[S18]Après la pluie, l'orage u_u [PV Hadrian][fini]

[ J'adore comment t'écris (l) T'écris encore mieux qu'avant XD Mieux que à Toril Excuse moi, j'avais pas beaucoup d'inspi aujourd'hui ^^ ]

Après la mésaventure qui avait eu lieu au dortoir, Hadrian avait choisis de s'isoler, et était partie vers l'école. Contrairement à l'habitude, Hadrian n'était pas énervé, et il n'avait aucune envie de se battre, ou de faire couler du sang. Il était zen... Pour une fois.
Il traversa donc le parc, et rasa la lisière de la forêt, pour enfin arriver devant l'immense porte qui le séparait de l'école. Elle était grande ouverte. Hadrian entra, et regarda autour de lui d'un air las. Il y avait comme d'habitude quelques bouseux dans le hall. Des gens qui tuaient le temps, et qui apparemment n'avaient rien d'autre à faire de leur journée que de glander dans la salle à attendre... Attendre quoi ?

Un petit gros ce tenait devant une jeune femme, l'air niais. Il venait de jeter des paroles à sa figure, quand elle le repoussa de la main en lui envoyant ce qui semblait être des insultes puisque le jeune homme n'insista pas.
Des filles tenaient chacune une arme dans la main, et elles l'abaissèrent. La jeune femme marcha vers le banc le plus éloignés du hall. Un banc qui ressemblaient plutôt à l'arrière d'un dauphin. Hadrian avait vue des images d'un tels animal dans un livre de zoologie. Il avait été outré de voir que de tel... Abomination de la nature avait eu le droit d'exister. Il poussa une fille de son passage, et se dirigea vers le banc. La femme assise sur celui-ci semblait être une élémentaliste de feu, tout comme lui, puisqu'elle alluma sa cigarette d'un léger souffle.
Elle porta à ses oreilles des écouteurs, et ferma les yeux.
En se positionnant devant elle, Hadrian lui fit de l'ombre, ce qui eut pour effet de lui faire entrouvrir un œil. Il crut apercevoir l'ombre d'un sourire, mais les paroles qu'elle prononça le trompèrent :

*
- La paix ça existe pas ?

Hadrian sut par ces paroles, qu'ils allaient bien s'entendre. Sans se gêner, ni en lui demandant la permission, Hadrian s'assit au près d'elle. De là, il put aisément examiner les traits de la jeune femme. Elle portait de longs cheveux blonds, avec des tresses oranges ou parfois rouge. Sa peau mat faisait légèrement ressortir ses yeux brun grisés.
Hadrian était complétement abasourdit. Il avait rarement croisé de femmes aussi belles. Il n'arrivait quasiment plus à parler, mais réussit tout de même à laisser échapper une bribe de paroles :

- Eh bien... C'est que... En fait. Oui, tu as raison. La paix n'existe pas. En tout cas, pas ici.

Il se releva calmement. Il devait faire d'énorme effort pour ne pas trembler. Il sentait sa peau rougir, et son coeur qui battait à tout rompre. Il ajouta dans un murmure :

- En tout cas, je ne l'ai pas encore trouvé moi....

Il commença à se diriger vers la grande porte. Il avait besoin d'air. Il avait l'impression que la température avait monté d'au moins vingts degrés en moins de vingts minutes. Il jeta un rapide coup d'oeil derrière lui, avant de s'apprêté à sortir.

[ Ch'eeeest croooo chouuuuu xD ]

Il s'assit.

- Pas gêné…

Elle avait murmuré les paroles, et qu'il les entende ou non, elle s'en foutait. Sauf qu'elle gardait les yeux ouverts, et venait d'interrompre "U + Ur Hand" de Pink. Sacrilège, on interrompt pas une chanson comme ça, c'est inhumain u_u. Une nouvelle volute blanchâtre s'échappa de ses lèvres, suivie d'un souffle qui s'éleva dans l'air. Rey avait vaguement analysé le physique du mec, sans vraiment y prêter attention. Cheveux noirs, en bataille, pointes sombres et rebelles qui semblaient correspondre en tout point à son caractère. Des yeux brun rouge, cendré, sanglants. Elle aimait analyser les yeux des gens, y avait de quoi le complimenter, jolis iris. Reyana apporta une nouvelle fois la clope à ses lèvres, pour lâcher de nouvelles volutes pâles. Pendant un moment, il n'y eut pas un bruit, et elle posa un doigt sur son IPod pour relancer la chanson, espérant que c'était un type calme… Mais il répondit.

- Eh bien... C'est que... En fait. Oui, tu as raison. La paix n'existe pas. En tout cas, pas ici.

Rey faillit piquer un fou rire, mais se dit que c'n'était pas très approprié. Il bafouillait. Grand, musclé, ténébreux, il trouvait rien de mieux que de se ridiculiser à la première occasion ? Pourquoi pas. Il se redressa, calmement, lentement. Et elle ne chercha pas à savoir si il y avait une raison particulière, elle se contenta d'un jet de fumée, et referma les yeux. Mais non, il reprit.

- En tout cas, je ne l'ai pas encore trouvé moi....

Reyana soupira, et, avant qu'il ne se soit trop éloigné, lança d'un ton presque réprobateur, mais toute fois amusé :

- Et merci pour le dérangement !

Elle relança Pink, mais ne trouva pas le réconfort rebelle que lui inspiraient d'habitude les chansons de la miss américaine. Le mec là, il l'avait dérangée, et un sentiment inexplicable, mélange de curiosité et de rancune, lui criait de le rattraper. En fait, ce qui l'avait heurtée, c'est que le beau brun était l'opposé de tous les gamins qu'elle avait croisé jusque là. Il n'était pas boutonneux, pas intello, plutôt sombre, plus grand, pas joyeux, tout ce qui pouvait repousser les tendances méchantes de la jeune femme. Ainsi elle se redressa, referma une main ardente sur la cigarette, qui grésilla un instant, avant de se réduire à un tas de cendres qui s'envolèrent derrière elle, attrapa son manteau, sa main ayant retrouvé température normale, puis s'élança dans la foule.

Elle n'eut aucun mal à repérer la silhouette, et, sans vraiment prendre conscience de ce qu'elle faisait, sans se poser de question, agissant au gré de son instinct, elle pressa le pas. Franchir une armée de petits gamins euphoriques n'avait rien de simple, et elle eut un mal fou à écarter les gêneurs, pour finalement, après avoir longé une demi centaine de chaises bleues en forme de queue de dauphins, craché intérieurement une seconde fois sur l'immense portail d'argent et de cristal, perdu de vue un instant Hadrian, puis l'avoir retrouvé, qu'elle rattrapa le jeune homme.

D'un geste presque naturel, elle posa une main sur son épaule pour l'arrêter. Remarquant au passage qu'il faisait presque une tête de plus qu'elle. Rey serra les dents lorsqu'elle se rendit compte qu'elle s'était débrouillée pour être au milieu de la foule, les desserra lorsqu'elle fut assurée qu'elle n'attirait pas l'attention. Tant mieux. Son ton était hésitant, légèrement froid, par habitude, mais presque inquiet.

- Tu veux dire que j'vais passer une année comme ça ? Sans calme ni rien ? Pitié nan, pas ça u_u. Au fait, j'm'appelle Rey, toi ?

C'était presque un sourire qui avait remplacé sa mine blasée et énervée, Presque. Mais elle avait trouvé un potentiel point d'ancrage dans l'établissement, un éventuel repère dans cet océan de bonheur et de puérilité pure qui lui répugnait tant.

[Hmm je ne fais que passer, mais il manque la date et l'heure de la tenue de votre rencontre lors du premier post (cf la semaine spéciale)]

[U_U, j'avais fermé la fenêtre où j'éditais, taleur. Vala c'est faiiiit.]

[Edit Kaefer= Ouah trop rebelle t'as édité alors que t'es une rebelle!]
[Edit Rey = -_-"]

Hadrian sentit une main se posé sur son épaule. Il tourna la tête et aperçut la jeune femme qu'il avait quitté quelques secondes plus tôt. Elle regarda autour d'elle avant d'enlever précipitamment sa main. Elle lui dit d'un ton froid qu'elle voulait sympathique :

*- Tu veux dire que j'vais passer une année comme ça ? Sans calme ni rien ? Pitié nan, pas ça u_u. Au fait, j'm'appelle Rey, toi ?

L'ombre d'un sourire se dessina sur ses lèvres. Il la dévisagea un instant avant de lui répondre d'un ton qui l'étonna. Gentiment et chaleureusement :

- Eh bien en fait, c'est très rare que les élèves...

Il s'arrêta de parler. Son cœur reprenait ses folies. Ses joues reprirent feux, mais il se calma rapidement, de façon à ce qu'elle reprennent leur blanc habituelle. Il venait de remarquer le ton aimable qu'il avait prit. Il reprit d'un ton plus glaciale et plus haineux :

- Les élèves ne m'ont pas laissés souvent tranquille pour ma part. De plus, ils sont souvent... Chiant. Pour ce qui est du calme, je connais pas mal d'endroit à l'abri des regards, où tu peux être tranquille, et ne pas être dérangés.

Il lui prit la main, et l'entraîna à l'extérieur. Il poussa violemment la porte qui claqua sur le mur.

- Sous l'école, l'informa-t-il il y a des souterrains inexplorés. Là-bas, les seuls choses qui peuvent te gêner, c'est des monstres dégelasse avec des cornes. Je n'y suis jamais allé. Mais il parait que c'est bien. D'habitude, je partais en forêt. Mais depuis que j'ai été gêné en plein
expérience....

Tout en longeant le long mur de l'E3, Hadrian se remémora sa rencontre avec la jeune fille aux cheveux et yeux rouges. Elle l'avait surprit en pleine forêt alors qu'il essayait une nouvelle technique sur un petit lapin... Celui-ci qui était mot évidemment.
Tant de cruauté ne pesait nullement sur la conscience du jeune homme qui s'était habitué à ressentir sa propre souffrance, et celle des autres. Il avait blessé la fille qui trimbalait un écureuil, et l'avait ramené à l'infirmerie. il ne comprenait toujours pas son geste, mais peu importait maintenant.
Ils arrivèrent bientôt à une descente qui donnait sur un barrage, essentiellement constitué de pierres. Une simple planche de bois les retenaient et étaient clouté sur le côté.
Il examina un instant la structure, puis se retourna vers la femme blonde qu'il avait ammené ici :

- Bon, lui dit-il d'une voix glaciale je vais dégager le passage pour que nous puissions entrer.

Il joignit ses mains devant lui, et fit le vide à l'intérieur de lui. Il ne pensa ni à la personne à côté de lui, ni à la fille au cheveux rouges, ni à l'école. Plus à rien. Il commença à accumuler de la puissance dans ses mains, et la relâcha soudainement.
Une jet de feu atteignit les pierres à une vitesse fulgurante, ce qui eut pour effet de les repousser en arrière. Un nuage de poussière s'éleva des débris. [i]

Allons-y ! [i] suffoqua Hadrian


[ Désengagé ]

[ Réponds ici, et ensuite, j'irais ouvrir un nouveau sujet, mais dans les souterrains :p ]

[Les souterrains ne sont pas sous l'école. Rey, je te conseille de changer la date de ton topic, parce que la semaine 18 fait à peine de commencer et que si ton perso n'arrive que le mercredi, ça te laisse pas beaucoup de marge...]

[ Il n'y avait pas de topic de description pour les sous terrains. Donc j'ai pas pu savoir. ]

[Bah les souterrains ne sont pas rangés dans la partie "école" donc ils n'en font pas parti ça me semble logique. °°
La partie temps libre c'est ce qui est dans les environs de l'E3 il me semble, mais pas forcement les environs immédiats (sinon ils seraient rangés dans "école" comme le lac ou le parc).
M'enfin c'est pas dramatique, juste qu'il va falloir faire une p'tite trotte avant de trouver l'entrée.]

[ J'édit ? Où dans mon prochain rp je mets quelques heures plus tard ? ]

[Heu bah edit et continue le topic dans les souterrains non °° ? (enfin ouvre le passage une fois sur place quoi )]

[ Tous ces HRPG ça m'tue >-< pas d'inspi ]

Rey rejeta une mèche, Hadrian ne l'avait sûrement pas sentis, mais une légère brûlure s'effaçait sur sa paume. Elle massa son poignet, tentant de calmer la vague incandescente qui en avait émergé. Foutus réflexes. Aucun signe avant-coureur, mais un contact ardent. Saisissant une nouvelle clope, qu'elle alluma comme précédemment d'un souffle prolongé. Foutue curiosité. Elle n'aurait jamais du suivre ce mec, il prenait un peu trop de libertés à son goût. Surtout, SURTOUT, éviter tout contact physique avec une adolescente en état de choc capable de brûler une maison d'un contact mal passé. Cependant, l'histoire de bêtes cornues, ça tiraillait son esprit.

Tout lui hurlait de fausser compagnie à l'espèce de fou furieux, elle ne connaissait toujours pas son prénom, de surcroît tendu comme pas possible, qui s'la pétait presque trop avec ses déflagrations et ses airs mystérieux. Et pourtant. Reyana ressentait un besoin omniprésent de faire quelque chose, même descendre dans les souterrains sombres et hantés d'un Disney Land digne de celui d'Orlando. De toute façon, ils avaient déjà longuement marché à côté de l'école, et elle serait incapable de retrouver son chemin en sens inverse.

Seul le nuage de poussière brun devant elle pouvait encore la guider. Il se répandait de chaque côté des pierres qui retenaient les flammes naissantes. La jeune femme poussa un soupir voilé par une nuée de fumée blanche, puis inhala profondément. Deux volutes flambantes parvinrent à ses narines, se mêlant à la fumée de la cigarette. L'odeur sèche et âcre des cendres du bois était teintée d'un dernier espoir perdu de feu brutal, voir un peu d'essence, et cette note désagréable de gaz qui cessa la perfection du moment. Elle expira.

Allons-y !

Elle le regarda s'enfoncer dans les profondeurs de la terre… Il espérait quoi ? Qu'elle le suive sans faire d'histoire ? Beh tant mieux pour lui, c'était exactement le plan de Rey.

- Ouais ouais… C'est ça…

* Comment y s'la pète u_u *

Et, repoussant les cendres et la poussière d'un revers de main, elle dégagea le nuage qui la gênait. Commander au feu, à ses restes où à ses éléments déclencheurs ne lui posait plus vraiment de problème, depuis qu'elle avait visité une usine et regardé le plastique se faire incinérer. Elle avait failli faire sauter l'usine en essayant d'inverser les flammes pour refroidir le plastique dans une autre forme, et il avait fallu prétexter une extinction du feu pour ne pas révéler les pouvoirs de la jeune fille.

==> Les Souterrains
[ Désengagée ]