[Semaine 17] Suite du PV avec Hadrian - Le réveil. [Finit]

[ Mercredi, 23h15 environ ].

* Il fait noir. Il fait froid. *

Elle savait qu’elle n’était pas éveillée. Ici, tout était noir, un climat polaire, et dans cet endroit régnait une atmosphère plus glaciale encore que la température ambiante. Peu à peu, elle sentait une douce chaleur envahir son corps. Comme une sorte de caresse, un apaisement. Elle retrouvait les sensations, et sentit bientôt que des bras l’entouraient. Elle était contre la poitrine de quelqu’un. Elle aurait pu le deviner, rien qu’à entendre les battements du cœur presque imperceptibles de l’inconnu. Elle s’agrippa à ce dos qui s’offrait à elle, et referma tant qu’elle le pu ses mains sur les pans de tissus. Son porteur marchait, elle pouvait sentir ce corps tanguer légèrement au rythme des pas. Elle tenta d’ouvrir les yeux pour savoir où elle était, mais la lumière était beaucoup trop vive pour qu’elle le supporte. Elle se contenta de se laisser bercer par la chaleur humaine de son sauveur...

Quelques minutes plus tard.

Chuu était maintenant allongée sur un lit, emmitouflée sous plusieurs couvertures. Elle grogna un peu, et ouvrit finalement les yeux. Elle se trouvait dans une grande pièce peinte en blanc, dans un lit de la même couleur. Près d’elle se trouvait une petite table de chevet où il y avait une trousse de secours. * Je suis à... L’infirmerie... Oh mon Dieu, j’ai mal au crâne. J’ai dû déployer une quantité incroyable d’énergie pour finir ainsi. * Elle se redressa difficilement, repoussa les couvertures et tâta son front. Elle avait de la fièvre. Elle inspecta la pièce et resta figée sur ce qu’elle aperçut.

Assis sur un tabouret près de l’encadrure de la porte d’entrée, le sanguinaire crameur de lapin était encore là. Il avait le regard dans le vague, ne faisant même pas attention à elle. Après être restée quelques secondes ébahie, elle reprit ses esprits et sentit la colère monter. Elle se mit à genoux sur son lit, saisit un des coussins et le lança sur l’homme qui se le prit en pleine tête.

« Espèce d’abrutit, tu remets ça ? Cette fois on se le fait au corps à corps, avec les poings ! Grr ! »

Elle se leva et prit une pose de combat, poings fermés et jambes fléchies. Cette fois, elle était bien décidée à ne pas se laisser faire.

[ Désolée, c'est pas très long. Bises, j'espère que ça t'ira. ]

[ Pas grave ^^ Moi non plus il est pas terrible... Mais ce soir j'avais pas très envie d'écrire, mais j'ai pondue un truc pour pas que tu sois bloqué :p ]

Hadrian avait parcouru le couloir rapidement, et était entré dans l'infirmerie. A l'intérieur, plusieurs lits étaient alignés, et il posa la jeune fille sur l'un d'eux. Il prit le petit animal et le mit sur la table de chevet. Il s'assit sur une chaise prêt de la porte de l'infirmerie. Il croisa les bras, et imagina ce qu'il aurait pu lui faire s'il avait voulu accomplit un nouvel acte maléfique.

Il s'avança vers la fille, et la saisit une nouvelle fois par le col. Ensuite, il commença à lui brûler les habits. Ceux-la commencèrent à prendre feu. Il brûlait la jeune fille, ses yeux bouillirent, et du feu sortit de sa bouche, et sa peau devint rouge vermeille.

Hadrian se fit tirer de ses pensées par le lit qui grinçait. La fille s'était a croupit et avait saisit un coussin qu'elle lui jeta. Il le saisit de la main droite et le brûla jusqu'à en faire des cendres qu'il envoya en soufflant sur elle.

Elle cria :

*« Espèce d'abrutit, tu remets ça ? Cette fois on se le fait au corps à corps, avec les poings ! Grr ! »*

" Oh, oh, du calme, répondit calmement Hadrian. No haine, je vais rien te faire. Et tu ferais mieux de retirer ce que t'as dis. Ta pas envie d'en venir aux mains avec moi. "

Hadrian se téleporta prêt d'elle, et l'allongea sur le dos. Il sauta du lit et lui dit :

" Je ne te ferais plus rien. Mais ta intérêt à pas vouloir te rebeller. Sinon je te casse en deux.

Les dernières paroles qu'ils avait prononcés étaient pleines de haines et de souffrance.



" J'ai tenté de soigné t'es blessures dans le dos... dit-il. Ce n'est pas très bien fait.

En effet, les pansements qu'ils avaient mit étaient très négligemment posé. Il les avait mit en vrac, et ils étaient mal fixés. Hadrian s'avança vers la porte et saisit la poignée, s'apprêtant à l'ouvrir.

« Oh, oh, du calme, répondit calmement l’homme. No haine, je vais rien te faire. Et tu ferais mieux de retirer ce que t’as dis. T’as pas envie d’en venir aux mains avec moi. »

Le jeune homme se téléporta près de Chuu, et l’allongea sur le lit contre son gré. Elle sentit la colère bouillir en elle, elle s’apprêtait à se jeter sur lui, mais il bondit à deux mètres du lit.

« Je ne te ferais plus rien. Mais t’as intérêt à pas vouloir te rebeller. Sinon je te casse en deux... J'ai tenté de soigner tes blessures dans le dos... dit-il. Ce n'est pas très bien fait. »

Elle tâta les pansements qu’elle avait dans le dos. La moitié était décollés. * Mais c’est qui ce dingue... ? * L’inconnu rangea sa chaise près du lit et entreprit de s’en aller. L’adolescente, qui n’était pas de cet avis, se leva rapidement couru en direction de l’homme qui ouvrait déjà la porte pour s’en aller. Elle bondit, s’agrippa à son dos et passa par-dessus les épaules puissantes de sa monture. Tout en restant fermement accrochée au poitrail de l’homme, elle lâcha d’une main son manteau et essaya de le frapper au visage. Il évita trois coups, comme si c’était normal, le quatrième atteignit enfin sa cible. Elle avait mit le peu de force qui lui restait dans ce coup, et le résultat en était affligeant. Juste une trace rouge et une lèvre fendue d’où perlait une goutte de sang. Pas l’habituel nez cassé, ou les dents brisées. * Merde, là je crois que je vais m’en prendre dans ma tête... *

Elle était encore scotchée à l’homme qui la regardait bizarrement. Elle haletait bruyamment, tentant de reprendre son souffle.

« Tu vois, moi, j’aime pas faire ce qu’on me dit. Surtout si c'est un inconnu qui me l'ordonne. J'aimerais bien savoir à qui j'ai affaire. »

Elle avait dit cette phrase avec autant d'assurance qu'elle le put, cachant du mieux qu'elle pouvait la panique. Elle desserra son étreinte et mit le pied à terre, prenant appui avec ses mains sur ses genoux, et soutenant le regard de la montagne qui se tenait devant lui. * Je sais pas pourquoi, je sens que j’vais me prendre un coup *.

[ Je suis une nouelle fois profondémment désolé pour l'attitude de mon personnage, et aussi pour les fautes que je fais :s... Mais j'ai essayé d'en corriger un maximum avec BonPatron. Peut-être quand je serais plus grand, j'en ferais moins :p ]

Hadrian senti un léger poids sur les épaules. Il tourna la tête à 90°, et aperçut la jeune fille qu'il avait blessés accroché tel un chimpanzé à son dos. Elle tenta de lui mettre des coups sur le visage, mais il n'eut aucun mal à éviter les trois premiers. Mais il n'eut pas le temps de l'empêcher de lui assener le quatrième. Il le reçut en pleine tête, et un filet de sang coula de sa lèvre. Il essaya de lui envoyer son coude dans le ventre pour la retirer de son dos, mais elle fut plus rapide, et elle était déjà à quelques mètres de lui.

*- Tu vois, moi, j’aime pas faire ce qu’on me dit. Surtout si c'est un inconnu qui me l'ordonne. J'aimerais bien savoir à qui j'ai affaire.

Il se retourna, et s'avança vers elle calmement. Il essuya d'un revers de manche le sang qui était maintenant sur son manteau, et s'élança. Il sauta en l'air, tournant sur lui même avec le même élan, il envoya son pied droit dans les dents de la fille. Hadrian la saisit par le col, et la regarda fixement, ses yeux emplit d'une haine effroyable. Les pieds de la fille était maintenant à une quinzaine de centimètres du sol. Il serra et les dents, et lui dit :

– Je m'appelle Hadrian. Maintenant je ne suis plus inconnu.

Il la projeta sur une étagère. Celle-ci s'effondra dans un vacarme assourdissant. Des livres de médecine, des alambics, des tubes à essaies, des éprouvettes, des erlenmeyer, tout tomba sur la fille.
Hadrian s'approcha d'elle d'un pas mal assuré. Il n'avait pas souvent frappé une fille, et le plaisir n'était pas du tout le même que pour un garçon. Il s'en voulait à moitié, mais ignora cette pensée. Il retourna son corps, s'attendant à la voir se relever, et se jeté sur lui. Mais il n'avait pas le temps. Il attrappa sa mallette, et se dirigea vers la porte. Quelque chose attira son regard. L'écureuil était toujours inerte sur la table de chevet, et Hadrian pensa à le tué.
Il regarda son écureuil, toujours inerte sur la table de chevet, et pensa tout d'abord à le tué.


Si je tue l'animal, elle sera surement emplit d'une profonde tristesse, et j'aime rendre triste les gens... *

Hadrian le prit dans ses bras, mais se résigna. Il était cruel, mais c'était peut-être la dernière personne que la fille avait de chère. Il se dirigea vers la porte, l'ouvrit, et en sortit.
Il traversa le couloir rapidement, descendit les escaliers qui menaient au hall, le traversa rapidement, ouvrit brutalement la porte principale, et déboucha dans le parc. Il prit la direction du lac, mais s'arrêta au cabanon, et entra dans le siens.
Il s'assit sur son lit, et mit sa tête dans ses mains.


[ Désengagé ]