[S10] Un coup de pied, euh... de main peut-être ? (terminé)

Si cela peut rassurer le petit lutin, ce n'est ni un surveillant, ni un professeur qui traverse le couloir de la salle des surveillants à grandes enjambées mais un jeune garçon aux cheveux bruns épars et aux yeux vifs. Keen, une brioche nature grillée dans la bouche, les deux mains tenant une pile de livres, fait partie des rares élèves debout à une heure si matinale. Lavé, fin prêt pour la journée qui commence, il n'a plus qu'à finir son petit-déjeuner et à rendre ses deux-trois livres à la bibliothèque pour passer une agréable matinée aux côtés de son colocataire. Tout est planifié : dans un quart d'heure maximum, il est dans son cabanon. Ensuite, il fera le petit-déjeuner à Damus - c'est toujours plus agréable de manger chez soi que dans la Grande Salle - et le réveillera. Vingt grosses minutes plus tard, ils seront fins prêts à passer un début de journée idyllique au Temple des Eléments. Oui, tout était planifié dans l'esprit du petit Keen, et il ne s'attendait pas le moins du monde à voir Wigzi. Ce n'est qu'en passant rapidement devant la salle des surveillants qu'il remarqua alors qu'il y avait quelqu'un qui s'y afférait. Purim ? Espérant revoir la jeune blonde énergique et souriante, il se pencha dans la salle pour apercevoir qui était le courageux qui travaillait à cette heure matinale. Déception ? Non, plutôt surprise. Oui, Keen était surpris. Voir son ami farceur dans la salle des surveillants était vraiment étrange et le garçon se prit immédiatement à penser qu'il préparait une nouvelle farce. Oups, démasqué. Le lutin pose sur lui son regard azuré. Trop tard pour filer doux ; non pas que la présence de Wigzi gêne Keen, plutôt parce qu'il s'est fait punir par sa faute... et l'Elémentaliste de l'Eau aura beau jouer les blasés en criant haut et fort qu'il s'en fiche royalement, il doit quand même énormément lui en vouloir...

« Toc, toc ? » dit Keen en souriant à son ami. Un sourire un peu gêné.

Le garçon hésita puis décida de rester sur le pas de la porte ; si Wigzi avait le droit - ou pas ? - de se trouver dans la salle, Keen, lui, n'a aucune raison d'y être. Il posa sa pile de livres par terre, prit sa tartine toujours coincée entre ses dents et dit enfin :

« Tu fais quoi de beau ? »

[Non non, ne vous frottez pas les yeux! C'est du vrai de vrai : Eraykes is back in RP !]


Vrout! Frout!

Un carton ou avaient été entreposés des dizaines de vieux volumes poussiéreux depuis la création de l'E3 bougea. Le bruit des quelques livres qui en tombèrent aurait suffit a alerter quiconque se trouvait dans le bureau des surveillants a ce moment la.
Soudain, surprise, un bras sortit du carton. La main touilla dans le vide, comme si elle cherchait à agripper quelque chose, et finit par trouver le bord d’une table. La deuxième main sortit à son tour du carton et répéta les mêmes mouvements avant de rencontrer un bureau. La main fit un large mouvement circulaire qui renversa tout ce qu’il y avait sur le bureau par terre. Ainsi, punaises, trombones, tubes de colle, cahiers et globes terrestres atterrirent par terre avant de rouler en s’éparpillant un peu partout dans la salle. Les deux bras semblèrent se tendre… puis, plus rien.

Et une poignée de secondes plus tard, la tête d’Eraykes sortit du carton accompagné du vacarme que faisaient les volumes en tombant les uns sur les autres sur le plancher. On peut dire que même un éléphant dans un placard aurait été plus discret. Mais la question était… que s’était-il passé ?

*Hmmmm… j’ai dormi comme un loir !*

Un peu somnolent, Eraykes sortit du carton toujours en renversant des flots de livres par terre. Il agita ses bras devant lui comme un somnambule et toisa de ses yeux entrouverts les éléments la pièce. Il se déplaça un peu dans la salle a pas lents comme un enfant maladroit qui s’essayait pour la première fois a la tache dure qu’était d’apprendre a marcher. Apres un pas, Eraykes trébucha sur un tube de colle qu’il avait fait tomber par terre et se retrouva les quatre membres en l’air dans son carton. Ce dernier coup acheva de le réveiller et il sortit, cette fois lucide, la tête du carton.

Au fur et a mesure que sa mémoire lui revenait, il se rendit compte qu’il y avait deux autres garçons présents dans la pièce.

Hum… ? Z’êtes qui ? Mais t’es pas… Keen ?

Le lutin n'eut pas le temps de répondre à la question de Keen qu'un bruit dans son dos attira leurs attentions. Wigzi se tourna précipitemment tandis que son ami fit un pas de côté pour aperçevoir la scène et croyez-moi, ça en valait la peine. Un carton entreposé dans un coin de la salle, au pied de la penderie, trembla violemment, faisant tomber plusieurs vieux ouvrages dans un nuage de poussière. Keen sentit alors la peur nouer son ventre, peur accrue lorsqu'il aperçut un bras, puis un autre, émerger du carton et tater maladroitement les alentours, renversant les « trucs » et les « bidules » entreposés sur la table. Il fallut quelques secondes de vacarmes pour qu'on puisse aperçevoir une tête endormie sortir lentement du carton. Et le garçon à la tartine tilta rapidement : Eraykes, l'étudiant qui avait planté de nombreux fruits il y a quelques semaines. Ses cheveux bleus étaient encores plus épars que ceux de Keen et des marques noires cernaient ses yeux plissés. Et avant même que Wigzi et Keen n'eurent le temps de réagir, Eraykes tenta de se lever et rechuta maladrotiement dans son lit d'infortune, achevant de faire tomber son contenu dans un boucan du diable. Qui l'eut crû ? Le maladroit Elémentaliste n'est pas mort ! Il tente une fois de plus de se rétablir avec succès cette fois. Il tituba légèrement et finalement, se redressa. Il semblait presque complètement réveillé et il murmura d'une voix encore endormie quelques mots. Keen, lui, ne fesait plus attention à Wigzi ; il avait les deux yeux rivés sur l'étudiant. Ce n'était pas le fait qu'un Elémentaliste se soit endormi dans un carton sous une pile de livres qui le dérangeait le plus. C'était plutôt le fait qu'il ait tout mis en bazar...

« Eraykes ! Tu as tout mis en bazar ! Regarde un peu ça ! »

Oubliant les lois, il posa sa tartine grillée sur sa pile de livres et se dirigea vers Eraykes qu'il ne contourna qu'au dernier moment. Il s'accroupit alors devant le carton abîmé et remit dedans tous les ouvrages que le garçon avait renversé. Une fois la tâche faîte, il ramassa tous les stylos et autres outils qui étaient tombés et les replaca sur la table, à leur place initiale. Et pour finir, il saisit le balai-brosse qui était posé contre la penderie et donna un rapide coup pour rassembler la poussière en un petit tas compacte près du carton. Enfin, Keen toisa Eraykes et dit d'une voix non plus furieuse mais plutôt lasse :

« C'est vachement fatiguant de nettoyer cette salle. Je l'ai fait hier, en plus... »

Il perdit tout signe de fatigue et, se tournant vers Wigzi, dit d'une voix enjouée :

« Eyrakes, je te présente Wigzi. Wigzi, voici Eraykes. »

[Ahhhh! Keen, l’homme-femme-de-ménage !]

Pendant qu’Eraykes poussait des petits bâillements, signes de « passé une bonne nuit » / « je me réveille » / « ce carton était plus confortable qu’il n’en avait l’air » , Keen s’affairait a ranger tout ce qu’Eraykes avait malencontreusement fait tomber a terre. Keen maniaque ? Eraykes ne l’imaginait pas comme ça. Mais passons ; s’interroger sur la maniaquerie de ses amis (et sur si l’on peut en changer comme de chemises ) n’est pas une chose qu’il faut faire le matin. Eraykes semblait ne pas prêter beaucoup attention aux problèmes qu’il avait causé et a la personne qui les réparait. Pourtant, ce genre de chose lui tenait normalement beaucoup a cœur. Mais pour la même raison que plus haut, il ne s’en préoccupa pas.

Eraykes regarda encore une fois autour de lui, comme si c’était tout a fait normal d’avoir passé la nuit dans un carton plein de livres, lui-même étant dans le bureau de surveillants, et posa les yeux sur le garçon qu’il ne connaissait pas, à l’air malicieux quoi qu’un peu surpris, au visage rond et confiant et au yeux verts pétillants. Quand les « frot frot » de Keen cessèrent, Eraykes alla s’asseoir dans une vieux fauteuil brun pour continuer sa nuit. Comme on dit, quand y’en a plus, y’en a encore !

Eraykes n’eut pas le temps de fermer les yeux car Keen lui présentait le garçon aux yeux verts. Wigzi...

Enchanté, Wigzi.

Eraykes renonça à dormir, apercevant au loin le début d’une discussion. Il se tortilla un peu dans son fauteuil pour trouver une position confortable avant de lancer :

Alors, qu’est-ce que vous faite la ?

[Je vais avoir du mal à faire un texte aussi bourré de sous-entendus Eraykes !]

La personne qui était entrée, finalement, n'avait rien d'un surveillant. Une tartine grillée à la main, se fut Keen qui se retrouva devant la porte. Quelle ironie ! Pourquoi se retrouvait-il là, alors que lui, n'avait pas été puni ? En plus, en lui demandant ce qu'il faisait...

*Je fais du surf au milieu des dauphins, ça se voit pas ?* s'était-il dit.

Il avait décidé de pardonner Keen. C'est pourquoi il garda cette réflexion, pour rester fidèle à lui-même, et dire... Badaboum ! Le petit lutin fit un bond. Le carton bougeait ! Et les livres, gentiment empilés tombèrent. Wigzi arqua un sourcil. Il faut dire que c'était pas très courant de voir un carton avec deux bras. Maladroits qui plus est ! Ils renversèrent tout ce qui était à porter. Rien ne leur échappèrent. Le sol fut bientôt recouvert de stylos et crayons en tout genre. Mais les bras n'étaient cependant pas seuls dans le carton. Non, une fois le fiasco terminé, une tête aux yeux endormis sortit. Il fit quelques pas maladroits. Il aurait d'ailleurs pu faire rire, seulement il ne se trouvait pas dans un cirque, mais dans la salle réservée aux surveillants. Les spectateurs le regardait donc d'un air étonné. D'ailleurs, l'un d'eux, au lieu d'applaudir il se mit en colère, et s'arrêta à ce qui aurait pu être un détail : le bazar.

*C'est jamais que le bureau des surveillants...*

Le petit homme avait suivi de ses yeux malicieux Keen, mais sans broncher. Il aurait le temps de travailler à ce genre de choses durant les deux semaines à venir... "L'homme-femme-de-ménage", lorsqu'il eut fini, en profita pour présenter Wigzi au jeune homme qui s'était défait du carton, et s'était installé dans le fauteuil. Eraykes. Il connaissait ce nom. Ca devait être Irys qui y avait fait allusion, lors de leurs vacances. Il se contenta de hocher la tête avec un sourire joyeux, comme toujours, sans ajouter de commentaire. La question qui suivit lui permettrait d'en faire assez, avec un air important.

Eh bien, comme j'allais justement le dire à Keen, après avoir fait la conquête de la Grande Salle et du Lac, je me suis dit que le Bureau des Surveillants serait bien. Je pensais avoir terrassé tous les opposants, mais un dormait dans l'ombre apparemment. J'aime ton courage. Eraykes, je te nomme gouverneur !

Clopin clopant, il s'avança jusqu'au fauteuil. Il posa solennellement, sa main droite sur l'épaule du jeune homme et ajouta :

J'espère que tu en seras digne !

Il avait l'air très sérieux. Mais l'énormité de ses paroles jurait avec cet air-là.

Que penses-tu de nos locaux ? Confortables ?

[Pas eu le temps de me relire, mais je veux pas vous bloquer... Je risque d'éditer !]

[Sous-entendus? Ou ça ? En tout cas, c'est plutôt pas mal sans relecture !]

Le garçon qui s'appelait Wigzi avait décidément de drôles de réactions... Eraykes ne savait pas trop quoi penser de lui. Il imaginait que c’était le genre de personnes dont on ne peut pas tout savoir du premier coup et qui demande a se faire connaître.
Wigzi l’avait nommé « gouverneur ». La scène aurait pu faire penser a un roi en train de nommer un de ses sujets chevalier… si le petit homme n’avait pas été aux antipodes du « roi », si le décor n’avait pas été aussi décalé, si le « conseiller » du « roi » n’avait pas eu la fonction de femme de ménage, si les dandinements du « roi » avaient été moins voyants… Bref, beaucoup de « si » en somme, qui montrent bien que la scène n’avait absolument rien d’un roi en train de nommer un de ses sujets

Même Eraykes, horriblement naïf, doutait de l’air solennel de Wigzi. Mais que faire dans ces moments la ? Lui dire qu’il ne marchait pas dans sa blague au risque de passer pour un idiot ? Ou au contraire, marcher dans sa blague au risque toujours de passer pour un imbécile ? Que de risques si tôt de matin ! Le monde appartient-il vraiment a ceux qui se lèvent tôt ? Ne ferait-on pas mieux de tous nous lever tard pour éviter les problèmes matinaux ? Eraykes rangea cette réflexion dans un coin de son esprit pour y repenser plus tard. Mais que faire a ce moment la ?

Finalement, Eraykes préféra répondre par une question, qu’il posa d’un air sceptique. Assez sceptique pour le montrer aux autres, mais pas trop pour que cela ne devienne pas un air de reproche :

Je dois dire que l’épaisseur des livres est plutôt bonne. Ce n’est pas encore un matelas, mais ça s’en rapproche déjà plus que d’autres choses moins confortables. Bref, en fait c’est quoi cette histoire de gouverneur ?

Le nouveau gouverneur du bureau des surveillant ne semblait pas très convaincu par la déclaration de Wigzi. D'après celui-ci, toute personne normalement constituée aurait sauté de joie pour les plus extravertis ou au moins sourit pour les plus timides -synonyme de coincés pour notre farceur - si on leur avait annoncé qu'ils avaient la gouverne d'un quelconque endroit ! D'ailleurs, là était peut-être la raison de son scepticisme...

Quoi, ça te plaît pas le bureau des surveillants ? C'est plutôt... Wigzi regarda autour de lui, cherchant un mot pour qualifier ce lieu. Avenant comme endroit ! Oh et puis si ça te va pas, c'est pareil !

Il insistait. Il avait l'air si sérieux. C'était à ce moment précis que le doute fut permis. Croyait-il vraiment tout ce qu'il avançait ? Jouait-il tant le jeu que la peau de son personnage lui avait collé à la peau, et qu'il se trouvait incapable de la retirer ? En d'autres termes... était-il fou ?

Le passage éclair d'un sourire malicieux rassura ses locuteurs. Bref, certes, mais bien visible... Un sourire ne passe jamais inaperçu sur une expression si sérieuse. Alors pourquoi continuait-il ?

Tu me tiendras régulièrement au courant de ce qu'il se passe ici. Je veux absolument tout savoir.

Le grand Maître du bureau des surveillants prit congés de son gouverneur... Non sans un clin d'oeil. Il dut lui tourner le dos pour pouvoir poser ses grands yeux sur Keen. Dès qu'il avait vu entrer, sa tartine à la main, il avait repensé à son idée. Il lui avait dit qu'il lui en ferait part. Le moment était bien choisi, seulement son plan concernait Keen et non l'autre. Il devrait rester vague.

Keen, tu tombes bien. Je voulais savoir si tu voulais qu'on aille ensemble, mercredi, acheter le déguisement pour samedi. J'ai vu que tu étais inscrit, et j'ai une idée...

Et quelle idée ! Une lueur malicieuse éclaira ses yeux bleu-vert.

Quoi que t'en dis ?

Pour lui, c'était la meilleure manière de tourner la page. Le peu de rancoeur qu'il avait envers Keen s'envolerait après un tel moment de complicité.

[C'est mieux, mais bon...]

[Si c'est pas bien maintenant, ça sera mieux plus tard !]

Les propositions fusaient trop vite au goût d'Eraykes. Il se massa un peu le front, les effets du sommeil n'ayant pas complètement disparu. Sa naïveté lui avait souvent montré qu’il devait être prudent. Depuis, sa méfiance ne faisait qu’accroître a chaque occasion.
Cette histoire de gouverneur se présentait comme un contrat. Il y avait des parties claires, écrites bien en gros et en gras… et il y avait des parties moins claires, qui traînaient ici et la écrites en tout petit. A chaque pas, il fallait bien être sur de marcher sur quelque chose de consistant. Eraykes n’avait pas remarqué le petit sourire de Wigzi, mais il ne lui faisait pas entièrement confiance pour autant. Je veux dire, un individu sort de nulle part (en l’occurrence, c’est vous qui sortez de nulle part et pas l’individu, mais vous vous trouvez en face de lui de toute façon, bref, vous comprenez)… donc disons qu’un individu sort de nulle part et vous propose un contrat alléchant a souhaits. Ça ne pue pas l’arnaque, ça ? Enfin, vous pouvez au moins vous imaginer a la place d’Eraykes a ce moment la.

Au moment où Keen allait répondre à la question de Wigzi, Eraykes prit ce dernier par l’épaule et lui fit faire un demi-tour. Il fallait avant tout tâter le terrain :

Bon, disons que j’accepte. Tu me dis en quoi ça consiste ?

Petite approche très subtile de la part d’Eraykes (oui, Thierry !) qui consiste à faire croire a l’adversaire qu’il gagne du terrain alors que ça n’est pas le cas (absolument, Thierry !). Que c’est bien joué de la part d’Eraykes (quel match, Thierry, quel match !) !

Le mot "humour" était-il inconnu à Eraykes ? Etait-il donc assez bête pour penser que Wigzi était réellement le Maître du bureau des surveillants, et que lui, avait l'opportunité d'en devenir le gouverneur ? Le petit homme n'était pas assez observateur pour mettre ça sur le compte de la fatigue et du brouillard matinal qui obscurcissait grand nombre d'esprits chaque matin. Il ne voyait qu'une chose : un lourdingue qui ne comprenait rien à la vie... Il n'aimait décidément pas ce genre de situations. N'était-il pas plus agréable, lorsqu'on raconte une blague que les locuteurs rient à la fin, que d'être obligé de la reprendre et d'expliquer de manière lourde le détail humoristique, qui en fin de compte, ne fait même plus sourire ? Wigzi se débrouillait pourtant toujours, en se montrant lourd parfois, pour qu'on comprenne qu'il ne faut rien prendre au sérieux. Ses yeux rieurs et son sourire malicieux étaient plus explicites que les plus grandes explications.

Seulement, là, c'était Eraykes qui ne s'était pas montré assez observateur...

Maintenant qu'il lui faisait face, il remarqua que le pseudo-gouverneur le dépassait d'une tête. Pourtant, il n'était pas bien grand. Mais ce détail ne perturba pas Wigzi. Comme on ne peut pas blâmer un daltonien de ne pas voir le rouge, rouge, on ne peut pas expliquer à quelqu'un qui a toujours été plus petit que les autres, que le monde n'est pas sensé être aussi grand. Wigzi croisa les bras, prit appui sur sa jambe gauche afin de pouvoir taper de son pied droit. C'était le seul signe visible de son impatience. Il aurait été ridicule de prendre Eraykes par les épaules, de le secouer en lui cassant les oreilles sous ses "mais tu vois pas que c'est de l'humour Ducon ???" et "pourquoi tu comprends pas ???" ou "tu vas arrêter d'être lourd, maintenant" ! Ce n'était pas vraiment le genre de Wigzi. Il était pacifiste. Il est inutile de préciser que ce n'était pas par choix... Sa taille et corpulence rondouillarde ne lui permettrait pas de se montrer violent. C'est pourquoi il choisit la manière douce. Ou du moins en apparence...

Eraykes... Tu vois bien, que nous sommes dans un bureau des surveillants hein ? commença-t-il sur le ton qu'emploierait une grand-mère qui parlerait à un enfant, un sourire niait sur les lèvres. Tu le vois hein ? Et tu le sais que c'est pas possible que Tonton Wigzi soit Maître d'un lieu comme ça ? Hein ? C'est pas possible. Donc tu ne peux pas être gouverneur non plus... Tonton Wigzi plaisantait !

Le petit pinça gentiment la joue d'Eraykes et ajouta : Maintenant, Tonton Wigzi doit parler avec Keen ! Soit sage, ne l'interrompt plus... Puis il reprit, à Keen cette fois-ci, de son ton enjoué habituel : Alors c'est bon pour mercredi ?

Comment un si petit gars pouvait-il se montrer si arrogant ?

[ Bein voilà, tu t'es rattrapé pour le post de la dernière fois ^__^ ]

Keen n'arrivait pas à en placer une. Tout d'abord, Wigzi et Eraykes se lançèrent dans une conversation passionante [ mwarf mwarf, ironie ! °w° ] sur le confort de la salle du petit lutin. Et lorsque que ce dernier revint vers Keen et lui proposa de l'accompagner s'acheter un costume pour le bal de promo le mercredi suivant, Eraykes revint à la charge et, ne voyant pas l'éléphant dans le corridor, demanda des détails au petit bonhomme sur la fonction de gouverneur de la salle des surveillants, ce qui arracha un sourire [ oui, on peut sourire avec une tartine grillée dans la bouche... ] au jeune Keen. Dommage Eraykes, tu vas devoir apprendre qu'il ne faut jamais prendre au sérieux un Lutin. Wigzi, devant l'incompréhension de son gouverneur, sembla s'empourprer et expliqua, lentement, comme une mère qui explique à ses enfants qu'il ne faut pas coller ses doigts gras sur les meubles lorsqu'on vient de manger un cookie, que c'était une blague. Enfin, le Lutin s'éloigna de son nouveau complice qui était comme deux ronds de flan pour rejoindre l'Elémentaliste à la tartine. Ce dernier adressa un petit sourire à Eraykes, espérant qu'il ne se soit pas véxé de l'attitude de Wigzi. Mais pas le temps de se lancer dans une analyse complète de l'expression de l'étudiant, voilà le Lutin qui remet sur le tapis l'histoire du rendez-vous. Keen répondit du tac au tac :

« Et bien je suppose que je n'ai rien de mieux à faire... c'est OK pour moi. »

Il se fendit d'un sourire et se tourna vers Eraykes :

« Et toi ? T'as une idée de costume ? »

L'idée d'un ours qui hiberne dans un carton de livres poussièreux lui traversa rapidement l'esprit mais il chassa cette pensée mal placée pour se focaliser sur Eraykes.

[XD les daltoniens!
Keen-> tu me vois sur la piste de danse en train de me dandiner en chantant: “♫ il en faut peu, pour être heureux ♪” XD ?]

Oh ! Il plaisantait !

*Mer*e ! Maintenant je passe pour un c*n. Remarque, il n’y avait pas beaucoup d’autres possibilités…*

Les effets du sommeil étaient a présent totalement dissipés, et Eraykes se rendait compte qu’il était dans la salle des surveillants, qu’il n’avait jamais vu auparavant. Et il se rendait compte aussi que le petit bonhomme s’était payé de sa tête. Il se dit qu’il ne devrait plus jamais faire autant confiance des la première fois, même s’il savait qu’il oublierait et qu’il referait la même faute la prochaine fois.
Enfin, il était bonne patte, un peu naïf, mais le ton que prenait Wigzi ne lui plaisait pas. Eraykes aurait pu le soulever par les épaules pour lui rappeler qu’il devrait éviter de parler sur ce ton à des personnes plus fortes, mais l’idée ne lui traversa pas l’esprit. Mais au moment on il lui pinça la joue, Eraykes se retint de le lui faire remarquer qu’il n’était pas sensé savoir qu’il se trouvait vraiment dans la salle des surveillants et que de toute façon, il n’était pas sensé savoir ce que gouverneur devait signifier ni s’il aurait du lui faire confiance.

Puis Wigzi sembla se désintéresser de lui et parla d’une histoire de costume avec Keen, qui mordait toujours dans sa tartine. Brrrr, de la confiture ! Fausse déclinaison des fruits, horrible copie de goût, tout pour déplaire, quoi. Rien qu’en regardant la confiture, on pouvait sentir la terreur des pauvres fruits broyés, déchiquetés et touillés. Mort à la confiture, vive les fruits ! Bon fermons cette parenthèse pour ajouter qu’apparemment, Keen et Wigzi avaient un costume commun, ou du moins avec un rapport. Une image de Tic et Tac de Walt Disney fit un bond dans l’esprit d’Eraykes. Il essaya de remplacer les têtes d’écureuils avec celles des deux garçons… et ça correspondait étonnement bien ! Puis Keen lui demanda s’il avait une idée de déguisement.
Ignorant Wigzi, Eraykes répondit :

Oui, mais tu verras bien le jour venu ! Et vous ?

[ Tic et Tac, nah mais c'est quoi ça ?! o__o ]

Non Eraykes. Apparemment, dormir dans un vieux carton sous une masse de livres ne t'apporte rien de bon : ce n'est pas une tartine de confiture que le garçon mange goûlument, c'est une tartine nature. M'enfin bref, point final sur ce petit égarement, reprenons le fil rouge de l'historie. Alors comme ça Eraykes voulait jouer au plus mystérieux ? Et bien il allait être servi ! Keen argua donc sur un ton enjoué :

« Et bien nous, nous allons nous déguiser... (silence) en... (silence) en... (Keen se tourne vers Wigzi, un air niais figé sur le visage [ omg, trop de didascalies, je ne le referrai plus =x ]) On se déguise en quoi, Wigzi ? »

Non, il ne l'avait pas fait exprès : Keen venait bel et bien de montrer une nouvelle fois l'étendue de son immaturité. D'autant plus qu'il venait de s'engager dans une affaire douteuse, voire même plus : il allait sortir [ dans le sens "se promener" oeuf corse <__< ] à Farzer avec Wigzi. Ce n'était pas rien, bien au contraire et se lancer dans ce genre de projets témoignait d'une grande insouciance et s'engager dans la mafia italienne reviendrait quasiment au même... bref, se rendant enfin compte de son geste, Keen leva un sourcil perplexe. Impossible de faire demi-tour ; après tout, il avait une dette envers Wigzi pour l'histoire de Monsieur Lawa, il ne pouvait pas lui faire faux bond. Il n'avait plus qu'à espérer que ce "déguisement" ne soit pas trop olé-olé...

[ On lui dit pas, hein Wigzi ? =) ]

[Comme vous n'avez pas mis de [PV + noms] j'en ai déduit que le topic en question est ouvert Si vous ne voulez pas de mon post ici je l'enlèverai, faites juste m'envoyer un message perso XD]

Rock s'arrêta devant la porte du bureau des surveillants. *C'est donc ici que se réunissent les différents surveillants. Bien... Considérant que je vais devoir être surveillant pour le reste de la semaine avant de postuler comme prof de découverte. Je suppose que je vais devoir me familiariser avec la place.* De plus ceci lui permettrait peut-être de se reposer.

Il entra, ouvrant la porte calmement. Regardant à l'intérieur de la pièce il vit trois étudiants qui étaient à l'intérieur. Il avait du mal à comprendre ce qui se passait avant son arrivée et il faillit montrer de la surprise. Soit les étudiants étaient en train de jouer, soit ils étaient en train de faire le ménage, ce qui était improbable vu le désordre... Il hésitait entre faire respecter l'ordre, puisqu'il ignorait, même si il se doutait que la réponse était non, si les étudiants avaient le droit de se trouver dans la salle des surveillants. La seconde option consistait à leur parler et à voir ce qu'ils faisaient ici. La curiosité l'emporta.

-... Bonjours, vous trois. Que faits vous ici... n'est-ce pas la salle des surveillants, hm? Quoi qu'il en soit, comme c'est mon premier jour je ne vous ferai pas la guerre pour une bêtise pareille. Alors, que faites vous, j'ai le droit de savoir? Ou est-ce top sercet et les adultes ont pas le droit? Hrm, tout bien considéré, vous feriez mieux de rien me dire. Un ennemi qui ne sait rien, ne pourra pas se préparer à votre plan, ni réagir en temps. Le moins d'informations vous donnez, le mieux. Comme j'ai l'intention de devenir prof. de découverte la semaine prochaine, de toute façon, je ferais mieux de ne pas me mettre mes futurs élèves maintenant, je me trompe? Quoi qu'il en soit, si l'un d'entre vous a la gentillesse de me fair visiter l'école un peu, j'aurai une surprise pour lui ou elle.

Laissant la surprise passer, il donna aux étudiants le temps de laisser pénétrer ce qu'il venait de dire.

[Ben oui, Eraykes, j'ai appris à connaître les daltoniens . Et non Keen, on dit rien mouahaha surprise surprise =D. Et Rock, bien que le sujet ait dérivé, c'était un surveillant à la base que j'attendais ^^.]

Wigzi eut un sourire satisfait. Keen venait d'accepter. Parfait. Une idée de vengeance ? Un coup tordu ? En tout cas, son sourire ne disait rien qui vaille... Eraykes l'ignora royalement. Le bonhomme n'estimait pas sa chance d'être tombé sur un pacifiste... Celui-ci voulait apparemment rester mystérieux sur son déguisement. De toute manière, l'autre n'en avait rien à faire ! Qu'il vienne habillé en yéti en chemise de nuit si ça le chantait ! Tant qu'il ne prenait pas son idée et qu'il pouvait le faire rire... La réaction de Keen le fit sourire. Pas très bon comme comédien... Par contre, Wigzi prit une inspiration, prêt à embobiner, une nouvelle fois la belle au bois dormant - car, il ne le savait pas encore, c'était le surnom qu'il lui avait donné.

L'arrivée d'un homme l'interrompit. Il s'apprêta à protester, lorsqu'il se rendit compte qu'il était plus âgé. Wigzi était quelqu'un de très perspicace. Un homme, qui n'était pas un élève, qui avait plus de vingt ans et qui entrait dans le bureau des surveillants ne pouvait être... qu'un surveillant ! Un tourbillon de paroles entra en même temps que lui. En l'espace d'un instant, il avait réprimandé les élèves, puis les avait encouragé à rester mystérieux, avait annoncé ce qu'il faisait là, comment il y était arrivé, ce qu'il comptait faire, et enfin, il avait fini sur une requête. Rien qu'en le regardant, Wigzi était essoufflé. Avait-il au moins pris le temps de respirer ?

Un coup d'oeil vers Eraykes, puis vers Keen. Il serait bien resté là, tranquille à bavarder avec eux. Pourquoi un surveillant s'était-il montré ? Il lui avait rappelé, seulement en entrant, qu'il en avait pour deux semaines de servitude... Qu'est-ce que le point ? Sur un ton ennuyé qu'on ne lui connaissait pas, il répondit :

Je suis ici parce que le professeur Lawa m'a puni et je dois assister les surveillants pendant deux semaines je serais donc honoré de vous faire visiter l'E3.

Il avait parlé les yeux fixés au sol, sans reprendre son souffle, comme celui qui a bien appris sa leçon, d'un ton résigné. Il accompagna la fin de ses paroles d'une petite révérence, pinçant une robe imaginaire qui était censée dévoiler ses chevilles. Pas plus haut, se serait indécent !

La servante bien élevée devint grand chevalier. Se tournant vers les deux élèves, il fit mine de remettre en arrière une cape imaginaire. Il leva la tête, prit un air fier, et dit d'une voix qu'il voulait profonde et prétentieuse.

Le devoir m'appelle ! Je vous laisse dans vos questions ! N'oublie pas petit, on se voit mercredi !

Wigzi rejoignit le surveillant à l'entrée du bureau, d'une démarche arrogante. Arrivé à son niveau, il lança un regard furtif en arrière. Il fit signe de la main à l'homme pour qu'il se baisse. Il était bien plus grand que lui et il lui fallut beaucoup descendre pour que son oreille atteigne la bouche du bonhomme.

Je veux pas dire mais eux ils n'ont pas de raisons valables... C'est louche, pourquoi étaient-ils là, d'abord hein ?

Il n'avait pas chuchoté, et avait parlé assez fort, pour qu'ils l'entendent d'une voix sourde. Comme lorsqu'on fait semblant de confier un secret, le clin d'oeil ultra discret en moins...

[Keen -> Rooooh! J’avais juste envie de disserter sur l’horreur de la confiture, moi !
Wigzi -> Et c’est toi qui disais que ça allait être dur de faire un texte avec plus de sous-entendus XD ?
Rock -> Oh tu sais, pas besoin de te justifier, hein .]

Apparemment, Keen et Wigzi n’avaient pas l’intention de lui dévoiler leur déguisement. Hmmm, dur dur a deviner. Il faut dire que le thème du cinéma était bien vaste, est l’est toujours… toujours plus !

Entre-temps, un surveillant qu’Eraykes n’avait jamais vu, et qui se disait d’ailleurs nouveau… et conciliant !? Très étrange, surtout pour un surveillant ! Se méfier, toujours se méfier mes petits ! Mais que vous a-t-on appris a l’école ? Méfiance + prudence = pas d’ennuis !

Le surveillant eut droit au regard « C’est c’la, oui… » spécialement interprété par Eraykes. C’est simple : légère torsion de la lèvre supérieure droite, 360 twist du sourcil gauche, œil droit fixé sur le public et tête penchée vers l’avant. Tout un art !
Finalement, Eraykes comprit la vraie raison pour laquelle Wigzi se trouvait dans le bureau des surveillants : il devait les aider, sous le signe de la punition. Donc ce fut celui qui se porta volontaire quand le surveillant demanda si quelqu’un voulait bien lui faire faire le tour de l’E3 ; au grand soulagement d’Eraykes qui n’avait qu’une envie, retourner dans son lit douillet de son cabanon pour finir sa nuit… ou en commencer une autre, peu importe !

Il eut quand même un petit frisson - comme quand on vous glisse un glaçon dans le t-shirt pour vous empêcher de dormir – au moment ou Wigzi fit mine sans vraiment faire mine de les balancer, lui et Keen. Mais le surveillant le prit plutôt bien, heureusement.
Le moment était venu pour Eraykes de s’éclipser discrètement comme il savait si mal le faire. Et, tout compte fait, il décida de ne pas simuler et de vraiment partir comme tout le monde. Il lança, innocemment, tout en faisant des gestes confus dans des directions opposées :

Oui… bon ben de toute façon je m’en allais, hein ? puis au surveillant : A oui je ne m’étais pas présenté. Eraykes, enchanté. et enfin a tout le monde: Bon ben salut!

Eraykes franchit la porte et jeta un dernier regard aux trois personnes.
Un regard chargé d'excuses au surveillant pour ne pas pouvoir l'accompagner (un peu de lèche-bottisme ne fait jamais de mal).
Un regard un peu rancunier a Keen pour ne pas lui avoir dit la nature de son déguisement... mais qui ne tarda pas a se changer en sourire. Après tout, il ne la connaissait pas!
Et un regard plein de reproches a Wigzi pour les avoir dénoncés... qui se changea aussi en sourire pour lui montrer que cette fois, il l'avait comprise, sa blague!

Puis Eraykes disparut, et on se saura jamais pourquoi il s'était endormi dans un carton plein de livres au milieu de la salle des surveillants!

[Heureusement! Parce que je me voyais mal trouver une histoire tenant la route XD!]

Souriant, Rock regarda la jeunesse qui intéragissait. Le temps de sa jeunesse lui manquait, sa jeunesse où il était libre, sans reproches, sans contraintes. Qu'il pratiquait son art. La sculpture, sans avoir ses dons d'élémentaires. Dons qui lui pourissaient la vie autant qu'ils la lui rendaient facile et agréable.

C'est à ce moment que le golem qu'il portait sur lui gronda. Le StoneSkin, la peau de pierre qu'il avait formée avec le golem allait arriver à sa fin bientôt. Et il ne voulait pas que le golem soit libre de ses mouvements dans une école faite de pierres. Dieu seul sait quelle taille il pourrait atteindre. Et ce n'était pas une bonne idée d'essayer ceci ici. Il vallait mieux pour lui de sortir dans la forêt aussi vite que possible.

C'était le problème avec les golems et autres créations élmentaires, ele puisaient leur forces dans tout se qui se rattachait à leur élément. Une bonne chose pour les élémentalistes qui, sachant manipuler ceci proprement, avaient réussi à créer les golems sans que ceci ne vide personne de tout son énergie. Quoi que le sien ait prit deux ans à créer et avait essayé de lui prendre sa force vitale pour s'activer, il avait réussi à la garder présente en tout temps, et fonctionnelle, mais là, le golem vouait son indépendance temporaire de son corps.

Il se frotta nerveusment la nuque.

-Désolé tout le monde, mais on remettra ça à une autre fois, j'ai oublié une pierre sur le feu, je veux dire que j'ai oublié que j'avais quelque chose en fer, à faire, 'faut que j'y aille, c'est mon estomac!

Pressé comme on en voyait rarement, il se dépêcha à toute vitesse pour aller à l'extérieur avant que le golem ne décide de se libérer à l'intérieur, mettant tout sans dessus dessous (Probablement involontairement.) Les élémentaux, surtout les élémentaux de pierre comme Myrha, avaient tendance à attirer tout ce qui était de leur élément de manière involontaire. Je laisse à l'imagination fertile des gens le soin ... d'imaginer ce qui se passerait si ... la? golem se libérait dans le collège dont une bonne partie des murs étaient en pierre... Et dieux seuls savaient comment les gens prendraient ce genre de réaction...

>>N'importe ou pourvu que ce soit dehors, et vite.

[Rock > Roooo, j'avais presque fini mon texte ! Bon, j'édite ^^. Et, au passage c'est élémentalistes et pas élémentaux...

Eraykes > Ton perso est somnambule, t'aurais pas eu à aller chercher bien loin...]

La première remarque du surveillant était passé bien au-dessus de Wigzi. Et cette fois, ce n'était pas à cause de sa taille. Il ne comprenait pas que le petit n'agissait pas comme un enfant, mais bien comme un ado, élevé par des énergumènes. Il essaya ensuite d'amadouer l'ado en question...

*Autant tenter de faire rire les bodyguards de la reine !*

Et c'était dit en connaissance de cause ! Même Eraykes ne se laissa pas prendre... Pourtant, il a été prouvé plus haut qu'il était d'une naïveté déconcertante... Il sortit, laissant planer la question qui taraudait plusieurs esprits... Comment s'était-il débrouiller pour s'endormir dans un carton et sous une pile de livres ?! Wigzi resta songeur un moment, fixant le couloir par lequel la belle au bois dormant venait de s'échapper. Il ne remarqua pas, ainsi, le malaise du surveillant. Il fut donc bien étonné de voir qu'il avait subitement changé d'avis. Il aurait pu se réjouir, mais son explication peu valable l'intriguait. Mais il laissa sa curiosité de côté, pour faire face à la situation... Il se trouvait seul avec Keen !

Coup d'oeil à droite. Coup d'oeil à gauche. Les yeux plissés pour l'air mystérieux, le nez en l'air qui reniflait pour en rajouter... Non ce n'était pas un chien qui avait flairé quelque chose de pas net, seulement Wigzi qui vérifie qu'il peut parler librement. Tout à coup son regard s'arrêta sur un détail, derrière Keen. Un détail inexistant... A moins qu'un pan de mur vierge mérite d'attirer ainsi l'attention. Il s'avança vers le jeune homme, toujours en fixant le mur.

Psssst !

Malgré ce qu'on pourrait croire, il n'y avait rien de discret dans ce son. Wigzi avait la bouche tordue, et c'était du coin des lèvres qu'il avait parlé. Comme s'il avait voulu, parler sans bouger les lèvres... Il continua, de la même manière...

On nous écoute je ne peux pas parler librement... Rendez-vous mercredi à 14h27 précises devant la papeterie de l'avenue principale !

Puis, Wigzi s'éloigna les mains derrière le dos, d'un air tout aussi (faussement) innocent que le ton qu'il prit lorsqu'il reprit, plus fort.

Bon, j'y vais ! Je ne t'ai pas parlé du rendez-vous de mercredi, et nous n'avons pas l'intention d'avoir des déguisements liés, tous les deux.

Le clin d'oeil de la mort qui tue... Une révérence ( ?)... Et Wigzi sortit.

Son petit numéro lui avait permis de laisser Keen dans le doute... et peut-être même déjà le remords !

Keen > [ Excuse, Wigzi, j'aimerais bien conclure... donc laisse le topic en plan, je nous mets une petite conclusion et j'me charge d'éditer le titre. ^__^ ]

Wigzi > [Je pige pas, tu veux que j'édite mon message pour laisser Wigzi dans la pièce o_O ?]

Keen > [ Modos > désolé pour ce flood, je supprime dès que c'est fini... T__T

Wigzi > nah, clôture pas, c'est tout ce que je te demande. ^__^ ]

Wigzi > [Ben je conclus juste pour moi, pas pour toi o_O.]

Rock > [En passant: Élémentaux= Pluriel de élémental I.e. mon golem de pierre est un élémental.]

Irys > [Rock > C'était un peu flou, faut dire...
Keen > J’aime bien garder une trace du HS. Voilà, c’est regroupé !]