[ S8 ] Escalade enchantée [Fini]

Cela faisait depuis une semaine que Nymphalis était arrivée à Laokess, une île fantastique, et elle avait eut bien raison d’arrêter sa vie ‘normale’ pour venir ici. On aurait dit que tout ce qui était sur cette terre était hors du temps. Tout était féerie et magie. En parlant de magie, la jeune fille avait vu et rencontré bon nombre d’élèves ici, et certains étaient vraiment doués, tellement qu’elle avait décidé d’augmenter rapidement le contrôle de son pouvoir, pour pouvoir gagner leurs confiances et se sentir fière, mais aujourd’hui était un jour de repos, et c’est d’un pas décidé qu’elle voulut monter sur ce fameux Pic du Levant, montagne située un peu plus loin que l’E3, l’école de l’île.
S’étant vêtue d’une courte robe blanche, légère, et ayant mit un bandeau de la même couleur que son vêtement pour empêcher ses longues mèches noires-bleutés de venir devant ses yeux, et par de ce fait, de la gênée. A ses pieds, des petites sandalettes de la même couleur que le reste de son accoutrement, légère et confortable pour une ascension.
Ainsi, en ce début d’après-midi ensoleillé, la jeune fille commença à monter la petite pente, début d’une longue ascension. Elle voulait arriver avant la fin de l’après midi au moins à la moitié du sommet, pour avoir une belle vue de l’île. Seulement, Nymphalis n’avait demandé à personne de l’accompagner, n’ayant pas spécialement former de lien avec un élève. Cela lui était égal, pour le moment, heureuse du paysage, oubliant sa petite solitude. Elle se fera des amis plus tard, rien ne pressait!
La jeune fille s’arrêta, un petit sourire aux lèvres. Sur son côté gauche, une petite plaine, ou prairie, composée d’une belle herbe verte parsemée de quelques fleurs d’un bleu éclatant… Mais pas aussi profond que ses yeux. Se baissant, elle coupa l’une d’elle, la sentit et continua son chemin, regardant à droite, à gauche, s’émerveillant de toutes les merveilles que pouvait offrir notre bonne vieille mère nature.

[ Ouvert à qui veut poster... ]

Kaze escaladait depuis un moment deja les pics du levant, elle etait habillée ce jour la d'une jupe courte noire avec un dragon rouge dessiné sur le coté, et d'un t-shirt blanc avec des signes chinois noir dessinés au centre, elle avait ses longs cheveux blancs attachées en queue de cheval pour ne pas etre derangée par ceux-ci.

Elle voulait monté au sommet le plus vite possible pour admirer de la magnifique vue qu'il devait y avoir la haut. Certes, elle pouvait tres bien utilisé son pouvoir de metamorphose animale pour grimper, mais elle ne voulait pas prendre le risque d'etre vu, car elle ne voulait pas le montre, du moins, pas pour l'instant. Elle ralentissait sans le savoir sous le poids de la fatigue, elle avait depensée beaucoup d'energie en allant trop vite. Elle s'arreta pour se reposer un peu, regarda en bas et apparcut une jeune fille un peu plus bas qui escaladait aussi

*J'ai bien fait de ne pas utiliser mon pouvoir...*

En entandant quelqu'un la saluer, Kaze se retourna et apercut une jeune fille qui avait l'air plus jeune qu'elle, mais ne pas se fier aux apparences...Kaze rendit son sourire a la jeune et ajouta :

-Bonjour, enchantée ^^

Elle observa un moment la jeune avant de continuer

-Non , ca ne me derange pas, au contraire, c'est bien d'avoir un peu de compagnie; Je me suis arreter dans ma montée car j'ai voulu aller trop vite au début, et maintenant je me repose un peu...

Kaze ne l'avait pas encore vu a l'E3, pas etonnant car vu qu'elle s'etait endormie dans le hall epuisée par le chemin parcourue, elle aurait eu du mal a apercevoir quelqu'un

-Moi c'est Kaze.

Elle se leva et regarda le paysage

-meme de la, le paysage est magnifique...

La jeune fille en face d’elle s’appelait Kaze. Un nom qui ne sonnait pas du tout Européen pour Nymphalis… Quoique elle-même l’était, et avait un nom pour le moins étrange, comme certains n’avaient pas manqué de lui dire. Le plus étrange était par contre que son nom était tout à fait en accord avec son don, sûrement un coup du destin, ses parents ne se doutant même pas de l’existence de pouvoirs paranormaux chez sa fille. Enfin, elle lui demandera plus tard où elle était née, n’ayant pas assez fait connaissance.
Quand Kaze lui exprima son contentement au fait d’avoir un peu de compagnie, la jeune fille lui lança un grand sourire. Finalement, peut-être allait-elle se faire une nouvelle amie? Ce qui n’était pas pour la dérangée! Se levant et se postant à côté de son compagnon d’escalade, Nymphalis respira un bon bol d’air frais.

« C’est vrai que nous sommes pas extrêmement haut, mais la vue est déjà splendide! »

Devant les deux jeunes filles, se présentait une partie de l’île, là où trônait majestueusement l’école E3. Comme elles étaient déjà en hauteur, on pouvait voir en fond les côtes de l’île, où les dortoirs-paillotes étaient en rang d’oignon. Sur leurs côtés, l’herbe verdoyante et les fleurs aux couleurs chatoyantes poussaient à tout va, bercées par le doux champs des habitants de la nature.

« C’est vraiment un lieu paisible, presque coupé du monde. »

L’île ayant accueillit beaucoup de nouveaux élèves, les endroits les plus ‘côtés’ de l’île étaient donc bondés, les uns ayant retrouvés leurs nouveaux amis, les autres cherchant à en trouver, ce qui donna cette impression de calme au Pic, puisqu’elle n’avait vu personne y monter, et qu’elle n’entendait personne parler.
Nymphalis fit alors dos au soleil, commença à monter la pente, se retournant, la main face à son visage pour voir devant elle, le soleil était à son paroxysme en cette heure.

« Tu es encore fatiguée Kaze ou l’on peut continuer? On peut aller doucement si tu le souhaites! »

Elle avait envie de continuer à grimper, ne sentant aucune fatigue pour le moment car elle avait marché assez paisiblement, mais elle n’allait tout de même pas obliger la jeune fille de la suivre juste par son simple désir, et la forcer à monter maintenant. Seulement, Nymphalis avait envie de grimper le plus haut possible en cet après-midi…

Kaze plongea son regard dans cette vue et ecoutait la jeune fille parer, mais elle se croiyait en plein reve, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu pareil paysage, si resplendissant.Nymphalis la sortit de sa reverie

- Oui c'est magnifique, je sens que je vais me plaie ici, moi qui aime le silence et le calme...

Elle s'arreta net dans sa phrase et mis une main devant sa bouche

- Ho pardon, je m'emporte... mais ca fait tellement longtemps que je n'ai parler a personne...

La jeune eleve proposait de continuer, Kaze c'etait suffissament reposer et dit simplement "d'accord", puis elle rajouta:

- On peut aller a l'allure qu'il te plait, cela ne me derange pas, je me suis assez reposée...

Puis elle commenca a marcher

Nymphalis se posta à côté de Kaze, qui avait commencé à marcher, prouvant par la même occasion qu’elle n’était plus fatiguée. Elle avait l’air assez mystérieuse et solitaire, vu par son comportement calme et sa façon de regarder le monde qui l’entoure. Au moins, ça ne sera pas une compagnie gênante. Elle aurait pu très bien tomber sur une fille hystérique, ou une autre qui lui aurait fait étalage de ses pouvoirs, comme la fille qu’elle avait rencontrée dans l’avion avant de venir, Fyline. En parlant d’elle et de Dean, elle ne les avait pas revus depuis leur sortie du train… Peut-être qu’un autre jour, elle les rencontrera une nouvelle fois, ensemble ou séparés.
Un grand silence s’était installé, durant lequel Nymphalis avait pensé à toutes ces choses, et désormais elle était gênée de ne pas avoir accordé plus d’importance à son interlocutrice. Un rien pouvait la mettre mal à l’aise.

« Tu es nouvelle ou pas ici? Comme tu as dit que ça faisait longtemps que tu n’avais parlé à personne, tu as dû sûrement arriver avant moi, et comme je ne fais pas trop attention aux personnes qui m’entourent, tellement il y a de monde ici… »

La jeune fille s’était lancée dans une longue phrase, essayant de mettre à l’aise Kaze. Elle ne voulait pas l’importunée avec ses questions.
Se trouvant ridicule, elle se tut, prenant sa fleur bleutée dans une main, elle commença à arracher chaque pétale, dégageant leur parfum sur leur route, avec à la tête cette petite chanson que les filles s’amusaient à dire plus jeunes lorsqu’elles faisaient cette action, attendant que Kaze lui réponde.

** Il m’aime, un peu, beaucoup, … **

Seulement, qui l’aimait? Personne. Maintenant, la fleur n’était qu’une tige, qu’elle lança derrière elle, d’un petit geste. La nature ici était tellement belle, qu’elle aurait bien aimé dormir à la belle étoile. Ses parents ne lui avaient jamais laissé cette occasion, trouvant cela dangereux, mais l’école organiserait peut-être une excursion nocturne, qui sait? Ici, ça n’avait pas l’air d’être dangereux…

[Les excuses les plus simples sont les meilleures !]

Les deux élèves avançaient en faisant connaissance. Insousciantes. Pourtant, elles auraient dû faire un peu plus attention à ce qui se trouvait plus haut, plutôt que le paysage qu'elles surplombaient. Quelques mètres au-dessus, un groupe d'élémentalistes, au nombre de cinq s'était rassemblé. Ils leur tournaient tous le dos, captivés par une chose inconnue, puisqu'en étant devant, ils la cachaient. Certains levaient les bras, et, même à cette distance, elles purent entendre que d'autres criaient. En s'avançant un peu plus, les jeunes filles purent voir que les membres des élémentalistes étaient tendus, et lorsqu'elles furent assez prêt pour observer leur visage, elles se rendirent compte que leurs traits étaient raidis, que tous arboraient une grimace. Tous étaient concentrés intensément. Tant que certains souffraient. Et, lorsque l'un d'eux, ou plutôt une, tomba au sol, le front perlant de sueurs, elles comprirent pourquoi tous se mettaient dans un tel état. Car en tombant, la femme avait offert aux élèves une vue sur la chose qui occupait l'attention du groupe.

Un éboulis de pierre.

Ils étaient en train d'essayer de le retenir, à l'aide de leur pouvoir. La perte d'une des membres se sentit vite ressentir. Durant un instant, la tension qui s'exerçait devint insupportable. La volonté des élémentalistes, contre celle des rochers. Le temps se figea. Ou du moins, c'est ce qu'on put penser. Car plus rien ne bouger. Tout était en train de se jouer. Et enfin, le bras de fer cessa. Une petite pierre roula. Suivie d'une autre. Puis dix. Les gros rochers n'osaient pas bouger, mais des cris effrayés se firent entendre, du côté des élémentalistes. Cri de peur qui se transforma vite en cri de rage. La voix d'un homme tonna :

NOOON ! IL FAUT TENIR BON !!! ON VA TOUS Y PASSER SINON !

Sa dernière phrase fit l'effet d'une douche froide sur le groupe. Ou plutôt d'un remontant. Les cailloux qui s'étaient échappés s'arrêtèrent net. L'homme reprit :

Bien, maintenant, à trois, on renvoie tout sur le plateau derrière. Un... DEUX... TROUUUUAAH !

Les rochers furent obligés d'obéir sous tant de pression. Gentiment, ils se rangèrent sur le petit plateau, d'où ils ne risquaient plus de tomber. A cet instant, les membres du groupe s'effondrèrent sur le sol. Epuisés.

Aucun n'avait fait attention aux jeunes filles qui avaient assisté à la scène. Ne sachant pas si elle devait s'annoncer, les aider ou repartir, elles restèrent un moment indécises. Un caillou roula jusqu'à leurs pieds. Elles se décidèrent. Elles descendirent donc de ce pic, interrompant leur promenade, mais bien décidées d'aller chercher de l'aide...