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 [S18] Titivillus & Cie. [Fini]

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Irys
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MessageSujet: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeSam 21 Fév 2009 - 2:32

Jour inconnu, heure inconnue
Des yeux s’ouvrirent, quoique toujours un peu endormis. Une deuxième injection d’un si violent sédatif en si peu de temps, c’était évidemment trop. Les élèves encaissaient durement ce poison, même s’ils avaient pu bénéficier d’un long sommeil artificiel mais réparateur. En tout cas, ils étaient nettement faiblis.
« Ils », c’étaient quatre élèves. Ils étaient tous les quatre bien allongés les uns à côté des autres. A gauche, une jeune fille aux cheveux rouges et aux paupières fermées sur des yeux violets avait toujours sur le bras un « Irys Astaro, Feu » grossièrement marqué au feutre noir indélébile. Même chose pour « Adel Arton, Air », un garçon aux cheveux argentés qui semblait avoir plus ou moins bien récupéré de nombreuses blessures. Le parcours de celui-ci avait été mouvementé : il avait réussi à s’échapper de sa cellule et survivre quelques temps avec ses compagnons en volant de la nourriture à la cantine des gardes qu’ils avaient trouvé par bonheur ; mais un jour, alors qu’il empruntait des toilettes du « SS1 », des gardes l’avaient repéré. Enfermé dans le toilettes, Adel n’avait eu d’autre choix que de se rendre, non sans protester violemment. D’ailleurs, il avait été si turbulent qu’on eut vite fait de le « calmer » comme les autres. Et il avait atterri dans cette salle, entre cette jeune fille et autre garçon. Ce dernier, long et de peau bronzée, portait « Alejandro Luis Miguel Porfioro Diaz, Terre » sur son bras. Enfin, tout à droite reposait « Elda Arganthaël, Air », une grande elfe aux longs cheveux de jais.
La pièce que ces trois partageaient était assez étrange. On les y avait en fait entreposés faute de place. Une lourde porte métallique ornait un imposant mur de béton crasseux où une ampoule grésillante était encastrée. Les deux murs adjacents étaient métalliques, blindés, si bien qu’ils semblaient porter sur leurs épaules un poids écrasant. Le sol bétonné sur lequel reposaient les élèves était froid et inconfortable. Jusque là, tout va bien. Mais le mur en face de l’unique porte et le plafond étaient de roche. C’était comme si on avait greffé une caverne à un coffre fort… ou plutôt le contraire. Le décor était même plutôt onirique : une grande stalactite presque picturale entourée de ses petites jumelles s’élevait au dessus des trois corps.
Une vibration frissonnante parcourut tout le « 5°SS », ce qui acheva sortir les élèves de leur sommeil. On pourrait qualifier ce qui les attendait de surprenant, au bas mot…


Dernière édition par MJ le Dim 1 Mar 2009 - 0:06, édité 1 fois
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Adel
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeSam 28 Fév 2009 - 17:17

Un œil s’ouvre, puis l’autre. Une main devant les yeux pour les protéger de la lumière qui les blesse Adel se lève doucement. Mal à la tête. Qu’est ce qu’il s’est passé déjà ? Ah oui, il est enfermé c’est vrai … mais pourtant il avait bien réussi à s’échapper non ?



Hum ça lui revient lentement, une fois débarrassés du geôlier les autres l’avaient traîné jusqu’à une salle où ils avaient trouvé d’autres fugitifs. Ensuite il avait mangé un truc périmé (malgré les conseils des autres) … Il avait réussi à tenir au moins trois jours avant de finalement rejoindre les toilettes en dehors de leur créneau habituel. C’était risqué, encore plus qu’avant, car déjà "Tête de linotte" et Zhae ses ex compagnes de détention ainsi qu'un autre type qu'il se souvenait d'avoir déjà tabassé n’étaient pas revenues de leurs missions de ravitaillement. Vraiment c’est à se demander comment il avait réussi à s’échapper avec ces deux-là pour le gêner.

La situation est devenue un peu plus claire maintenant. Il était sorti des toilettes soulagé certes, mais pour tomber dans les bras d’une demi-douzaine de ces types en noirs qui visiblement l’attendait. Hé hé Adel était sur d’en avoir amoché plusieurs avant de se faire avoir, au moins un nez cassé à coup de tête et deux mains mordues jusqu’au sang, pas mal vu le rapport de force. Hé hé bien fait pour eux. Ces types ne lui avaient même demandé où était les autres, étaient-ils trop pressés de l’endormir à nouveau ou tout simplement qu’ils n’espéraient rien tirer de lui ?

Le voyou se met péniblement debout avant de grimacer et pas seulement à cause de son mal de tête atroce. Non ce qui le met particulièrement mal à l’aise s’est de se retrouver coincé dans une pièce hermétiquement close sous terre, ce n’est pas qu’il a peur, mais cet endroit l’oppresse. Sa mine se renfrogne de plus belle lorsqu’il jette un œil à la porte. Alors là c’est bien simple il ne voit AUCUN moyen de sortir à moins que quelqu’un ici soit capable de défoncer la porte en acier qui les enferment. Rapide coup d’œil sur ses « compagnons » de cellule qui ont toujours l’air de dormir : Un punk et deux filles l'une aux cheveux rouges et l'autre aux long cheveux d'ébènes, des gens qu’il a déjà croisés pour la plupart, mais pas de Hulk. Bon les filles ne serviront à rien comme d'habitude, mais le tatoué en saura peut-être plus sur ce qui se passe ici. Parce que bon même pour Adel il vient un moment où on se pose des questions, d’après ses calculs ça fait déjà une dizaine d’élèves de l’E3 qu’il croise dans le coin (à moins que ça soit une douzaine, mais de toute manière un de plus ou de moins ça change pas grand-chose).

Ni une ni deux le voilà qui chope Mr … Alejandro Luis machin (rah, mais quelle idée d’avoir autant de tatouage on arrive presque plus à lire son nom !) pour le secouer vivement.


« Oh debout toi !! C’est quoi s’ merdier encore ?? C’est où qu’on est là ?? Et c’est qui ces types en noirs à la fin bordel ??»

Se taper dès le réveil la sale tronche d’Adel qui vous secoue comme un prunier n’est certes pas très agréable, mais c’est tout de même une méthode particulièrement efficace pour quitter le royaume de Morphée une bonne fois pour toute.


[Edit MJ -> On intègre Elda dans ce sujet suite à un oubli de ma part, donc si tu peux éditer ton post en conséquence... Désolé pour le dérangement et merci !]

[Edit Adel: Post édité retardataire incluse ! Rien n'a changé quasiment let's go les autres ! ]


Dernière édition par Adel le Lun 16 Mar 2009 - 23:44, édité 1 fois
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Irys
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 20:58

Mal à la tête… Mal au ventre… Mal au cœur… Mal… Mal…
On tapait contre ses tympans sans ménagement, comme on taperait sur des tambours qui résonnaient sous son crâne, faisant vibrer sa tête. La chose qui avait fait frissonner les murs l’avait sortie de sa torpeur. Finalement, Irys aurait dû rester dans le monde cotonneux dans lequel on l’avait à nouveau plongée. Si facile, si agréable, sans problème, sans douleur… Irys grogna bruyamment, retroussa le nez, fronça les sourcils en une moue contrariée. Qu’allait-il se passer encore ? Car tout cela n’avait pas été un mauvais rêve, elle se souvenait clairement des événements passés, enfermée avec des énergumènes, menacée par un drôle de garde, coupée de tout. Ses bras et ses jambes nus contre le sol froid lui apprirent que ça n’était pas fini. Sa curiosité n’étant pas tout à fait satisfaite, elle ouvrit un œil peu rassuré avant de le refermer aussitôt.


Oh non…

Elle était lasse et ses mots étaient tout aussi agacés que le soupir qui suivit. Elle posa une main sur son front, comme sujette à une fièvre subite, les paupières serrées. Désespérée. L’ampoule vacillante l’avait suffisamment renseignée sur le lieu dans lequel elle se trouvait. Un genre de caverne d’après les murs de roche. Mais ce n’était pas vraiment cela qui l’importait. Ce n’était pas cette partie du décor qui la tourmentait, mais cette porte immense qui fendait les parois. Infranchissable.

Cette fois-ci, Irys souffla avec plus d’intensité, essayant d’évacuer toute cette frustration que l’enfermement lui procurait. Une bouffée de colère montait cependant en elle, incontrôlable. Elle tenta d’inspirer profondément pour expirer ensuite, afin de calmer ses nerfs et le débit de son sang qui battait contre ses tempes. Ses joues s’empourprèrent. Sa colère devenait fureur. Elle se redressa, toujours en respirant vigoureusement. Ses lèvres tremblaient. Elle n’arrivait plus à se maîtriser. Les tremblements se propagèrent, si bien qu’elle vibrait de la tête au pied maintenant. Ses yeux s’ouvrirent subitement, dévoilant deux torches incendiant le violet habituel. Elle se dressa sur ses jambes et se mit à crier.


Mais c’est-pas-possiiible ! Ils se foutent de nous ! Ils jouent avec nos nerfs, c’est ça ? Ils croient qu’on est des bêtes de foire, qu’on peut nous enfermer comme de vulgaires animaux ? Mais put*in de m*rde !

Irys faisait les cent pas, et malgré ce qu’elle venait d’affirmer, elle se rapprochait de manière effrayante d’un lion enfermé dans une cage de cirque. Ses mains étaient crispées, les doigts écartés, comme si des griffes allaient surgir de ses phalanges. Elle fulminait. Elle fumait. Au sens propre du terme…

Qui ils sont en fait hein ? Des lâches voilà, c’est tout ce qu’ils sont ! Ils nous endorment, ils nous shootent, ils ont peur de nous ! Ils savent que leurs foutus flingues ne servent à rien pour se défendre !

Sa voix monta dans les aigus alors qu’elle hurlait maintenant comme une hystérique. Elle ne s’adressait à personne en particulier, n’ayant même pas pris conscience que ses compagnons de cellule avaient changé. Et tout en parlant, en marchant d’un bout à l’autre, sa peau rougeoyait.

Des lâches… Des lâches… DES LACHES !!!

Irys explosa dans un tourbillon de flammes. La portée de la déflagration ne s’étendit que sur un mètre, mais la détonation fut plus assourdissante que les cris qui précédaient. Personne ne fut touché, même si maintenant, c’était clair, tout le monde était réveillé. La chaleur de la pièce augmenta de quelques degrés tandis qu’Irys prenait feu. Littéralement. Son corps était baigné de flammes, sa peau caressée par les ondulations orangées, le feu s’élevant d’une cinquantaine de centimètres de sa tête. Elle devait se sentir mieux car elle poussa un soupir soulagé et se rassit en tailleur, le menton sur ses poings fermés et enflammés, visiblement calmée. Pourtant son auréole incendiaire ne diminuait pas…


Dernière édition par Irys le Dim 22 Mar 2009 - 14:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 21:56

Le sol est froid, glacial et elle se sent nauséeuse. L’elfe en noire resserrera ses bras fins autour de son corps, action qui lui arrachera un gémissement. Lentement, la demoiselle émerge et elle tâtera le sol alentour pour s’assurer qu’elle n’est pas de retour aux cabanons mais le béton lisse et froid ne lui laissera aucun doute. Que le cauchemar continue. Ouvrant les yeux à regret, elle remarquera que sa peau d’opale est ornée d’hématomes aussi noirs-bleu que ses vêtements sûrement du à l’explosion qu’elle avait elle-même causée. Se passant une main sur la nuque pour la détendre, elle se remémorera rapidement l’échec de l’évasion : Malgré la frontière des barreaux franchie, les gardes les avait endormis avec ses maudites fléchettes, de sorte que leur action n’avait servi à rien. Oh sa tête. Sans qu’elle n’y prenne garde, un nouveau vertige la cloue au sol, elle connaît cette sensation, trop bien. Ses paupières se referment ne laissant que des ténèbres à perte de vue et tout le poids du monde semble retomber sur ces épaules, cela suffit à l’elfe pour s’écrouler à nouveau.

Une secousse. Le noir. Prenant son courage à deux mains, Elda serra les dents et força ses deux bras à se tendre, la faisant lentement mais sûrement se redresser. L’elfe en noir porte son regard améthyste sur les jeunes gens endormis à côté d’elle… enfin endormis c’est un grand mot. Le jeune aux cheveux argents, elle le connaît. Ses yeux se fermèrent et elle inspira profondément. En moins d’une fraction de seconde, tout lui revient en mémoire : Les nappes poly chromatiques, le sourire éclatant de Purim, le grand surveillant blond Kaefer qui avait juré de la sauver quoiqu’il arrive…. Toute la rancune qui s’était échafaudée envers les gardes l’atteint comme une gifle, en une montée d’adrénaline qui finit de la réveiller. Elle se souvenait à présent de la froide colère qui l’avait envahit la dernière fois et elle dût la repousser à grand peine pour ne pas imploser. Cela ne servirait à rien de craquer maintenant. Rouvrant les yeux, elle fit face à une porte imposante encastrée dans un mur en béton. Fronçant les sourcils, elle se retourna pour apercevoir un mur de pierre, roche dont était aussi composé le plafond. Le stalactite la fit frissonner, tout comme les autres. Bref revenant en a nos élèves.

Donc le jeune homme. Adel si elle ne s’abuse ou du moins si ses yeux ne s’abusent pas puisque le nom du damoiseau et écrit sur son bras. Faisant la moue en s’apercevant que son anagramme n’est d’autres qu’un humain crieur, elle ne tarde pas à regretter le pays des songes. Cependant elle prêtera une oreille distraite au propos d’Adel qui ne lui apportèrent qu’une certitude : Ils étaient mal barrés. Soudain, elle eut un élan de compassion pour le jeune homme qui se faisait secouer comme un prunier, jeune homme sur qui elle attarda son attention. Mais… aucun doute un punk à crête aussi bronzé cela ne peut-être que …


- Alejandro !

En un pas, L’elfe à la voix argentine se précipite sur le jeune homme heurtant Adel au passage. Heurter, c’est beaucoup dire : Vu la force de l’elfe en noir il du sentir un vent léger sur son épaule voilà tout. Mais Elda n’en que faire, ses doigts agrippe à son tour le T-Shirt du punk, elle a beaucoup à dire au mexicain, il fallait qu’elle lui parle, de Legelia. Mais ses sourcils se creusent et ses prunelles se teintent d’amertume. Doit-elle ? Si l’inquiétude concernant la jeune femme est encore vive, Elda connaît le tempérament du Mexicain. Après tout cela ne la regarde pas. Lentement, ses doigts se desserrent du tissu et elle s’éloignera. S'aidant du mur, l’elfe en noir se hissera sur ses longues jambes et elle en profitera pour lancer un nouveau regard de défi à la porte, inutile. Son attention sera par la suite capter par la dernière occupante de la cellule.

Un " Irys Astaro, Feu " était lisible sur son bras, et Elda se souvenait l’avoir croisée, sûrement au détour d’un couloir. Mais la suite la laissa stupéfaite. Les paroles de la demoiselle firent chancelée l’elfe de Lune, qui lança un regard médusé aux garçons qui semblaient entendre la même chose qu’elle. Se redressant, elle croisa les bras et tenta de se raisonner, laissant la jeune femme à sa colère. Celle ci prit de l’ampleur alors qu’Irys se lever à son tour, et cela finit dans un éclat de flammes. Laissant l’élémentaliste de feu en paix, Elda fouilla dans sa jupe et pris discrètement deux de ses comprimés. S’assurant de son équilibre, elle traversera ensuite la pièce pour inspecter la porte d’acier qui lui renvoya froidement son reflet. En scrutant ce dernier, l’elfe en noire se rendit compte qu’un tatouage était apparu sur son cou… ex nihilo ? Fronçant les sourcils, elle laissa là ses réflexions pour tester la poignée d’acier, qui se révéla aussi polaire que fermée. Forcement, il ne pouvait leur simplifier la tâche.

- Il n’y a plus qu'à attendre.

Se retournant, elle ressentit encore une vibration et elle retourna à son emplacement d’origine c’est à dire contre le mur et recroisa les bras. Aussi étrange que cela puisse paraître, cette position était pour elle plus rassurante que rester assise, elle avait assez dormi. Farouchement, elle gardera ses distances avec le groupe. Idiot peut-être mais après tout elle ne les connait que peu.
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Alejandro Luis Miguel
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeSam 7 Mar 2009 - 16:53

Le noir total. Une abysse sans fin qui s’ouvrait à lui. Avait-il trop forcé pour s’endormir directement, sans avoir eu le temps de répondre à Kazuma ? Ce n’était pas normal… Que lui avait-on fait ? Aucun souvenir. Juste des voix, des cris, puis plus rien. Du tout. Un sommeil de plomb, de tombe, sans rêves. Puis quelqu’un l’avait saisi, secoué, crié. C’était lui que l’on secouait où une création de son esprit ? Le jeune mexicain n’ouvrit pas même les yeux, complètement abasourdi. Pas besoin de hurler ainsi. Qui c’était donc pour le traiter ainsi ? Il n’y avait qu’une personne pour le secouer ainsi dès le matin pour le tirer de son sommeil. Surtout avec des mots aussi grossiers, mais Alejandro se doutait bien qu’il n’était pas là. Ce devait être quelqu’un d’autre. Puis une voix douce intervint. Il semblait être une poupée que des gamins s’arrachaient, juste pour le plaisir de le secouer. On cria son prénom. Une voix qu’il avait déjà entendue… Une poubelle qui flambe, des marrons chauds. Tout à coup, Luis Miguel ouvre les yeux, et se redresse, comme si quelque chose l’avait mordu. Devant lui se tient une demoiselle aux longs cheveux noirs. Un instant pour retrouver son prénom. Elda, c’est cela ? Il a la bouche pataude, et par réflexe se prépare à cracher… Jusqu’à ce qu’il voit miss culotte en feu. Son regard se fait étonné. Mais elle flambe et personne ne fait rien ? Ah, mais il est avec des élémentalistes, c’est vrai… Rien à craindre, si ? Elle semble en colère. Alejandro tente de se lever, mais n’y arrive pas. Qu’il se sent lourd. Une telle explosion de pouvoirs lui fait un peu peur. S’aidant du mur derrière lui, le mexicain se redresse, puis tombe en avant. Pouf, comme une loque, en un cri de surprise. Quelle idée de se mettre debout quand on a la tête qui tourne… Directement sur le nez. Du sang s’échappe de ses narines, comme d’habitude. Ca sent déjà le vécu, ça… A croire que à chaque fois qu’il croise Elda, il se pète la gueule sur le sol.

« Chingado ! »

Ca casse avec les paroles de la miss en feu. Vu le ton qu’il a, on se doute que c’est un juron. Le damoiseau se remet en position assise, en grimaçant. De très, très mauvaise humeur. L’image de Legelia lui revient en tête. L’avait-il rêvé ? Ou pas ? La nausée revient, comme les vagues d’une marée qui monte et descend. Il détaille un instant la pièce, croisant Elda collée au coin d’un mur et jouant le rôle de meuble alors qu’il y a le feu. Et… Une espèce d’homme aux cheveux blancs. On l’a changé de pièce ? Pourquoi ? Et où est Kazuma, et l’autre blond, Aqua ? Trop de questions nuisent son cerveau. Il n’ya plus nqu’à attendre. C’est Elda qui a parlé ? Certainement. Il la regarde, sourcils froncés, sans trop comprendre.

« Attendre quoi ? Qu’on soit cuit ? »

La chaleur ne cesse d’augmenter. Avec un peu de temps, les pierres se changeront en lave ! Qu’a-t-elle dans l’idée, cette élémentaliste de feu ? Si réservée dans l’autre pièce… La voilà qui explosait !

« Hey, tu peux pas baisser un peu le thermostat ? »

Accompagné d’un geste mimant le fait de tourner un bouton, comme sur un four, regardant Irys. Pas très gentil, pas très doux. Alejandro, quoi. Peut-être ne l’écouterait-elle pas, le prendrait mal. Ce qui serait normal. Mais elle gâchait son énergie ! Si elle se concentrait sur la porte, peut-être la ferait-elle fondre mais là, tout ce que voyait Alejandro, c’était qu’elle allait bouffer tout l’oxygène de la pièce. De très, très mauvaise humeur le gamin. Qui avait osé le réveiller avec si peu d’égard ?
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeVen 13 Mar 2009 - 19:55

[Je demande solennellement à Irys et à Elda de bien vouloir me pardonner et de ne pas me tuer sur place. é__è]

Raaaah bon sang il a le sommeil lourd celui là !! Ça va bientôt faire une bonne minute qu’Adel secoue comme un prunier le jeune homme basané sans aucun résultat, c’est intolérable ! Il aurait pu continuer ainsi pendant un petit moment si la petite aux cheveux rouge n’avait pas décidé de « péter un câble » comme on dit. Et vlan ! Va y que je m’enflamme comme ça sans raison, faudra voir à se calmer quand même hein !

Lâchant le punk comme la chose sans importance qu’il est devenu, Adel observe avec intérêt l’élémentaliste enragée. C’est qu’elle brûle bien en plus la bougresse, sa jupe commence même à prendre feu dévoilant par la même occasion ses sous-vêtements. Un juron d’origine et de signification inconnue l’informe que le dernier prisonnier s’est réveillé et pour faire original lui aussi est de mauvaise humeur. Bah il a raison sur un point, attendre ne servira à rien. Les autres évadés, à supposer qu’ils ne se soient pas fait reprendre, ne viendraient certainement pas les chercher.

Pendant ce temps la température de leur cellule continue de grimper et ça commence à lui chauffer littéralement les oreilles. C’est vrai quoi ! Non seulement son cœur a dû rater deux ou trois battements en entendant l’explosion, mais en plus elle trouve le moyen de transformer la pièce en sauna cette abrutie. Après avoir pesté pendant quelques minutes en silence à propos d’élémentaliste de feu inconscient, frimeurs et inutiles, Adel claqua des doigts d’un air satisfait. Il y avait peut-être un moyen de sortir de là finalement, il fallait juste vérifier quelque chose.

Avec un petit ricanement satisfait de lui-même le voyou s’avança vers la jeune fille au teint pale, bien trop pale pour être naturel d’ailleurs si ça se trouve elle est malade. Ce serait embêtant, ça pourrait compromettre son merveilleux plan.


« Montre moi ton bras toi. »

Sans lui laisser le temps de répondre ou de protester Adel agrippe son bras pour en vérifier l’inscription … « Air » c’est parfait. Sans s’excuser il tourne les talons et se dirige maintenant vers la miss culotte bleue. Arrivé devant sa cible Adel croise les bras et fixe celle-ci d’un air mécontent.

« Alors c’est confortable ?? Apres la crise qu’ tu nous as piqué tout à l’heure c’est tout ? Tu vas même pas essayée d’sortir d’là hein ?!? T’a peur d’ ces types c’est ça ?!? Ou alors c’est juste qu’ tu sais rien faire d’autre que d’ parler et frimer avec tes flammèches à la c** ?!?»


S’il s’est exprimé calmement au début, les deux dernières répliques Adel les a prononcées en criant. Il espère bien secouer la jeune élémentaliste de feu pour qu’elle utilise ses pouvoirs sur la porte et leur ouvre la sortie.


« Aller debout !! Dépêche toi et va m’ faire fondre cette serrure qu’on puisse leur péter la gueule à tous ces enfoirés en noir !! »


Et une fois seulement qu’elle se sera levée, le grand gaillard pointera le doigt vers la jeune fille dans l’autre coin de la pièce lui donnant à elle aussi des instructions d’un ton autoritaire.

« Et toi machine va aider truc avec de l’air »

Si elle lui demande pourquoi il ne le fait pas lui-même et bien c’est simple : « J’sais pas faire alors démerde toi ! ». Bon ok ce n’est pas vraiment demandé gentiment, mais ça peut marcher quand même et puis avec un peu de chance ces jeunes gens l’écouteront sans rien dire … après tout c’est leur aîné non ?
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeLun 20 Avr 2009 - 19:22

Mais tu te prends pour qui toi ? Tu crois que tu vaux mieux ? C’est pas normal d’avoir peur ? C’est pas normal d’être à cran ? Tu fais le beau alors que t’es même pas foutu de te débrouiller tout seul ! Ah c’est facile, de dire aux autres de faire des trucs hein ! Quoi ? Tu veux pas te salir les mains ? Ou c’est juste que t’es trop nul pour le faire ?

Poings sur les hanches, menton en avant, ton agressif et hystérique, Irys aurait été impressionnante si elle n’avait pas été nimbée de flamme. Mais transformée en torche humaine, elle était tout bonnement effrayante ! Ses yeux violets foudroyaient le morveux – même s’il était plus grand qu’elle.

T’as pas à nous traiter comme des m*rdes comme ça ! On est tous dans le même sac, commence pas à jouer au petit chef, ça va m’énerver !

Ce que ça serait si elle commençait à s’énerver… C’est la question que se posait sûrement son agresseur – agressé – c’est pourquoi elle tendit vivement son bras et ouvrit sa main. Crispées en l’air, ses doigts formaient des serres protégeant un trésor invisible. Les flammes qui dansaient dans sa paume s’élevèrent, se rassemblèrent dans une chorégraphie envoûtante, jusqu’à former une seule et même boule. La sphère quitta sa créatrice et fonça droit sur l’élève aux cheveux argentés. Elle stoppa net à un mètre de lui, et entama une série de cercles autour de la victime. Le diamètre ne diminuait pas, la boule n’approchait pas, elle se contentait de prévenir, menaçante en continuant lentement ses tours endiablés.

Fais pas trop le malin avec moi…

Qu’est-ce que ça faisait cliché ! L’élémentaliste, tout feu tout flamme, au caractère volcanique et explosif… Il y avait de ça chez Irys. Mais la fatigue et la frustration la poussaient vers des limites qu’en général, elle ne dépassait pas. Elle aurait dû s’abstenir…

Car malgré la violence de ses paroles et sa posture menaçante Irys commençait à perdre sa crédibilité. Certes elle était enveloppée de flammes et toisait son adversaire, menaçante. Certes… Mais ses vêtements n’étaient pas résistants au feu. Le tissu noir de sa jupe, l’orange de sa jupe, le bleu de sa culotte… Ils se consumaient petit à petit, formant un petit tas de cendre à ses pieds, révélant sa peau rouge et nue. Suivant le regard de celui qui lui faisait face, elle sursauta, remarquant que déjà un sein était à la vue de tous. Impossible de perdre la face ! Pas maintenant ! Vite, une issue de secours, une échappatoire !


T’as qu’à… t’as qu’à te… te démerder tout seul avec ta c*n de porte !

Et, visiblement vexée, Irys fit volteface, révélant son dos et ses fesses nues, et s’assit par terre. La tête bien haute, elle remonta ses genoux contre sa poitrine et croisa les bras avec fierté. Heureusement, on ne distinguait plus la différence entre la peau rougie par les flammes, à celle rosie par la honte.

[Désolée pour l'attente ! Alej', je pense que tu peux sauter le tour d'Elda qui n'est pas disponible... On verra au prochain tour si elle l'est.]

Elda >
[ Euh... je proteste =o !

Je suis finalement dispo dés la semaine prochaine [je pars j'ai mes grands parents au lieu de ma croisière ç_ç] et même si après je reprends les cours je pourrais bien liberer du temps pour un Rp ce n'est pas si long.

Si j'ai posté mon absence c'est surtout pour mon job de Modo que je ne malheuresement pas assuré.

J'ai bien fait de surveillé le sujet avec les mails, c'est pratique !]

Irys >
[Désolée, mon tour étant un tour à blanc, tu étais absente, je voulais pas bloquer les autres plus longtemps. M'enfin si tu peux c'est super x).]


Dernière édition par Irys le Jeu 11 Juin 2009 - 10:18, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeVen 1 Mai 2009 - 19:31

[ Ce n'est rien tu as eut raison n_n. Post à blanc de même >.< ]

Le feu, elle n’avait jamais réellement aimé cet élément. Tout d’abord à cause de sa nature agressive mais cela était aussi du au fait qu’elle était très sensible à la chaleur. L’instant précédent, la remarque d’Alejandro lui avait arraché un sourire compatissant mais après tout l’élementaliste de flamme s’était calmé. Jetant un coup d’œil au jeune homme aux cheveux d’argents, elle tressaillit en le voyant approcher. A chaque pas, Elda reculait vers la paroi, époussetant de plus sa surface ne pouvant malheuresement pas s’y fondre. Avant qu’elle n’ai eut le temps de s’esquiver, Adel lui avait saisi le bras tatoué, manquant de lui arracher l’épaule pour vérifier quelque chose puisqu’il se détourna visiblement satisfait. Dévisageant encore Alejandro, elle manqua d’appuyer son index sur sa tempe mais elle fut interrompue dans son geste, sursautant aux paroles du jeune. Outch, mauvais plan. Plaquant ses mains sur ses oreilles, Elda guetta l’explosion d’Irys mais elle ne vint pas et Elda décolla ses mains à retard, n’entendant que la moitié des paroles de boucles d’argents à son égard. Aider truc ? En vue de son état elle doutait pas mal de ses capacités mais s’il fallait cela pour sortir pourquoi pas. Elle regarda donc « Machine » avant de se tourner vers la porte.

Silence. Elda ne le sentit pas réellement approcher avec ses nimbes étouffantes ce qui était logique, après tant de captivité elle n’avait pas les idées claires. C’était perfide. Irys explosaen une torche humaine, augmentant de quelque degré la pièce à nouveau. Les flammes s’entre mêlaient en une danse hypnotisant et un tel spectacle absorba leur attention. Mais la vue d’Elda se brouilla et sans qu’elle ne le sache vraiment elle était tombée à genoux et ses coudes retinrent de peu sa tête de cogner le sol. L’elfe força sur ses bras exsangues pour se redresser et tenta d’aspirer une bouffée d’air mais l’air brûlant ne lui fut pas d’un grand secours. Rejetant ce brasier de ses poumons, l’elfe en noire combattit contre sa propre bouffée de rage. Pas à l’encontre d’Irys, ni d’Adel mais des inconnus. Portant sa main à sa gorge, elle ne redressa suffocante alors que le brasier de l’élementaliste prenait fin et qu’Irys leur tourner le dos en tenue d’Eve.

Elda se concentra et puisa dans son peu d’énergie pour envoyer une bourrasque glacée en direction du môme et de la flamboyante Irys épargnant Alejandro au passage. Se concentrant sur la colère dont elle tirait sa force, sa fureur redoubla et les courants de vent froid circulérent dans la pièce, d’autant plus froid que cette dernière était brûlante l’instant precedent. Rendant l’atmosphére plus respirable, elle reforma de l’oxygène en brisant les molécules de Co² et en râfraichissant l’air. Sans attendre l’accord du môme, un zephyr tumultueux lui enleva son t-shirt et le porta jusqu’à Irys – solidarité feminine si vous voulez- et la valse des vents perdura encore un instant.


- Cessez de vous comporter ainsi, on en est tous au même point. Et si tu tiens tant à brûler, Adel à raison autant que tu te venges sur la porte je suis sur que l’acier brûle très bien.

Et l’elfe eut un moment d’arrêt pendant lequel les vents cessèrent. Crâmer la porte. Un belle elfe aux cheveux bruns lui revint en memoire avec un sourire charmeur sur le visage, puis le même visage mais pâle et aureolé de sang. Legelia. Une larme glissa puis d’autres cristallines suivirent leur consoeur. Tournant ses prunelles améthystes vers la porte, elle fondit vers elle accompagnait par des vents et décocha un coup de pied rageur à sa surface et ses fins talons laissèrent une trace légère à la surface de l’acier. La frêle elfe frappa l’imposante porte froide, encore et encore inlassablement alors que les larmes coulaient.

- C’est ce qu’ils veulent ? Qu’on s’entretue ? Après Legelia, Eraykes et les autres ça va être notre tour ?Et ça les amuse de nous séparer ? Mais c’est qui ces fêlés ?

Et ce qui devait arriver arriva. Une douleur vive transperça sa main droite et un violent craquement se fit entendre.

-Etzsaghtz !

Les enfermés pouvaient, sans bénéficier de la traduction, se faire une idée en vu du contexte. Se moquant pas mal de la douleur –je suis pareile qu’elle et je vous jure que c’est plausible !-, Elda continua son entreprisse à coup de poing de sa main gauche, protéger par la rune alors que les bourrasques venaient s’écraser sans effet sur la porte. Comment aurait-elle pu savoir que Legelia était sauve ? Mais cela n’aurait pas chasser sa culpabilité. Puis tout cessa progressivement et elle s’effondra à nouveau sa main gauche appuyant sur son front embrumé de songes alors qu’elle luttait contre ses sanglots et tremblait de rage, de peur et d’inquiétude.
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Alejandro Luis Miguel
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeMar 2 Juin 2009 - 21:24

L’espèce de décoloré vint en aide et se mit lui aussi à crier sur l’élève feu, ne lésinant pas sur insultes, moqueries et autres choses abaissantes. Mais à la différence d’Alejandro, ce fut lui qui se prit tout en pleine gueule, mais bien le blanc-bec. Ah, il n’aurait pas aimé être à sa place ! Qui plus est, à la sienne, il se sentait très bien, le mexicain. A les voir se foutre sur la gueule des mots dont il ne comprenait pas la moitié, c’était amusant, mais un peu moins quand elle en vint aux flammes. Luis savait à peine maîtriser son pouvoir et avait peur que d’un geste maladroit, elle ne crame ce compagnon d’infortune. Bien qu’il soit blanc comme une aspirine, qu’il avait l’air bête et chiant, il pouvait toutefois servir. Et comme le prédit Alejandro, tout disjoncta. Pas un seul cheveu de l’inconnu ne crama, non. Ce fut les vêtements de la miss qui partirent en fumée, et Alejandro prit son visage dans ses deux mains. Non pas par pudeur et par pitié, mais pour rire. Bien fait ! Au moins, ils ne s’ennuyaient pas. Elle avait tenté de les intimider, et là, elle se ridiculisait et se décrédibilisait sans besoin de leur aide. L’adolescent à la peau mate s’approcha d’elle en riant, à présent assisse sur le sol, prostré et dans le plus simple appareil (ou presque). Plein d’une compassion dont on se serait bien passé, Alejandro ôta son haut et le lui tendit. Une sorte de t-shirt informe qui arriverait certainement à mi-cuisses de la jeune fille. Il lui passa aussi sa ceinture, certainement très marqué par les péplums de son enfance.

« Ça t’apprendra à t’enflammer ! Tu as de jolis seins. »

Du Alejandro, pur et dur. Toujours le mot pour plaire, le ton ironique. Oui, il l’avait vu, et ne l’avait pas manqué, ce bout de chair mis à nu, et en profitait pour l’embêter. A peine eut-il fini qu’une bourrasque de vent froid secoua les autres… Sauf lui. Il éternua, l’air de la salle s’étant tout à coup rafraîchi et la poussière secouée en plein vol autour d’eux. N’oublions pas que la pauvre chose crêtée a le nez fragile. Elda se stoppa, puis fondit sur la porte.

« Ah, au moins une qui comprend ! »

Oui, qui savait que ce qu’il fallait frapper, c’est la porte. Mais pas ainsi ! Elle y alla avec les poings et les larmes. Alejandro resta un instant sans rien faire. Un nom venait de faire chuter toute sa bonne humeur. Un nom, plutôt. Legelia ! Que lui était-il arrivé, étais-ce si grave ? Hésitant, le mexicain s’approcha de l’elfe au teint blême, et avant qu’il n’ait pu poser la main sur son épaule, elle s’écroula sur le sol. En chialant. Miguel, avec sa délicatesse d’adolescent futur beauf, lui donna un coup de santiag, léger je vous rassure, dans la cuisse. Comme quelqu’un lui aurait tapé dans le dos pour la réconforter, lui donnait des coups de pieds. Les deux étaient à terre. Ne restait plus que lui.

Et lui. Alejandro se tourna vers l’aspirine sur pattes, prenant un air blasé pour montrer qu’il était fort. Même si de nouveau il s’inquiétait pour sa bien aimée.

« Hé coco, j’crois qu’on va pouvoir compter que sur nous… C’quoi ton élément ? »

Mieux valait ménager les deux donzelles qui semblaient à bout de force. Alejandro aussi l’était. Faim soif, fatigue. Mais il en fallait plus pour l’abattre, lui et sa fierté. Et surtout, si il voulait retrouver sa Legelia, mieux valait qu’il sorte d’ici, non ? Mais ce serait mieux si lui s’en sortait sans perdre ses vêtements ni se casser quoi que ce soit. Il n’osa pas dire son propre élément, ce qui ne servirait à rien. Parce qu’il ne savait pas s’en servir, et la moindre tentative se soldait par un échec. Quel groupe de chiens perdus ils faisaient ! Une aspirine, une braise rouge comme une fraise, une elfe qui se prenait pour un boxeur et un merveilleux mexicain qui avait autant de potentiel qu’une moule avariée.

[En retard, héhé ><']
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeMer 10 Juin 2009 - 12:52

Graaaah, mais pourquoi ?? C'était la porte qu'elle devait cramer pas lui !! Malgré l'échec monumental de sa tentative de diplomatie Adel souriait, il souriait pour ne pas montrer son inquiétude. Car oui c'était depuis toujours une sacrée grande gueule. Fort heureusement pour lui le feu ça brûle et les vêtements de la torche humaine partirent en cendre avant lui. Sourire victorieux de notre voyou ! bien fait pour elle ! Si Truc avait suivie son plan ça ne serait pas arrivé ! Et si pour certain le vainqueur doit respecter le vaincu, pour d'autre comme Adel le vaincu doit être humilié et rabaissé autant que possible ! Ce qu'il s'empressa de mettre en pratique de son ton hautain et supérieur, le tout en ignorant totalement l'intervention du mexicain.

« Ah ah !! T’a l’air fine maint’nant ! Hein ? La prochaine fois t’écout’ra les grands comprIIIIIS ?! S’quoi s’truc ?!»


Et voilà maintenant que son T-shirt essaye de se faire la malle, sûrement un coup de Machine ! Déterminer à ne pas s'enrhumer Adel s'accrocha fermement au vêtement qui menaçait, dieu seul sait comment, de s'envoler loin de son propriétaire. Nan c'est quoi cette tendance au nature...naturalis...naturisme !!

-Etzsaghtz !


Hein quoi ? Atchoum ? C'est peut-être est-ce une insulte bosniaque ... Mais ce qui est sur par contre c'est que cette glandu vient de s'exploser la main sur la porte ... Mais b*rdel ils se sont tous passé le mot rien que pour l'embêter ou quoi ! On ne peut vraiment compter que sur les hommes dans les moments importants.

Comme le fit aussitôt remarquer le punk, il ne restait à présent plus qu'à régler ça entre homme. Les mains dans les poches, sieur Adel se tourna vers Alejandro Luis machin copiant l'attitude «je-m'en-foutiste » de celui-ci.


« Pfff le meilleur évidemment ... le VENT !!
Sauf que ici je peux rien faire ... z'ont dû avoir peur de moi sûrement ...»


Restait à trouver un moyen de sortir d'ici, pas question de passer le réveillon ici, ils avaient volé la nourriture des gardes et si celle qui réservaient aux prisonniers était du même genre ils mourraient tous d'intoxication alimentaire avant la fin de la semaine ! D'ailleurs en parlant de ça quel jour est-il ? Et quelle heure ? Vu le gargouillis de son estomac il ne doit pas être loin de midi ... Tilt ! Autre idée L-U-M-I-N-E-U-S-E !!

Après un court instant de réflexion Adel retourne au milieu de la pièce avant de ... Se suspendre a la stalactite qui trône au milieu du plafond ! Il gigote de droite à gauche, d'avant en arrière et même de bas en haut. Après un dernier effort le « cachet d'aspirine » s'arrête le visage rougi par l'effort pour souffler un peu avant de lancer à la cantonade :


« Bordel t' viens m'aider l' punk ?! Ou faut encore que j'fasse tout ici aussi ?!? »

Bien sûr si on lui demande à quoi il pense, il répondra que « ce 'tain de gros caillou à la c*n» fera un magnifique bélier ou gourdin pour forcer la porte de leur cellule. Encore faut-il la décrocher ...


Dernière édition par Adel le Jeu 11 Juin 2009 - 13:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 11:18

Attrapé au vol, le T-shirt revint sous les récriminations de son propriétaire, et celui, bien plus large d'Alejandro recouvrit une Irys encore fumante. Le visage aussi rouge que ses longs cheveux, elle avait d’abord voulu disparaître, n’osant plus regarder les autres prisonniers, surtout après la remarque déplacée du type à la crête et les sarcasmes de l’autre. Elle s'était contentée de serrer la ceinture et de baisser la tête. Seulement, les paroles d’Elda – oui, elle n’avait pu s’empêcher de lire sur le bras blanc de la jeune fille – lui firent l’effet d’une décharge électrique. Eraykes ? S’entretuer ?! Heureusement, Irys était bien assise. Elle regarda terrifiée, l’élève se fracasser la main contre la porte d’acier. Ainsi, ils n’étaient pas seuls ? Et les autres… Eraykes… étaient… étaient…

Qu’est-ce que… ?

Les mots restèrent coincés dans sa gorge, torrent désespéré, qui bute contre le barrage, l’obligeant à rester muette et à se contenter de garder la bouche ouverte. Et son expression horrifiée. Si le débit de questions ne franchit pas ses lèvres, il faisait néanmoins des tours et des tours dans sa tête, alimentant son inquiétude. Combien d’élèves étaient enfermés ici ? Si Wigzi en faisait partie ? Keen ? Et son frère ?! Quant à Eraykes… L’étau qui serrait sa gorge se resserra. Les sanglots s’accumulaient, mais le barrage tenait bon. Foutu blocage ! Ses yeux ne pouvaient-ils pas pleurer, pour soulager sa peine ? Ne pouvait-elle pas être enfin libérée de la frustration, de l’horreur, de la peur ? La peur. Cette vague froide qui coulait en elle, ce souffle perfide qui la faisait trembler ton son corps… Vite, sortir, s’échapper, loin, loin de cette prison glauque, loin du doute !

Voilà que la peur, douce et lente, laissait place à la panique… Irys sauta sur ses jambes, le T-shirt lui tomba parfaitement jusqu’à mi-cuisse, et planqua ses mains contre la porte. Elles tremblaient. Incontrôlables. L’élémentaliste inspira profondément. Retrouver son calme. Se concentrer. Ignorer les piaillements de l’autre singe qui s’était pendu au plafond. Se concentrer. Les tremblements cessèrent légèrement tandis que ses paumes retrouvaient leur tiédeur. Se concentrer. La chaleur se fit plus intense, plus ciblée. Se concentrer. Elle chassa la froideur de la peur, laissant place à l’espoir. Se concentrer…

Les mains d’Irys rougeoyèrent soudain. La porte métallique les imita. Ca fonctionnait ! L’acier fondait ! Un petit trou commençait à se former dans le battant. Un simple et minuscule petit trou.


Elda ! J’ai besoin d’oxygène ! Et je compte sur toi pour m’expliquer ce qui t’est arrivé avant de tomber ici…

Irys ignorait la fournaise qui l’entourait tout comme elle avait ignoré les changements de température précédents, insensible à la chaleur ou au froid. Une seule chose comptait : fuir.
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeJeu 23 Juil 2009 - 18:41

Vidée du peu qui lui rester d’espoir Elda sentit à peine le coup de pied du punk à crête dans sa cuisse mais il ne lui en fallut pas plus pour stopper ses larmes, se forçant à se contrôler. Bien sur ils avaient peur et certes l’impuissance totale des prisonniers n’allait pas tarder à la rendre folle mais ce n’était guère en larmoyant qu’elle réglerait le problème. Ramenant un genou contre son visage blême, elle laissa ses cheveux d’ébènes la protéger contre les nouvelles proclamations et inventions stupides du môme aux cheveux argents ainsi espérait-elle avoir inventé Adel tout court. Toutefois, tentant une sortie entre ses mèches noires, elle aperçut le jeune homme suspendu à une stalactite le visage pourpre et en train de s’agiter comme un…comme rien en fait s’était impossible à identifier. Seigneur, tout sauf cela. L’elfe en noire jeta un coup d’œil à Alejandro lorsqu’il se fit interpeller mais préféra revenir à son genou, autant reprendre des forces en attendant que les ninjas ne viennent les chercher.

C’était sans compter la subite envie d’Irys. Les fines oreilles pointues de l’elfe en noire frémirent en entendant la demoiselle se lever, son bien différent de celui des deux adolescents. Cette dernière s’arrêta à deux pas d’elle, si elle ne voyait pas elle pouvait entendre ses pas. Puis la sensation de chaleur revint d’abord tiède puis de plus en plus vive, l’obligeant à relever la tête. Ses yeux améthystes se posèrent sur les mains incandescentes d’Irys avant de s’arrondirent. Oh oh, ce n’était pas bon. Puis les paroles de l’élémentaliste de feu parvinrent à ses oreilles, ce qui fit arquer les sourcils d’Elda. Air oui mais parler en même temps cela allez s’avérer plus épineux.

Avec un long soupir, l’elfe se redressa grimaçant en voulant s’appuyer sur sa main droite. Mince, elle l’avait oublié celle là. Se forçant à l’ignorer, elle finit de se relever avant de s’éloigner de la fournaise avant de fermer les yeux pour se concentrer. Les quelques minutes de repos qu’elle s’était accordée lui suffirait amplement pour manipuler son élément. Courir un sprint quand la porte serait ouverte serait moins aisé. Rapidement, un nouveau vent se forma dans la pièce, amenant les molécules de dioxygène au brasier tout en reléguant celle de dioxyde de carbone au fond ou elle s’évertuait à la dissocier pour reformer du dioxygène avant de recommencer le manège. Puis elle pointa de sa main valide Alejandro afin d’attirer son attention.


- Tu manipules la terre non ? Essaye d’entretenir une brèche dans la porte sinon nous n’arriverons pas à créer une ouverture, Irys tiendra jamais. Tu peux le faire ?

Bon elle l’accordait, c’était un peu « aide toi, le ciel t’aidera » cette histoire mais elle craignait que la braise ne craque, auxquelles cas il fallait bien lui donner un coup de main. Personnellement, user de son élément n’avait jamais été une grande difficulté pour elle mais en même temps elle ne réalisait pas le même genre d’ouvrage que celui d’Irys. Mais une personne manquée à l’appel. Ah oui Adel. Avec un léger sourire, la demoiselle aux teints neigeux envoya une bourrasque glacée au morveux suspendu à son pic avant de continuer son cycle comme si de rien n’était.
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Alejandro Luis Miguel
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeVen 18 Sep 2009 - 22:36

C’était… Son clone ! Copiant l’allure d’Alejandro, le blanc bec lui répondit sur un ton qui fit s’arrêter le punk. Il ne sait pourquoi, il avait envie… Envie de lui foutre une baffe. Pourtant, c’était exactement la même façon de s’exprimer et de bouger que lui, mais le mexicain n’en avait aucunement conscience. Il voyait devant lui qu’une espèce de chose qui voulait se la jouer plus grand et plus cool, ce qui révoltait au plus haut point Alejandro et sa fierté d’être l’unique voyou (ou merdeux) de l’établissement scolaire où il se trouvait. Le vent ! Pff. Un pet, oui ! Comment avoir peur d’un pet. Alors qu’ils semblaient jouer à celui qui parle et se comporte le plus mal (le plus con, quoi), les deux filles se mirent soudainement à bouger, possédant, elles, un cortex cérébral en parfait état de marche. Mais ce que remarqua d’abord Luis Miguel fut que le singe s’en était allé se percher à un énorme morceau de pierre pendouillant du plafond. Puis vrouf, vague de chaleur !

Irys entrait en action, semblant se ficher bien peu de faire voler une deuxième fois ses habits en cendres. Enfin, le t-shirt d’Alejandro. Heureusement qu’un radiateur était présent, où il ne lui aurait pas passé, par faute de froid trop intense. Elda, comme ayant lu dans les pensées de la rougeoyante, alla l’aider, créant de l’oxygène et vint réclamer de l’aide à Alejandro. Ce dernier ne pût s’empêcher de jouer une mauvaise farce au gamin perché en hauteur, en tirant bien fort sur le pantalon de ce dernier pour le lui baisser jusqu’au genoux, en plus que le pauvre blanc-bec ne se fasse glacer par Elda. Les pitreries d’abord, l’aide après. Après une grimace et un doigt fièrement brandi, le mexicain se dirigea vers les demoiselles, avant de s’exprimer.


« Oh hé Zelda ! Chuis pas la triforce moi ! Je maîtrise la terre, je fends pas les cailloux ! »

Merde, arrêtez de croire que qui contrôle la terre contrôle la pierre, surtout quand il s’agit d’Alejandro. Ah, si cela avait été véritablement de la terre, l’adolescent n’aurait pas sû quoi répondre ! Car il fallait l’avouer, le jeune homme était bien incapable de manipuler correctement son élément, contrairement à ses camarades. Un sentiment le prit au ventre. Un sentiment nommé la jalousie. La jalousie de ne pas être aussi doué. Son regard sembla l’éteindre, il bredouilla un « Chuis pas superman » en passant une main gênée dans ses cheveux, sautillant d’un pied sur un autre, cherchant à se rendre utile, sans qu’aucune idée ne germe dans son cerveau desséché. Legelia méritait bien mieux. Merde, quelle pensée pour le moins déprimante, dans un moment où il ferait mieux de garder menton haut. Surtout face à cet espèce de cafard aux poils blancs, raaah !

[Waouh, je vous fait vachement progresser... ><']
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeJeu 12 Nov 2009 - 0:05

[Parce qu'il serait honteux de ma part de vous donner autre chose que du mouvement dans votre sujet après une telle attente (alerte record), je ne perdrai pas de temps à m'excuser.]


L'effort, plus ou moins, de groupe allait finalement payer. Quelques secondes après les paroles d'Alejandro, un grand "Crac !" fit trembler toute la grotte. Elda et Irys pouvaient enfin s'arreter de puiser dans leurs réserves d'énergie et contempler la porte... toujours debout. Oui, car le "Crac !" ne venait pas de la porte défoncée avec l'aide de l'air et du vent réunis, mais bien de la stalactite qui s'était écrasée par terre - enfin : sur Adel, puis par terre. Le poids d'Adel, ajouté au vent froid d'Elda et au fait que Alejandro lui tire le pantalon, avait fragilisé la roche et précipité sa chute dans les bras de l'élémentaliste. Mais si Adel se sentit étrangement pas de douleur, c'est parce qu'à y regarder de plus près, l'aiguille était creuse, rongée de l'intérieur par l'eau. Justement, les élémentalistes se rendaient compte maintenant que l'atmosphère de la grotte avait changé : plus humide, plus sombre, avec une légère odeur de moisi. C'est ce qui leur fit lever les yeux.

Le plafond rocheux de leur "cellule de fortune" était maintenant déchiré par un trou béant, d'où finissaient de tomber quelques débris de bois moisi et friable semblant venir d'une autre époque. Si la roche avait cédé si facilement, c'était sans doute que les fondations de ce qui se trouvait au dessus de leur tête avaient été endommagées avec l'âge et l'humidité. Cette dernière hypothèse fut rapidement confirmée, avec l'apparition d'un fin filet d'eau sombre dégoulinant du trou. Qu'importe ce qu'il y avait là-haut, c'était leur voie de sortie. Et il fallait vite l'emprunter, car le trou fait dans la porte n'allait pas manquer d'alerter les gardes dès le passage de la ronde.

Le trou les regardait de son unique oeil noir, et ne semblait pas les inviter de l'autre côté. En haut, on ne voyait absolument rien. Quelle taille faisait cette nouvelle grotte ? L'écho d'un cri aurait répondu : "très grande".



[Je donnerai la description du nouveau lieu par MP à celui/celle qui allumera la lumière. Allons de l'avant (du haut) !]
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeJeu 26 Nov 2009 - 2:27

Alors qu'Adel, toujours suspendu à la formation calcaire, gigotait avec autant de grâce qu'un orang-outan, les demoiselles du groupe attaquaient la porte d'acier à grand coup de chalumeau magique. Sauf qu'en l'occurrence elles n'avaient pas de chalumeau ce qui n'est qu'un détail j'en conviens. La vague de chaleur interpela bien sûr notre énergumène aux cheveux d'argent, mais il mit celle-ci sur le compte d'une autre crise de colère de miss « tout feu tout flamme » et n'y prêta guère attention trop absorbé par son effort aussi inutile que grotesque. Ce qu'il ne put ignorer par contre c'était qu'un gros malin venait de baisser son pantalon juste au moment où un courant d'air glacial venait lui congeler les bijoux de famille, y a des jours sans ... Bien sûr il était bien placé pour savoir que ni le courant d'air ni la chute du pantalon n'étaient naturels et il en fit aussitôt la remarque à ses compagnons.

« Hey 'tain bande d'enfoiré qu'es- ce-que vous faites là ?! D'dieu vous allez voir j'vais vous latte ... »


Ironiquement c'est maintenant qu'il ne portait plus aucune attention à sa tâche que celle-ci s'accomplit... Sans prévenir son perchoir se décroche et non content de le faire tomber au sol celui-ci l'accompagne dans sa chute pour mieux l'écraser sous son poids ... y a des jours sans ...

La surprise autant que l'impact et le poids du bout de roche le laisse clouer au sol, légèrement étourdi, pendant une bonne poignée de seconde le temps que son cerveau comprenne ce qui lui est arrivé. Viennent aussitôt les plaintes et les jurons contre, ses camarades, ses kidnappeurs et leur repaire de m...

Sans demander ni accepter l'aide de personne Adel se dégage de sous ce gros bout de calcaire et aussitôt son pantalon remonté, file un grand coup dans cette « saloperie de caillasse de m... ». Bon ça fait super mal au pied, mais ça soulage quand même vachement.
A présent il pouvait se concentrer sur la provenance de l'eau qui lui gouttait sur la tête depuis un petit moment. Un trou ... Un trou ? Un trou !! Une sortie enfin ! Et en plus c'est lui qui l'a trouvé ! Il FAUT qu'il aille voir ce qu'il y a par là !! Sans perdre un instant Adel bouscule les autres et tente d'atteindre l'ouverture en sautillant frénétiquement ... sans succès. Pour sa défense il fait noter que le renouvellement d'air frais (aussi humide et nauséabond qu'il soit) avait un effet euphorisant, au moins autant que l'idée de pouvoir enfin sortir de ce lieu clos, pour l'élémentaliste du vent qu'il était. Mais malgré l'excitation il s'aperçut bien vite qu'il ne pouvait pas réussir seul ... Y a des jours sans ...


« Bon ... c'est moi qu'ai trouvé la sortie alors c'est moi qui passe en premier ! »

Étant certainement le plus lourd du groupe cette proposition pouvait paraître égoïste (et elle l'était), mais Adel coupa cour à toute protestation en prenant sa forme de garçonnet d'un claquement de doigt.

« Bon je pense que j'suis le plus léger du groupe là non ?»
dit il d'un ton narquois « Allez j'passe en premier et j'vous aide à monter après. »

Sous cette forme il ne sera certainement pas très difficile de le porter jusqu'à l'orifice, même pour l'une des filles. Une fois parvenu en haut la tentation d'abandonner les autres sera très forte, mais après une rapide observation, l'obscurité le forcera à reprendre sa forme initiale et à remonter ses compagnons d'infortunes ... y a des jours sans ... et y a des jours tous les jours ...

[Pfiiiiou ça fait une éternité que j'ai pas joué ce perso, j'ai l'impression d'avoir sorti plus de grossièreté en un seul post qu'avec tous les rp mes autres persos réunis.]
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Irys
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeDim 20 Déc 2009 - 13:37

Bam !

¤à&~#£$%*§@¤£ !

Le front perlé de sueur, les mains encore rougeoyantes, Irys fit volte face. Ce n'est pas le chapelet de jurons qu'Adel avait proféré, qui l'avait fait sursauter. Quelques instants auparavant, elle était restée de marbre aux enfantillages des garçons et n'avait prêté aucune attention au jargon grossier du petit singe suspendu à sa stalactite. Cette fois-ci c'était différent. Peut-être qu'associé au bruit de chute de roche cela valait la peine de s'intéresser à l'état d'énervement du voyou...


Pouah !

L'odeur de moisissure avait envahi la pièce, accompagnée de petites planches de bois rongées par l'humidité et le temps. Irys ne put alors réprimer un frisson. Un fin filet d'eau s'était engouffré par la brèche fraichement ouverte et narguait l'élémentaliste de feu de ses plic et ploc. Prenant grand soin de ne pas s'approcher de la flaque qui se formait sous le cratère elle s'avança, les yeux plissés, désireuse de savoir sur quoi ce trou s'ouvrait. Aveuglée par sa curiosité, pas un instant il ne lui vint à l'esprit que pouvait surgir à la suite des gouttes d'eau, des hommes armés, comme ceux qui gardaient leur précédente cellule, une armée d'insectes nuisibles ou encore une troupe de monstres affamés... Non à nouveau, Irys fonçait tête baissée, dans la gueule du loup peut-être.

Et puis son compagnon de cellule non plus, ne faisait aucune preuve de prudence. Au contraire ! Plus qu'impatient, Adel avait sauté sur ses jambes et, au grand étonnement de tous, s'était métamorphosé.


Eh ! Mais...

Ce garçon-là... Irys le connaissait ! Elle se rappelait clairement l'avoir rencontré sur les rives du lac. Ses joues rosirent un peu à ce souvenir. La neige avait recouvert le parc d'une bonne couche blanche et les eaux du lac avaient été figées par le froid. Elle revoyait bien les deux adolescents qui discutaient, et précisément le plus petit, qui paraissait plus à un petit garçon qu'à un élève de l'E3. Il grelottait tant qu'il pouvait, pourtant recouvert de plusieurs couches de vêtements. Et Irys, elle, ne portait qu'un Tshirt et même pas de chaussures dans la neige gelée... Encore honteuse, elle se montra un peu plus indulgente avec l'énergumène avec qui elle partageait la cellule.

Attends ! On sait même pas ce qu'il y a là haut ! Bouge pas, je vais essayer de faire un peu de lumière...

Et la lumière fut. Une petite flamme dansait dans les doigts de l'élémentalistes, léchant affectueusement la paume de sa main. Elle ne s'attarda pas pour autant dans le creux douillé et s'éleva jusqu'au trou noir et peu accueillant, évitant soigneusement les gouttes d'eau qui s'en échappaient. La boule de feu finit par s'engouffrer dans l'ouverture et sortit du champ de vision des prisonniers.

C'est bon, vas y.

Adel se hissa sans problème sur les épaules d'Irys et parvint à l'étage supérieur sans dommage...

[Intervention MJ]
La lumière avait peine à éclairer la totalité de la grotte. Enfin, "la grotte" n'était pas vraiment le terme adéquat. Avec son parquet de bois, ses fondations de pierre, ses colonnes et ses voutes semblant provenir de l'époque gothique, on aurait plutôt dit un édifice. Une structure un jour ensevelie qui aurait traversé les âges en gardant un état de conservation surprenant. L'édifice ne ressemblait à rien de ce que les élémentalistes, achevant de grimper sur le parquet, auraient pu connaitre : c'était une sorte de mausolée, à mi-chemin entre une très vieille station de métro et une église. Il avait dû être construit et occupé plusieurs siècles auparavant, par une civilisation laokessienne disparue pour quelque raison. La lumière ne permettait pas d'apercevoir le plafond, mais tous les murs étaient visibles ; l'un deux soutenait une vieille porte en bois renforcée, dont la bouche béante crachait un éboulement de rochers obstruant l'issue. C'était de là que provenait le filet d'eau qui venait se jeter dans le trou de la stalactite.
Une autre porte, plus moderne et très certainement ajoutée à l'édifice plus récemment, se trouvait sur la gauche. On l'aurait crue sortie d'un sous-marin : elle semblait lourde et isolante, comme pour sceller l'accès entre l'air et l'eau. Comme pour sceller quelque chose à l'extérieur, ou à l'intérieur.
Mais là n'était pas le plus intéressant. Au beau milieu de l'édifice trônait un grand objet cylindrique de cinq à six mètre de hauteur couvert d'un immense drap brun. De ses pieds sortait une multitude de fils électriques de toutes sortes qui couraient entre les planches du parquet et disparaissaient sous les murs. Plusieurs ordinateurs et autres appareils scientifiques étaient raccordés au cylindre et éparpillés autour de lui. L'installation aurait pu paraitre abandonnée, mais le grésillement des machines et le défilement de chiffres et de courbes sur les écran disaient le contraire.

[/Intervention MJ]

Irys était montée la dernière, rétissante à l'idée de pénétrer dans un endroit humide, ou pire, dans un lieu complètement inondé. Ce n'est donc pas sans crainte qu'elle s'était hissée, aidée d'Elda dans l'étrange pièce que sa boule de feu peinait à éclairer. Etonnés, ses yeux violets passaient des arcs gothiques au plancher de bois pourri pour s'arrêter inexorablement sur le cylindre recouvert d'un drap qui l'obstruait aux regards des prisonniers.

C'est quoi ce truc ?
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeJeu 11 Fév 2010 - 19:01

A la remarque plus que culturellement douteuse -ah quels incultes ces elfes !-, Elda arqua un sourcil vers Alejandro avant d’hausser les épaules et de revenir à la porte qui continuait de virer au rouge sous l’assaut des flammes de la jeune Irys. Une nouvelle remarque d’Alejandro sur un dénommé superman détourna l’attention de l’elfe qui regarda le Punk comme s’il s’agissait là d’un extraterrestre- pendant qu’Adel déblatérait suspendu à son stalactite- avant qu’un bruit ne l’interrompe dans son œuvre, lui faisant carrément faire volt face. Le déb…jeune aux cheveux argents était désormais à terre, les bras toujours enlacés autour de la structure de pierre mais pas même écrasé par le pique. Avec un soupir, la jeune elfe fit cesser les vents impétueux dans la pièce qui bientôt fut envahie par une odeur d’humidité et de parquet moisie tenace. Renonçant à faire sans, l’elfe aux cheveux noirs s’empressa de se maintenir un ventilateur près d’elle, déjà que son état de santé n’était pas des plus optimal, elle allait éviter de faire de l’asphyxie bien qu’elle devait admettre que l’air frais venant de l’extérieur était assez agréable après la fournaise qu’avait produite Irys. Attendez… l’extérieur ? C’est uniquement après cette réflexion que la demoiselle décida de lever des yeux améthystes vers l’emplacement du stalactite qui avait laissé place à un trou assez large, permettant le passage des prisonniers à coup sûr mais aussi à un filet d’eaux sombres qui ne manqua pas de rejoindre les infortunés.

L’elfe aux cheveux d’ébènes grimaça mentalement, l’air humide ce n’était vraiment, mais alors vraiment pas bon pour sa santé. A coup sur Elda allait revenir de là-bas avec une angine ou une méningite –le rapport ?- . Mais l’elfe n’eut pas le temps de s’attarder sur ses soucis de santé que déjà Adel se remettait à leur hurler dans les oreilles ce qui lui valu un regard furieux d’Elda qui pour le coup l’aurait bien bâillonné. Passez en premier ? Qu’il fasse, honnêtement qui aurait envie de se jeter dans un gouffre sombre, humide et sûrement dangereux puisque n’oublions pas ils étaient enfermés dans une cellule ? Elda se passa une main dans les cheveux alors que le jeune homme se métamorphosait, prenant l’apparence d’un marmot aux yeux émeraudes qui ne laissait aucun doute quant à leur agaçant propriétaire. Etrangement, cette forme lui convenait nettement mieux. Irys eut un début d’exclamation, et Elda lui jeta un regard interrogateur mais cette dernière ne donna pas suite, interrompue par le marmot qui exhiba fièrement sa petite taille et son poids plume. Elda aurait pu concourir avec ce dernier, ces derniers temps elle était tellement frêle qu’elle aurait eut du mal à lutter contre un fétu de paille surtout pendant sa captivité mais elle laissait volontiers à Adel l’honneur de monter le premier.

Alors que ce dernier se dirigeait vers le trou aidait par Alejandro, Irys l’interrompit en faisant apparaître une petite flamme qui se transforma bientôt en boule de lumière qui s’envola élégamment jusqu’au passage permettant à Adel de ne pas attendre dans le noir leur venue. Remerciant l’élémentaliste de feu d’un signe de tête, Elda se hissa à la suite du nain dans le gouffre moins obscur qu’à l’origine grâce à Irys avec l’aide Alejandro et une fois campée au dessus du trou elle attendit que tout le monde soit en haut pour se redresser, prête à faire face aux couloirs humides quand une idée lui vint. Sautant à terre en manquant de se casser une jambe, l’elfe rejoignit la porte de métal et toucha le métal désormais froid mais orné d’un trou qui ne manquerait pas d’alerter les gardes. Se concentrant, elle essaya de se souvenir de la porte à l’origine et petit à petit la porte récupéra son aspect d’origine jusqu’à avoir une apparence presque correcte. Se détournant de la porte en fer, Elda fut à nouveau hisser à travers le trou, répondant aux regards interrogateurs d’un signe de la main vague vers la cellule. Cacher le trou aurait été plus judicieux, mais l’elfe n’aurait pas eut la possibilité de rassembler les morceaux brisés du stalactite dans son état. Elle savait parfaitement que si la porte faisait illusion plus de cinq minutes, cela relèverait du miracle alors autant ne pas donner de faux espoirs à ses compagnons de cellules.

Le couloir se révéla nettement plus aménagé qu’il n’y paraissait vu de la cellule puisque la structure de la grotte était soutenue par des colonnes et autres voûtes de pierre. Rien que la vu de la pierre donna des frissons à Elda. Le tout était très sobre malgré l’architecture parfaite. L’elfe ne s’attarda pas sur la porte ancienne, cette dernière révélant un passage impraticable car obstrué par des pierres mai plus sur l’autre porte plus moderne qui les mèneraient sans doute vers une issue. Mais lorsque l’elfe jeta un regard à l’élémentaliste de feu, la jeune femme vit que ses yeux étaient rivés vers une forme cylindrique recouverte d’un drap et alimentée par de nombreux tuyaux. Genre cylindre dans lesquels trempent des aliens ou autres créatures tout aussi réjouissantes. D’ailleurs, les moniteurs aux chiffres défilants ne démentaient pas sa théorie. Secouant la tête pour s’éclaircir les esprits, l’elfe aux cheveux noirs se persuada qu’ils vivaient dans la ré-a-li-té et que, par conséquent, les aliens n’existaient pas. Lassées par tant de mystères, l’aéromancienne s’avança vers le cylindre avant de saisir le drap de sa main aux os intacts voulant le retirer de la structure mais un cri quoiqu'étouffé se fit entendre. Se retournant vers le couloir, Elda arqua un sourcil. D'autres prisonniers ou les gardes qui s'étaient aperçus de leur fuite ?


Dernière édition par Elda le Lun 26 Juil 2010 - 14:20, édité 1 fois
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Wigzi
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeDim 25 Juil 2010 - 22:20

[Pour les curieux, on arrive de là, Lien.
Elda, si tu pouvais suspendre ton geste en entendant le bruit, puisque je n'ai pas encore la description de ce qu'il y a sous ce drap, ce serait cool...]

Un piège ! Ca ne pouvait être qu'un piège ! Un vote s'imposa. Wigzi était totalement contre le fait d'emprunter ce bateau – son propriétaire n'est peut-être pas loin... je suis John l'aventurier, pas un vulgaire voleur !

Ils se retrouvèrent toutefois sur le zodiac au grand dam du pseudo aventurier... La traversée lui parut interminable. Wigzi n'avait plus aucune notion du temps, si bien qu'il n'aurait su dire s'ils étaient sous terre depuis vingt minutes ou plusieurs heures. Eclairés de sa lampe torche, ils progressaient rapidement. L'air avait changé. D'humide il s'était rapidement chargé d'une odeur de moisissure. Les yeux plissés, il guettait l'obscurité à la recherche d'une autre rive, d'un pan de terre, à la fois impatient d'arriver et totalement terrifié à l'idée de tomber sur quelque chose sur lequel il ne voudrait pas tomber.

Le moment tant redouté arriva et c'est après un voyage qui lui avait semblé interminable que Wigzi découvrit la berge. Il était temps, le moteur du zodiac commençait à s'essouffler. Pour sûr, ils n'auraient pas assez de carburant pour revenir sur leurs pas. Wigzi n'en prit conscience qu'à ce moment-là et il se surprit à penser que, de toute manière, ils n'en auraient pas besoin...

On y est, on accoste.

Et, joignant le geste à la parole, ils arrivèrent sur la côte. Sans perdre un instant, Wigzi s'empressa de parcourir la zone avec sa lampe pour être sûr qu'ils étaient seuls sur cette plage. Oh ça non, il n'y avait rien sur la berge. Et pour cause, cet endroit était minuscule ! Encerclé par le lac dans leur dos et une paroi rocheuse en face d'eux, le morceau de terre devait être large de dix mètres et long d'une douzaine.


Piégés.

Le mot avait échappé à Wigzi. Le teint livide, les yeux exorbités, il se tournait d'un côté puis de l'autre à la recherche d'une issue. Un vent de panique passa sur sa nuque. Fit frissonner son dos. Piégés. Ils n'avaient plus d'essence pour repartir, et cette voie était sans issue...

Non, non, c'est pas possible, non. Ca s'peux pas non... Non... NON !

Il avait hurlé. Le bel homme fort et courageux était bien loin. S'il en avait gardé l'apparence, Wigzi était redevenu lui même. Le petit lutin froussard.

Et dans son angoisse il ne remarqua pas le filet d'eau qui s'échappait du lac et traversait la plage sans encombre. A bien y regardait, il ne plongeait pas dans l'immense étendue d'eau mais y prenait sa source. Sa chute était invisible aux yeux des élémentalistes, puisque le filet passait sous le mur de roche.

S'il pouvait s'écouler dans ce sens... c'est qu'il y avait certainement un trou derrière cette paroi rocheuse. Une pièce. Une machine.

Des prisonniers...


[Pas de tour de post imposé, mais il serait plus judicieux que ce soit Lycast qui poste après moi, pour défoncer le mur...]
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeLun 23 Aoû 2010 - 21:55

[Désolée Elda, je saute ton tour, sinon je ne pourrai pas poster. Tu prendras le tien après, désolée =S. Je considère que Lycast a fait sauter le mur et Elda a enlevé le drap sur la cuve.]

Horreur, ce qu'ils découvrirent dépassaient les limites de l'imaginable. Laokess portait bien son lot d'étrangetés, et les récents événements qu'ils avaient vécu auraient pu les immuniser contre toute sorte de monstruosités. Pourtant, tous furent choqués. Une gigantesque créature d'une nature indéfinissable flottait dans une solution verdâtre devant eux. Elle occupait presque entièrement le réservoir cylindrique si bien qu'on en devinait à peine la tête. A l'intérieur, le temps semblait arrêté. On aurait pu deviner sans mal qu'un tel monstre était une création de laboratoire, puisque rien dans la nature, ne s'y apparentait.

Le premier frisson passé – car il ne s'agissait à priori pas de quelque chose d'humain – les élémentalistes risquèrent à détailler cette bête informe. Sa peau oscillait entre celle d'un crapaud et les écailles d'un crocodile. En tous cas, sa couleur était celle de la vase dans laquelle ces derniers barbotaient : brune, vert sombre avec quelques notes mauves. Si les élèves s'étaient risqués à la toucher, ils se seraient presque râper la main sur sa peau rugueuse. Rocailleuse.

Son corps, un tronc presque carré, solide et fort n'avait pourtant rien en commun avec les autres éléments qui constituaient ce monstre. Ses membres sombres rougeoyaient, pareils à des braises encore fumantes qui se ravivent sous la brise et finissent par s'enflammer ou s'éteindre définitivement. Des griffes longues et acérées prolongeaient ses bras et jambes. Leur couleur blanche, immaculée tranchait avec celles des membres, bordeaux, rouge sombre rappelant avec horreur le sang coagulé. Mais le plus étrange n'était pas là. Des flammes ondoyaient autour de ses membres. Alors que le bocal était rempli d'un liquide verdâtre. Invincibles, elles semblaient ignorer l'eau qui les entouraient et continuaient à onduler, véritables feux follets insaisissables.

De plus en plus étonnés, les prisonniers contournèrent la cage de verre. Et si jusqu'à maintenant la bête ressemblait plus ou moins à un mammifère, la paire d'ailes qu'ils trouvèrent dans son dos les firent changer d'avis. S'agissait-il d'un insecte ? Pas de plumes ni d'écailles, une matière translucide jaunâtre, penchant vers le vert pomme. Semblables à deux éclairs, elles pendaient jusqu'à la moitié des jambes, accompagnées de plusieurs petites ailes fines se déployant en dessous. Tous levèrent donc la tête vers le sommet du monstre, s'attendant à trouver des mandibules allant de paire avec les ailes. Ils tombèrent sur plusieurs rangées de dents, qui, malgré leur petite taille, et surtout malgré leur petite taille faisaient froid dans le dos. De petits yeux gluants étaient figés et aveugles aux élèves qui les entouraient. La tête informe ondoyait, comme s'il s'agissait d'un liquide sans contenant. D'ailleurs de petites gouttes perlaient sur son front et tombaient régulièrement jusqu'au fond du tube. De là jaillissaient deux cornes tortueuses, qui s'élevaient en colimaçon pour finir sur des pointes aiguisées.

Un puzzle assemblé avec mauvais goût. Ce n'était pas l'esthétique qui était recherchée mais un mélange ultime, parfait. Invincible.

Car malgré une apparence tant repoussante que démoniaque, la créature dégageait une aura bien plus forte. Une aura d'immensité, de toute-puissance. Comme les astres qui exercent entre eux le phénomène d'attraction, une force irrésistible attirait les élèves vers la bête, animés dans leur torpeur par une sorte de fascination. Le bon sens leur aurait dicté de fuir, mais elle était là, impitoyable, irrésistible. Une création si imposante, même immobile, inspirait avant tout le respect.

Et très vite l'effroi.
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Irys
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeLun 23 Aoû 2010 - 21:56

Irys était complètement dépassée. Tous réagissaient avec une vivacité surprenante, Si bien qu'elle crut assister à un film en accéléré, sans bénéficier elle-même de l'accélération. Le mur de roche qui avait sauté, les nouveaux arrivants – très étranges – et le tissu qui venait de tomber au sol... Comme si elle se trouvait dans un manège – ou même au creux d'une tornade – les images défilaient à toute allure. Irys en eut la nausée. A moins que ce fût à cause de l'apparition soudaine de la bête. Du monstre.

Un insecte démesuré, un bélier aux cornes déployées... ? Impossible de mettre des mots sur cette horreur, cet agencement au goût plus que douteux et sans aucune harmonie. Aucune logique, même. Comment ces flammes pouvaient-elles brûler, comment ces cornes pouvaient-elles tenir sur sa tête, cette... flaque d'eau ? Aucun terme ne pouvait définir cette chose. Moche, terrifiante, ignoble, tous ces adjectifs ne suffisaient pas à définir une telle horreur. Un seul revenait cependant à l'esprit d'Irys. Affreusement juste.

Contre-nature.

Les flammes s'éteignent dans l'eau, un liquide doit être contenu, un insecte ne peut pas mesurer trois mètres et la roche ne s'articule pas. Même dans une île où les hommes se transforment en animal, lisent les pensées les plus secrètes et jonglent avec les éléments. Ils ne contredisent pas les lois de la nature. Ce résultat était impossible.

Mais comme pour infirmer ses dires la bête enfermée dans son bocal esquissa un mouvement. Une langue de lézard passa par dessus les rangées de petites dents pour rentrer aussitôt. Aussi discret fût-il, le mouvement terrifia Irys. Cette chose, non contente d'avoir été assemblée miraculeusement était... vivante !

En quelques pas incertains la jeune femme s'éloigna de la cage de verre. Grand bien lui en prit ! Sans prévenir et dans un fracas assourdissant le tube s'ouvrit sur toute sa longueur, libérant les flots verdâtres qu'il contenait. Et avec eux le monstre. A peine la prison s'était-elle ouverte qu'il avait déployé ses ailes translucides. Il continuait donc à flotter à quelques mètres du sol tandis que le liquide vaseux recouvrait le sol et les élémentalistes. Mais Irys était bien trop effrayée pour penser à l'eau dégoûtante qui lui arrivait aux chevilles. Le regard rivé sur l'insecte géant, elle n'osa pas esquisser un geste. Ni même une pensée. Totalement statufiée, pas même une expression ne trahissait son visage. Seuls ses yeux violets parlaient pour elle. Ils criaient, hurlaient toute la peur et l'horreur qui figeaient en cet instant la jeune fille.

Le gémissement que poussa le monstre la sortit néanmoins de sa torpeur. Le cri suraigu l'obligea à plaquer les mains contre ses oreilles tant l'entendre était douloureux. Irys jeta alors quelques regards perdus autour d'elle. Elle n'était pas courageuse. Elle ne savait pas se battre. Elle maniait les mots, jouait avec, impressionnait même, mais cela restait des mots. C'est alors qu'elle revit Adarion faisant face au démon des flammes. L'espace d'un instant elle revécut ce combat et se rappela à quel point l'élémentaliste de feu s'était montré à la fois fort et précis. Courageux et talentueux. Elle, elle ne savait pas.

Et contrairement à ce qu'aurait fait son bien aimé elle recula. Un pas, deux pas. Le plus possible de cet enfer. Elle ne pouvait pas, elle ne pourrait pas...

Elle allait mourir...
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeLun 23 Aoû 2010 - 22:02

Le bonheur qui avait envahi le petit Wigzi fut de courte durée. Le mur avait volé en éclat et ils s'étaient retrouvés dans une salle couronnée d'arches gothiques, au plancher de bois rongé par les ans. Mais ce n'était pas l'architecture, incongrue dans ces souterrains, ni même l'énorme tube à essai recouvert d'un tissu qui intéressait Wigzi. Parmi les personnes présentes dans la pièce une chevelure flamboyante et familière ressortait. Et malgré les cernes qu'il remarqua sous ses yeux violets ainsi que ses traits tirés par la peur et la fatigue, une vague de joie submergea le lutin. Ses efforts n'avaient pas été vains ! Le panda avait raison ! Il avait retrouvé son Irys, et peut-être même qu'il mettrait la main sur Keen et Eraykes, maintenant !

Mais comme dit un peu plus haut, le bonheur qui avait envahi le petit Wigzi fut de courte durée. Irys lui avait à peine adressé un regard, et pour cause, il avait vingt ans et presque un mètre de plus et une barbe de trois jours. Il ne lui en tint pas rigueur. D'autant plus qu'un problème bien plus important que son apparence d'aventurier entravait une fois de plus leur chemin. Un problème de près de trois mètres, avec des ailes électriques, une goutte d'eau en guise de tête, un roc comme corps et des lance-flammes à la place des membres... Un problème qui venait de se libérer de la cuve de verre toutes griffes dehors, poussant des cris qui percent les tympans.


*Je le savais, je le savais, je le savais !*

Wigzi n'aurait jamais dû suivre ce panda de malheur ! Il n'était qu'un lâche, un petit farceur et ignorait même la définition du mot courage ! Blanc comme un linge, il crut un instant que son sang s'était échappé de ses veines. Il ferait mieux de le suivre ! Irys, la plus proche de la cuve recula, livide. Il aurait voulu se fourrer dans ses bras, comme ferait un petit garçon avec sa soeur devant un film d'épouvante. Il n'en eut pas le temps.

Un nouveau cri, plus long et encore plus aigu que le précédent lui transperça les oreilles. Et comme l'aurait fait un aigle, le monstre plongea au sol. Droit sur eux. Prenant ses jambes à son cou et bien loin de l'homme fort et courageux qu'il était sensé incarné, Wigzi se précipita à l'opposé.

Tous n'eurent pas la chance de fuir. Planant au dessus du sol, perçant les tympans de son hurlement sinistre, ses griffes démesurées se refermèrent sur des bras. Lycast. Avec horreur, totalement impuissant, Wigzi regarda son compagnon de voyage se faire attraper. Il avait beau se débattre, il ne put se libérer de la poigne acérée de la bête. Un autre élève, un punk, subit le même sort. Il ne le connaissait pas et il était trop loin pour lire le nom à rallonge qui lui prenait tout le bras. Il entendit Irys crier un nom qu'il ne comprit pas. Complètement abasourdi. Immobile, incapable d'esquisser le moindre geste, il se contenta d'assister bouche bée au rapt. Car un troisième subit le même sort. Sa masse formidable et poilue n'arrêta pas l'insecte géant. Il se saisit du panda par les pattes avant, manquant de le brûler avec ses bras enflammés.

Là, Wigzi savait qu'il devait agir. Toum comptait sur lui pour le protéger, et malgré ses rétissances du début, cette excursion les avait rapprochés. Il devait le secourir, le libérer des griffes tranchantes. Mais il en était bien incapable ! Les autres plongeaient au sol à chaque plongeon du monstre, poussant parfois un cri. Bien planqué derrière un rocher, Wigzi assistait terrifié à la scène, sursautant à chaque fois que l'un deux manquait de se faire attraper, criant en voyant les flammes les frôler. Il regardait mais ne bougeait pas. Qu'aurait-il pu faire ?

Visiblement frustré, la bête finit par céder. Elle n'avait pas réussi à emmener d'autres prisonniers, mais elle dût estimer que c'était suffisant pour partir. Mais où comptait-elle donc aller en fonçant ainsi vers le plafond rocheux ? Il n'y avait aucune issue, était-elle devenue folle ? C'est alors qu'un pic de roche sortit de son épaule ou plutôt prolongea son corps rocailleux. Bientôt une autre la rejoignit, puis une autres. Les pics s'élevaient au dessus de sa tête et commencèrent à tournoyer. Et la bête s'élançait, toujours plus proche de la paroi, sans ralentir. Wigzi ferma les yeux, s'attendant à un choc terrible... Un fracas terrible le fit sursauter et lorsqu'il rouvrit les yeux un trou béant ouvrait le plafond. Plus aucune trace de la bête.

Ni de Toum, Lycast et du punk.

Un silence de mort s'abattit sur la salle, étrangement vide. Wigzi n'osait pas regarder les autres. La honte maintenait ses yeux baissés et des larmes où se mêlaient colère et impuissance coulèrent sur ses joues mal rasées sans qu'il puisse les retenir.

J'y vais.

Dans un sursaut, Wigzi releva la tête. C'était la voix d'Irys. Il croisa son regard furieux, remarqua ses points serrés et ses lèvres pincées. Il ne savait pas où elle trouvait l'énergie nécessaire pour faire preuve d'un tel courage. Lui était vide. Sans que personne n'ait pu l'arrêter, elle se métamorphosa. Ses bras devinrent ailes écarlates, ses pieds des serres aiguisés, sa bouche, son nez un bec pointu. Ne restaient que ses yeux améthyste et son plumage aussi enflammé que sa chevelure. Un magnifique aigle aussi rouge que le sang. A moins que ce fût le rouge de la colère. Irys déploya ses nouvelles ailes d'une envergure impressionnante et s'apprêta à décoller. Le coeur de Wigzi sembla monter dans sa gorge et il étouffa un sanglot.

Att... Attends !

Entre ses larmes, le quadragénaire sortit de sa cachette. Bouleversé. Lycast, Toum, maintenant Irys... C'était plus qu'il ne pouvait le supporter.

Je... je viens avec toi !

Où, il ne savait pas. Ce qu'il pourrait faire encore moins. Certainement plus que rester là à se ronger les sangs. Il se rappela ces derniers jours seul à l'E3, sans savoir, sans comprendre. Tant pis s'il ne servait à rien, il préférait mourir de peur au combat que rester dans ce trou ! Sans plus attendre, il se transforma, misant son mètre quatre vingt dix pour un petit mètre, ses épaules musclées, pour le corps d'un gamin gringalet. Il était maintenant un enfant et ne pesait pas plus de trente kilos. Ca restait lourd, mais pour un oiseau de cette envergure, ça devait le faire !

Irys dut reconnaître sa voix car sans hésiter elle s'approcha de lui, et affreusement semblable au monstre quelques instants plus tôt, elle plongea et s'empara de Wigzi entre ses serres.

Ensemble ils s'élevèrent et pénétrèrent dans le tunnel laissé par la bête. Wigzi frissonna.

Il allait mourir.

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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeMar 24 Aoû 2010 - 18:55

[HRP] Désolé de commencer mon post ainsi mais je voulais m'excuser de mon absence imprévue. J'avais un rp tout prêt mais je n'avait pas trouver le temps, mais surtout le moyen de le poster. Entre temps MJ/Irys/Wigzi alors forcément je modifie et je rallonge. J'ai spoiler un passage qui me paraissait limite. Ne connaissant pas l'âge de toutes les personnes qui pourraient lire ce post je préfère prévenir même si à mon goût je reste soft par rapport à ce qu'on le peut voir à la télé ou même lire dans les journaux (dans notre époque même les infos devraient être interdit par le CSA. ). Voilà, bonne lecture ! [HRP]
Toum était resté bouche bée. Ce qu'il vivait en ces sombres instants dépassaient de loin ce qu'il avait pu imaginer. Désormais il se faisait de moins en moins d'illusions quant aux espoirs de retrouver son camarade vivant. L'embarcation les avait finalement isolés sur une petite plage. A court d'essence et d'idée, il se voyait déjà finir sa vie ici. Comment la journée aurait pu t-elle être pire ? Puis l'espoir, un filet d'eau s'écoulant dans un sens anormal et fuyant sous la paroi rocheuse. Encore fallait il arriver à passer au travers. Un jeune homme s'avança et le démolit d'un simple coup de poing. Finalement chacun de ses compagnons de fortune recélaient un pouvoir qui finalement ne les laissaient pas si démunit que ça.

Que faire sinon avancer ? Et dans la pénombre ils traversèrent cette porte improvisée. Ce qu'il découvrit derrière le rassura un peu....du moins quelques secondes. Il y avait là d'autres jeunes gens et, à en juger par les échanges de regards entre les nouveaux arrivants et leurs hôtes dans cette caverne des cauchemars certains semblaient se connaître. Lui était resté un peu en retrait, partiellement caché par la pénombre. Il se dit que plus il retardait l'instant « t » où son pelage serait visible aux yeux de tous et plus ces adolescents accepteraient de l'aider. Les ténèbres seraient son allié pour se camoufler, au moins quelques instants. Et l'espace d'un moment tout bascula.

L'une des demoiselles présente retira un drap recouvrant ce que Toum avait pris au début pour un simple meuble. En découvrant ce qu'il y avait en dessous, ses yeux s'écarquillèrent , partout sur son corps ses poils hérissèrent. Quelque chose d'horrible, d'indescriptible. Étrangement il pensa à ces puzzles que l'on fait enfant et où on appuie de toute nos forces sur les pièces mal placées, nous obstinant à les faire entrer là où manifestement elles ne rentreraient jamais. Il avait sous les yeux un tel assemblage d'horreur. Et pourtant il était indubitablement attiré par cette chose. Il s'approcha, comme hypnotisé, ne se souciant même plus du regard des autres. Les lumières, même faible éclairaient son pelage. Il posa sa main poilu sur le verre. Dans le dos de l'animal il pouvait voir au second plan les visages marqués par la torpeur de tout les observateurs malgré eux. Il ne savait pas si cela venait du fait qu'il était devenu un animal mais son odorat déconnait sérieusement. Il fut envahit par une odeur d'éthanol très forte, presque insupportable. Apparemment il était le seul à être dérangé. Derrière « le bocal géant » la demoiselle au cheveux rouge flamboyant semblait reculer, comme effrayée. Sur le moment Toum ne semblait saisir mais dans un éclat étincelant, le bocal se brisant en milliers de petites étoiles de verre. Le panda recula, se protégeant les yeux avec ses avant bras poilu. Les morceaux de verre vinrent éclater sur ses membres. Malgré son bouclier pilaire certains atteignirent sa peau, entaillant légèrement la chair. Mais la douleur, légère, ne serait pas son seul soucis. La bête hideuse était sortit de son sommeil. L'éthanol l'enivrait totalement. La tête lui tournait. Peu à peu il se sentait partir, la syncope le guettait.

Un cri strident retentit. Les paupières à demi-fermées ne lui avait permit de voir d'où cela venait mais il savait que la bête était à l'origine de ce son qui faillit lui percer les tympan. Il entendit un cri, puis deux. Toum luttait désespérément contre les effets de l'alcool mais rien n'y fait. L'étendu du liquide verdâtre jonchant le sol l'empêchait d'agir, s'il avait seulement pu s'opposer au monstre.

Soudain il se sentit comme soulever, tirer par les bras. Une pression tout contre lui, de plus en plus forte et chaude de surcroît. Puis ses pieds quittèrent le sol, emportant avec lui ce parfum de mort. Et plus il sentait le vide se faire entra lui et le sol et plus il arrivait à reprendre ses esprits. L'odeur de l'éthanol flottait toujours mais avec la forte dose qu'il venait de prendre dans les nasaux cette légère effluve ne le dérangeait pas. Seule restait la douleur des griffes de la bête sur ses bras poilu. Il jeta un coup d'œil. Le monstre avait aussi enlevé deux autres personnes, peut être trois. Il faisait tellement noir que l'on ne pouvait pas voir à plus de quelques mètres et encore. Il réfléchit. Dans cette situation s'il se laissait aller à la panique il était fichu car à l'évidence il n'y aurait pas de cavalerie cette fois. Puis il repensa au quadragénaire. Après être entré et avoir fait la macabre découverte il ne l'avait pas revu, ni la fille au cheveux rouge d'ailleurs. Mais pouvait il seulement espérer de l'aide ? Le monstre avait l'air agile dans les airs.....mais Toum aussi.

Il est curieux de s'apercevoir comment dans certaines situation délicate, ou la vie peut être en jeu on s'attache à des détails. Ces détails en l'occurrence rappelait à Toum un épisode de sa vie. Un épisode qu'il avait oublié, enfouit aux confins de son esprit. Les yeux posé sur ses bras blessés, où le sang s'écoulait par petite goutte il se souvint du vieil homme, celui qui lui avait tout appris, tout enseigné. Des cours d'histoire à la maîtrise de son élément. Et dans un immense flash blanc le temps sembla s'arrêter, laissant à Toum, l'espace d'un instant, le loisir de revivre cet instant.



Vingt ans plus tôt

_ Toum ! Réveil toi ! C'est l'heure de l'entraînement !

Toum sortit la tête de dessous la couette. Il n'appréciait pas particulièrement les séances d'entraînement. De plus il n'en voyait pas l'utilité. Même en imaginant le cas hypothétique ou quelqu'un de mal intentionné viendrait sur leur île il y avait là bien des hommes qui seraient en mesure d'en venir à bout sans que Toum n'interviennent jamais. Mais bon, tradition tradition.

Il courut jusque la plage. Il y avait là une dizaine de personnes. 9 jeunes a peu près aussi vieux que lui et un vieil homme. Il paraissait avoir 80 ou 85 ans mais la légende disait qu'il était là depuis le début soit approximativement quelques 200 printemps. Beaucoup n'y croyait pas mais Toum l'avait vu. Ce vieillard ne pouvait se blesser. Lorsqu'il se coupait, sa peau cicatrisait instantanément. Ce que les connaisseurs appellent régénération cellulaire, lui en avait été témoins. Il faut dire qu'ici tout le monde avait un don. Toum lui depuis la naissance avait le pouvoir de contrôler les vent, de se jouer de l'air. Cependant il n'arrivait pas assez à se concentrer pour l'utiliser. C'est pourquoi le vieillard décida de le prendre sous son aile. Normalement la tradition veut que seul les élèves majeurs ne reçoivent son enseignement mais pour une poignée qu'il jugeait « aux dons supérieurs aux autres habitants », il décidait de leur inculqués les moyens de parvenir à maîtriser leurs dons plus tôt. Toum était de cela.

Le vieillard connaissait son problème de concentration, le père du gamin avait le même. La solution, un pendentif en pierre qu'il avait prit soin de travailler. Il lui expliqua qu'avec ceci, le flux de son énergie serait canaliser. C'est ainsi que Toum fit ses débuts dans la maîtrise de l'air. En quelques années il était devenu un des plus fort de son village. Mais sa paresse naissante et son besoin incessant de faire la fête l'empêchèrent de finir son enseignement. Normalement, avec un entraînement poussé il aurait du arriver à se séparer de son médaillon qui n'avait qu'un effet placebo sur notre ami. Mais à bientôt 19 ans il n'arrivait pas à s'en séparer, au détriment du vieillard. Il n'arrivait pas à comprendre comment avec un tel potentiel on pouvait se laisser distraire par des futilités comme faire la fête, boire ….. Toum se demandait s'il n'avait jamais été jeune, mais à l'évidence ses 200 années l'avait rendu hermétique aux plaisirs de l'adolescence.

Un soir, alors que le jeune homme se préparait à sortir vivre une autre nuit de débauche, il croisa le vieillard. Ce dernier désirait le voir. Devant l'échec du cas de Toum il avait décidé de parcourir le monde, de découvrir si des autres personnes dans d'autres contrée étaient capable de choses ou dons semblables à ceux des gens ici. Avant de partir il expliqua à Toum que le médaillon n'était rien, que pour apprendre à maîtriser au mieux un pouvoir il fallait écouter son cœur. Ce refrain il le connaissait bien, son père avant le vieil homme lui avait raconté. Rien de surprenant pour lui mais cela était trop flou. Comment « écouter son coeur » ? Cela ressemblait à ces conneries New age mais bon. Cela ne l'intéressait pas trop. Dans sa tête il s'imaginait déjà la soirée, oubliant son interlocuteur. A la réflexion il aurait dû prendre les conseils du vieil homme au sérieux car dans sa situation il aurait aimé avoir appris tout son enseignement.

Mais quelque chose le dérangeait. Dans le discours de son maître il y avait eu des mots important. Il se concentra. Il y avait une phrase.


_ Je vois que ce que je te raconte ne t'intéresse pas. Mais Toum regarde moi. Au fond de toi il y a autre chose, un autre don. Pour pouvoir observer la lumière, il faut nécessairement la présence de ténèbres. Ainsi, l'Ordre naîtra du Chaos. Le jour venu, tu comprendras.....

XXXXX


La douleur le tira de son rêve. Les griffes semblaient s'insérer au plus profond de son âme, sondant son être. Il devait réagir. Il saisit son bâton et frappa l'animal...en vain. A vrai dire il frappait si fort que arme de bambou vint à se rompre sur la carcasse solide de son kidnappeur. Il semblait invincible, parvenant même à traverser des parois rocheuses en plein vol. Il ne se tirerait pas de cette situation par une attaque de front. Que pouvait il faire pour se dégager lui, l'élémentaliste de l'air ? La réponse lui apparut soudain. Si le frapper ne changeait rien il pouvait cependant le déranger dans son vol, le ralentissant. Permettant ainsi aux deux « miraculés de la rapt » de venir, si jamais ils en avaient l'intention.

Toum ouvrit les paumes de ses mains. Il passa outre la douleur, il devait se concentrer. Il posa les yeux sur son médaillon qui pendait autour de son coup. Le vieillard avait tort, comment aurait il pu s'en priver ?
Peu à peu a l'intérieur de ses mains se formèrent deux sphères ou l'air ambiant semblait s'engouffrer et tournoyer à une vitesse vertigineuse. D'un diamètre dépassant à peine les 5 centimètres, les sphères semblaient néanmoins assez puissante pour déranger un oiseau en vol, aussi énorme qu'il soit.

Soudain, Toum leva les paumes au ciel. Les deux sphères s'élevèrent au dessus du monstre en tournoyant. Il y eu un bruit sourd juste au dessus d'eux. Puis, dans la noirceur la plus totale, Toum pouvait sentir des objets le frôler, quelque chose de lourd et de froid. Il avait réussit son coup. Quelques mètres plus haut, les deux sphères comme attirées l'une vers l'autre s'était rencontré contre la surface rocheuse, provoquant un éboulis. Pas de quoi se faire effondrer le conduit qu'empruntait le monstre, mais bien assez pour décoller quelques plaques de roches. Et pourtant le monstre les évitait avec une grande facilité. Déconcertant pour le Panda.


* La douleur, elle s'en va ! *

Le monstre relâcha son emprise sur l'un der deux bras de Toum. Il avait dû utiliser les imposantes griffes de son membre pour briser un roc plus gros que prévu, ne laissant derrière lui que de la poussière de roche. L'Aéromancien saisit sa chance. Il se balança d'avant en arrière jusqu'à ce que ses pieds vinrent se poser sur la patte griffue qui le retenait prisonnier. Car s'il avait essayer de « rouper » les cours de maîtrise de pouvoir, ceux de sport eux l'intéressaient beaucoup plus, il lui avait d'ailleurs permis d'acquérir ce corps musclé qui séduisait les filles....enfin ça s'était avant sa métamorphose.

Il poussa alors sur ses jambes, de toute ses forces et, dans un dernier élan, alors qu'il sentait proche de lui que les énormes griffes acérées se préparées à l'emprisonner dans une nouvelle étreinte, il utilisa encore une fois son élément. Le vent tourna autour de lui dans un léger courant d'air pour venir se mettre sous ses pieds, puis plus rien. Et dans un claquement strident, il poussa sur ses jambes, aidé par la force du vent. Il sentait son bras glisser lentement, écorché un peu plus de centimètre en centimètre. Apparemment le monstre ne voulait pas se séparer de sa proie et pourtant, malgré cette volonté, Toum réussit à se dégager....mais pas sans mal. Il avait le bras gauche ensanglanté. Une plaie de quelques centimètre de profondeur s'étendait du poignet à l'épaule en tournant tout autour du bras. Mais il était libre.

Il n'en avait pas espérer autant, à vrai dire il trouvait que sa blessure n'était pas chère payée pour avoir réussi à s'échapper de l'emprise du cauchemar ailé. Désormais il sentait la pesanteur lui nuire, et son corps se laissé tomber dans le vide, dans le noir le plus absolu. Mais il n'était pas inquiet, avec son pouvoir il pourrait s'en sortir aisément.....surtout grâce à ce médai......


LE MEDAILLON !

Autour de son cou, il n'y avait plus rien. Il tâtonnait de son bras droit.....rien sur son torse. Certainement que dans son entreprise de liberté il avait dû le perdre et dans un tel endroit, il ne le retrouverait jamais.

Finit, il était finit. Dans ce si grand besoin de survivre il allait mourir à cause d'un stupide collier. Il essaya alors de se concentrer, d'écouter son coeur....rien. Le vieil homme était fou, Toum le savait. Comment des sentiments auraient il pu le sortir de là. Il était curieux de voir que dans une telle situation, ses pensées allèrent au vieil homme.


** … Pour observer la lumière, il faut nécessairement la présence des ténèbres … **

Ses bras se raidirent ** …. Ainsi l'Ordre naîtra du Chaos..... **

Il ne pensait à rien d'autre. La tête vide, ces mots résonnaient en lui. «  Et L'Ordre naîtra du Chaos......Un jour tu comprendras. » Du fond de son être, Toum en était certains, il le sentait, bouillonnant aux tréfonds de son âme. Ce pouvoir enfouit, il allait se réveiller.

Et tout en tombant, Toum frôla une immense masse rouge flamboyante, avec sur son dos un petite homme étrange. Dans sa chute, le panda croisa le regard du petit homme. Il lui fit un clin d'oeil, signe qui devait faire comprendre à ce dernier de ne pas s'inquiéter pour lui.

Dans chacune de ses paumes se formèrent deux disques auréolés d'un halo bleu vaporeux. Puis, sentant l'éthanol refaire son apparition, signe que le sol se rapprochait désormais de plus en plus, il pointa ses bras tant bien que mal vers le sol. Les deux disques, dans un sursaut de lumière allèrent se poser côte à côte quelques mètres plus bas. Le panda ferma les yeux et, comme un religieux aurait pu sentir la foi l'envahir, il s'allongea, tête vers le sol, prenant de la vitesse. Il ne savait pas pas encore à quoi s'attendre avec ce nouveau pouvoir, mais il y croyait et, dans un dernier soupir, les yeux plissés, il s'engouffra à toute vitesse dans le premier.


….

Quelques secondes passèrent puis soudain, il ressortit par le deuxième cercle de lumière...mais dans l'autre sens. Des portail ! Cela ressemblait à une forme de téléportation mais moins poussée. Le seul inconvénient c'est qu'il avait gardé la force de la chute; ainsi, il ressortit de l'autre cercle, mais cette fois « vers le haut » jusqu'à atteindre une hauteur de quelques mètres. Puis, la gravité reprenant son droit, il s'écrasa sur le sol, roulant dans le liquide nauséabond jusqu'à passer derrière l'ancienne cuve, s'écorchant un peu plus le corps au milieu des morceaux de verre.

La douleur était atroce, et la présence de l'éthanol ne faisait que multiplier ce sentiment. Il se releva tant bien que mal, arracha un morceau de tissus de son pantalon pour le nouer autour de son bras gauche, qui saignait moins désormais. Ce nouveau pouvoir était plutôt sympa mais il n'avait pas le temps de trop y penser. Comment pouvait-il aller aider ses compagnons de fortunes ? Il avait perdu le pendentif. Il scruta le sol, espérant le retrouver là...sans grande conviction.

Ses yeux parcourait les morceaux de verre et le liquide qui avait permis à ce monstre de vivre. Qu'espérait-il y trouver ? Une arme, un bouton, un levier....du sang. Du sang ? Étrange, celui -ci semblait là depuis longtemps et hormis le sien qu'il laissait traîner partout depuis quelques minutes il ne lui avait pas sembler avoir vu quelqu'un perdre son sang avant l'apparition de la bête, du moins pas en de telle quantité. Il avança, oubliant jusqu'à l'odeur qui l'avait tant marqué auparavant. Le sang semblait goutter du trou béant. Un de ses compagnons s'était il fait avoir ? Il leva les yeux et, dans un bruit à glacer le sang, vit dégringoler à ses pieds la carcasse d'un corps en charpie, se retrouvant par la même occasion couvert des quelques hématies restantes et qui n'avaient pas eu le temps de coaguler.


Spoiler:

La tristesse et les larmes. Puis la rage commença à l'envahir. Il oublia tout. Les personnes prisonnières des serres du monstre, ceux qui le poursuivait dans son vol frénétique, l'apparition de son nouveau pouvoir. Il n'y avait plus qu'une chose: La Colère. Toum sentait que ça l'envahissait de plus en plus, une chaleur profonde qui partait du bout de ses orteils pour atteindre le sommet de son crâne, en passant par l'extrémité de ses doigt. Il n'avait plus peur, plus d'appréhension. Son ami, que dis-je son frère qui jonchait la pièce de tout son long......... Sur le moment il ne s'inquiétait même plus que la seule personne capable de lui redonner une forme humaine venait de mourir, ce qui explicitait qu'il devrait rester ainsi à jamais.

Il hurla. Pas comme un homme, mais comme l'animal qu'il était devenu. Au creux des ténèbres, le gentil jeune homme d'une trentaine d'année devenait peu à peu un monstre. Pas sur le plan physique, bien qu'en panda ensanglanté il se posait là. Non, ce monstre là était à l'intérieur, il sévissait au plus profond de ses entrailles. Ce monstre là acceptait de mourir par vengeance.

Toum s'écarta du corps de son ami, le recouvrant toutefois de la bâche qui avait laisser découvrir plus tôt l'infâme bête hideuse. Il se remit sous le trou béant dans le plafond qui avait laissé s'échapper la même bête quelques instants plus tard. «  Écouter son Cœur. ». Il avait compris désormais. C'était ça le « pouvoir des sentiments » qu'avaient essayer de lui inculquer son père puis le vieil homme. Il leva les yeux au dessus de lui, n'apercevant qu'un petit point rouge vif, l'oiseau de feu qu'il avait croisé dans sa chute. Il serra les poings, plia légèrement les jambes. Une bourrasque venant de l'extérieur s'engouffra par le trou fait dans le mur par le jeune homme. L'air tournait autour de lui. Il se sentait fort, puissant....bien plus qu'il ne l'avait jamais été. L'air balayait tout et sur un rayon de quelques centimètres autour de lui le sol était impeccable; puis, poussant sur ses jambes, la pression était telle que le sol commença à se craqueler. Il leva de nouveau les yeux vers le plafond troué. Des larmes perlèrent le long de ses joues poilues. Comme une promesse, il lança un hurlement sinistre au monstre. Il poussa sur ses jambes et s'envola à toute vitesse, s'engouffrant dans le trou du plafond et rattrapant peu à peu l'oiseau de feu qui ne restait encore qu'un point à plusieurs mètres de là. Les poings serrés, il n'avait qu'une phrase en tête.


_ Je vais te tuer !


Dernière édition par Toum le Mar 24 Aoû 2010 - 23:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [S18] Titivillus & Cie. [Fini]   [S18] Titivillus & Cie. [Fini] Icon_minitimeMar 24 Aoû 2010 - 19:47

[Voici la suite de ce topic Lien. Toum, je n'ai pas encore lu ton post, du coup le mien sera sûrement en désaccord avec le tien (j'ai cru comprendre que Toum se libérait). Ne tiens donc pas compte de ce que j'ai écrit sur ton personnage, j'éditerai après avoir lu ton post.
Edit > Voilà c'est édité !]
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