[S13] Dans ces couloirs ... (fini)

Pour Kayth, c'etait la première journée a l'E3 en tant que surveillant.
Il arpentait les couloirs, tel un fantome, a cette heure il n'y avait personne, il était la avant tout le monde, la veille il n'arrivait pas a dormir, il etait surexité d'enfin pouvoir retrouver sa chère ecole.
Sur la table de chevet, il avait laissé pour Lisoo un mot :

-On se voit a l'ecole !-

Il ne s'ennuyait pas, il se baladait, il avait les yeux grands ouverts, comme s'il avait du mal a se reveiller.
Il pensa alors :

*Bon, j'apréhende ma rencontre avec les autres surveillants ... J'espere que nous allons bien nous entendre ... De toute manière je ne suis venu la que pour moi, enfin, pour nous... Personne ne pourra briser mon entrain !*

Kayth continua alors sa longue marche, elle semblait interminable, mais apres de longues minutes, il s'arreta net, car face a lui se dréssait quelqu'un...

Bashar était revenu dans l'école depuis quelques temps et il errait dans les couloirs depuis.

Comme à son habitude il restait toujours dans l'ombre, là où personne ne le remarquait, et se plaisait à observer les gens passer et à découvrir l'école dans les moindre recoins. Il était curieux aussi de connaître davantage les élèves et leurs comportements avant de commencer son premier cours. En particulier, il aimait beaucoup les heures tardives où peu d'élève était présent, et il pouvait observer facilement le peu de personnes présentes.
Dans un couloir, alors qu'il s'était arrêté pour méditer un peu dans un recoin particulièrement discret, il vit un surveillant surgissant de nulle part et bien qu'observant attentivement le couloir, il ne sembla pas remarquer les deux lueurs bleues émises par le regard si particulier de Bashar, et continua à s'avancer le laissant dans l'ombre a coté.
Un autre étudiant qui semblait bien chargé arrivait par l'autre coté et bouscula l'étudiant.

Un courant d'air glacé précéda Bashar qui s'approcha des deux inconnus. Bashar ressentit immédiatement en s'approchant que le jeune étudiant pouvait modifier les pensées tout comme lui.
Bashar avait toujours son éternelle cape qui, lorsqu'il marchait lui donnait l'impression de flotter doucement, impression amplifiée par le silence total de sa démarche.
Lorsqu'il arriva à coté des deux humains, il annonça d'un ton assez froid.
" Vous devriez faire attention, et éviter de vous perdre dans vos pensées lorsque vous êtes si chargé ! Même si j'avoue que se perdre dans ses pensées est souvent bien agréable, il est tout de même préférable de regarder où l'on va"
Puis après avoir observé les deux étranger, Bashar repris
"Mais j'oublie toujours les politesses, je suis Bashar, le nouveau professeur de pouvoir secondaire. Et vous, qui êtes vous donc ? Je ne m'attendait pas à voir tant de monde à une heure comme celle-ci, j'avais cru comprendre que les gens ont l'habitude de dormir la nuit"

Voyant que personne ne semblait réagir, Bashar aida à rassembler les valises qui était tombées par terre et le redonna à leur propriétaire.
Puis il ajouta
"Eh bien dites-donc, vous ne me semblez pas très bavards vous autres, peut-être vous ai-je interrompu ?
Dans ce cas je vous laisse"

Puis il s'éloigna doucement du groupe, ne voulant pas les dérangea. Il se dirigea vers d'autre pièce, curieux de continuer son exploration, les deux personnes ne semblant toujours pas réagir à sa présence.

Il espérait au moins leur arracher un "au revoir" simple, mais bon, il s'en passera.
Mieux vaut aller explorer les endroit où il se passe des chose que de rester ici !

Le courant d'air froid glissais encore doucement au milieu des deux hommes quelques secondes après que Bashar ait disparu au bout du couloir, puis il laissa le lieu en silence

Vasara, après le passage du nouveau venu, avait froid a la tète... C'était un froid bien étrange, car il ne frissonait pas. Récupérant ses valises grace a Bashar, il ne put dire "Merci" car ce monsieur, était... étrange, a coté de lui.

Bashar => "...Dans ce cas je vous laisse"

Son départ provoqua un silence glacial, Vasara ne pouvait sortir un seul mot de sa bouche... Une ois disparut, il frissona brièvement, et se tourna vers le Monsieurs aux cheuveux ébourrifés.

"Euh...hmm, s'il vous plait, savez vous ou les nouveau élèves doivent aller la première fois? Enfin je veux dire, si on doit voir une personne, ou quelque chose d'autre..."

Ceux qui gardent le Temps s'assurent de son bon écoulement. Le Sable des événements immobiles s'égrène entre leurs doigts afin que les aiguilles de la Grande Horloge retrouvent l'élan perdu. Les individus se raniment, le Fil du Temps est réparé.

Hum, euh… non… ce… ce n’est pas utile.

Surgissant d’un couloir, Assoriel avait attrapé au vol les derniers mots de ce qui semblait être un nouvel élève un peu perdu. Il avait d’abord attendu que l’homme à ses côté lui réponde, mais devant son mutisme, Assoriel s’était vu obligé de céder. Qu’est-ce qu’il n’aimait pas s’adresser à tant de personnes ! Le rouge lui était monté aux joues. Et voilà que l’élève semblait attendre une suite. Voulait-il plus d’informations ?… Voulait-il vraiment qu’il reprenne la parole ?…

Le surveillant, visiblement gêné, se racla la gorge. Il lança un regard suppliant à l’homme aux cheveux hérissé, à la rechercher d’un quelconque soutien. Rien, il resta silencieux, insensible aux appels à l’aide informulés d’Assoriel. Ce dernier soupira. Il n’avait pas le choix.

Euh… Je… enfin, je veux dire… Lawa… non, Monsieur le Directeur… Il est… directement informé de… de ton arrivée…

Les yeux du nouveaux parlèrent pour lui… « Et … ? » Assoriel baissa les yeux.

Peut-être voudrais-tu savoireuh… euh… où poser tes affaires ?…

*C’est évident, sois pas bête !*

Aux cabanons, dehors. A côté du lac.

Le nouveau acquiesça, remercia, apparemment soulagé de pouvoir se débarrasser de ses valises et sortit du couloir, comme un comédien qui quitte la scène. Quant au surveillant, il était visiblement lui aussi intéressé par la localisation des cabanons, car il emboîta le pas au nouvel élève. Assoriel se retrouva donc seul au milieu du couloir.

*Mais de rien, ce fut un plaisir…*

Il hocha les épaules, et sortit de scène, à son tour.

Assoriel => "Hum, euh… non… ce… ce n’est pas utile."

"Ah?"

Vasara se tourna vers un autre nouveau venu. Cette fois ci, c'était un homme, l'air timide, au son de sa voix, qui semble etre un membre de l'administration, ou bien un professeur...Vasara continuait a le fixer, et attendit qu'il continue a parler. L'homme racla sa gorge, puis il tourna sa tête vers le Garçon aux cheveux en bataille, qui était a coté de lui, toujours silencieux... En fin de compte, l'homme soupira et lacha ces mots:

Assoriel => "Euh… Je… enfin, je veux dire… Lawa… non, Monsieur le Directeur… Il est… directement informé de… de ton arrivée…"

Vasara soupira un "Ah..." d'affirmation(?) , puis, dans un moment de silence -Vasara regardait toujours le nouveau venu- Assoriel détourna son regard vers le bas.

Assoriel => "Peut-être voudrais-tu savoireuh… euh… où poser tes affaires ?…"

Vasara => "...Oui s'il..."

Assoriel => "Aux cabanons, dehors. A côté du lac."

Vasara => "... Merci monsieur *courbette* "

D'un pas lent et silencieux, il se dirigea vers la prochaine destination. Toujours dans ses pensées, il imagina sa nouvelle vie ici, a Laokess, et ce qu'il allait devenir, combien de temps il y resterait, il un jour il reverrait son Grand Père, et sa famille... mais la dernière pensée n'était pas tellement imaginable.
Sans se retourner, il savait que on le suivait: la personne derrière lui trainait les pieds sur le sol. Ne pouvant se retourner en marchant, a cause du poids de sa valise sur son épaule, il continua sa marche, destination les Cabanons, près du lac, la ou de nouvelles rencontres l'attendent...