[S12]Le premier repas (Fini)

Invité

La salle est immense, on ne peut compter le nombre de places, on
peut apercevoir certaines personnes qui mangent ou qui discutent entre
eux. Max ne se sent pas à l'aise, mais elle s'installa, posa son bâton
par terre, elle pris son sac où elle avait mis des provisions ; du saucisson, du beurre, du pain et autres petites choses agréables à manger ; elle pris ensuite sa bouteille d'eau, fraîche, puis un gobelet ; et elle commença à manger doucement en enviant chaque groupe .
*J'aimerais tellement être comme eux, être un elfe normal et non violet. Pourquoi suis-je si différents des autres ?*

Puis elle commença a marmonné des mots que elle-même ne comprenait
pas. Max regardas toujours les groupes qui se formaient devant-elle,
les personnes accourants, mais personne ne venai s'asseoir près d'elle. Pourquoi ? Le savait-elle ? Personne ne peut le lui dire, mais elle le compris assez vite quand un jeune homme l'as regardas puis se mit à rire. Max était déjà mal à l'aise ici puisque elle avait utilisé le peu de monnaies qu'elle avais, mais là elle ne sentis pas dans sa peau encore moins quand le jeune homme se mit à rire devant elle. Elle craquât, elle se mit a pleuré de fines larmes.
*Pourquoi tout le mondes se moquent à chaque fois de ma couleur de peau même si elle est violette elle est belle.*

Sujet: Re: [S12]Le premier repas (Fini) Sam 5 Jan 2008 - 17:26

[ Max, merci d'éditer ton message et de mettre tes actions en itallique silte plait ^o^ ! ]

Comme d'habitude, l'elfe aux cheveux platines se baladait dans l'école. Elle ne savait comment, elle était entrée dans une pièce très animée, et ou qui plus est il y'avait de la nourriture. Oui, car jusqu'içi, elle n'y était jamais entrée. Elle s'était contentée de sa propre nourriture, qui devait d'ailleurs être meilleurs que les "choses" que l'on pouvaient manger dans cette pièce. Elle avanca rapidement dans la pièce en regardant autour d'elle. Des imbéciles jouaient avec leur nourriture en se la lançant dessus. Elle manqua de peu une boulette de viande, ce qui n'améliora pas son humeur, déja execrable. Elle commenca rapidement à entendre un bourdonnement. Trop de bruit pour elle, sa tête n'appréciait visiblement pas. Et évidemment, quand en plus on a dormie en tout pour tout trois heures dans la nuit... Bref, ça résonnait méchamment. Elle s'apprétait à s'en aller d'un pas rapide pour retourner dans le Hall d'entrée, lorsqu'elle entendit un rire derrière elle. Toujours aussi parano et susceptible, elle crut immédiatement qu'on se moquait d'elle et se retourna vivement. Mais ce qu'elle vut alors lui coupa l'envie de se défouler sur la personne riant encore. Une jeune femme visiblement plus agée qu'elle et qui se tenait droite comme un "I", assise sur sa chaise. Mais ce qui la frappa imméidatement fut la couleur de sa peau. Et oui, la peau de celle qui semblait visiblement être une elfe était... violette. Elle fut stoppée dans sa contemplation par ce rire qu'elle commençait sérieusement à trouver agaçant. Elle se retourna vers le garçon qui riait et lui coupa le sifflet de deux mots et un geste.

" La ferme. "

Tout en disant cela d'une voix calme et sans doute un peu trop vue la situation, elle avait penchée sa tête sur le côté droit. Puis s'étant lassée de la contemplation du crétin rieur, elle se retourna vers la dame assise sur sa chaise. Celle-ci, pour une raison qui échappait totalement à Lehane, s'était mise à pleurer. Etait-ce qu'elle se sentait mal, ou bien à cause des moqueries - qui lui étaient visiblement adressées - du garçon ? Lehane, après un instant de réflexion, s'assit à côté de celle-ci. Essaiyait-elle de faire connaissance ? Pas vraiment, elle avait une idée bien particulière derrière la tête. Elle tendit cependant un mouchoir à la jeune femme en pleurs.

" Tenez. Ca va ? "

Sujet: Re: [S12]Le premier repas (Fini) Sam 5 Jan 2008 - 18:01

Lilium pouffait de rire en regardant le tableau d'un artiste se trouvant derrière une elfe violette dont l'existence ne préoccupait pas à ce moment précis le jeune garçon. Mais alors qu'il rigolait toujours en observant le tableau, un son désagréable retentit à son oreille. Un "la ferme" dont la provenance venait d'une elfe. Lilium se retourna tout d'abord étonné par cette remarque dont il ne comprenait pas pour l'instant le sens. Et puis le regard dur de l'elfe, lui fit comprendre qu'elle ne plaisantait pas. Son mascara faisant particulièrement ressortir sa dernière phrase.

"Tsss..."

Le jeune garçon serra des dents, arrêtant brusquement de rire. C'était quoi son problème à cette fille ? Elle n'aimait pas son rire ? L'ancien artiste remarqua alors une chose. C'était bien la première fois qu'il ne prenait pas la mouche où du moins qu'il ne le montrait pas en public aprés avoir été provoquer ainsi. Devenait-il plus sage ou plus mature? Lilium l'ignorait mais put apercevoir la suite des évènements du siège ou il mangeait. En effet, l'elfe désagréable se dirigeait vers l'elfe violette. De par son esprit vif. Lilium concluat trés vite que l'elfe violette aimaient beaucoup le tableau derrière elle et que ca l'attristait de voir un gamin se moquer du peintre. Lilium se prit la tête avec sa main, l'air désolé et complètement attristé. Il fallait qu'il s'excuse d'une manière ou d'une autre. Heureusement pour lui, ses erreurs passer l'avait permis de reprendre son sac d'argile pour le au-cas-ou. Il modela rapidement deux fleurs en forme de rose de couleur pâle puis se dirigea d'un pas un peu hésitant mais accompagné tout de même d'un léger sourire vers l'elfe violette.

Il fit un léger sourire à l'autre elfe assit à côté d'elle. Puis tendit aux deux femmes ses fleurs d'argiles fraîchement sculptées. Il poursuivit pour expliquer la raison de son acte.

"Je suis désolé, j'ignorais que vous aimiez la peinture..."

Invité

Max pris la fleur que le jeune homme lui tendit. Cette fleur avait
été faite de tel sorte que l'on pouvait remarquer les petites épines,
les moindres petites déchirures des pétales. On pouvait remarquer que
cette fleur avait été faite récemment, elle était encore fragile. Le
jeune homme qui avait donné cette fleur nous dit :"Je suis désolé,
j'ignorai que vous aimiez la peinture".Max se posât des questions.

*Peinture? Maintenant il me prend pour une
oeuvre d'arts. Premièrement il se moque de moi ensuite il me prend pour
une oeuvre d'art. Vive les jeunes
hommes, adieu les gentlemans.*

-pfft...

Max s'essuya ses larmes et dit:

-Je ne suis pas une oeuvre d'art alors éviter de me...de vous moquer de moi j'ai horreur de cela éviter .. Merci

Max se tourna vers la jeune fille qui l'avait aidé auparavant.
[color=YellowGreen]
-Mlle, je vous remercie de ce que vous venez de faire. Je m'excuse je
m'appelle Max Ghevarah, je suis une surveillante, mais pas pour
longtemps enfin je pense...Se retournant vers le jeune homme vous
devriez éviter de me parler comme ceci. Compris ?

Puis elle redit la fleur, même si elle était belle, elle ne pouvais pas la garder car venant d'un jeune homme qui s'était moqué d'elle.

Sujet: Re: [S12]Le premier repas (Fini) Sam 5 Jan 2008 - 22:42

[désolé d'interrompre le sujet mais Max, tu devrais aller relire les règles d'écritures !]

Sujet: Re: [S12]Le premier repas (Fini) Lun 7 Jan 2008 - 20:10

Lehane tourna la tête pour poser son regard plein de dédain sur le garçon qui riait il y'avait à peine cinq minutes. Celui-ci tendait désormais deux espèces de fleurs, cependant plus solides que celles qu'elle était habituée à trouver en les beaux jardins. Elle posa son regard sur la fleur qui lui était tendue, un regard vide de toutes expressions. Elle ne savait pas quoi faire, la prendre, ou la jeter par terre ? Elle opta pour observer d'abord la réaction de la jeune femme à côté d'elle, et de réagir en fonction de celle-ci.

Voyant la dame violette rendre la fleur au jeune garçon, elle opta pour sa deuxième solution. D'un geste rapide et fluïde, elle mit une claque dans la fleur, faisant tomber celle-ci par terre. La fleur de terre se cassa en exactement onze morceaux, et quelques miettes. Elle releva alors la tête vers le jeune garçon, et lui fit un sourire. Un sourire moqueur, évidemment... Puis entendant la dame s'adresser à elle, elle se retourna.

" C'est rien, je déteste les imbéciles. Ils feraient mieux de regarder leur reflet avant de se moquer de ceux des autres. Enchantée de vous connaître, je m'appelle Lehane. "

Puis entendant la fin de la phrase de la jeune femme, cette fois visiblement adressée au jeune garçon, elle pensa que la surveillante avait mal compris, mais ne fit pas de commentaires, car cette situation ne lui déplaisait pas. Puis elle décida d'observer plus attentivement le garçon devant elle. Elle ne l'avait pas remarquée avant, mais il était vraiment... petit. Oui, c'était un gamin. Un sale gamin vantard. Première impression, qui la marqua. Elle faisait toujours confiance à ses impressions... A part ce détail d'age et de taille, il était banal. Trop banal. Tout du moins au gout de Lehane...

Elle parcourut donc la pièce du regard pour repérer d'éventuelles personnes intéressantes, mais n'en trouvant pas, elle reporta son attention sur Max, dont la couleur de peau fascinait l'elfe aux cheveux blancs. Oui, une très belle couleur. Pas très normale pour une peau, mais cependant belle. Et elle brillait justement par l'originalité de ce qu'elle était. Elle ne détourna pas son regard de la peau de la jeune femme, sauf lorsqu'elle entendit un verre tomber à terre et se casser. Elle releva la tête et se dit que ce n'était pas plus mal. Qui sait, on aurait pu finir par la croire attirée par les femmes ?

[ Ca fait moins paté, Monsieur Lilium ? ]

Sujet: Re: [S12]Le premier repas (Fini) Lun 7 Jan 2008 - 20:44

[ Ca me touche que tu es daigné faire ça juste parce que je te l'avais demandé. =p]

Nan, nan, nan. Ne croyez pas ça. Lilium n'étais pas au bord de la crise de nerf. C'était à présent un petit garçon sage devenu patient et faisant des choses bien plus subtile. Oui à présent sa renaissance à fait que plus jamais, il ne se vengerait de manière tout à fait primitif. S'il fallait se venger. Il reprit la rose et la garda dans sa main. Tout d'abord fallait-il en trouver la raison, et sans doute la cause de la raison. C'est avec un air tout à fait innocent que petit à petit il finissait sa phrase d'un ton sévère...

"Je ne comprends pas un traître mot de ce que vous insinuez. Que vous soyez surveillant ou pas, cela ne vous donne pas le droit de croire que le monde tourne autour de votre personne. Regarder derrière vous et remarquer sur quoi je riais et de quoi je parlais !"

Etait-ce un éclair de lucidité qui avait traverser l'esprit du petit Lilium ? La manière de parler, sa façon de dire, tout avait été fait de manière trés poli. Tellement soutenu que le petit artiste avait eut du mal à se reconnaître au moment même où il formulait ses propos. Cependant à son grands étonnement qu'il ne montrait pas. Cette attitude perdura à l'encontre de l'elfe assise à côté d'elle.

"Je m'apelle Lilium. Je suis un artiste. Si je me moque de quelque chose, ce ne sera qu'en connaisseur de cause."

Il ramassa les débris d'argile sur le sol. Plutôt déçu des attitudes des elfes, une qui rendait un cadeau et l'autre qui le jetait carrément. Alors comme on les lui avait dit. Ces êtres se croyaient réellement supérieur. Lilium en serrait des dents, lui qui voulait améliorer ses rapports avec les femmes, ne verraient pas cela se produire parmis les elfes. Que cela ne tienne, il n'en restera pas moins sur ses convictions de changer.

Malgré cela, il tenta une autre tentative pour se faire des amis parmis les elfes. Il en était venu à l'idée que s'il arrivait à sympathiser avec des elfes dont le caractère était fort. Peut-être que nouer des liens avec des femmes n'en seraient que plus faciles. C'est avec une grande attention toute particulière que Lilium resculpta cette argile en une fleur de Lys. Pâle, plus fine, sans doute plus fragile. Il la tendit aux elfes tout en feintant une excuse de sa part.

"Je m'excuse, je crois m'être emporté un peu. J'aurais probablemment réagi comme vous si j'avais cru qu'on se moquait de moi à cause de mon apparence. Cependant sachez que jamais je me moquerai d'une elfe dont je considère la peau plus belle que les autres. Car je suis un artiste et j'aime les gens spéciaux."

Raaah, même lui sentait qu'il parlait trop mais il avait tant de chose à dire pour enlever ce malentendu et ce mauvais départ. Et puis, il tenait absolument à se trouver des amies parmi les elfes...Mais alors qu'il attendait une réponse, il remarqua que l'heure était de s'en aller. En effet l'horloge annonçait qu'il fallait qu'il aille vers son cours. Ainsi sans crier gare, il s'en alla rapidement.

[Hrp: Dure de se désengager comme ça u_u]

Ceux qui gardent le Temps s'assurent de son bon écoulement. Le Sable des événements immobiles s'égrène entre leurs doigts afin que les aiguilles de la Grande Horloge retrouvent l'élan perdu. Les individus se raniment, le Fil du Temps est réparé.

Tout à coup, un grondement de murmures déferle dans la salle, les regards se détournent et se concentrent tous en un même point. En effet, se dresse parmi les tables une silhouette sauvage culminant à plus de deux mètres au-dessus du sol. Velue. Et rose. Oui. Rose. Comme un bonbon. Rose. Deux petits yeux noirs pétillant surplombent un apparent sourire radieux ornant un museau beige. Pas tout à fait un ours malgré sa stature, pas tout à fait un chat malgré ses oreilles pointues, pas tout à fait une grenouille malgré ses orbites espacées et sa bouche démesurée. Une créature indolente comme en en rencontre pas en forêt. Il évolue sur ses postérieurs parmi la foule enthousiaste qui s'agglomère tout autour de lui, faisant même des signes de la patte à la façon d'un candidat aux élections. Tel un compagnon familier, l'animal couleur chamallow est encensé.

Mais une bête est une bête. Même si elle n'en connaît pas l'espèce, Max veille du coin de l'oeil, elle décortique le moindre mouvement de la bestiole inconnue. N'a-t-elle donc pas un maître à la manière des grizzlis ou un chef de meute ? Tous dans la salle semblent sous le charme et personne pour se rendre compte du danger. Sauf la postulante.
Le signal redouté arrive : la chose en rose sursaute et pivote et s'apprête à abattre son bras vers celui ou celle qui a provoqué la douleur que l'on voit sur sa face. Heureusement, Max est là. Quittant son siège précipitamment, elle entrave les gestes de la bête dans un cercueil de glace. L'animal n'avait rien fait de mal. Mais on a atteint son intégrité physique et ses réflexes instinctifs ne seront pas retenus par des scrupules ou la conscience d'autrui. Une seconde puis deux, le silence. Puis des cris. Max ne comprend pas, soudain on la bouscule, on lui hurle des choses, on lui fait des reproches, on la supplie ? Elle ne comprend pas, secouée de tous côtés. La tête au-dessus du lot, elle aperçoit de nouveau son glacier que des élèves plus âgés tentent de défaire ! Un instant... Où est la chose rose ? Entre les maillons de la foule affolée, elle réalise : un adolescent, c'est un adolescent qui a été sa victime. Les mots qu'on lui jette à la face font leur chemin. Une illusion. Une répétition. Un spectacle. Deux Élémentalistes de l'air se sont associés : l'un a créé l'image, l'autre faisait office de squelette. Et ils étaient en repésentation. Ils avaient bien peaufiné leur affaire, la fluidité des mouvements de la marotte étaient parfaits. Parfaits.

Les yeux pourtant encore humides, Lawa ne riait plus. Il avança à grands pas vers la foule des élèves. Il se fraya un passage sans problème, au milieu des murmures réprobateurs et des mines étonnées voire choquées. Deux personnes étaient au centre des conversations et des regards, bien que l’une essayait tant bien que mal de les fuir. Qu’elle se cache, pour l’instant, ce n’était pas là le principal soucis du directeur. Il « libérerait » la surveillante de ses fonctions, il se devait de délivrer le pauvre élève de sa prison de glace. On ne fait pas la justice sans écouter, on ne condamne pas sans comprendre, surtout d’une manière aussi... radicale. Qu’est-ce qu’il n’aimait pas l’eau…

Après un instant d’hésitation, Lawa posa ses doigts fins sur l’enveloppe gelée, évitant le regard terrifié de l’adolescent piégé. Qu’est-ce qu’il n’aimait pas l’eau… Ses yeux se fermèrent, et derrière sa barbe blanche, ses lèvres semblaient remuer imperceptiblement. Les paumes de ses mains ridées rougirent, émanant une petite lumière. En quelques secondes elles devinrent aussi blanches qu’un fer chauffé à blanc. Les barreaux givrés cédèrent petit à petit sous la chaleur irrésistible. Docilement, la glace fondait. D’abord quelques gouttes coururent sur le bloc. Gouttes qui furent rejointes par de minces filets liquides qui serpentaient autour de la prison, sous l’œil inexpressif du condamné. Les gerbes d’eau atteignirent les mains brûlantes du directeur. Celui-ci réprima un frisson… Qu’est-ce qu’il n’aimait pas l’eau… Le glaçon rapetissait, et la flaque d’eau aux pieds de Lawa s’élargissait. L’évaporation due à la chaleur rendait floue la petite marre sous ses volutes de fumée.

Lawa finit par rouvrir les yeux. Le corps du jeune homme était étendu au milieu des vestiges de son ancienne cellule. Il était complètement trempé et était sujet à de nombreux soubresauts. Des frissons semblaient le parcourir de la tête au pied et sa poitrine se soulevait à vive allure. Bien trop vite. Lawa s’agenouilla dans l’eau, aux côtés du garçon, avec certaines difficultés qui n’étaient pas seulement dues à son vieil âge. Il entoura les épaules de l’élève de ses bras, le recouvrant ainsi des longues manches de sa toge pourpre. Le directeur attrapa le bras gelé du jeune homme et posa un pouce sur le poignet. Après un hochement de tête, il tourna un visage inquiet vers l’assemblée. Et c’est à cet instant qu’il se rendit compte que personne ne parlait. Tous attendaient, le souffle coupé, le diagnostic du vieil homme. Celui-ci sembla trouver ce qu’il cherchait ; un surveillant.

Amenez cet élève à l’infirmerie le plus vite possible. Il est victime d’hypothermie !

Le surveillant, aidé d’un autre qui le suivait, transporta ainsi le jeune homme encore secoué de frissons. Lawa se releva. Son regard gris transperça la foule et trouva sans problème la responsable à la peau violette.

Madame Ghevarah, si vous voulez bien me suivre.

La postulante penaude, suivit le directeur en silence, vers la sortie de la grande salle. Les élèves assemblés purent la voir repasser avec quelques valises une heure après. Et Lawa se tenait au bord de l'escalier, dans le dos de l'elfe violette. Le visage impassible, les sourcils froncés...

Quelqu’un qui perd si facilement son sang froid n'aurait jamais pu tenir devant une classe d’élèves…

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