[s2]Aile ouest, 2ème étage, Salle 106.(Eldo) [Fini]

Eldo qui s'était bien perdu cherchait un peu son chemin,à la base il cherchait une salle spéciale,mais trop confiant sur sa connaissance du bâtiment il s'était perdu dans un coin qu'il ne connaissait pas,et cette salle 106 l'inspirait étrangement,il rentra et vit avec maintes efforts,rien,il ne voyait rien,soudain,dans la pénombre il cogna quelque chose avec son coude,apparemment c'était fragile au bruit qu'il avait fait,cet objet vacilla et tomba d'un promontoire,Eldo ce jeta pour le rattraper avant qu'il ne tombe sur le sol,il y parvint mais il se cogna à la table qui retenait encore une multitude d'objets fragiles,il entendit le bruit du verre s'entrechoquant,certains produisaient des bruits plus sourds,laissant penser qu'ils étaient pleins d'on ne sait quel substance.Plusieurs commencèrent à tomber sans le moindre bruit,Eldo paniqua et écartant les mains il fit une sorte de voile d'air peu épaisse pour retenir tout ce qui tomber de la table.Cependant pour se faire il reposa le récipient précedemment rattrapé et il sentit une substance que contenait cette fiole de verre,cela commenca à lui picoter la narine.Il allait bientôt arrêter sa démonstration de maîtrise de l'air si jamais il éternuer,il essaya donc de faire le plus vite possible,malgrès sa concentration réduite.

*Hé ben chui pas aidé.*

Eldo fit remonter chaque récipient à sa place mais certains étaient dans des positions destabilisées et recommencaient à vaciller,alors il éternua au mauvais moment,toute son attention fut relâchée.Au même moment la porte de la salle s'ouvrait de nouveau,et dans l'ombre total une personne s'égosilla à dissuader Eldo de rester caché,mais comment pouvait-il se cacher alors qu'il ne savait même plus où il était,soudain l'homme laissa échapper une menace,et des colonnes de feu sortirent d'on ne sait où et partaient dans tous les sens,Eldo fut d'abord émerveillé par la prestation mais soudain une colonne se dirigea aléatoirement dans un premier temps et obliqua dans la direction d'Eldo,celui-ci paniqua et fit une bourrasque de vent devant lui pour disperser la chaleur,il y parvint mais cet exploit combiné à celui de plusieurs minutes pour les fioles le vida,il haletait et pourtant il devait encore réagir,la table où étaient entreposées des fioles n'était pas sûre.Il se dirigea au hasard dans la pièce et vit enfin d'où venait le feu,c'était un homme plus vieux que lui qui se tenait à la porte,comme il s'en doutait,mais malgrès le respect qu'il lui devait normalement il explosa.

"Mais vous êtes fou de tirer du feu comme ça!"

Puis précipitamment il se redirigea vers la table et dans un ultime effort psychique il fit regagner à tous les récipients de verre leurs places habituelles.

"Pfiouuu!"

Un individu hors du Temps vient de surgir du Passé. Les Gardiens accourent. Ils stoppent l'écoulement du Sable en retenant le fil de ses pensées et de ses actes. Ils ne lacheront prise que lorsque la Grande Horloge aura rattrapé cet être en avance sur sa propre course.

[ Euuuuuh, Eldo, tu as encore le topic avec Ara à finir. Que ce en soit pas à toi de parler, ce n'est pas le problème. Le problème est que tu y es encore engagé physiquement. J'interviens et tu te désengageras derrière avant de poursuivre ce topic s'il te plaît. ]

Tic tac tic tac tic, les aiguilles du Temps continuent sur leur lancée, les voilà sur ses talons. Libéré de l'étreinte des Gardiens, le Souffle de Vie emplit de nouveau son corps et son esprit. L'individu se ranime, mais les Gardiens veillent : qu'on ne l'y reprenne plus...

Eldo vit une lumière aveuglante produit par la condensation des flammes,il cligna des yeux pour s'y habituer,quand il put s'y faire il vit alors de nouveau l'homme qui semblait furieux,il comprit tout de suite qu'il faisait partit de l'équipe de surveillant de l'institut.Il lui fit face après avoir rangé correctement les bocaux,essouflé et haletant,son état le trahissait car le surveillant aurait pu croire qu'il avait quelque chose à se reprocher ou avait courut.Mais Eldo chercha une réponse approprié,apparemment ce surveillant était très méfiant.

"Je vous assure que je me suis perdu,vous savez je suis ici depuis peu de temps et avant le couvre-feu et bien je me suis égaré,mais cette salle 106 m'a rappellé quelque chose,je me suis bien trompé je ne sais même pas qu'est-ce que c'est ici."

A la base il voulait aller au dortoir,mais il avait encore dévié de sa trajectoire en se baladant,soudain il se rendit compte que depuis peu ses envies le poussaient à sécher certains cours,il se tapa le front avec la paume de sa main et pris un air dérangé,il fallait absolument qu'il suive les cours si il voulait progresser.Il regarda le surveillant et lui dit d'un ton franc.

"Vous pouvez même me fouiller si vous voulez,mais pourriez-vous aussi me montrer par où on repart aux cabanons s'il vous plaît?"

Eldo fut tout ce qu'il y a de plus surpris lorsque Ace le regarda dans les yeux, il comprit alors qu'il avait un don pour lire les intentions des gens en les fixant tout simplement dans les yeux, alors Eldo ne cilla pas. Il se contenta d'attendre sa réflexion, qui fut , heureusement pour lui, positive. Puis le surveillant commenca à prendre un air douteux qui finit par être à glacer le sang. Le surveillant lanca même une réplique qui voulait accuser Eldo de mentir, alors qu'il ne le faisait pas. La seule parade qu'il trouva fut de se gratter la tête et d'annoncer.

"Mais monsieur, je ne vous mens pas. Et je ne suis pas somnanbule."

*Ouais et comment je pourrais le convaincre vut que je traînait dans cet éspèce de labo.*

Eldo sortit de la salle avant le surveillant et il était un peu inquiet à la réaction de ce dernier, celle qui allait suivre bien sûr. Il n'aima pas le sourire que le surveillant lui fit, c'était trop ironique.

"Monsieur je vous assure que je n'ai rien voler, fouillez-moi si vous voulez. Et puis de toutes facons vous ne me croirez jamais, parce que la vérité est trop loufoque. Et c'est bien celle que je vous ai dite."

Ceux qui gardent le Temps s'assurent de son bon écoulement. Le Sable des événements immobiles s'égrène entre leurs doigts afin que les aiguilles de la Grande Horloge retrouvent l'élan perdu. Les individus se raniment, le Fil du Temps est réparé.

[ Rhô punaise, quelle cruche, ça m'apprendra à lire en diagonale Xo Je réécris mon texte, désolée!! ]


Qui dit couvre-feu, dit rondes de surveillance. Des élèves qui ne seraient pas sortis de leurs cabanons en temps normal auront sûrement l'envie de se balader, juste histoire d'enfreindre la règle. C'est donc armée d'une petite lampe de poche plate que Rin commence son inspection. 3ème étage, personne.

2ème étage à présent. La faible lueur se promène en zigzag le long du couloir bleu pâle. Les pas de l'intendante se succèdent en silence. Soudain, des sons étouffés. Ce sont des crépitements. Puis des voix. La salle 106. La porte s'ouvre, une silhouette en sort et prononce quelque mots d'une voix juvénile. Une lumière vive provient de la pièce. Un homme vêtu de noir ne tarde pas à suivre. Leurs attitudes laissent deviner que le plus âgé accule le plus jeune, déboussolé.

Avec sa froideur habituelle, semblant ignorer totalement les individus en sa présence, Rin allume d'abord la lumière, sans hâte. Premièrement, cela obligera l'Élémentaliste de Feu à faire disparaître sa boule de lumière. Deuxièmement, l'éclairage des ampoules sera moins agressif pour tout le monde, ils parleront plus détendus. L'E3 est une école, pas un poste de police.

Rin reconnaît alors le surveillant tout en noir et le garçon qui lui fait face : il s'agit de De Portgas et du jeune Eldo qu'elle croise souvent dans le Hall.

"M. De Portgas, vous n'avez pas encore envoyé Eldo à son cabanon? Vous aurez le temps de l'interroger demain. Pour l'heure, il doit être dans son lit, point. Je le raccompagne et je vous laisse continuer votre inspection. Si ma décision vous semble abusive, parlez-en au Directeur et je serai sanctionnée." lui annonce-t-elle de sa voix monotone. L'intendante empêche Ace d'en placer une en mettant fin à la conversation. Ce sera comme cela et pas autrement, il n'a pas le choix.

Puis tournant ses yeux bleus vers l'adolescent, elle ajoute :
"Eldo, veuillez me suivre s'il vous plaît, je vous ramène à votre cabanon. Vous irez vous expliquer avec M. De Portgas dans son bureau demain matin, au calme, entendu? Par ici je vous prie." lui dit-elle sans colère mais sans chaleur non plus. Elle lui indique la sortie d'un geste du bras.

Eldo vit intervenir une femme qui avait surement son importance dans l'E3 vu qu'il l'avait vut agir plusieurs fois auprès des élèves et une fois dejà auprès de lui, du moins il croyait en avoir le souvenir, mais en ce moment tout était flou car il avait été surpris à "farfouillé" en pleine nuit dans une salle où il ne voyait et savait strictement rien des lieux et puis la discution qui s'engagea, elle ne semblait pas prendre la défense d'Eldo mais pour autant elle ne renchérissait pas sur l'opinion du surveillant. Il attendit qu'elle finisse de parler et il se rendit compte qu'il allait pouvoir dormir sans passé en interrogatoire. Soudain elle lui adressa la parole pour lui dire de regagner le cabanon, il était à la fois soulagé et anxieux car il allait devoir s'expliquer le lendemain, en haussant un peu les épaules et forcant un petit sourire il souffla.

"Bien madame"

*Galère pour demain, j'aurais toujours pas d'excuses.*

Puis il avanca surement vers la sortie en pressant un peu le temps, comptant bien regagner les cabanons il allait surement passé une mauvaise nuit à chercher une excuse valable ou alors simplement dire la vérité. Enfin il bailla et ce dit qu'il valait mieux dormir, il alla se coucher.