Laürewa Silwen

Age : 22 ans Race : métisse elfe/humain Pouvoir : terre (végétation) et médecine

Laürewa a l'air d'une frêle jeune fille au teint laiteux qui pourrait lui donner l'air maladif s'il n'y avait son regard vert émeraude si pétillant de vie, semblables à ceux de sa mère humaine. Ses longs cheveux vert pâle hérités de son père sont le plus souvent retenus en deux couettes qui ondulent au gré du vent autour de son visage enfantin. Pourtant, elle n'est pas si jeune qu'elle en a l'air et c'est ce qui trahit le plus de ses origines paternelles elfiques, bien qu'elle fût élevée par sa mère humaine.

On la croit à peine entrée dans l'adolescence alors qu'elle est déjà adulte, et elle aime en jouer. Le plus souvent vêtue d'une robe légère à bretelles et pieds nus, elle ne consent à s'engoncer dans des vêtements plus conventionnels et à porter des souliers (des sandales ou de légères ballerines) que pour les grandes occasions ou lorsqu'elle y est obligée. Elle ne porte aucun bijou à l'exception du bracelet orné d'une pierre verte qui semble briller lorsqu'elle use de ses pouvoirs.

Elle ne fait pas son âge, et elle en joue bien souvent face aux inconnus. Cela surprend ceux qui sont pour la première fois soignés par elle à l'infirmerie, qui la prennent d'abord pour une autre malade plutôt que pour une infirmière de l'école, mais la rumeur va bon train dans un cercle aussi fermé, et seuls les nouveaux élèves s'y laissent encore prendre.

Très attachée à son élément, elle a appris très tôt à manier ses pouvoirs étant née sur Laokess, elle est même entrée presque en communion avec lui, et a beaucoup souffert lorsqu'on coupait un arbre ou le déracinait avant d'apprendre à se couper de son élément pour ne plus en souffrir.

Elle tait son métissage, parfois mal vu par les autres, de pure race. Il n'est pas aisé de gagner sa pleine confiance, bien qu'elle soit d'un abord facile en surface comme elle se méfie des humains comme des elfes de par son statut de bâtarde. Cela n'empêche pas son coeur de battre pour une jeune femme liée à l'eau qui n'est autre que Talia.

Elle peut se montrer très patiente lorsqu'un sujet l'intéresse, tout comme elle peut être très versatile et sauter du coq à l'âne lorsque quelque chose ne l'intéresse pas. Et si ça déstabilise les autres, ça n'en est que plus drôle pour elle.

Elle aime :
La nature avec laquelle elle entre presque en communion lorsqu'elle use de son pouvoir.
Jouer les gamines ingénues devant les inconnus, surprendre les gens en général.
Sa mère bien qu'elle n'en parle jamais.
Talia.

Elle déteste :
Les gens qui la prennent de haut parce qu'ils la croient toute jeune.
Ceux qui détruisent la nature sans vergogne, car ils lui font du mal à elle aussi.
Qu'on s'en prenne à ceux qu'elle aime.

Principales qualités :
Patiente, aimable

Principaux défauts :
Joueuse, jalouse et entêtée

Née dans la région de Mid, d'une mère humaine et d'un père elfe, malgré le mécontentement de leurs deux familles face à cette idylle bâtarde, elle a grandi dans la ville même, sa mère jouant les rebouteuses pour gagner leur pitance quotidienne, car elle fut reniée par les siens lorsque sa grossesse ne fut plus dissimulable. De son père, elle ne garde que le souvenir d'un visage pâle et de courts cheveux identiques aux siens, car celui-ci n'a pas su renoncer à ses ancêtres pour rester avec celle qu'il aimait pourtant plus que tout, disait-il.

Elle a grandi en suivant sa mère, et en l'observant patiemment, apprenant très vite des rudiments de soins qu'elle recopiait systématiquement le soir, tentant de l'imiter pour l'aider plus tard. Ce qu'elle fit dès que sa mère se rendit compte des aptitudes innées de sa fille à choisir les bonnes plantes pour les onguents ou autres cataplasmes qu'elle prodiguait à ses malades. Laürewa garde des souvenirs précieux de cette époque où elle n'avait pas encore découvert son pouvoir bien que sa facilité à reconnaître les plantes en dérivât, où elle était très proche de sa mère. L'avenir ne leur laissa pas vraiment d'autre choix que de se séparer lorsque les pouvoirs de la petite fille qu'elle était encore prirent des proportions plus importantes.

Elles étaient en train de préparer divers remèdes quand elle fut prise d'un haut-le-coeur insoutenable et quitta sa mère en courant, pieds nus, jusqu'à l'orée de la forêt où des bûcherons étaient en train de faire leur travail. Elle se colla à l'arbre qui l'avait appelée, empêchant les hommes d'accomplir leur tâche. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, elle savait juste qu'il ne fallait pas couper cet arbre séculaire et n'en démordit pas.

Sauf qu'elle était une gamine à l'époque et qu'on la porta loin de l'arbre malgré ses coups de poings rageurs mais inoffensifs, ses larmes et ses cris déchirant. Et quand l'arbre fut coupé, elle pleura toutes les larmes de son corps, recroquevillée dans un coin de la roulotte qu'elle partageait avec sa mère, se balançant d'avant en arrière sans parvenir à se calmer.

Les jours suivant furent pire encore. Il lui sembla entendre l'appel de la forêt comme un sort jeté à son encontre, et la douleur l'étreignit comme un étau lui serrant le coeur à chaque arbre coupé, chaque brindille détachée, chaque fleur cueillie. Sa mère ne savait plus quoi faire pour l'aider bien qu'elle eût cherché de l'aide dans tout Mid, jusqu'à ce qu'elles soignent un élève de l'école. Murée dans sa douleur, elle ne se souvient plus du nom de son bienfaiteur, mais une chose reste sûre aujourd'hui encore : il l'a sauvée.

En l'emmenant à l'E3, il lui permit de découvrir le reste de ses pouvoirs, et le bracelet qu'on lui donna à son arrivée et qu'elle porte encore aujourd'hui lui permit de se couper de son lien trop fort avec la nature. L'école fut pour elle un nouveau terrain de jeu et ses camarades de classe regardaient souvent d'un air surpris cette gamine déjà arrivée à leur niveau. En fait, elle avait le même âge qu'eux bien que son physique ne suivît pas la même évolution que les leurs.

Quand elle termina ses études, elle voulut rendre le bracelet qu'on lui avait donné à son arrivée, ce qu'on lui refusa. Il était pour elle, elle devait le garder. Alors elle décida d'aider l'école à son tour et postula pour un poste d'infirmière, ce pour quoi elle avait toujours été naturellement douée.