[S17]Le terrain poussiéreux... [Fini]

Semaine 17 - lundi à 10h37


C'est sur un terrain sec et poussiéreux entouré de montagnes plus mystérieuses les unes que les autres que Dakerô arriva en déposant son baluchon sur celui-ci.
Son instinct l'avait guidé jusqu'à cet endroit, il ne savait pas vraiment pourquoi mais il attendait là.

Ces yeux se confondaient presque avec le ciel, de là il entendit un bruit sourd, l'avion avait comme miraculeusement apparu, comme ça sans aucuns bruits audible même par l'ouïe la plus fine. Il se retourna en sursaut et s'avança vers l'engin tout en se méfiant.

*Il n'a pas l'air commode ce truc...*

Pensa t-il tout en avançant les mains dans les poches.

Il monta sans se poser plus de question, il vit qu'il y avait un personnel tout comme n'importe quel avion. Il pris place du côté du hublot et déposa son sac entre ses pieds.
Après quelques minutes d'attentes il commença à s'endormir et se réveilla en constatant que l'avion avait déjà quitté le sol. Tout était trop calme à son goût et c'était normal car il était le seul passager à bord.

*Qu'est ce que c'est que ce bordel...*

Méfiant il jeta un coup d'œil autour de lui, tout les sièges étaient vides. Il se leva en reprenant son sac et fit rapidement le tour de l'avion en y ayant observé qu'il disposait de couchettes assez chouette et de différents restaurants tous plus aussi appétissant les uns que les autres. En continuant sa visite il s'arrêta net devant les différentes salles de jeux. Il s'approcha assez curieux car il n'avait jamais eu l'occasion d'en voir de si grandes.

*soupir*

"C'est pas pour moi ça..."

Il fit demi-tour et rejoignit sa place, il préféra s'endormir tout au long de son voyage car il avait fait une longue route à patte de loups.

Lundi à 12h43

« -Mesdames et messieurs nous amorçons notre descente vers Laokess, nous vous demandons de bien vouloir regagner votre siège et d’attacher votre ceinture et de redresser votre dossier et votre tablette, et ce jusqu’à notre lieu de débarquement. Nous vous rappelons que l’utilisation des portables est interdite jusqu’à l’extinction des moteurs de l’appareil. Il est midi quarante trois et il fait une température de 8°C. Toute l’équipe Laokessienne espère que vous avez fait un agréable voyage au bord de Laokess Air line et que nous vous reverrons bientôt. »
« -Ladies and gentlemen we begin our descent to Laokess…”

Juliette reposa le micro doucement. Elle ferma les yeux et demanda au commandant de bord si elle devait commencer son tour de vérification, ce dernier approuva. Son pouvoir secondaire de télépathie était une bénédiction dans son métier, pas besoin de faire des allez-retours pour demander un conseil ou autre, une petite pensée et hop! L’histoire était réglée.
Elle se regarda dans la petite glace et réajusta sa jupe. Puis elle afficha le sourire spécial hôtesse et commença à vérifier les ceintures et les tablettes de chaque passager. La plupart étaient des adolescents, les garçons la regardaient sans gène, tandis que les filles semblaient l’envier. Mais tous étaient anxieux et se demandaient ce qui les attendait sur cette île, personne ne tenait en place…ou presque.
Dans le couloir de droite, côté hublot, un jeune homme dormait, tranquillement. Il n’avait pas entendu l’annonce et son siège était totalement baissé. A contre-cœur elle le réveilla.

« -Monsieur ?? Monsieur ? Nous allons atterrir, il faut que vous redressiez votre siège s’il vous plait !-Hein!

-Quoi ?? Ah, heu oui. »

Un dernier sourire et l’hôtesse reprit sa ronde. Dakero immergeait doucement de son sommeil et remarqua alors qu’il n’était plus du tout seul dans l’avion. Il jeta un œil à travers le hublot et contempla longuement l’île où il allait habiter désormais.

Finalement ils atterrirent. Juliette se posta devant l’une des portes et attendit patiemment que l’avion s’immobilise pour ouvrir tranquillement la porte, alors qu’une foule d’adolescents jubilaient derrière elle. Elle poussa un soupir résigné et laissa la voie libre, que les jeunes s’empressèrent de boucher pour être le premier dehors.
Dakero fut parmi les derniers, il ne se pressait pas, encore un peu dans le pâté. Il se retrouva dehors s’en même s’en rendre réellement compte. Il secoua la tête pour se réveiller, mais ce fut son ventre qui réagit en premier en produisant un bruit des plus explicites. Il avait très faim. Il regarda les panneaux et se dirigea d’un pas mal assuré vers l’avenue principale, où il espérait bien trouver un petit restaurant sympa… .