[S8] Promenade de santée[terminé]

C'était l'après midi, il devait surement être pas loin de six heures, le soleil commencait à se coucher. Legelia était vétue d'un petite robe d'été dans les tons de noir et blanc. Elle était moulante en haut et partait en voiles en bas, elle s'arrétait au niveau des genoux. Legelia c'était mis une pince dans les cheveux qui lui tenait juste une partie des cheveux, l'autre partie lui tombée dans le dos et sur les épaules. Elle était assise sur le haut de la coline, regardant l'horizon en pensant à beaucoup de choses. Que font ses parents, avait elle bien donnés à manger à son chat avant de partire et avait elle à manger pour ce soir ? Tout cela lui trotter dans la tête et pourtant elle ne se sentait pas stressée, mais le contraire, le fait de voir le soleil se coucher et avoir une telle vu la relaxait.

Sa journée s'était résumée à rester chez sois jusqu'à l'après midi puis ensuite marcher et finalement se laisser prendre par cette vue. Elle ne se sentait pas rentrer chez elle maintenant, elle se sentait trop bien là et n'avait pas le courage de se lever et devoir tout redescendre. Puis soudain elle entendit un bruit derrière elle, elle se retourna vers sa droite mais ne vit personne lorsqu'une main se posa sur son épaule gauche.

Un événement hors du Temps vient de surgir du Néant. Les Gardiens accourent. Ils stoppent l'écoulement du Sable en retenant le fil des pensées et des actes des individus. Ils ne lacheront prise que lorsque ce Moment Perdu au milieu de Nulle Part sera remis sur l'axe de la Grande Horloge.

Tic tac tic tac tic, les aiguilles du Temps reprennent leur course. Libéré de l'étreinte des Gardiens, le Souffle de Vie emplit de nouveau son corps et son esprit. L'individu se ranime, mais les Gardiens veillent : qu'on ne l'y reprenne plus...

L'après midi... Enfin! Mendeleïev attendait le nadir avec impatience, car c'est la nuit qu'il vivait le mieux, à l'abri de bien des regards indiscrets. Ce n'était à présent plus qu'une question d'heure avant que le noir soit complet. Mendeleïev était déjà habillé de noir, pour pouvoir caracoler la nuit tombée. Seule une ceinture blanche éclairait sa tenue d'ébène. La fraîcheur arrivait, le vent faisant virveloter agréablement les cheveux de Mendeleïev, la brise caressait les bras nus de l'elfe et se mêlait à ses soupirs de sastisfaction. Il ferma un instant les yeux, pour mieux les rouvrir et contempler ce qui l'entourait. Une silhouette avait fait son apparition. Interloqué, le professeur resta un instant inerte, se demandant ce qu'il fallat faire, et ce décida finalement à se diriger vers l'inconnu, qui s'avéra être une inconnue. De longs cheveux d'un brou si foncé que l'on pourrait croire à du noir, une silhouette fin et bien découpée, habillée toute de noire et de blanc, telle une âme en perdition. Mendeleïev s'approcha doucement, profitant du fait que la demoiselle regardait aillurs pour poser sa main sur son épaule, comme si il avait peur qu'elle s'envole, et de a voix grave prit la parole.

"Demoiselle, cette partie est interdite aux élèves pour des raisons de sécurité."

Une élève. Il n'en était pas sûr à cent pour cent, mais il avait l'impression de l'avoi déjà croisée dans les couloirs de l'établissement scolaire. Son regard d'un bleu à rednre fou fixaient sans retenue les yeux d'un marron subtil de la jeune fille, doux et durs en même temps. Avant de laisser à la demoiselle letemps de répondre, il reprit.

"Je vais devoir vous raccompagner."

Il posa son autre main sur la seconde épaule de la jeune fille et la fit pivoter vers le bâtiment, que l'on distinguait au loin, mais ne se mit pas à marcher, obnubilé par la beauté d'un renard chassant un lapin de garenne, tout près d'eux. Un léger sourire était afiché sur ses lèvres. Mendeleïev avait de nouveau quitté le monde réel.

Legelia sursauta lorsqu'elle vit un professeur derrière elle. Son visage lui disait quelquechose, elle l'avait croisé plusieurs fois dans l'école mais j'aimais elle ne lui avait adressé la parole. Elle le regardait dans les yeux et au fond d'elle avait peur de le perdre des yeux. Elle n'osa pas lui parler au début car il était assez impressinant, il dégageait une allure presque étouffante qui fascina Legelia. Elle aimait bien ce genre de personne, il devait avoir de grands pouvoirs. Elle se leva alors, et elle se laissa sans opposition manipuler par cet homme qui avait l'air très misctérieux. Legelia ne savait pas si elle devait justement s'en méfier ou pas, parce qu'il avait derrière ce mistère quelque chose qui attirait Legelia, elle ne savait pas comment, pourquoi mais en tout cas elle restait là sans bouger comme s'il l'avait paralysé. Alors qu'il lui avait dit qu'il allait la racompagner, il ne bougeait pas, il la regardait, elle aurait cru qu'il était ailleur ou qu'il avait eu une abscence. Au bout d'une dizaines de secondes, elle se décida à réagire.

"Excusez moi mais vous allez bien ? Et j'aimerai rester ici encore quelques instant, cet endroit est magnifique, vous ne trouvez pas ?"

Son regard quitta quelques secondes le professeur pour admirer la vu puis revint aussitôt accompagné d'un jolie et grand sourire. Se qui la troubla c'était la façon dont il la regardait, elle ne savait pas si c'était pour la séduire ou pas, mais elle n'y fit pas plus attention.

Ce fut les paroles de la demoiselle qui lui fient finalement regagner la terre ferme. Il bafouilla, accrocha son regard quelques secondes à celui de la jeune fille, le sien aussi pur que l'empyrée des jours d'été, celui de la demoiselle plus obscur que les forces telluriques.

"Mais ne vous éloignez pas."

Il décolla ses mais des épaules de la jeune fille, comme si elle l'avait brûlée, avant de faire volte face pour cacher ses joues qui commençaient à s'empourprer. Il s'écarta de quelques pas, tel un robot pour finalement s'asseoir dans l'herbe tendre qui s’épanouissait autour d'eux comme un tapis emmaillé de fleurs. Il permettait qu'elle regarde, bafouant ainsi le règles d'interdiction. Mendeleïev n'était aucunement indifférent à la nature qui l’entourait. Souvent, il s'abandonnai entier à cette femme si fragile et douce, dont il aimerait être le sigisbée, mais qui restait si distante d lui qu'elle semblait n'être que femme de passage, qui passe et repasse, sans jamais s'arrêter. Son regard se perdit de nouveau dans le ciel. Le bleu admirable de ses yeux contre le céleste imposant du ciel. Chacun avait ses charmes, chacun rivalisait durement avec l'autre.

"Oui cet endroit est magnifique."

La réponse venait un peu tard, dans un souffle court est accompagné d'une voix si grave aux accents si prononcés qu'il fallait un temps d'arrêt pour comprendre ce qu'il disait, et se régaler, de nouveau, de ses sonorités si exotiques, douces et fermes à la fois. La beauté de ces lieux engloutissaient l'elfe, et comme un amant, contemple son élue, son regard parcourait les formes vallonnées de la terre pour se perdre dans se chevelure d'un bleu incandescent, presque provocateur.

Legelia sentis les mains du professeur se retirer de ses épaules, il partis s'assoir sur l'herbe à coté, il regardait le ciel. Legelia fut surprise, elle aurait juré qu'il avait oublié qu'il y avait à coté de lui une personne. Il paraissait perdu dans ses pensées faisant obstruction de toute forme humaine autours de lui. Il raviva la curiosité de Legelia qui celle-ci s'avança de quelques pas pour se retrouver debout juste derrière lui. IOn aurait dit qu'il y avait quelque chose de précis à l'endroit où il regardait, alors elle leva la tête pour pouvoir regarder à son tour. Il 'avait rien de spéciale mais la beauté envahit la jeune fille et elle se sentis tout à coup comme enchantée par ce spectacle qui s'offrait à elle.Quelques oiseaux parcourait cet océan d'un bleu intense, mais on aurait cru qu'ils ne voulaient pas se méler à ce magnifique instant. Le vent soufflait un peu et lorsqu'il vint au contact de Legelia, celle-ci avait totalement oublié la présence juste en bas d'elle. Elle avait l'impression d'être libre et alors que le vent soufflait encore, elle leva ses bras juqu'à sa chevelure qui se soulevait sous le vent. Elle respira une grande bouffée d'air et à ce moment précis elle se sentait dans un état de grandeure et de puissance. Le feu qui brulait en elle vint alors jusqu'au bout de ses doigt, elle ne savait pas si elle devait le laisser s'échapper. Mais la tentation était trop importante et elle se décida alors de le libérer.
Le feu découla de ses doigts comme un fluide pour ensuite virevolter autour d'elle comme si il voulait l'emprisonner mais sans y parvenir. Elle leva ensuite d'un coup sec ses bras, ses mains grandes ouvertes vers le ciel. Le feu suivit le mouvement et s'éleva alors de plusieurs mètre au dessus d'elle. Le feu s'évapora dans les airs et Legelia , ayant baissé la tête, s'apperçu que le professeur se tenait là devant elle.

** Mince, il était toujours là, j'espère qu'il n'a pas remarqué mon petit numéro. Il va me croire complètement taré sinon! **

Elle ne savait pas si elle devait partir ou pas, mais elle ne voulu pas quitter cet endroit maintenant.

"Hum escusez moi, je peux m'installer à coté de vous ?"

Bien sûr que Mendeleïev avait vu son petit manège. Ou plutôt senti. Néanmoins, l'elfe était resté assis, s'amusant de la différence entre le feu et l'eau. L'énergie du feu était si légère par rapport à celle de l'eau, lourde, difficile à manipuler. C'était enchantant la manière dont les êtres de feu pouvaient se servir de leur pouvoir, c'était si normal pour eux... Mendeleïev avait toujours eu du mal avec son pouvoir élémentaire et, croyez le ou non, faisait parfois des complexes d'infériorité, jalouseant les autres jusqu'à les détester parfois. Sans même regarder la jeune fille, il fit un sogne de tête pour donner son accord à ce qu'elle s'asseoie près de lui. tant qu'elle restait un peu à l'écart. C'était étrange, mais en ce moment, il portait la poisse, faisant fondre une statue inébranlable de glace en larmes amères et poussant le vice à se montrer odieux avec un jeune homme qu'il considérait comme son fils. Mendeleïev se sentait en échec sur le plan des relations sentimentales, aussi répudiait il à présent à se montrer trop chalheureux de peur de blesser encore une fois une personne au plus profond de son être. Au coeur.
Pensif, il sortit son éternelle pipe de verre, longue et fine et l'alluma, se rappellant au dernier moment de la présence de la jeune demoiselle.

"Excusez moi, je ne vous ai même pas demandé la permisson mademoiselle heu..."

L'elfe marqua un temps de baguenaude, le regard fixe. Curieuse façon de demander l'identité d'une personne que de faire le mollusque mort, évicéré et écrasé. Silence pesant, qui fit vite monter le rouge au front de Mendeleïev, la honte la faisant passer au statut d'écrevisse trop cuite.

"Je me suis même pas présenté, excusez moi! Mendeleïev, professeur de heu..."

Il perdait à présent ses mots, s'enfermant dans un comique peu agréable. Il chercha un instant, égarant son regard sur l'herbe avant de remonter vers la jeune fille.

"Heu... Heu."

Il aurait mieux fait de se taire. Franchement, si la honte tuait, il serait déjà raide mort.

"Professeur suffira. j'en perds mes mots."

Mendeleïev voulait s'enfermer, se barricader. Ou mourir sur le champ. Mais quel idiot! Un professeur, c'est vraiment ce qu'il était? Il se replia sur lui même, en un mea culpa ridicule. Le ridicule ne tuait pas... Espérait il.

Legelia s'assit alors à coté du professeur, environ à un mêtre de lui. Elle étendit ses jambes en en rapprochant une vers elle le genoux relevé. Ses bras étaient positionné derrière elle et lui servaient d'apuis pour se tenir droite. Le vent s'était un peu calmé, Legelia ne savait pas vraiment si il faisait froid ou pas, les élémentalistes du feu étaient insensibles à la chaleur tout comme avec le froid. Elle regarda du coin de l'oeuil le professeur qui se tenait à coté d'elle pour voir s'il avait l'air d'avoir plustôt chaud ou pas, et en même temps pour savoir se qu'il faisait. Depuis toute petite Legelia était curieuse, elle adorée savoir se qu'il se passait autour d'elle. Puis elle vit le professeur sortir et allumer une pipe, cela la surpris, elle n'aurait pas cru qu'il était un homme qui fumait la pipe, en tout cas il en avait pas la tête. Legelia ne fumait pas, elle avait toujours détesté ça, elle s'imaginait tout le temps se qui se passait dans ton organisme au moment où tu fumait et cela la répugnait. Elle le laissa donc allumer sa pipe sans montrer quoi que se soit, de toute façon elle n'avait rien à dire, il faisait se qu'il faisait, ils étaient en plaine nature. L'odeur du tabac refit revivre à Legelia quelques souvenirs de son oncle, il fumait beaucoup et l'odeur était la même, surement la même marque de tabac.

"Je m'appelle Legelia, je suis élémentaliste de feu."

Le fait que le professeur ne trouve pas ses mots fit sourire Legelia qui se demandait bien pourquoi il n'y arrivait pas. Lorsqu'il finit par lui dire que "professeur" suffirait, elle se mit à rire en elle même, ne pouvant qu'en montrer un peu de l'extérieur car elle n'arrivait souvent pas à se retenir.

"Excusez moi, je ne voulais pas me moquer, ne le croyez surtout pas . Je trouve juste que c'est une situation assez comique c'est tout. Désolée."

Elle remarqua que sa jambe droite commençait à s'engourdir, elle se leva donc pour marcher un peu. Elle s'avança vers le bout de la colline juste en face d'eux. Elle pourait tomber mais elle n'avait pas peur, elle s'avança presque jusqu'au rebord mais s'arréta sentant quelques cailloux qui roulaient à coté de ses pieds pour chuter. Elle regarda en dessous d'elle poour voir la hauteur. Ils étaient peut être au plus haut du pic, et celui qui avait le vertige ne devrait pas s'avanturer ici. Legelia fit quand même un pas en arrière car elle sentait que la terre était plus fragile près du précipise. Mais elle ne regretta pas d'être venu au bord car la vue parraissait encore plus immense, le long de la paroit du pic, elle remarqua que quelques mêtre sous elle il devait y avoir un nid d'oiseau car ellle vit un oiseau avec quelquechose dans le bec se poser dans un creu de la roche. Un sourie vint automatiquement se poser sur ses lèvre, elle se retourna vers le professeur comme une invitaion à venir admirer la vue d'encore plus près, mais elle se dit qu'il n'avait peut être pas que ça à faire.

" La vue est magnifique ne trouvez-vous pas ? On se croirait presque invincible ici. Vous, qu'est ce qui vous amène ici ?"

Legelia... mendeleïev le répéta plusieurs fois dans sa tête, pour le retenir. Mais si un jour il interpellait la demoiselle en lui criant "eh, toi !" Qu'elle l'en excuse, sa mémoire défaillait... Il ne se conforma pas quand elle rit, se contentant d'esquisser un bref sourire... Un vrai pitre, il peinait à croire qu'il s'approchait de la trentaine. Elle pouvait éclater de rire si elle le voulait, Mendeleïev préférait faire rire que pleurer.
Ensuite la jeune fille se dirigea vers le bord d'un précipice, alertant Mendeleïev. Se tenir si près du bord lui faisait peur, aussi vida t'il sa pipe après avoir éteinte les cendres fumantes et se placa au même niveau que la jeune fille. C'est vrai que la vue était admirable d'ici... D'une beauté epoustouflante. Il s'assit au bord, les jambes dans le vide. Le vide ne lui faisait depuis longtemps plus peur, vu le métier qu'il avait exercé. Monter sur des poutres, sans harnais pour construire d'immenses buildings...

"La nature, ou qu'elle soit, est d'une beauté parfaite. Parfois cruelle, glaciale, mais toujours belle."

Cruelle. Glaciale... Ses dernières péripéties en matière de relation lui revinrent en mémoire. L'elfe secoua la tête, faisant virveloter ses cheveux n'importe comment, fils de soie dans l'empyrée caeurelum.

"Je suis venu me ressourcer... Tout simplement."

Il leva ensuite les yeux vers Legelia, lui retournant la question, à l'aide d'un regard limpide et angélique. Ses jambes se balançaient dans le vide, pourtant le danger n'existait pas. Pas avec lui. pas avec la quiétude qu'on respirait autour de lui.

Le professeur s'avança vers elle pour se poser au bord de la falaise. Legelia préféra rester debout, elle se sentait bein face au vent et au magnifique paysage qui se présentait à eux. Elle étira ses bras vers le haut laissant s'échapper un léger baillement, son dos craqua sous l'étirement et ça la soulagea. Elle avait depuis toute petite une déformation au niveau de la colone vertébrale, son médecin lui avait dit que ça s'appelait une scoliose. Sa colone se déviait vers la droite au niveau de la taille de 16° et du coup le bassin de Legelia était penché vers la gauche de 11 mm, se qui était inhabituel. Du coup depuis elle a légèrement une jambe plus grande que l'autre, mais il n'y avait qu'elle qui pouvait s'en rendre compte. Elle n'avait jamais eu honte, ou détesté cette légère déformation, cela la rendait à sa manière différente des autres personnes.

" C'est vrai, dommage que l'homme la modifie à ce point. Cela fait toujours mal de voir comment nous pouvons tuer la nature dans nos actes quotidien sans vraiment nous en rendre compte."

Legelia sentis une mèche de cheveux tomber sur son visage, elle retira alors la pince de ses cheveux pour mieux la replacer. Après s^'être recoiffer, elle se décida à s'assoir à son tour au bord de la falaise les pieds dans le vide. Elle croisa les jambes ne voulant pas que le vent soulève sa robe, puis son regard vint se poser sur sa main droite sur laquelle se déposait un papilons. Elle leva doucement la main pour pouvoir mieu voir le papilon, mais alors qu'elle l'admirer elle eut le hoquer et le papillon prit peur et s'envola. Elle le regarda voler à l'horizon où il disparu, Legelia s'était toujours demandé pourquoi les papillons ne volaient pas droits, et elle n'arrivait pas à trouver la réponse. Elle se releva alors se tenant toujours à coté du professeur. Elle n'arrivait pas à trouver la position idéale, elle croisa les bras, ensuite elle les mis dans son dos, mais rien n'y faisait. En plus de cela le hoquer ne voulait pas s'en aller, elle retint alors sa respiration mais avant qu'elle ai fini de compter la minute elle fit un petit bond qui démontrait qu'elle ne s'en était pas débarassé.

" Je suis venu ici, car j'aime le calme et la solitude. Mais ne le prenez pas mal, je ne suis pas mécontente que vous soyez là, je suis ici depuis pas mal de temps déjà, j'ai eu ma dose de solitude ! Et puis personne ne m'attend chez moi, ou peut être mon chat ! Et vous ?"

Legelia avait hésité avant de lui demander, elle avit peur qu'elle ne lui touche un point sensible.

Mendeleïev écarta ses bras en croix, pour sentir toute la brise sur son corps écoutant la voix de la jeune femme, tout en prétant une attention aux sons de son corps. Quand elle bougeait, quand une bulle d'air la faisait hoqueter. De tout son il faisait un chant. Et tout chant faisait naître en lui des sentiments profonds. L'elfe prit son temps avant de lui répondre, mouillant ses lèvres et fermant doucement les yeux.

"Tout être tue et fait vivre. En tuant le renard, le lapin vivra. En créant une ville, une nouvelle faune et flore apparaîtra. On dégage une place pour mettre quelque chose à la place, bon ou mauvais, comme tout être."

Ses yeux clos, sa respiration lente... Un être tranquille, qui aime tout sans exeption. Quand la jeune femme reprit la parole, il ne prit pas le temps de réfléchir, et les mots lui échappèrent.

"Il y a ma fe..."

Ma femme qu'il allait dire. Mendeleïev était encore prisonnier du passé à certains moments. tant de quiétude lui avait fait oublié le triste présent de sa vie de veuf alors qu'il atteignait à peine la trentaine. Une lueur déchirante de détresse emplie d'une prfonde tristesse due à la nostalgie traversa brièvement son regard, qui redevint paix et sourire.

"Personne, à moins qu'une nuée de papillons soit considérée comme une personne."

Mendeleïev élevait des papillons, seule joie qu'il s'autorisait, n'ayant pas put adopter de chien, ce qu'il aurait pourtant désiré, et ce qu'il désire encore au plus profond de lui, sans jamais l'avouer à qui que ce soit. L'elfe se leva d'un bond, enleva l'herbe collée à son pantalon et fit volte face vers la jeune fille.

"Il faut rentrer, hélàs pour vous."

Un froncement de sourcil. Renvoyer quelqu'un dans une pièvce fermée lui soulevait le coeur, surtout quand il s'agissait d'arracher la dite personne au pouvoir plein de maestria de la nature... Mais le réglement le veut ainsi, et les voilà tous deux partis vers l'E3, silencieux pour mieux apprécier la nature qui les entourent.

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