[S 17] En Coup de Vent (Fini)

Dernière édition par Tsuko le Jeu 25 Sep 2008 - 16:54, édité 1 fois

Mercredi, l'après midi...

Pof, pof, pof.
Les petits pas de la fillette s'avançaient dans le long couloirs, l'un après l'autre, suivant le rythme régulier qui leurs avaient été inculqué depuis le début du déambulement.
Devant ses yeux de couleur d'encre défilait les couloirs munis de portes, plus ou moins grandes et de couleurs variées. Quelle heure était-il? Réflexe inutile, Tsuko lève son poignet gauche à la hauteur de ses yeux. 05.26 du matin. Bien sûr... La montre au bracelet gris est devenue inutilisable, du fait que Tsuko n'a jamais compris comment la régler. Et suite au décalage horaire provoqué par son arrivée à l'école, l'heure est totalement fausse.

La fillette pousse un léger soupir. Son bras redescend doucement le long de son corps quand ... PAF!

Un choc lui coupe le souffle un court instant, l'envoyant valdinguer contre le mur blanchâtre du couloir. Les yeux écarquillés de surprise, Tsuko regarde l'importun aux cheveux noisettes se remettre debout et ,sans une excuse, se remettre à courir vers sa destination finale, à l'autre bout du couloir. Le temps de tourner la tête, et il n'est déjà plus là.

Nom mais ho! Pour qui il se prend celui là? Juste pour la forme, Tsuko lâche à cris perçant:

- Espèce de Sauvage! Bon à Rien! Déblayeur Raté!

Le sang battant à ses tempes, la gamine finit toutefois par se remettre sur ses deux pieds, un peu chancelante. Sa main droite rencontre sa tête, pour tâter que tout va bien. en efet, tout est en ordre. Seul détail, ses cheveux qui ont poussés et qui commencent à la géner...

Haussant les épaules, Tsuko commence à s'éloigner du lieu de l'incident. La fin de ce couloir approche, et la gamine aux cheveux d'argent prend à droite. Finalement, elle n'aura pas le temps de faire plus d'un pas dans ce nouveau couloir qu'elle se prend quelqu'un de nouveau dans la figure. Mais cette fois, le coc est moins brutal, sans doute celui qu'elle vient de percuter ne courait-il pas. Aussi, la jeune fille reste sur ses pieds, mais sa langue ne reste pas immobile, elle.

Non mais ça va pas? Tu peux pas regarder devant toi, Abruti heureux!

L'air bougon de la jeune fille ne disparait pas, et elle effectut quelques pas en arrière pour avoir une vue d'ensemble de celui qui vient de la percuter. Ou de celle...

Crisis, toujours les mains dans les poches même s'il n'en a pas mais bon, façon de parler, avancait tranquillement le long des couloirs en sifflant à moitié, enfin presque. La tête en l'air, fixant le plafond en même temps il ne voyait pas où il marchait et cela lui fît bien sur payer ! Il bouscula une jeune fille de petite taille à ce qu'il sentit mais baissant son regard pour la regarder ce visage lui disait quelque chose... Où avait il bien pu la voir... Puis toujours en l'observant il lâcha un " Désoler " d'excuse asser profond suivit d'un long soupir. Il mît sa main droite sur la poignet de son épée de gauche tout en cherchant où il l'avait rencontrer... Crisis ne se souvenait que du nom : Tsuko. Mais juste de ca, plus de souvenirs sur son caractère, sa voix, bien qu'il ai entendu les cries de celle-ci, juste de son nom mais c'était surement une râle pour rien.

Soudain, cela fit TILT dans son Esprit. L'autre gamin de la dernière fois! Quand elle avait faim! Oui, c'était bien lui, avec les même cheveux pailles. Sans qu'elle s'en rende vraiment compte, ses sourcils commencèrent à se froncer, dessinant une sorte de ligne courbe au niveau de son front.

Pourquoi fallait-il qu'ils se retrouvent? Ah, décidément, le Destin nous réserve souvent de mauvaises surprises... Soudain, sa voix brisa le silence léger qui s'était installé.

- Désolé.

Puis, un profond soupir. La main du gars se posa sur la garde de son épée, et cette fois, ce fut un sourire railleur qui fit son apparition chez Tsuko. Il remettait ça. Son épée ridicule et lui formait un beau duo. Aussi inutile l'un que l'autre. Il ne semblait visiblement pas trop se rapeller d'elle, aussi, la gamine murmura en conclusion ces quelques mots:

- A petit esprit, petite mémoire...

Puis, elle se reprit et éleva la fois pour lui demander:

- Qu'est que tu fout ici... ?

Cette façon chiante de parler... cette voix inssuportable et cette tête de chiasse... ses remarques énervantes... !!!!!! Un éclair se forma dans la tête de Crisis : Tsuko, celle qui l'avait presque fait péter un cable... Il sourit, non pas un sourir moqueur ou autre mais un sourir digne de sa joie et il se décida à lui répondre :

" Oh, je ne faisais que passer par là, pour te bousculer surement ^^ le destin est vraiment flatteur ! "

Toujours en souriant il avait retenu une petite leçon suite au combat contre Dean : moins parler et plus agir... oui, rester calme et ne pas parler : c'était la meilleur des solutions face à tout problèmes, même contre une peste au visage angelique. Il lâcha un petit rire en lui frottant les cheveux puis mettre sa main dérière sa tête toujours en souriant mais cette fois ci presque moqueur : elle lui faisait peine à voir !

Finalement, un sourire apparut sur le visage de son interlocuteur... Peu avant qu'il ne lâche des parolesde son cru.

- Oh, je ne faisais que passer par là, pour te bousculer surement ^^ le destin est vraiment flatteur !

Puis, un rire s'éleva dans le couloir. Il riait. Incrédule, Tsuko l'observa avec méfiance, se demandant s'il n'était pas devenu subitemment fou. Puis, ses mains s'avancèrent vers sa tête, se mettant à lui frotter les cheveux...

Non mais ho! Il se prenait pour qui celui là? D'un bond vif en arrière, la gamine se délogea de l'emprise que ces mains exercaient sur elle. Puis, ce fut avec un air totalement dégoutée qu'elle répliqua:

- Non mais tu vas pas bien? Faut te faire soigner mon pauvre... Les hôpitaux psychatriques sont fait pour ça tu sais...

Crisis rigola de plus bel, suffoquant presque et dévia son regard vers la fenêtre en commencant à se poser des questions... était-ce bien de continuer de lui parler ? Non, le mieux à faire était de sympathyser avec elle. Il approcha sa main pour refaire le geste précedent puis la recula en lui disant :

" Tu sais, pourquoi nous ne deviendrons pas tout simplement amis ? "

Il se recula encore un peu de plus en plus en lui adressant un signe de main puis s'arrêta dos à elle en se mettant à fixer le plafond puis s'asseoit par terre au milieu de tout le monde, presque boudant les bras croisés en grognant à moitier et jetter quelques regards innexpressif à Tsuko, n'ayant pas peur du ridicule.

Alors que la gamine commençait à se poser de sérieux doutes sur létat mental de celui qui se trouvait en face d'elle, Crisis cessa de rire bêtement. Ouf, un bruit en moins à supporter... Puis, sa main se rapprocha à nouveau. Sur ses grades, la gamine aux cheveux blancs la regarda s'avancer, s'arrêter, puis retomber lentement le long du corps de son interlocuteur. L'instant d'après, il s'était mit à parler.

- Tu sais, pourquoi nous ne deviendrons pas tout simplement amis ?

Alors là, c'était le choc. La bombe d'Hiroshima puissance mille... Non, Tsuko n'alalit pas pouvoir se retenir... Ca allait éclater... Essayant tout de même de repousser l'humilliation, la gamine serra les dents, ferma ses paupières, et ... Retint même sa respiration. Rien n'y fit...

- Mwahahahahhaahahahahhahaaha!

Le rire clair sortit de sa bouche. Puissant. Peut être même un peu trop, car les rares personnes qui passaient par là se mirent à la regarder bizarrement...
Ne sachant plus trop où se mettre, Crisis commençat de nouveau à agir bizarrement. Il recula, lui adressa un signe de main, s'arrêta dos à elle, fixa le plafond et pour finir, s'assit par terre au milieu de tout le monde.

Entre deux hocquets de rire, la gamine fit par réussir à articuler:

- T'était sérieux?

Le rire repart, puis s'éteint. L'attitude réservée de l'étudiant à finit par avoir raison de la moquerie.

- Ecoute, jte le dirait pas trois fois. Ne me met pas dans le même panier que toi. On joue pas dans la même catégorie... Alors, me parle plus, ça sera sans doute mieux pour nous deux.

Elle hésita à lui sortir une insulte bien sentie, mais haussa les épaules et abandonna l'idée. La gamine avançat de quelques pas, mais s'arrêta rapidement, et tourna la tête vers Crisis, évaluant sa réaction; Avait-il été choqué qu'elle rejette complétement sa proposition?

Crisis avait les yeux grand ouvert et il serra les dents et les poings le plus fort possible et, si ca exister des flammes se déssineraient dans ses yeux. Il se releva brusquement et se retourna tout aussi sévèrement et dégaina ses épées, un peu trop vide d'ailleurs : il ne pouvait plus s'arrêter mais bizarement la lame transperça bien Tsuko mais celle ci n'eût rien, même pas une égratinure ! il s'éffondra contre le mur en tombant au même moment puis lui dit, gueulant :

" Tu te prends pour qui à me jetter dans un panier hein ?! Tu me prends pour un débile ou quoi ? "

Brusquement, tout changea. Et là, les attaques verbales de la gamine ammenèrent une réaction beaucoup plus amplifié que la moyenne auquelle elle s'attendait. Son interlocuteur se releva, dégaina ses sabres - et oui, apparement, les accessoirs tranchants sont autoriser dans cette école - et s'appréta à enfoncer sa lame dans le ventre de Tsuko. Seulement, au lieu de rencontrer la chair, la langue d'acier passa au travers de son abdomen, épargnant la peau, l'estomac, et tout autre organe.

L'expression de surprise qui pouvait se lire sur le visage de la gamine se changea bientôt en un sourire railleur. Peu de gens avaient tentés de la tuer, et la fin était invariablement la même...

- Tu te prends pour qui à me jetter dans un panier hein ?! Tu me prends pour un débile ou quoi ?

Encore une question stupide... Le regard de la gamine se posa sur le gamin d'à peine un an de plus qu'elle. Sous le choc, il était retombé au sol, lâchant son arme par la même occasion.

- Pff, je t'avais prévenu que ton arme ne pouvait rien contre moi...

Cela dit, la dépense non voulue d'énergie l'avait un peu affaiblie... Ce pouvoir de passer à travers les choses répondait plus à son instinc qu'à sa volonté. Tournant les talons, elle s'éloigna en déclarant:

- Pour répondre à tes question, je me prend pour moi, et je te prend pour un imbécile, pas pour un débile.

Tournant légèrement la tête, elle lui tira la langue d'un air moqueur et disparu de son champ de vision en tournant à gauche, suivant le couloir.

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