[S18] Le monde de l'oubli [Fini]

Lundi, 9h46

Seika regarda attentivement les immenses bâtisses de l’école. Jamais il n’aurait vu pareil ailleurs, même pas dans ses rêves, -bien qu’il ne s’en souvient pas- et ce qui était fort dommage. Traînant sa valise qui ne cessait de sauter du aux nombreux petits gravillons de l’allée, le jeune et futur élémentaliste commença à se diriger vers le bâtiment qu’il semblait central. Peut-être trouvera-t-il des informations concernant les cours, les quelques élèves ou encore sur ces fameux pouvoirs. Car pour lui, c’était encore du charabia même si son pouvoir de télékinésie ne lui était pas indifférent. Au contraire, il lui était d’une aide très précieuse. Concernant celui de la terre, il n’en avait aucune idée… mais n’était-il pas là pour apprendre ? Trop enjoué de découvrir de nouvelles têtes, de nouveaux professeurs, il rentra dans la bâtisse tout souriant. Mais perdit vite son enthousiasme en voyant… personne. Même pas une mouche qui volait dans cette pièce immense ! Il lâcha son sac qui tomba à terre, faisant trembler le sol. Même pas quelqu’un qui réagit dans la pièce voisine. Nada.

* Suis-je vraiment sur Terre ? Où est-ce une nouvelle incarnation du monde d’en bas ? *

Pourquoi n’y avait-il pas de jeunes filles en train de parler potins ? Pourquoi n’y avait-il pas de jeunes hommes qui draguaient les demoiselles ? Etait-ce vraiment ici ? Pendant un moment, il se demanda même s’il n’avait pas atterrit dans une maison de retraite tellement c’était si silencieux. Ne perdant pas son courage, Seika avança un peu plus et s’arrêta en plein milieu de la salle. Il jeta un coup d’œil à droite, puis à gauche, en haut, en bas… Rien.

« Eh bien… quel accueil quand même. »

Il n’était pas découragé, ah ça non. Surtout à l’idée de se dire que s’il devait retourner chez lui, il devrait faire face à sa famille. Mais plutôt déçu. Il aurait aimé qu’il y ait une ambiance d’accueil. D’ailleurs, il se posa même la question de savoir pourquoi il était le seul là, alors qu’il ne devait être sûrement pas le seul nouveau quand même ! Il devait bien y avoir une personne genre un professeur qui accueille les nouveaux ? Gardant cette idée en tête, Seika alla s’asseoir sur un des fauteuils histoire de lire un peu avant l’arrivée des autres.
Il testa d’abord l’instrument avant de poser délicatement ses fesses dessus, avec une petite appréhension : et si jamais il y avait une alarme cachée dedans ? De toute façon, qu’elle raisonne comme ça quelqu’un viendra ! Il ne se délaissa pas et s’assit dessus. C’était si confortable… Il rapprocha son sac et en sortit un livre n’ayant aucune couverture. Même pas le nom de l’auteur, le titre…

Les minutes passèrent sans que personne n’ait l’idée de venir faire un tour dans les parages. Trop concentré dans son livre, Seika oublia le monde autour de lui pendant un moment… et soudain, la fatigue le gagna et sa tête ne cessait de se pencher vers l’avant. Il tenta à plusieurs reprises de se retenir mais rien… le sommeil le gagna… son livre tomba par terre… Le voyage l’avait épuisé, à chercher le BON guichet… la bonne porte et tout le reste… Un peu de repos… juste un peu… Sa tête se pencha en arrière et ses bras pendirent…

Seika rêvait pour une fois. Oui c’était un grand jour, pour la première fois de sa petite existence, des images ne cessèrent de défiler dans sa petite tête. Etait-ce une manifestation de son roman ? De sa vie misérable ? Ou était-ce tout bonnement le futur qui l’attendait ? L’analyse de son rêve était complexe. À un moment, il marchait dans une allée entourée de fleurs, le vent soufflait dans ses cheveux et quelques secondes après, il se trouvait dans une salle sombre où une brute le secouer dans tous les sens. C’était trop insupportable !
Le jeune élémentaliste rouvrit ses paupières et se trouva en face d’une personne de sexe masculin –il put le déterminé là- qui agrippait au col de sa chemise avec ses grosses mains. Ce qui étonna le jeune homme n’était pas sa force à crier mais celle à le soulever. Avait-il si maigrit depuis ?

" Eh toi !!T'es qui au juste ?!! Tu vas m'expliquer pourquoi personne ne se trouve ici, et vite fait !!! "

Cependant, Seika eut du mal à capter le message de son interlocuteur. Que voulait-il dire ? Faisons une petite analyse de notre côté :
1- Cette personne s’adresse à lui.
2- Il s’appelle Seika à la dernière minute
3- Pourquoi il n’y a personne ? Hum…. La réponse D ?
4- « Vite » est un vocabulaire non employé dans la bouche du jeune homme.

Et oui, notre jeune ami était complètement sonné. Sa tête se mit à se pencher en avant puis en arrière suivant les mouvements de cet agresseur, les yeux complètement vidé. Son âme était partie dans l’au-delà. Une minute de silence…

[…]

Seika revint à lui ! Non il n’était pas mort et heureusement, sinon le lycée aurait perdu sa plus belle victime. Il tenta de se redresser calmement, s’agrippant aux membres de son agresseur. Jamais il n’eut connu une telle force, même pas son aînée de sœur n’aurait fait ça. Mais qui était-il ? Un élève ?

« S’il vous plait… »

Seika, ayant repris connaissance, lui fit signe avec son index en le pointant vers le bas : il aimerait bien retrouvé la terre, c’est-à-dire avoir ses petits pieds sur Terre. C’était très désagréable de parler à quelqu’un dans cette position surtout qu’il était désavantagé.

Kazuhiro était donc en train de secouer "amicalement" son interlocuteur. Celui-ci était...bizarre: après s'être réveillé, il regarda d'un air stupide et endormi Kazuhiro. Et même après que celui-ci lui ai crié dessus, le jeune garçon ne répondait pas. Il se contenta de bouger la tête en la penchant alternativement en avant puis en arrière, de quoi donner le tournis a l'élémentaliste. Enfin, au grand étonnement du nouveau surveillant, l'élève ferma les yeux, et une longue minute de silence s'en suivit:

**C'est qui ce gosse ?**

Soudain, il revint à lui. Intérieurement, Kazuhiro eût un soupir de soulagement. Il avait peur d'avoir tué l'enfant. Mais le garçon, auparavant totalement endormi, se trouvait maintenant être totalement réveillé et aggripa les membres de Kazuhiro, tout en demandant:

« S’il vous plait… »

Kazuhiro remarqua alors que l'index du garçon pointait vers le bas. Il désirait sûrement retrouver le sol. C'était tout à fait compréhensible après tout. Pour une fois, Kazuhiro ne discuta pas...ce garçon devant lui avait suffisamment fait peur. Il posa donc le jeune homme sur la terre ferme, puis recula de quelques pas.
Enfin, il reprit:

"Ouaip, euh...bon. T'es qui toi au juste ?? Comment tu t'appelles ?"

Tout en posant cette question, Kazuhiro pensait:

**C'est quoi cette école de malades..déjà on me promettait un établissement super-actif toujours blindé de mondes et quand j'arrive...kedale !!! Ensuite je rencontre enfin un élève dans cette établissement pourri, mais il se trouve que ce garçon est complètement fou !!! Tantôt complètement endormi, tantôt hyper-actif, tantôt mort, tantôt réveillé... je ne sais plus où donner de la tête ??!!**

[Pas d'inspiration]

[Kazuhiro, il est impossible que l'école suit complétement déserte. Seika ne parlait que du hall quand il disait qu'il n'y a personne, donc dans mon post j'ai fait comme si tu n'avait pas écrit que l'école ENTIERE était déserte.
Seika, me voila! Je sais que tu m'attendais avec impatience! :p]


-J'ai MAAAaaaaleuh!

Cette journée commençait décidément très mal! La tête entre les mains, les yeux rougis par le manque de sommeil et la respiration difficile, Akemi n'allait vraiment pas bien. Elle sentait son sang battre sous ses tempes douloureuses et son crane menaçait d'exploser. Mais zuuuuuuuuteuh! Qu'avait elle donc fait pour mériter ça? Comme si, ces temps ci, c'était pas assez difficile! Entre la disparition d'élèves, l'échec de l'expédition et une hypothétique punition, elle n'allait comme même pas devoir se coltiner ce maudit mal de crane.
Akemi ferma les yeux sur le point de fondre en larmes. Décidément c'était pas sa semaine. Aller, il fallait qu'elle se calme, elle n'était plus une gamine pour pleurer pour une petite migraine. La jeune femme souffla un grand coup, puis se dirigea, chancelante, vers la salle de bain. Une bonne douche et ça ira mieux...

-J'ai maaaaAAALeuh!

Hé bah non, elle était loin d'aller bien. La pièce avait tendance à tourner au tour d'elle, ce qui n'était pas du tout normal et le moindre petit bruit lui causait quelques petits soucis d'ordre mental: on peut même dire que ça lui détraquait complètement le cerveau et faisait un mal de chien. A cet instant précis Akemi se dit qu'il faudrait qu'elle aille faire un tour à l'infirmerie. Mais oui, quelle bonne idée, on lui donnera surement quelque chose pour qu'elle aille mieux... sauf que pour y aller, il fallait qu'elle SORTE! Il fallait qu'elle quitte la douce chaleur de son cabanon! Elle avait froid et pour tembler comme ça, elle devait avoir de la fièvre. S'armant de courage, d'un bonnet rouge, de deux pulls, de collants, d'un pantalon et d'un manteau, la demoiselle sortit et c'est d'une démarche peu assurée qu'elle se dirigea vers l'E3.

« Hé toi!! T'es qui au juste?!! Tu vas m'expliquer pourquoi personne ne se trouve ici, et vite fait!! »

Ces paroles lui parvinrent de l'intérieur du lycée. Quelqu'un se trouvait dans le hall d'entré et n'arrêtait pas de crier. Akemi gémit de désespoir. Cette voix était insupportable pour les oreilles sensibles de la jeune femme. Elle enfonça un peu plus son bonnet sur son crane et poussa la porte.

-Si ya personne dans le hall, c'est parce qu'on est lundi, qu'il est bientôt 10h et que les élèves normaux sont en cours!

Lança, Akemi, d'un ton cassant aux deux personnes ici présentes! Elle n'était pas de bonne humeur et n'allait donc pas prendre des pincettes avec eux. Le jeune fille posa son regard haineux sur eux et reprit la parole d'un ton sec!

-On s'en fou comment il s'appelle... Et puis tu devrais parler encore plus fort, je pense que tout le monde ne t'as pas entendu!

Parler, l'avait épuisé... Si elle n'était pas encore sure d'avoir attrapé une bonne crève, la elle en avait la confirmation. Elle s'assit sur le siège le plus proche pour se reprendre et trouver la force d'atteindre l'infirmerie...

Finalement l’agresseur le reposa délicatement sur le sol mais avec une drôle d’expression tout de même. A quoi pouvait-il penser ? Pas du mal de lui j’espère ! Remarque, le visage de Seika n’était pas mieux : non seulement il était encore plus sonné par ce réveil forcé et en plus il avait encore sommeil ! Vivement qu’il trouve un lit et qu’on le laisse enfin tranquille.

"Ouaip, euh...bon. T'es qui toi au juste ?? Comment tu t'appelles ?"

Pourquoi insistait-il à la fin ? Et puis, ne pouvait-il pas se présentait lui ? Non mais on n’a pas idée de secouer les gens comme ça sans donner des excuses valables ! Seika fit la moue, boudeur tout en se massant la nuque. Quelle force incroyable, il devrait se convertir dans le sport celui-là.

* Mais dans quel pétrin je me suis mis encore… Ce n’est pas une école mais un asile ici !*

Bon, puisque le monsieur en face de lui ne semblait pas vouloir donner la moindre excuse, Seika devait bien commencer par exécuter les demandes de cette « charmante » personne. Voilà, c’était la seule chose auquel il pensait. Alors qu’il s’apprêtait à épeler son prénom, une personne entra dans la bâtisse parlant avec un ton cassant qu'il raisonna dans la tête du jeune élémentaliste de la terre faillit exploser.

-Si ya personne dans le hall, c'est parce qu'on est lundi, qu'il est bientôt 10h et que les élèves normaux sont en cours!

Seika se tourna vers cette nouvelle venue : c’était une gamine sans plus. Elle portait un bonnet rouge si ridicule qu’il ne put s’empêcher de laisser échapper un ricanement sortir de sa bouche qu’il tenta de le cacher en vain derrière sa main. Décidément, quelle rentrée fracassante ! Mais elle n’avait pas tord, si cette école suivait le même cursus scolaire que les autres dans le monde, les élèves étaient bel en bien en cours là. Alors on n’a pas de raison de parler si ouvertement comme ça, surtout qu’ils allaient s’attirer les fourbes des surveillants ou même du directeur !

-On s'en fou comment il s'appelle... Et puis tu devrais parler encore plus fort, je pense que tout le monde ne t'as pas entendu!

Continua-t-elle calmement. Façon de parler bien sûr, sa voix était si perçante que Seika du se boucher les oreilles pendant qu’elle parlait -cette aggravation étant due aux séries de questions de l'agresseur-. Remarque, elle n’avait pas tord mais elle pourrait en faire autant. C'est que ça raisonne ici, non? Cependant le gamin sentit que ça n’allait pas chez elle puisqu’elle ne s’attardait pas à rester là en face d’eux et fonça s’asseoir sur l’une des fauteuils de la pièce. Il suivit le moindre de ses gestes : elle avait posé sa main sur son front. Avait-elle attrapé la crève ? En tout cas, il ne s’approchera pas d’elle.

« Bon bah désolé mais je ne reste pas là moi. »

Il mit son sac sur son dos et commença à tirer sa valise vers un couloir désert. Il ne voulait pas se faire remarquer par ces deux personnes turbulentes dès son premier jour ici ! Imaginez la réputation après, surtout auprès des professeurs et du dirlot. Il commença sa marche et plus il s’enfonçait dans ce couloir qui semblait sans fond, plus l’éclairage diminuait, l’atmosphère devenait morbide. Purée mais c’est quoi cette école sans lumière ? Mais au fait, où allait-il ? Il eut cette idée là comme ça. Mais quel idiot, il avait oublié de demander un renseignement ! Il fit un angle de 180° et retourna dans le hall à pas pressants. En fait, il avait les chocottes de continuer seul dans cette direction, sinon, il pouvait se débrouiller seul. Les deux n’avaient pas bougé d’un pouce le regardant revenir sur les lieux.

« Euh… On fait quoi alors ? »

- Oui, vous pouvez rire -

Continuant sa série de question dans ce hall totalement vide, Kazuhiro perdait patience. Enfin, le jeune homme devant lui s'apprêtait à révéler son identité, mais il fallait qu'ils soient interrompu par une féminine.

-Si ya personne dans le hall, c'est parce qu'on est lundi, qu'il est bientôt 10h et que les élèves normaux sont en cours!

Ce ton cassant et désinvolte ne plaisait pas à Kazuhiro. Mais il était contraint de reconnaître qu'elle avait raison. Une nouvelle fois, il avait agit sans réfléchir, sans faire attention à la journée et à l'heure qu'il était.
En sentant le regard perçant de cette demoiselle qui pesait sur lui, et même si il savait qu'il s'agissait d'une simple gamine, Kazuhiro passa sa main derrière son crâne en se grattant les cheveux, pour montrer qu'il était gêné. Vraiment, il faudrait qu'il apprenne à contrôler son caractère impulsif et qu'il commence à penser à ce qu'il fait.
Kazuhiro se tourna ensuite vers la jeune fille. Ces habits étaient...originaux. Un bonnet rouge, deux collants, un pantalon et un manteau, voilà de quoi elle était vêtue. Elle continua:

-On s'en fou comment il s'appelle... Et puis tu devrais parler encore plus fort, je pense que tout le monde ne t'as pas entendu!

Kazuhiro remarqua alors que sa "victime" se boucha les oreilles. L' "agresseur", lui, se contenta de cligner des yeux. Une nouvelle fois, elle n'avait pas tord, mais elle pourrait tout de même appliquer ce qu'elle dit. Kazuhiro lui répondit:

"Désolé, mais j'étais pas censé savoir que t'étais là ! J'pensais être seul avec l'autre, et comme il était à moitié endormi.... Et puis, tu pourrais arrêter de crier aussi, avant de donner des leçons...."

Et la jeune fille, qui avait l'air mal à l'aise, s'assit sur un fauteuil en posant sa main sur son front. Kazuhiro en conclut qu'elle devait être malade, et il se demanda si cette fille avait entendu ce qu'il avait dit.
Enfin, l'autre garçon, silencieux jusqu'à présent, ouvrit la parole:

« Bon bah désolé mais je ne reste pas là moi. »

Et il s'éloigna. Kazuhiro en profita pour s'adresser à la fille devant lui. Une question lui hantait toujours l'esprit: certes, les élèves étaient en cours. Mais le directeur, lui, où était il ?
[ Tu m'as dit que toute l'école n'avait pas disparu, mais le directeur lui, si je lis l'intrigue, si. Donc je fais comme si je n'étais aller voir seulement lui. Si je me trompe une nouvelle fois, n'hésite pas à me reprendre.]

"Ouaip....malgré tout j'ai une question p'tite dame. Le dirlo, lui, où il est ? "

Tandis qu'il s'adressait à la malade, le jeune garçon revint. Il avait l'air de ne pas savoir que faire...Kazuhiro était dans le même état que lui. Il demanda ensuite:

« Euh… On fait quoi alors ? »

Kazuhiro répondit:

"En premier lieu, après cette rencontre musclée...je pense qu'il faudrait mieux qu'on se présente. Je m'appelle Kazuhiro, et je suis venu ici en tant que nouveau surveillant. Mais pour que mon contrat soit valable, faut que je rencontre le directeur....que je trouve pas !"

Finalement ce cours de combat pratique n'avait pas eu l'intérêt escompté. Au contraire ! Quand au bout d'une dizaine de minutes elle avait commencé à piquer du nez sur sa feuille toujours vierge de note, Thalys avait préféré quitter la salle discrètement, laissant les élèves écouter passionnément le prof disserter sur les avantages des poings américains.

Dehors, songeât-elle, l'attendait le soleil, les vertes prairies, les eaux du lac et les petit oiseaux... bref, le paradis quoi x) Mmmm qu'il ferait bon de paresser dans l'herbe en ce début d'été !

D'un pas alerte, sautillante, la semie-elfe arrivât en haut des escalier menant au hall, dernière étape avant la liberté, le réconfort et tout le tralala. En plus, Personne ne devrait l'en empêcher, avec d'une part les surveillants mobilisés en masse à la recherche des élèves et d'autre part le fait que les élève normaux soient en cours, elle ne devrait croisé personne si tout se passait bien.
Plus que deux marches, une, zéro, un corridor et un tournant et...

Arrrrrg !! Enfer et damnation !! C'étais qui ces gens sur SON chemin vers la libertée... En plus l'école n'avait pas d'autre sortie à sa connaissance. Elle avait vraiment pas de bol. Dépitée, elle ne savait trop que faire et elle était en train d'étudier serieusement l'option je-me-planque-de-siège-en-siège-et-je-passe-discretos, quand un bout de la conversation atteint son orreille pointue droite (à moins que ce ne soit la gauche, enfin l'autre droite quoi... Elle avait quelques problèmes de latéralisation... Brefle...)
" Première rencontre musclée" et "nouveau surveillant", voila ce qu'elle avait entendu. Son sang ne fit qu'un tour; Mais c'étais qui ce type !! Profiter de sa qualité de nouveau pion pour martyryser les élèves? Mais il était malade !! Il aurait pas pu plutôt être en train de chercher les élèves disparus? Ou au moins de se rendre utile en n'étant pas sur son chemin? Elle risqua un oeil par-dessus le dossier du siège derrière lequel elle était planqué et observa.

Ils étaient trois ces fauteurs de trouble : un garçon assez efféminé qui arborait un air [s]un peu[/s] completement perdu, un gros balèze, stéréotype de la montagne de muscle sans probablement beaucoup de cervelle, sans doute le nouveau surveillant, et enfin, perdu au fond d'un siège... Akemi, sa colloque, bizarement vétue d'un bonnet rouge vif et de vêtements chauds en plein été. Mais quesqu'elle faisait là? Thalys l'avait laissé ce matin épuisée dans le lit voisin, elle couvait probablement quelque chose.

Quittant sa planque, elle s'approchat vivement, dépassant le garçon en lui accordant un vague "B'jour" assez peu chaleureux, plus préoccupée par l'état de la miss au bonnet rouge :

" Sa vas Akemi? T'aurais du rester au lit... Tu veux que je t'acompagne à l'infirmerie?"

Elle ignora ostensiblement le grand barraqué. Bizarement, elle avait un problème avec l'autorité des pions danc cette école...

Elle semblait les avoir surpris tous les deux: la brute et l'efféminé. Leurs regards se sont posés sur elle et le jeune se permit de pouffer de rire. Il devait se moquer d'elle, ce sale nouveau! Si elle avait été en forme, Akemi lui aurait apprit les bonnes manières. La jeune femme leur apportait son aide, et c'est comme ça qu'il la remerciait! Ça allait se payer, se dit la demoiselle avec mauvaise humeur.
Elle rêvait, ou bien cette brute de pacotille venait de lui dire d'arrêter d'hurler? Mais quelle chochotte! Akemi pouvait à peine parler, alors crier... Zen. Zen. Elle poussa un soupire, puis ferma les yeux pour recouvrer son calme et faire cesser ce tambourinement insupportable qui se faisait sentir dans sa tête. Ça ne lui ressemblait décidément pas de s'énerver de cette façon, mais elle n'y pouvait rien. Il fallait qu'elle évacue pour éviter que sa petite caboche n'explose.
Le jeune femme se concentra sur la conversation. Qu'est ce qu'il disait, l'autre efféminé? Qu'il partait? Qu'est ce qu'on en avait à faire de ça. Il était grand, il vivait sa vie. Pas besoin de nous faire part de chacun de ses actes! Akemi lança au concerné un regard méprisant tan dis qu'il s'éloignait.

«Ouaip....malgré tout j'ai une question p'tite dame. Le dirlo, lui, où il est ? »

P'tite dame, p'tite dame... C'est pas parce que c'était un surveillant qu'il pouvait se permettre de lui donner des sobriquets dans ce genre, d'autant plus qu'Akemi n'était (presque) pas petite! Ces surveillants décidément! Il suffit qu'on leur confie un peu de pouvoirs, pour qu'ils prennent la grosse tête. S'il croyait qu'il allait pouvoir abuser de son autorité, il se fourrait le doigt dans l'œil. Eh oui, aujourd'hui, la jeune femme prenait la moindre petite parole comme une attaque personnelle contre elle. D'ailleurs? ... Pourquoi est ce qu'elle prenait cette brute pour un surveillant? Elle n'en savait. Son cerveau devait être complètement grillé.

-J'en sais rien moi. Il s'est volatilisé ya une semaine et depuis, plus de nouvelle.

Ses paroles furent accompagnés d'un petit haussement d'épaules désinvolte... Qui fut suivi de peu d'une série de tremblements. Elle devait avoir une sacrée fièvre. Il était temps qu'elle se bouge le derrière pour aller voir l'infirmière. Mais dès qu'elle essaya de se lever, le hall se mit à tourner. Vaudrait mieux qu'elle attende un peu, ou y aille en rampant.
Tient, l'autre était de retour. Elle parlait du petit efféminé. Quel boulet, en commençant comme ça, il risquait de finir en « victime » de quelqu'un. Bah... Aujourd'hui, ça lui était complètement égal. Pareil pour le surveillant qui pouvait pas valider son contrat. Mais, mais... elle avait raison! Il faisait bien partie de ses parasites. Akemi en voulait toujours a ce Keafer d'avoir gâché leur expédition.

« Sa vas Akemi? T'aurais du rester au lit... Tu veux que je t'acompagne à l'infirmerie? »

C'était sa colocataire de chambre qui venait d'apparaitre devant elle. Malgré le fait qu'elle était de terre, Akemie aimait bien cette jeune elfe.

-Thalys!!! J'avais raison! Je savais que c'était un surveillant avant qu'il le dise!!

La pauvre fille divaguait complètement. Ses joues étaient devenues aussi rouges que son bonnet et elle transpirait, mais un sourire béat était affiché sur son visage. La demoiselle finit, cependant par hocher la tête. Elle voulait bien que son amie l'emmène se soigner.

Seika ne savait que faire dans cette situation : après son petit tour, l’idiot était revenu dans la salle principale où il avait laissé les deux autres personnes en plan. Cependant, la jeune fille avec le bonnet était aux côtés d’une nouvelle tête, une autre fille plutôt mignonne à première vu. Les trois personnes lui lancèrent un regard inquiet, et lui se sentit mal à l’aise tout d’un coup, comme une gêne... Il s’en voulait, mais ne savait pas quoi faire, il avait toujours du mal à prononcer ses pensées. A chaque fois qu’il parlait, c’étaient des mots incompréhensibles qui sortaient de sa bouche… et souvent le contraire de ce qu'il pensait... Mais la montagne de muscles cassa l'ambiance ce qui semblait détendre un peu l’atmosphère qui rêgnait – Seika lâcha un soupir de soulagement en posant sa main sur son torse –

" En premier lieu, après cette rencontre musclée...je pense qu'il faudrait mieux qu'on se présente. Je m'appelle Kazuhiro, et je suis venu ici en tant que nouveau surveillant. Mais pour que mon contrat soit valable, faut que je rencontre le directeur....que je trouve pas ! "

Ces paroles 'réveilla' le gamin : alors le directeur n’était pas là ? C’était quoi cette histoire ? Et lui, un surveillant ?! Seika eut un refus un moment son visage se crispa, ses mains tremblèrent tout en lançant un regard inquiet à son futur tuteur… Pourvu qu’il ne le réveille pas… pas comme tout à l'heure !
Mais la conversation ne s’éternisa pas puisque Seika remarque que les joues de la première venue devenaient aussi rouges que son bonnet, la fièvre gagnait de l’ampleur et elle semblait divaguer.

Thalys!!! J'avais raison! Je savais que c'était un surveillant avant qu'il le dise!!

Inquiet de son comportement et de son état qui s’aggravait, Seika se rapprocha de la jeune Elfe qu’il avait remarqué auparavant. Il put remarquer que son amie transpirait comme si elle venait de faire un marathon de 100 kilomètre et qu’il était préférable de l’emmener illico à l’infirmerie au lieu de rester là à bavarder de tout et de rien. C’était la moindre des choses à faire pour le moment. D’une voix calme, il s’adressa à elle :

« Oublions les présentations. Vous devriez l’emmener de ce pas à l’infirmerie. »

De tout façon, qui s'intéresserait à lui ?

Enfin, elle avait trouvé l’E3.Aïline eut le vertige devant la hauteur de l’immense établissement qui se dressait devant elle. Elle ouvrit la porte d’entrée. Elle fit un pas en direction de l’intérieur. Elle découvrit alors un spectacle assez bizarre. Une jeune fille était assise sur un des sièges du hall, transpirante, tremblante. Elle avait sûrement attrapée la crève. Une jeune Elfe se tenait à côté d’elle, essayant de la consolait. Un jeune garçon la regardait ne sachant quoi faire. Un homme se tenait plus loin. Il était super musclé, ses impressionnants pectoraux montrés qu’il ne valait mieux pas le contrarier.

*Quelle accueil bizarroïde pour l’E3 dont on m’avait promis que seuls les rires retentissait dans toutes l’école !*

Euh… excusez-moi mais… suis-je bien dans le hall d’entée de l’ E3 ? Et si je n’y suis pas, où, suis-je ?

Pourquoi Aïline avait posait-elle cette question ? Elle aurait bien voulut se taire dans un moment aussi silencieux. Ce n’était pas son habitude de rompre la première le silence. Surtout dans un moment pareille (elle pensait à la jeune fille malade en particulier). La pauvre ! C’était sûrement pas le moment pour elle de répondre à des tas de questions posées par une petite curieuse qui, en plus, avait le défaut d’être extrêmement timide.

Où que nous soyons, il doit bien y avoir une infirmerie ici ? Il faut l’y emmener au plus vite. Elle en a bien besoin.

Aïline savait, bien sûr, qu’elle n’était pas la première à y penser, mais au moins, tout le monde oublierais son manque de tact au près de la pauvre jeune fille.

Ouhla.. Mais c'est qu'elle divaguait presque

Son état était-il grave à ce point-là? C'était inquiétant et il fallait agir au plus vite.
Pffff.... En tout cas ce n'était pas le surveillant faisant plus acte de présence qu'autre chose qui allait les aider... Non mais regardez le !! Depuis tout à l'heure il restait là à ne rien faire, attendant que la solution lui tombe toute cuite dans le bec. A moins qu'il ne se soit simplement changé en pierre...

Bref. Vu qu'on ne pouvait pas compter sur lui, il faudrait se débrouiller pour transporter Akemi à l'infirmerie. Elle jeta un regard interrogateur au garçon. Sous ces manches se trouvait-il assez de muscle pour qu'il la porte seule ou devraient-ils faire équipe ? Au moins était-il du même avis qu'elle.

« ... Vous devriez l'emmener de ce pas à l'infirmerie. »

"C'est ce que je propose depuis tout à l'heure mais bon... Aide moi
plutôt, prend la dans tes bras, je te montre le chemin. Heu... fais
attention, elle ne sera peut-être pas d'accord."

A peine finissait-elle de donner ses directives qu'une nouvelle intervenante
entra en scène. Une longue chevelure couleur de blé, une démarche ondulante, mais un peu hésitante, un air un peu perdu... Une nouvelle sans doute. Thalys fut prise de sympathie pour elle. C'est pourquoi elle se détourna quelques instants du problème de sa colloc' pour s'occuper de ceux de la nouvelle arrivante.

" Oui, tu es bien là où tu penses être : l'admirable hall de l'E3 "

Le ton était un peu mordant et ironique, mais rien de bien méchant. Tout en parlant, Thalys faisait une pirouette, tournant sur elle-même afin de désigner du geste l'ensemble de la salle. Puis elle reprit, toujours à l'intention de la jeune fille :

" J'imagine que tu es nouvelle. En tout cas, bienvenu chez nous. J'espère que tu t'y plairait."

Elle revint vers les autres, parlant toujours à la fille tout en observant comment agissait le garçon qui avait jugé inutile de lui donner son nom...

" On s'occupe d'elle, ne t'inquiète pas. Tout devrait s'arranger "

Puis regardant à nouveau la jeune fille,

" Si tu as d'autres questions, tu devrais nous suivre, je pourrais
peut-être t'y répondre en chemin. Je suis Thalys et toi ? "

Puis à l'autre jeune homme,

" Bon heu... Machin, si tu as fini, il faut qu'on se dépêche. Je te montre le chemin. "

Dommage qu'il ne lui ait pas donné de nom, cela lui aurait permis d'être plus polie. Enfin bon. C'était sa faute non ? L'infirmerie était à l'étage. Dès qu'il acquiescerait, elle se dirigerait vers les escaliers, vérifiant qu'il la suivait mais laissant la nouvelle décider de ce qu'elle voulait faire. Si elle ne les suivait pas, elle ne lui en voudrait pas.
Quand au surveillant... Bah... Qu'il fasse ce qu'il veuille. Il irait sans doute à la recherche de son directeur ou de l'intendante... Peu importait à la semi-elfe. Tant qu'il leur lâchait les baskets.

[Impardonnable pour le retard. Le BAC à bon dos, mais j'aurais du m'y mettre plus tôt. Sincèrement désolée =S
PS : Kazuhiro ne répondant plus, je l'ai considéré comme étant aux abonnés absents.]

Depuis si longtemps il attendait le moment ou il allait fouler le sol de cette école, et il ne fût pas déçue par la majesté de l'endroit, bien que l'atmosphère lui sembla assez bizarre, comme si des évènements troublant était survenue... Peu importe, il avait hâte et il entra avec en tout et pour tout un sac à dos comme bagage... L'intérieur était aussi magnifique qu'il l'avait imaginer, sont attention fût attirer par les sièges en forme de dauphin, l'excitation monta en lui, pourtant comme à sont habitude sont visage paraissait calme et indifférent.

*Original*

Il remarqua soudain des élèves un peu plus loin, il les regarda avec attention, fixement, sans gêne, comme pour les analyser. Finalement il s'avança vers eux et s'annonça alors d'une petite voix, surprenant pour ce garçon à la carrure relativement massive.

Bonjour... Heu... Je viens d'arriver ici, pourriez vous m'indiquer la marche à suivre quand on est... Heu... Nouveau ? S'il vous plait. Oh mais je déroge à toute les règles de politesse veuillez m'excuser, je suis Osrïk... Osrïk Arcadius, enchanté.

Il s'inclina puis sourit brièvement avant de retrouver sont air habituel.

Oulaaaaaaaa ! Ça tournait vachement dis donc. Qui est ce qui l'avait mit sur un manège ? Qui avait osé faire ça sans son autorisation, d'autant plus que la jeune femme n'allait vraiment pas bien ? Elle se sentait très nauséeuse et eux ne trouvaient rien de mieux à faire que de la faire tourner sur un dauphin ! Dès qu'elle pourrait y descendre, ils allaient voir ce qu'ils allaient voir ! Mais... Attendez une petite secondes ! Ne se trouvait-elle pas il y a à peine cinq secondes dans le hall ?
Akemi ferma les yeux, essayant de retrouver son calme, puis les rouvrit. Aaaah ! Ça allait mieux. Les choses étaient revenues à leur place et la sensation de flou c'était quelque peu dissipée. La jeune élémentaliste aux cheveux roses parcouru la salle du regard, remarquant une nouvelle tête. Encore une nouvelle ?!! C'était pas possible ça. Pff. La demoiselle ne daigna pas de se présenter, se contentant de fixer ces pieds d'un air peu amène et luter contre le tambourinement qui avait lieu dans sa pauvre petite tête. Quelle belle réaction ! Bonjours la gamine...

« Vous devriez l’emmener de ce pas à l’infirmerie. »

Hé ho ! On l'avait pas sonné qu'elle sache. Akemi darda son regard fiévreux sur le garçon qui venait d'ouvrir la bouche. Genre, Akemi se rendait pas compte qu'il fallait qu'elle aille faire un tour à l'infirmerie. Ça va ! Elle était pas débile, la gamine savait encore quoi faire. Et puis la nouvelle arrivante qui en rajoutait une couche. Allez y, c'est la fête, dites lui donc quoi faire. La jeune femme maugréa dans sa barbe, tout en lançant un regard suppliant à Thalys qui ne le vit pas. Pire encore ! Elle... Elle... Elle osa demander à l'autre la transporter jusqu'à l'infirmière. Traitresse ! Pas gentille ! Vilaine ! Elle la retenait avec ses bonnes idées. Et ça se disait être amie, tu parles ! Le moins que l'on pouvait dire, c'était que l'humeur de la jeune femme n'allait vraiment pas en s'arrangeant.

Après multes protestations et avoir faillit tomber en se levant, prise de vertiges, Akemi accepta l'aide de l'efféminé. Elle se sentait vraiment pitoyable. Tomber si malade, fallait vraiment le faire. Bouhouhou ! Pourquoi avait il fallut que ça tombe sur elle. C'était sur, l'élémentaliste d'eau était maudite ! Obligé !

Original ce hall ! Hein ? Pourquoi elle pensait à ça, elle ? Elle l'avait déjà vu des dizaines et des dizaines de fois. N'importe quoi, la miss aux cheveux roses perdait la boule.
Pourquoi le nouveau les regardait comme s'il analysait des œuvres d'art de Picasso ? 'Fin d'un côté, elle le comprenait, des beautés comme elles... Mais attendez, quel nouveau ? Akemi écarquilla les yeux.

« Bonjour... Heu... » et blablabla et blablabla.

La jeune femme tourna la tête pour y découvrir un nouvel individu. Décidément, elle n'y comprenait rien. A moins que ... Oh non ! C'était forcément ça ! L'élémentaliste de l'eau planta ses yeux rageurs dans ceux du garçon et de la fille à tour de rôle.

-Arrêtez de penser tous les deux ! Vous me tapez sur le système !

Oui oui ! Elle avait bien dit « penser ». Akemi était télépathe et à cause de sa maladie, elle n'arrivait plus à contrôler son don, lisant sans faire exprès dans les pensés d'Aïline et d'Orsrïk.
Bref, bon courage à tous ceux qui vont devoir la supporter jusqu'à l'infirmerie.

La jeune Elfe était bien plus agréable à parler que son amie, même si celle-ci était malade, enfin pseudo malade (ce n’était qu’un peu de fièvre après tout). Qu’est-ce que ce sera quand elle sera guérie ? Seika n’essaya pas d’y penser... Il la regarda de travers, peut-être qu’il n’aurait pas du se proposer de l’aider et la laisser se débrouiller seule mais ce n’était pas dans sa nature de laisser des gens dans le besoin. De plus, la jeune Elfe serait dans l’incapacité de la déplacer seule (elle lui paraissait bien trop fragile). C’était avec un petit regret qu’il s’approcha de la malade et de son amie, même si cette petite peste ne lui avait rien demandé.

Cependant, au moment où Seika s’approcha de la jeune Elfe, une nouvelle personne entra dans le hall, le stoppant net. Eh bien pour une première journée, le jeune homme en aura vu du monde. La nouvelle venue était une jeune fille aux cheveux blonds et brisa le long silence qui s’était installé dans ce hall depuis un moment déjà. Elle demanda si c’ »tait bien le hall, l’Elfe lui répondit calmement. S’engagea ensuite une série de phrase sortant de sa bouche, mais Seika n’y prêta pas plus attention. Puis en vint une autre –un jeune homme cette fois (il se sentit moins seul maintenant). Pendant un moment, il se demanda s’il n’était pas dans un défilé…Etait-il bien dans une école renommée ? Il regarda les deux nouveaux complètement ahuri qui se tapaient une belle discussion… et ce n’était qu’après quelques gémissements de la malade que son devoir le ramena à la raison. -Il laissa les deux nouveaux discuter entre eux- (aucune envie de briser cette belle rencontre =))
Après quelques protestations et une éventuelle chute en avant, la fille aux cheveux roses laissa enfin Seika l’aider. Il lui sourit.

« Reste tranquille. ».

Dans un élan et avec l’aide de son élément qui était la Terre, il la prit par la taille et la fit basculer en arrière. Bien entendu, il la rattrapa de son autre bras qu’il plaça sous ses genoux fléchis. Il fit un mouvement avec ses bras vers le haut pour bien la placer, mais sans trop lui donner des vertiges.

« Bien. Maintenant tiens-toi bien. »

Cependant, pendant la manœuvre, la malade s’exprima aux nouveaux. Dans sa phrase, quelque chose interpella le jeune homme : penser. Elle avait bien dit ce verbe. Pouvait-elle lire dans les pensées des gens ou avait-elle seulement sorti ça parce qu’elle dégénérait vers la folie ? Y’avait-il d’autres personnes possédant un pouvoir presque identique au sien ? Il aimerait lui demander mais comme à son habitude, elle l’enverrait valser… Trop risquer. Et pourquoi ne pas demander à la jeune Elfe. Mais avant, le plus urgent était de l’emmener à l’infirmerie.

« Bon heu... Machin, si tu as fini, il faut qu'on se dépêche. Je te montre le chemin. »

Le machin raisonna mal dans sa tête mais après tout, il ne s’était pas présenté –ENFIN on ne lui avait pas vraiment laissé le choix.- Mais bon, à quoi bon leur dire, il ne les reverra sûrement d’ici là.

« Je te suis. »

Il serra bien fort la jeune fille près de lui, ayant peur de faire une gaffe et se prépara à suivre la jeune demoiselle. Une fois cette péripétie finie, il pourra enfin aller en cours afin d’avoir les réponses à ses nombreuses questions…

[HRP : vraiment désolée pour le retard mais avec le bac et le boulot, pas facile de trouver du temps quand on n'est pas chez soit pour RP]