[S18] Nuit Psychadélique (suite) [Fini]

[ Suite de : Nuit Psychadélique dans la Taverne. Jeudi, 2 h 45 ]

C'était une très belle nuit. Il faisait frais, et le vent venait caresser de temps à autres les oreilles d'Hadrian. Ils étaient arrivés au portail. Fermé. Le jeune homme jura silencieusement et examina le cadenas. Il pourrait le faire fondre, mais cela prendrait beaucoup de temps... Et il ne voulait pas attendre. Il pourrait tout aussi bien l'escalader, mais les pics en haut aurait tôt fait de l'empaller. Il recula, et leva les yeux, c'était assez haut. Il braqua ses deux mains devant lui, se préparant un envoyer une déflagration afin de détruire la grille. Il commençait à rassembler son énergie lorsque Rey passa de l'autre côté du portail. Apparemment elle l'avait escalader. Hadrian arqua un sourcil. Il comprit alors, que lui, était lucide, alors qu'elle était complètement bourrée. Il baissa les yeux. Profité de quelqu'un qui navait pas pleine position de ses moyens n'étaient pas très bien... Même horrible. Il s'avança vers le portail et commença à l'escalader, ce n'était pas facile, mais apparemment le seul moyen. Il aggripa un échelon plus haut. Le contact au métal froid le parcoura d'un long frisson, mais la pensée d'être avec Rey dès qu'il serait de l'autre côté le réchauffa immédiatement.
Arrivé en haut, il réfléchit à un moyen de passé sans déchiré son blouson ou son jean. C'était peine perdu. Il garda une main accrocher aux barreaux, retira la première manche, puis répéta l'opération avec l'autre bras. Il balança sa veste par dessus la grille, et bondit de l'autre côté. Coup de chance, il n'avait pas abîmé ses vêtements. Mais ce n'était pas dit qu'il soit propre, car en retombant de l'autre côté, il exécuta une sorte de roulade dans l'herbe qui eut tôt fait de salir ses vêtements. Il ramassa son blouson qu'il garda sur l'épaul, reprit la main de Rey, et ils entrèrent dans le bâtiment. Il ne remarqua alors pas que les ongles de la jeune femme avait été remplacés par de longues griffes.
Ils rejoignirent rapidement la salle d'étude. Située non loin des salles de classes, la grande pièce qui servait tant de salle d'entraînement que de bibliothèque, était remplit de tables et de chaises. Au fond, Hadrian repéra des petits coussins sur lesquels Rey et lui seraient bien assit confortablement. Ils passèrent rapidement entre les rangées de tables bien alignés, et arrivèrent à l'endroit où le matériel d'entrainement étaient entreposés, en attente d'un élève qui voudraient les utiliser. Hadrian fit asseoir Reys sur un coussin. Il passa son bras autour de sa taille, et lui dit d'une voix calme :

- Je crois que... On devrait arrêter là. Sa ne devrait pas aller plus loin. Tu es soûl, moi je vois clairement. Et je ne voudrais pas profiter de ton infériorité...

Il la regarda droit dans les yeux. Elle était si belle... Il n'arrivait pas à lui resister, il approcha son visage du sien. Ils n'étaient maintenant qu'à 5 centimètres, et Hadrian murmura :

- Je t'aime Rey.

Il l'embrassa.

[ Désolé c'est pas terrible, mais tu sais pourquoi ^^ ]

Lorsqu'il embrassa Rey, une sorte de décharge parcourut son corps, non désagréable. Ses lèvres lui donnaient des frissons, mais aussi une grande part de plaisir. Il se sentait si bien à ses côtés... Il ne voulait plus la quittée... Rey s'éloigna d'Hadrian, elle baissa les yeux. Le jeune homme ne voulait pas du tout que ce moment s'arrête. Il pensait que Rey ne voulait pas de lui, mais cette pensée le mettait mal à l'aise. Elle releva les yeux et dit :

*- Je sais.

Merde j'aurais pu éviter d'me faire chier à l'dire si elle le sait... *

Pensa Hadrian. Il était vraie, qu'il avait eu beaucoup de mal à formuler ces deux mots. Rey s'approcha de lui et l'embrassa. Une nouvelle fois il sentit un frisson le parcourir. Cette fois, Reyana embrassait Hadrian avec plus de passion, et peut-être moins de retrais. Il enleva délicatement sa main de la taille de Rey, et lui caressa la joue, dégageant ainsi une mèche. Au même moment elle s'éloignait un petit peu. Après un petit moment, elle dit :

*- Ca ira plus loin, ce soir ou pas.

Hadrian sourit. Loin l'idée lui était d'attendre plus longtemps. Mais il ne voulait pas la brusquer. Il ne voulait pas refaire les mêmes erreurs que par le passé. Il se rapprocha de Rey, et lui murmura près de l'oreille :

– C'est à toi de voir.

Il l'embrassa une nouvelle fois. Mais cette fois, c'est lui qui s'éloigna de Rey. Enfin, il ne s'éloigna pas bien loin puisqu'il resta à côté. Il joignit ses mains derrière la tête. Et inspira à fond. C'était bizarre, son corps se partageait entre deux sensations. D'un côté sentait le plus grand bien grandir en lui, mais de laure, un grand stress semblait prendre prendre de plus en plus de place à mesurer que le temps s'écoulait. Peut-être était-ce la culpabilité d'abuser d'une fille soûl. Il se dégoûtait. Il y a peu de temps, il n'aurait eu aucun scrupule à tuer, mais plus maintenant. Quelque chose avait changé, et ce n'était pas pour le déplaire. Il se releva, s'éclaircit la gorge, et dit d'une voix calme à Rey :

– Désolé. Je ne peux pas aller plus loin, commença-t-il,je... Je ne veux pas profiter de toi.

Sur ce, il tourna les talons, se mordant violemment la langue pour succomber à la tentation de se retourner et de « sauter » sur Rey.

[Désengagé]

[Je ne fais que passer....
M'sieur-dame, même s'il sagit d'une suite il faut mentionner le jour et l'heure dans le premier post par soucis de cohérence ]

[ Hadrian consent XD C'pas long, sorry ]

*Non.*

Simple pensée de refus, un élan censé dans son âme. Elle ne le laisserait pas partir, pas quand son âme était aussi proche d'Alex. Il fallait qu'elle continue à la narguer, pas quelle succombe à son souvenir. Une vibration dans ses muscles, prolongation dentaire, pupille fine et allongée, griffes discrètes et puissantes, elle bondit. La première table fut un tremplin qui l'envoya trois mètres plus loin, à quelques mètres devant le pyromancien. Son odeur, son sang, comment résister ? Il ne lui fallait presque rien pour qu'il lui succombe, mais saurait-elle arrêter sa soif ? Dans cette île, la moindre mort se répandait en quelques heures, et pourtant depuis 18 ans elle ressentait le besoin de tuer. Une proie facile, qui ne voudrait que son corps et ne prêterait pas attention à un brutal coup de griffe dans la gorge, puis sur le torse, qui le plongerait dans un long sommeil immédiat. Elle se servirait, jusqu'à ne laisser que des lambeaux de chair sur un squelette vaguement ressemblant à un humain, et tout le monde penserait à une attaque animale. Mais bien sûr, ils reconnaîtraient Hadrian, reconnaîtraient la fille qu'il avait accompagnée au bar... D'un pas mal assuré, elle se posta devant lui... Prédatrice sombre, elle posa une main sur sa joue, la glissant jusqu'à rejoindre sa chevelure. Abandonnant le sang de l'animal sauvage pour celui de la jeune délinquante, elle se contenta de répondre d'une voix trop assurée.

- Le problème, c'est que si. Tu veux profiter du fait que c'est peut-être ton unique fenêtre d'action, mais tu voudrais pas que demain tout soit fini.

Elle effleura ses lèvres, plongea son regard dans le sien. Son autre main alla rejoindre la sienne, ses doigts se croisant avec les siens. Puis repensa à ces hommes dans l'espace d'une seconde. Le ténébreux de Manhattan, les racailles de sa ville, ou ce jeune brésilien du Queen's. Peut-être encore le visage du riche de Las Vegas. MGM Grand, Bellagio, The Mirage, elle les avait vu, avec lui ou un autre. Avec Lui ou d'autres. Ces paysages qui ne collaient pas à ses sentiments. Tout était faux, elle ne les avait jamais aimé, pas même au cœur de la nuit quand elle se jouait d'Alex dans les bras d'un autre. Hadrian était comme les autres. Une distraction.

- On regrettera demain...

Il ne se refuserait pas à elle, n'en avait pas le droit, ne partirait pas. Elle ne le tuerait pas, résisterait comme elle avait toujours résisté. Combien aurait préféré mourir plutôt que de se réveiller le lendemain ? Peu importait. Elle l'embrassa, mais ne s'arracha plus à lui, restant stable dans cette étreinte. Ça irait plus loin. Ça allait plus loin. Mais le lendemain, tout serait fini.

*Mais tu voudrais pas que demain tout soit fini. Quel dommage.*

[ Désengagée ^^" ]