalistes. Elle se durcit et forma une espèce de grande griffe [wé, je suis littéraire mwa XD] gelé. Est-ce que ça tiendra ? Tant pis, Keen n'avait plus le temps : la bête revenait déjà à la charge. L'idée de l'adolescent - l'immobiliser - était bonne mais Keen n'en avait pas la possibilité ; tout ce qu'il pouvait faire c'était blesser la créature. Lorsque celle-ci se jeta sur Keen, l'élémentaliste fit un bond de côté et enfonca son "arme" dans la chaire du sanglier qui poussa un meuglement terrifiant mais qui continua malgré tout sur sa lancée, entraînant Keen dans son élan qui réussit à se dégager au bout de quelques mètres. La bête se retourna avant de tituber. Elle posa un genou à terre, affaiblie.
- C'est le moment ! cria Keen à l'adresse de Sen.

Sen était à bout de force, cette dernière attaque l'avait épuisé et même si le jeune homme l'avait soigné partiellement, la douleur dans son abdomen restait intacte. Il réfléchit, il lui fallait quelque chose, une attaque, puissante, c'était le moment d'en finir, la jeune fille l'avait repousser, le garçon lui avait perforé la cuirasse de l'animal.

* Que puis je faire? Je n'ai presque plus de force, je ...
Laisse moi m'en occuper. Je fait partit de toi Sen je suis toi, laisse moi t'aider...
Non arréte, ne me parle pas tu n'existe pas, je non arréte*

- AHAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH !

Sen se tenait la tête entre les mains, il bougeait dans tous les sens, il balbutiait puis, soudain il s'arréta, leva la tête et hurla, avant de tomber à genoux sur le sol humide.
Un silence lourd et pesant engloutit la forêt, tous parurent surpris et même les arbres semblaient pétrifié de stupeur.
Une larme coula le long de la joue de Sen, elle était noir, noir comme le fond de son coeur à cet instant.

- Excusez moi.. Il faut m'aider je ne pourrais pas ......

* Ahahahahaha ! j'ai pris le dessus Sen tu sais ce que sa veut dire.... comme au bon vieux temps*

- Sauvez vous, écartez vous toujours la tête baissée, il faisait des gestes avec sa main droite pendant que sa maihn gauche soutenait sa tête.
- Jeune fille. Ferme les yeux, je ne veut pas que tu me voit comme sa . S'il te plaît......ne m'en veut pas pit........ AAAAAAAAHHHHHHHH !

Sen releva la tête, ses yeux bleu ciel était devenu noir comme la nuit, ses cheveux blznc devenu couleur sang emmitouflait un visage déformait par la colére et la haine.
Sen sortit une sorte de poignée qu'il avait coincé entre sa ceinture et sa peau.
Il semblait que cette poignée venait d'un katana où il n'y avait pas de lame.
Sen fit quelqques mouvements avec la poignée, une brume glacée virevolta pour former des cristaux qui s'assemblèrent pour devenir une lame d'un blanc plus pur que celui de la lune par des nuits d'été.
Sen sortit sa langue qui paraissait longue et il se lécha le tour de la bouche comme s'il allait dévorer quelque chose ou.....quelqu'un. La lame devint noir comme le fond de ses yeux.
Il se rua sur l'animal immobilisé, il planta son sabre, il le ressorti pour le replanter plus loin, une frénésie meurtrière semblait s'être emparé de lui, l'animal hurlait et le sang giclait sur le corps de son assaillant qui riait, un rire macabre a glacé le sang.

*Arrête !* Sen cessa de frapper et sa tête tomba, le regard fixant le sol. Il leva la main, l'animal gémissait en anticipant son éxécution. Mais contre toutes attentes, la lame s'enfonça dans le corps de Sen
*Si c'est le seul moyen de t'arréter alors je n'hésiterais pas
Un jour le cheval deviendra cavalier et le cavalier cheval, ce jour là, tu seras perdu à jamais.......tu entends A JAMAIS !*

Sen tomba sur le flanc dans un fracas de sang aux côtés de la bête, lapidées. Dans son agonie, Sen se retourna regarda la jeune fille, des mots voulaient sortir de sa bouche our lui dire ne me juge pas, ce n'est pas de ma faute....aide moi mas rien pas un mot, seulement ce silence et ce rouge sang qui ternissait la fôret bercé par le soleil dont les rayons avait cesser de parvenir jusqu'au yeux de Sen

La frénésie meurtrière de l'adolescent terminée, un lourd silence pesa sur la forêt. Après quelques minutes d'une étrange gêne ininterrompue, Keen se jeta à genoux et se mit à vomir, le spectacle auquel il venait d'assister l'ayant choqué. Tremblant, il s'essuya la bouche du revers de la main et, se redressant, souffla à Yiliv :
- Partons.
Choquée, elle ne répondit pas tout de suite. Keen répéta plus fort et plus violemment :
- Partons !
Puis, il saisit le poignet de la jeune fille et voulu la tirer le plus loin possible de ce fou sanguinaire.
[A toi de voir si tu me suis ou pas.]

Sen sent que la folie le gagne.Il aimerait tant qu'on l'aide à se débarasser de son double qui avait vu périr tout ses amis. Le sang continuait de couler de la bouche béante de Sen. Il paraissait endormi ou mort peut être. Il bougeait psalmodiant quelques choses.
- Je me perds dans les paradis artificiels que mon imagination couche sur le papier.
Je me suis imaginé un concert de senteurs de roses noires, ou bien l'ais-je seulement vécu ?
Ma Folie est le crissement insoutenable de la musique de mon esprit dément, une psychose d'androgyne.
Et je veux chanter ma rage et ma mélancolie sur cette symphonie délicieusement amère
L'envie d'aimer peut-elle se substituer à l'amour ? Et la jouissance mécanique au désir d'entendre tes cris, tes hurlements de plaisir ?
Toi la froide, tu cries rouge sang
Ma Folie est le puissant désir d'assouvir tes envies, des fantasmes intraduisibles en paroles, mêlants couleurs chaudes et gémissements, odeurs aphrodisiaques de cette symphonie délicieusement aigre-douce.
Déjà mort et malgré tout vivant, le chant du réveil vrille mes oreills d'enfant innocent.
Le sang perle à la surface de mon corps, et tu lèches mes plaies, comme un animal blessé.
Ma Folie est la dualité opposée, mélancolie et amour mélangés, décadence et apogée entrelacées.
A mon seul désir de trouver ma Rose Noire
J'attends le moment de pouvoir m'écorcher sur ses épines

[ Désolé Sen, je vais te contrôler un peu. Tu me dis si ça te gêne. =O ]
Keen répondit d'une voix qui commencait à faiblir :
- Ca ne dépend pas que de moi. Si il n'est pas endurant, il y a très peu de chance qu'il survive. Mais d'après ce que j'ai vu tout à l'heure, je pense qu'il peut s'en sortir.
*... si je ne craque pas avant...* songea Keen en se mordant la lèvre.
Il sursauta lorsque son "patient" se mit à gémir légèrement. Keen posa la main sur le coeur de Sen. Sa respiration devenait un peu plus régulière. L'élémentaliste dit à Yiliv :
- Il va s'en sortir mais il vaudrais mieux sortir d'ici avant qu'une autre bête n'arrive. Tu nous guide vers la sortie ? Et tu peux m'aider à le porter, s'il-te-plaît ?
Puis, pour souligner ses dires, il mit son bras sous l'épaule de Sen pour le soulever et attendit l'aide de son amie.

Sen était là, le sommeil lourd et trouble. La vie quittait son corps peu à peu et Sen se laissait emporter par ce doux sentiment de satisfaction. Pour une fois il l'avait vaincu, lui, son ombre.
La mort ne lui faisait ps peur nombre de fois, Sen l'attendait, un long soupir et tous serait fini. Puis, il entendit une voix, ce devait être la jeune fille. Il sentit une sensation le parcourir, la même que lorsque le jeune homme l'avais soigné la première fois.

* Ils tiennent à moi, pour la première fois des personnes me secourent et pourtant ils l'ont vu je ......*

Une larme coula le long de la joue de Sen. Pas une larme de tristesse mais une de ces larmes de joie qui coulent sans que l'on ne s'en aperçoit. Il leva la main accrochant le bras du jeune homme et dans un élan de vie il dit

Merci.

Le corps de Sen commençait à scintiller, une lueur blanche s'emparait de lui, il toussa du sang mais revint à lui. L'amitié le sauverais un jour sans doute mais pour le moment c'est de soin qu'il avait besoin.

[ La suite à l'infirmerie. ^-^ Tu peux fermer celui-là, Yiliv ? Je lance le topic suivant. ]
Keen écoutait d'une oreille distrète les propos de Yiliv. Epuisé pour avoir utlisé ses pouvoirs de guérison et de glace, il ne voulait plus qu'une chose, qu'on soigne Sen - et son dos par la même occasion - et qu'on le laisse enfin se reposer.
Après avoir marché durant plusieurs minutes, Keen vit au loin se former une auréole dorée.
*La sortie !*
Au bout de quelques dizaines de mètres, ils arrivèrent au grand jour. Ebloui par le soleil, il mit sa main libre en visière et jeta un coup d'oeil sur les environs. L'après-midi étant déjà bien entamée, beaucoup d'élèves parlaient, se promenaient, jouaient, s'entraînaient ou se battaient devant l'E3, plus majestueuse que jamais. Ne laissant pas le temps à Yiliv de reposer, Keen reprit sa marche - funèbre ?? - sans prêter trop attention aux élèves qui les regardaient d'un oeil amusé. Direction : l'infirmerie.