[S12]Au gré du vent[fini]

Serena marchait doucement en contre sens du vent. La douce brise qui s'était levé un peu plus tôt faisait virvolter ses longs cheveux sur ses épaules dénudées. La chair de poule s'était installé sur sa peau pourtant elle ne se couvrait pas plus. Elle était une fille du feu et donc n'avait pas souvent froid ! Son regard s'éternisa au loin. Elle soupira. Depuis qu'elle était arrivée ici, elle n'avait eu que des ennuies et aussi beaucoup d'ennemies ! Sa devait être son mauvais caractère ! Elle soupira une nouvelle fois et marcha en direction du parc. Elle n'y était jamais allée mais cette fois-ci, elle n'avait rien de mieux à faire que de se balader, seule... L'ironie faisait parfois que sa mauvaise humeur se retourne contre elle. Elle passa un doigt sur ses fines lèvres asséchées. Ses grands yeux verts balayaient la surface du sol. Quelques rayons de soleil vinrent lui caresser le dos la faisant frissonner de plaisir. Arrivée dans le parc, elle s'asseya dans l'herbe, face au soleil et ferma les yeux profitant de la douce chaleur que procurait l'astre du jour sur sa douce peau de poupée. Des pas se firent entendre non-loin d'elle mais elle ne bougea pas, profitant du moment présent...

William déambulait dans le parc, les mains dans les poches, les yeux dans le vague. Il tentait, avec difficulté, d'orienter toutes ses pensées vers sa valise. Il lui fallait trouver de nouveaux vétements pour remplacer ceux oubliés. La morcure du froid était insuportable, traversant par accout irrégulier la fine chemise du dandy. Il lui semblait que des millions de piques se plantaient dans sa peau, lui infligeant une douleur qui lui faisait perdre le fil de ses pensés.

Encore une fois, alors qu'une solution semblait se profiler à l'horizon, le vent glacial se leva, fouettant littéralement le visage du rouquin. Celui ci lacha un juron sentant son haut de forme être arraché de son crâne. Il se laissa tomber à genoux dans la neige et ramassa son chapeau de ses doigts gelés. Non, ce n'était plus possible, il fallait réfléchir... Il n'était pas question de rester ainsi, sans rien sur le dos, en plein hiver. Un frisson parcouru son corps et il soupira. Quelle idée aussi de sortir par un froid pareil... Vraiment, il n'y avait que de l'air là haut.

Serena qui était toujours assises dans l'herbe gelée continuait de traverser le fond de ses pensées lorsqu'un ralement se fit entendre un peu plus loin. Déconcertée par toute cette agitation, elle ouvrit un oeil pour appercevoir un peu plus loin, William, le garçon qu'elle avait rencontré dans le hall d'entrée assis dans le froid apparement complètement gélé de la tête aux pieds ! Serena se redressa. Entre tous, c'était avec ce garçon avec qui elle s'était entendut le plus. Bien que en général, elle faisait tourner les gens en bourrique, ce garçon lui faisait réellement penser à sa vie d'avant et c'est pour cela qu'elle aimait se sentir à ses côtés. Elle courut vers lui doucement, à petits pas ne voulant pas abimer ses nouvelles chaussures qui ne devaient sortir que dans un mois ! C'était cela d'être quelqu'un ! Elle s'agenouilla en face du garçon toujours à terre en murmurant :

- Salut beau gosse... -

Elle posa sa main sur le chapeau haut de forme de William pour lui redonner. Le garçon avait l'air d'avoir très froid mais elle n'allait sûrement pas lui céder son gilet. Mais en voyant son visage rouge, elle soupira intérieurement du geste de générosité qu'elle allait faire. Ce n'était vraiment pas dans ses habitudes ! Elle enleva sa veste et la lui tendit en gentille fifille !

- Vas-y enfile ça... T'inquiète j'ai le corps en feu -répliqua t'elle pour ne pas avoir de remerciement ce qui la mettais vraiment mal à l'aise...

William releva la tête entendant des pas se raprocher de lui. Il leva la tête pour voir arriver, trotinant légérement, une jeune fille, très jolie, dont le nom lui échapé complètement. Elle se laissa tomber dans la neige juste devant lui murmurant des mots qui firent rougir le rouquin jusqu'au oreille. Il fut content de savoir son visage rougit par le froid et enfoui dans sa barbe en fouillie. Il voulu répondre mais déjà la demoiselle lui tendait son haut de forme mais aussi une veste.

William resta un instant interloqué. Il prit son chapeau et laissa la veste dans les mains de la jolie demoiselle. Il toussa pour s'éclaircir la gorge.

"Je te remercie mais je n'aime pas emprunter des vètements. J'oublie de les rendre ou pire, je les perds. Néanmoins, dans de tels conditions, je me vois mal refuser un peu de chaleur. Promet moi de me le réclamer, jours après jours."

Il prit la veste et l'enfila sans trop de difficulté ayant un corps assez menu. Il se contenta d'esquisser une sourrir en se relevant et épousta son pantalon en velour d'un bout des doigts. Il y eu un légé temps de flottement avant qu'il ne balbutie en rigolant et en se frottant maladroitement l'arriere de la nuque.

"Hum, au fait, bonjour."

La jeune fille regarda William avec un air supérieur. Elle ne le faisait pas exprès c'es juste qu'elle avait pris l'habitude de se croire au-dessus de tout ! Elle se releva doucement en s'époussetant :

- De toute manière c'est une vielle veste ! Bien que ce soit une pièce unique, elle date d'un mois ! Un mois tu te rends compte ? Qui pourrais garder des fringues aussi longtemps ? -

Demanda t'elle en levant les yeux au ciel comme si c'était la pire chose qu'elle avait pu faire. Elle regarda enfin le garçon dans les yeux. Il ne s'était d'ailleurs toujours pas relever et elle se demandait se qu'il fabriquait.

- Tu es allé en fin de compte t'acheter des habits ? C'était toi qui avait oublié ta valise non ? -

Puis voyant que le garçon ne répondais toujours pas, elle soupira d'un air agacé bien qu'elle ne voulait pas le paraître :

- Tu te souviens de moi au moins ? Serena ? -

Elle haussa ses fins sourcils. Tout le monde se souvenait d'elle ! Comment l'oublier !

Serena, oui c'était cela. Il avait parlé avec elle et un elfe à son arrivé. C'était exact. Il hochat lentement la tête et se gratta la barbe.

"Serena." Répéta-t-il lentement pour se le rentrer dans le crâne. Puis, voyant l'air semi choqué, semi outrée de la jeune fille il se sentit mal. Cette fille avait l'air de provenir de la haute société. Pensait-elle que William en venait aussi à cause de son acoutrement? Cela le mis mal à l'aise car jamais il n'avait voulu vexer la demoiselle.

"Je... J'ai... j'ai un énorme problème de mémoire, mes idées s'envolent comme des papillons dès que je les laisse un peu dériver... Si je t'ai véxé en oubliant ton prénom je m'en excuse, ce n'était pas dans mes intentions."

Il baissa la tête et se mit à creuser du bout des doigts la neige. Elle avait raison sur un autre point: sa valise. Elle était encore sortit de sa tête celle là. William se contenta d'afficher un sourire sur son visage, moman disait toujours qu'il n'était pas poli d'être désagréable en public. De plus il se comportait comme un enfant, à son âge c'était ridicul. Il se releva donc.

"J'ai en effet oublié ma valise. C'est pour ça que j'ai aussi froid." Rigola t-il feignant une assurance qu'il n'avait pas.

La demoiselle continua longtemps à observer le jeune homme en face d’elle. Il était apparemment tout le contraire d’elle ! Mal à l’aise et maladroit. Pourtant, cela ne la gênait pas vraiment. Son regard se fit un peu plus chaleureux pour ne pas que William la prenne en grippe et elle continua d’un ton toujours hautain mais déjà un peu plus doux :

- T’inquiètes pas, de toute manière, je suis seule et une compagnie me ferait du bien mais je ne veux pas d’un amnésique ! On ne m’oublie pas si facilement… A croire que t’es une exception ! –

Puis elle le regarda de ses grands yeux verts comme si elle essayait de lire au profond de lui-même. Elle ne savait pas grand-chose de lui ! C’était donc lui qui avait oublié sa valise ? Et ben sa promet ! Elle rigola intérieurement et le voyant toujours tremblé, elle fit apparaître une grande flamme dans sa main et l’approcha du visage du garçon qui reprit tout d’un coup plus de couleurs :

- Et puis, avec moi, on a toujours tout ce qu’il faut… -murmura t’elle avec une voix charmeuse…

Et bien ! Ce garçon n’était pas au bout de ses surprises !

William eu un léger mouvement de recul. Il avait non seulement peur du feu mais surtout du ton que venait d'employer la jeune fille. Un ton très charmeur et séduisant. Dans son ancien village c'était la fille du boulanger qui lui parlait ainsi et un soir, après une de ses racontés, elle avait essayé de l'embrasser. William grimaça en repensant à tout cela. Lorsque l'information concernant le fait que la flamme sortait de la main de la jeune fille arriva à son cerveau, la peur fut mise à la porte par la curiosité mais aussi l'admiration.

"C'est formidable." Murmura t-il en observant la flamme les yeux grands comme des soucoupes oubliant momentanement qu'il était entouré d'élémentaristes. Il avança sa main vers le feu et se ravisa, se contentant d'apprécier la chaleur mais de loin. Il resta en silence les yeux braqués sur la main durant quelque seconde avant de parler, d'une voix assez absente.

"J'ai une mémoire très sélective d'après Moman. Elle pense que je fais des tris complexes la haut sans vraiment d'ordre de priorité. Je peux retenir, et cela sans problème le contenu d'un texte après seulement deux lectures mais je suis incapable de me souvenir des prénoms. Je n'ai rien d'un amnésique, je suis juste un peu complexe. Mais une chose est sur, si nous devenons ami tu rejoindras mes priorités."

Serena observa plus intensément le garçon. Il avait eut un geste de recul et elle souris pour le rassurer à sa manière :

- T'inquiètes je vais pas te bouffer ! -

Elle rigola malgré elle. Le garçon était penaud et timide et elle avait peur qu'elle soit tout le contraire ! Elle devait vraiment effrayé ce garçon qui n'avait rien demandé et surtout pas tombé sur l'une des filles les plus audacieuses de Laokess ! Elle souris une nouvelle fois. Au moins, lui, ne partait pas en courant ! Elle espérait quand même que la flamme qui venait de jaillir de sa main puisse le réchauffer quelques instants car se retrouver devant un énorme glaçon c'était pas tip-top ! Elle aimait bien faire la maline mais elle s'attachait généralement aux gens qui s'habituait à ses sautes d'humeur fréquentes c'est pour cela qu'elle préférait ne pas être méchante avec William car depuis qu'elle était arrivé ici, c'était le seul qui ne l'avait pas repoussé...
Lorsqu'il se remit à parler de sa mère, ses yeux devinrent inexpressifs pendant un moment mais elle reprit contenance :

- Mais, je suis une priorité ! -

Elle souris une nouvelle fois. Elle ne pouvait vraiment pas s'empêcher ? Elle reprit en essayant de ne pas trop parler d'elle :

- Tu habitais où avant de venir ici ? -

Voyant le voile sombre passer sur le visage de la jeune demoiselle, William se sentit soudain triste. Il avait déjà vu cette expréssion sur le visage de cette demoiselle... mais pourquoi déjà?... Puis elle lui demanda d'où il venait. Le visage du rouquin s'illumina soudain et il ne pu s'empecher de reprendre son accent natal et il se remit malgrès lui a parler avec les mains.

"J'suis d'un tout p'tit village pas bien grand. Quand tu te places juste au milieu de la place de l'église et qu'tu fais le tour de toi même, comme ça." Il tourna sur place. "Tu vois tout, c'est dire s'il est p'tit. Ma mère est artiste, chanteuse, musicos et peintre, elle sait tout faire et papa il est heu... il est..." Soudain le garçon se tu et fronça les sourcils. "J'ai oublié tien..." Il se mit à rire. "Enfin bref, on est pas des gens riches, mais personne l'est dans l'village"

Le visage de William rayonnait littérallement, ha ça il l'aimait son village. Son expression redevint normal et il toussa un instant et reprit la parole, son accent disparaissant du même coup.

"D'où viens tu toi?"

La jeune fille baissa les yeux suite à sa question. Quie pouvait t'elle bien lui répondre ? Qu'elle avait abandonné sa famille sans jamais leur dire où elle allait pour partir dans une grande ville et devenir une de ses filles bourges et populaires ? Elle ne croyait pas vraiment que le garçon apprécierait ! Surment pas. Elle gardait sa tête baissé sans savoir vraiment pourquoi. Depuis qu'elle était arrivé ici, la honte la bouffait de l'intérieur. La honte d'être partit un jour pour vivre autre chose loin de sa famille qui l'avait pourtant toujours aimé... Elle avait voulut le luxe et la gloire. Elle n'avait récolter que ce qu'elle voulait mais elle n'avait plus jamais vut sa famille. Etaient t'ils morts ? Elle n'en savait rien et son coeur se serra douleureusement mais elle répondit avec une voix calme et posé, tout aussi banal que d'habitude :

- Je n'ai presque jamais connut mes parents. J'ai été élevé par une famille riche. J'ai eut droit à tout ce qu'il y avait de plus prestigieux. Biensûr les écoles, les universités ect... Ainsi que les amis... -

Elle savait que ce n'était pas vraiment la vérité mais elle n'osait pas avouer la vérité c'est pour cela que sur le sujet elle resta très vague...

Serena avait gardé la tête baissé pendant assez longtemps. Le dandy l'avait regarder sans rien dire. Ce n'était pas un comportement normal venant d'une fille ayant autant de cran. Néanmoins William ne fit aucune remarque.
Lorsque la demoiselle annonca qu'elle venait d'un milieu aisé ses paroles sonnaient horriblement faux. Elle en avait les manieres, les intonations, mais quelque chose clochait. Néanmoins William se tu, si les gens mentaient c'est qu'ils avaient de bonnes raisons. Le jour où Serena serait prete à lui raconter la vérité il l'écouterait, ce n'était pas le cas pour le moment. Il se contenta de sourir gentillement.

"Ca explique ton gout pour les habits chics. Ce manteau est une merveille!" s'exclama le garçon en frottant le tissu contre son visage.

Il fronca les sourcils un instant, se demandant s'il devait souligner l'intonation avec laquelle Serena avait prononcer le mot ami. Il ne savait pas réellement si elle avait dit cela avec exaspération ou remord. Il prit son courage à deux mains et, commençant à marcher dans la neige, il se lança.

"Que voulais tu dire au sujet de tes "amis?" Il prononca le mot en mimant des guillements à l'aide de ses doigts.

Serena se mit à marcher au côté de William. Qu'avait t'elle voulut dire par ami ? Beaucoup de choses... Toutes se rassemblaient en un sens. Elle se demandait bien si cela aussi elle devait le cacher... Et puis zut, de toute manière, William n'en aurait visiblement rien à faire ! Et puis, elle se sentait assez bien avec lui. Mentir c'était son truc lorsqu'elle s'ennuyait ou juste pour faire de sales coups mais aucun de ces deux cas n'étaient réunit en ce moment !

- Et bien... Tu sais, ta dut remarquer que je ne suis pas comme les autres... Enfin là c'est pas pour me vanter c'est juste que vous-autres, vous êtes... gentils, agréables... Dans mon monde, c'était les plus populaires en haut de l'affiche. Si tu n'étais pas quelqu'un, tu n'étais rien ! Mes amis et moi, on était pareilles. On menait le monde a nos pieds et tous les autres étudiants par le bout du nez. je ne m'en plaind pas je te rassure ! Pour moi, c'était super. Mais il a fallut que je sois une élémentalistes ! -

Elle s'arrêta, dans le regard une certaine amertume mais elle se contraignit à reprendre son récit car c'était la première fois qu'elle racontait cela à quelqu'un et sa lui faisait du bien :

- Dans ma ville... Avoir des pouvoirs, c'était vraiment très mal vue... Sa signifiait pour tout le monde que je pouvais tout contrôler, tout posséder. Sa à fait peur à beaucoup de mes amis. Ils se sont tous éloigner de moi disant à droite et à gauche que j'étais un monstre. Une très bonne amie m'a conseillé de venir ici... -

Elle s'arrêta et regarda le garçon droit dans les yeux :

- Si tu répètes cette histoire je te jure que je te tue ! -

Mais elle avait dit ça en souriant, enfin un vrai sourire, et elle reprit sa marche silencieusement...

William hocha lentement la tête. Si ces personnes étaient parti à cause de ça, cette toute petite chose qu'être élémentaliste, c'est qu'ils n'étaient pas ses amis. Il se gratta la barbe, comment faire pour montrer à la demoiselle que lui, il pouvait faire partit de ses amis, les vrais qui ne foutent pas le camps quand les choses se gatent. Il réfléchi, commlent était-il devenu ami avec... Terence! Mais oui, c'était ça le solution!

"Mon meilleur ami est exactement comme toi!" S'écria William en rigolant semblant être heureux d'avoir pensé à cela. "Terence est une sale pourriture de bourgeois mais bon dieu que je l'adore!" Il baissa d'un ton.

"Je veux dire. Terence vien d'une famille très riche, mais il est pas ce qu'on peut appeller un enfant de coeur. Enfin avant il était sage comme une image, l'enfant idéal, aimé de tous et quand il c'est retrouvé dans la panade tout le monde c'est enfuit devant lui. Lui, il était pas élémentaliste, mais c'est juste qu'il en avait marre de marcher dans les pas des autres. C'est des choses comme ça, ça fait parti de nous même...
Un ami ca nous prend comme on est, même si on est tête en l'air, que l'on soit un gosse de riche qui joue son rebel... Enfin... je ne sais pas vraiment où je voulais en venir..." Se mit-il a marmonner...

Elle rigola alors que William se mit à parler de son ami qui était aussi riche qu'elle. Elle avait toujours sut que ce n'était pas de vrais amis. Mais elle ne leur en voulait pas de s'être fait passé pour ce qu'ils n'étaient pas. Dans son ancienne vie, les gens suivaient en général les plus populaires, les plus connut. Serena s'était très vite fait une place dans ce monde et certains en avait profité... Puis elle rigola laissant derrière elle ses airs de pimbêches :

- Parce que pour toi je suis une sale pourriture de bourgeoise ? D'accord je l'avoue mais au moins je suis une belle bourgoise ! -

Elle rigola ne perdant pas sa vantardise pour autant !

- Toi au moins t'es un vrai ami... Tu ne t'es même pas enfuit quand tu m'as vut ! En général lorsqu'on essaye de faire connaissance avec moi, soit sa se termine par des insultes soient sa se terminent par des baguarres ! Toi je t'aime bien t'es marrant et t'es mignon alors sa le fait non ? -

Elle rigola une nouvelle fois. Elle disait toujours tous se qu'elle pensait à haute voix même si cela pouvait géner les gens. Elle s'en fichait. Au moins il n'y avait que très rarement de secrets !

"Je... Je..." Balbutia le garçon. La derniere phrase de Serena venait de lui faire remonter sa timidité vitesse grand V. Qu'une fille aussi jolie que Serena le complimente n'était pas du tout dans ses habitudes. Il rougit comme une tomate ne sachant quoi répondre et se contenta de baisser la tête pour cacher sa^gêne. Une légére brume avait de nouveau envahit son cerveau l'empéchant de réfléchir correctement et il ne savait donc comment réagir. Devait-il la remercier? Rire? Lui retourner les compliments? Détourner tout simplement la conversation?

Devant son incapacité à trouver une solution il se posa la question habituel: qu'aurait fait Terence? Face à une aussi jolie fille, il aurait surement joué son charmeur. Cela ne plaisait pas au rouquin qui se racla bruyamment la gorge, ne voulant pas mettre à l'aise Serena il sortit la premiere chose qui lui vint à l'esprit.

"Moman dit toujours qu'il faut apprendre à connaitre la personne avant d'emettre le moindre jugement. J'apprends donc à te connaître et ce que j'ai vu pour l'instant me plait assez." Il sourit et retira son haut de forme dans le but d'ébourriffer ses cheveux.

Elle haussa un sourcil, un air moqueur sur le visage. Le garçon était rouge tomate ! Elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise mais qu'est-ce qu'il pouvait être marrant quand elle jouait le jeu de la séduction xD' !

- C'est bon t'inquiètes, je suis sûr qu'en général les filles le gardent pour elles ! Au moins t'es fixé ! -

Elle lui sourit de nouveaux. Elle ne s'attendait à rien de lui. Il se remit à parler une nouvelle fois de sa mère et elle voulut emettre une bonne vanne mais elle avait peur que sa lui foute le moral à zéro... Mais elle ne put s'empêcher de s'exprimer en tournant sa phrase dans un sens moins mesquin :

- Mais au fait... Tu parles toujours de ta mère ! Tu dois l'adorer non ? -

Puis elle souris en pensant à la fin de la phrase de William :

- Je te plais ? Sa me fais plaisir... Mais... T'as encore rien vut ! Viens me voir les jours ou je suis de mauvaise humeur ! -

Ele rigola une nouvelle fois puis se retourna encore vers le garçon :

- Au fait sa tiens toujours pour aller t'acheter des fringues ? Parce que deux jours sa va mais bon mettre toujours les mêmes... Enfin c'est pas très sexy si tu veux mon avis ! -

William du faire un effort de concentration pour garder en mémoire les 3 phrases. La premiere parlait de sa mère, la seconde de la jeune fille et la troisieme de ses habits. Il secoua lentement la tête.

"Je dois avouer que j'admire ma mère. Elle est tellement... tellement... elle fait des choses que je n'arriverai jamais à faire. Tu comprends, moman est merveilleuse, elle sait tout faire, elle a réponse à tout et jamais elle ne fait d'érreur."

Ses yeux s'étaient illuminés. William parlait tellement de sa mère que Terence lui avait dit un jour qu'on finissait par le prendre pour une sorte de dieu, une personne mystique qui n'existait pas vraiment. Cela l'avait fait rire, mais son ami n'avait pas tellement tord.
Le couleur rouge de son visage avait disparu et il se sentait à nouveau à l'aise.

"Hum... je dois avouer que je commence à sentir un peu fort... si tu vois ce que je veux dire! De nouveaux vetements seraient la bienvenue... Mais je ne sais absolument pas où me rendre et... j'ai une facheuse tendance à me perdre..."

La jeune fille le regarda avec des yeux ronds. Waouh ! Vive la maman ! Ba dis donc ! Si elle était la moitié de ce qu'il pouvait dire, ce serait super girl ! Elle se retint de se moquer de lui car il avait l'air d'être apparement fou amoureux de sa mère ! Elle le laissa sur son petit nuage quelques secondes puis, il reprit pour parler de ses vêtements. Elle souris. Elle devait avoir le nez bouché, elle ne sentait aucune odeur... xD'
Puis elle se demanda aussitôt ou pouvait être la ville. Dans ses nombreuses heures seules, elle avait eut le temps de se balader et elle avait trouvé un chemin où une pancarte indiquait un village un peu plus loin dans la vallée. Elle se remémorait aussi qu'à côté de cet pancarte il y avait eut un très beau garçon... Raah revenons à nos moutons ! Elle s'arrêta et le dévisagea :

- Si tu veux et grâce à ma grande générosité débordante, je veux bien que nous allions acheter de quoi te vêtir... Je sais où est le village... Use de ma gentillesse, c'est pas tous les jours ! -

Puis avec un clin d'oeil, elle fit demi-tour s'en attendre qu'il la suive. Sa se trouve il avait d'autres projets, elle non !

[tu fais une réponse et après on fait un topic en ville ? ]

[ok, on fait ça, je te laisse le démarrer]

William fit volte face pour pouvoir suivre Serena. C'était une bonne chose qu'une fille l'accompagne pour faire des achats, il espérait seulement qu'il trouverait des choses à son goût. William n'avait pas d'avis sur grand chose mais les habits c'étaient sacrés. Il avait des gouts très particulier qui lui venait de son père. Il accelera le pas pour remonter au niveau de la jeune fille.

"Bon, bah, je te fais confiance, direction le village!"

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