Mardi 5 Novembre à Paris, 19h 12, température extèrieure: -9 C°
Le crepsucule tombait sur Paris ainsi que la longue chute des flocons à cette époque de l'année, la capitale prenait ses couleurs nocturnes et s'endormait tout doucement. Sous un pont peu fréquenté, entre deux cartons de déménagement volés, Zelos se préparait à un grand voyage, il souffla sur ses mains gelées qui, malgré ses mitaines, avaient pris une couleur bleutée. Zelos avait entendu quelque jours plus tôt deux personnes de son âge parler d'un aéroport alors qu'il fouillait les poubelles de l'un deux, ils désignèrent un terrain vague en bordure de Paris où seul ceux qui ont quelque chose de spécial peut voir sous sa véritable apparence. Ces deux inconnus avaient laissé une carte de l'emplaçement exact avant de partir dans les ruelles parisiennes, depuis ce jour Zelos côtisait pour pouvoir y aller. La lune se leva et baigna la ville de doux rayons bruns, les flocons se mirent à briller et donnèrent une impression de Noêl. Zelos finit de préparer son baluchon et monta les escaliers menant à la route, après être monter dans un taxi Zelos eut pour la première fois le confort du chauffage. Arrivé au fameux endroit, le chauffeur s'interrogea et demanda plusieurs fois au jeune homme la raison de cette destination, Zelos répondait négativement d'un geste de la tête à chaque fois, il paya le chauffeur et posa ses "bagages". Un gigantesque avion attendait au milieu des hautes herbes, un de ses ailerons traversait un bosquet de chènes par on ne sait quelle magie, Zelos fut abasourdi et grimpa à bord sans poser de questions [contrairement au chauffeur >.<].
Pendant le vol, Zelos eut l'impression d'être invisible, personne se questionnait pourquoi il était là, de plus il eut la désagréable sensation d'accélerer dans le temps: A travers l'épais hublot les flocons s'arrêtèrent de tomber, les véhicules roulait à une vitesse phénoménale ainsi que les piétons, le soleil et la lune se suivait comme chien et chat, les arbres fleurirent, les hirondelles revenirent, les pluies commencèrent, le soleil brilla intèsement puis tout repris son cours:
"Enfin, nous sommes en Eté! dit l'hôtesse de l'air"
Zelos s'endormit par toute ses émotions, à son reveil on le fit sortir de l'appareil:
"Bienvenue à Laokess Monsieur Wilder."