[S17] Evitons de mourir, non ? [PV Nathan]

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[Lundi soir, 19h]

Le soleil était beau. La vie était calme.
En cette fin d'après-midi, de rares rayons brûlants persistaient à vouloir transpercer les parures de feuilles des grands arbres. Eki posa délicatement une main sur le tronc de l'un de ces grand-chênes capable de monter si haut dans le ciel... Si elle avait pus -si elle n'était pas si maladroite- elle serait monté là-haut, tout là-haut, là où chante les oiseaux. Mais elle en était incapable, et le savait parfaitement bien. Elle laissa ses doigts glisser le long de l'écorce en suivant les tracés étrange qu'avait gravé le temps en s'écoulant paisiblement... Si seulement elle était capable d'être aussi dure ! Elle soupira silencieusement et recula de quelques pas, la tête toujours levé vers le ciel, la mine tendu vers la chaleur apaisante que lui procurait l'astre de feu en jouant dans ses cheveux blonds pâle.
Il était temps de rentrer, sinon la nuit allait tomber comme à son habitude, et Houseki se perdrait... Ça aussi, c'était sûr. Elle se savait parfaitement incapable de retrouver son chemin en pleine nuit ! Déjà que le jour s'était dur... Elle remit une mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux, derrière ses oreilles et s'étira comme un chat, une lueur pleine de détermination brillant au fond de ses yeux. Elle ne se perdrait pas ce soir ! Elle se lança sur un petit sentier de terre battue d'un bon pas, s'accrochant tout de même à la végétation alentour pour ne pas tomber au moindre petit caillou qui ne manquerait pas de venir lui rendre visite. Mais ce n'est pas un caillou qui arriva...
Elle ne vit pas l'affaiblissement soudain du terrain à quelque pas d'elle, pas plus qu'elle ne vit l'assez grand fossé qui le suivait de près... Son pied ripa contre la terre molle et dans un ultime réflexe eut la mauvaise idée de saisir à pleine main un beau petit buisson remplis d'épines, pour tenter de se rattraper. L'espace d'un instant elle se retrouva en suspension au-dessus du vide, les doigts noués avec la nouvelle force que procure l'adrénaline, autour du pauvre petit buisson... Ce dernier finit pourtant par ployer, offrit le dernier cadeau de ses nombreuses épines à Houseki qui n'eut que le temps de pousser un léger cris de surprise et elle bascula dans le vide.

« Aïeuh ! »

Elle entrouvrit avec difficulté les paupières. A un mètre d'elle un petit buisson dérangé dans sa vie avait été violemment arraché de terre. Elle était dans une espèce d'assez grand trou pas très large mais barrant pile le chemin... Eki cligna plusieurs fois des yeux, se souvint que c'était sa faute si le végétale avait été arraché et tenta de se lever. Tenta, je dis bien. Elle s'écrasa lamentablement au sol, sa cheville droite refusant tout net de la porter. Si elle n'avait pas autant les jurons en horreur, elle les aurait tous crachés à ce moment... Mais elle avait l'habitude de ce genre de situation farfelu. C'était une sorte de rituelle en faite... Tenter de traverser un espace végétale sans tomber ! Elle se mit en position assise et contempla ses mains déchiquetés par la vengeance du buisson, le sang séché ayant déjà commencé son effet cicatrisant...

¤ Depuis combien de temps ai-je glissé ? ¤

En effet, le soleil avait déjà disparut depuis longtemps derrière l'horizon et la nuit commençait son règne du soir... Houseki n'osa pourtant pas allumé une flammèche, de peur d'attirer les bêtes sauvages qui ne manqueraient pas de venir au rendez-vous !
Sentir soudain quelque chose de froid tout près d'elle faillit lui arracher un deuxième cris mais elle serra très fort les dents et roula sur le côté comme pour se mettre hors de portée. Ce qui ne manqua pas de réveiller la douleur lancinante de sa cheville et de ses mains écorchés... Surtout qu'elle venait de se faire attaquer par un petit ruisseau tranquille près duquel elle avait atterrit ! Elle se lava péniblement les mains, la vue du sang lui donnant d'étranges nausées, et fit apparaître du bout de ses doigts une petite flamme tremblotante qui donnait l'impression de vouloir s'éteindre au moindre coup de vent...

¤ Me voilà dans de beaux draps... ¤

Invité

Nathan, quelqu'un d'assez calme, arriva à l'école. Il déposa ses malles dans un dortoir à l'apparence vide... Et commença à marcher. Marcher pourquoi ? Il ne savait pas. Marcher où ? Réponse identique. Marcher juste... Vidait sa tête des envies de meurtres contre ce père qu'il n'aimait pas. Qui l'avait expédié dans le pacifique avec tout juste de quoi tenir 2 mois... Comprenait là que Nathan, très dépensier, aurait tôt fait d'épuiser les trois petits millions laissaient par son père. Perdu dans ses pensées, il se demandait comment convaincre son père de lui laissait cent mille d'argent de poche par semaines... Il arrive dans la forêt sans réelle intention d'y allez. Il continuait de marcher quand, fatigué d'avoir autant de kilomètre dans les pattes, il se décida, avec un regard pervers à l'utilisez. Rassemblant le peu de connaissance qu'il avait rassembles sur son pouvoir, il utilisa l'humidité de l'air, qu'il condensa et, se créa une route de glace. Ses chaussures, a grosses semelles, glissait sur cette pellicule argenté avec une facilité déconcertante. Il patinait comme il pouvait. Pas vraiment pressé, il tentait juste d'éviter les bosse du terrain, répercuter sur la pellicule de glace. Celle-ci, quand il l'avait dépassé, s'évaporer pour réapparaître devant lui. Après quelques minutes de patinage intensif, Durant lesquelles il s'enfonça de plus en plus profondément dans la forêt, la lumière déclina. Levant le nez, il tentait de percer du regard les branchages denses des arbres, haut de plus de dix mètres pour certain. Mauvaise idée que de lever le nez quand on a autant de chance qu'un type né un vendredi treize... Une branche décida pile à ce moment de trouver le chemin vers son menton... Le choc le fit chuter. Assommé, il perdit en concentration et la pellicule de glace s'évapora. Le stoppant net. Roulant cul par-dessus tête, il se redressa en se dépoussiérant et en lâchant un juron que la politesse m'empêche de retranscrire. La chance, avait fait que le trou dans lequel reposait la jeune fille était non loin de lui. Il l'entendit pousser un cri de douleur. Se demandait ce que c'était, il attendit quelques minutes et s'approcha du bord. Il recouvrit les parois de glace, de façon à ce que la chose au fond du trou de l'atteignent pas si ses intentions étaient belliqueuse. S'armant de courage, il s'approcha du bord et se pencha au-dessus de l'abysses... Voyant que c'était une jeune femme qui se trouvait au fond, il enleva immédiatement les parois de glaces et, s'adressa à elle.

-Je suppose que tu n'est pas la par envie !! Attends je reviens !

Le jeune homme avait décidé de confectionner une échelle. S'approchant d'un sapin touffu, il cassa une énorme branche à l'aide d'une scie en glace. Plus lourde qu'efficace. Après deux ou trois minutes d'efforts, la branche céda... Restait maintenant à enlever les aiguilles.. Concentrant son énergie, il créa une zone à la température très en dessous de zéro. Les aiguilles se racornirent puis, sous l'effet du gel, tombèrent. Tendit que le bois craquait. Après cette phase fini, il se rapprocha du gouffre.

-Eloignez vous des parois !!

Sans attendre, il commença à faire glisser la branche. Les ramures parallèles serviraient de barreau tendit que la base, servirait de soutien. La branche toucha le fond avec un bruit mou. Indiquant que s'était de la terre meuble dans cette zone là.

Ce demandant si la jeune femme serait en mesure de remontait par ses propres moyens, il descendit dans le trou avec l'aide de l'échelle de fortune. Arrivait en bas, il s'approcha de la source de lumière. Une petite flamméche tremblotante.

-Je me nomme Nathan, élémentaliste de l'eau et, vous ?

Tandis qu'il parlait, il s'approcha. Ce demandant dans quelle état il trouverait la jeune fille. Elle n'avait pas l'air trop amoché.

Invité

Une voix... Lointaine, trop lointaine.
Houseki bougea légèrement dans son sommeil et son pieds droit bougea de quelques millimètres, juste assez pour que la fulgurante douleur bien connu arrache l'adolescente de son sommeil agité. Elle se redressa brusquement en serrant les dents et leva une main le plus haut possible en coupe, une ridicule petite flammèche encore plus faible que la précédente apparaissant presque aussitôt au bout de ses doigts. Un tremblement involontaire l'avait saisit et elle grimaça en remarquant que sa cheville commençait à gonfler très sérieusement... Et la voix recommença.
Proche, toute proche. Un sentiment de danger extrême gonfla dans la gorge de la blessée qui eut envie de se carapater le plus loin possible de cette nuit obscure et de ses habitants : chose bien entendu impossible et bien futile... Les larmes aux yeux elle ouvrit la bouche, la referma et eut un air proche de la terreur. Sa voix refusait de fonctionner. Elle fit plusieurs essais pour signaler sa position, ne parvint qu'à murmurer un râle bien trop rauque à son goût et finit par abandonner. Elle priait avec ferveur pour que la bonne âme du coin la repère et l'aide à sortir de ce mauvais pas...
Un miroitement inattendue la fit brusquement sursauté alors que le visage d'un jeune garçon venait d'apparaître juste au-dessus d'elle. Elle était sauvée ! Elle poussa un long soupire de soulagement et tête en l'air qu'elle était se releva d'un bond...
Elle refinit très vite sur les fesses, le coeur aux bords des lèvres.
Le temps passa lentement, les minutes s'égrenèrent et Houseki eut l'affreuse pensée que Nathan l'avait bel et bien oublié. Avec toute la détermination dont elle était capable, elle se força à murmurer d'une voix faible, à peine audible :

« Vous... Vous êtes encore là ? »

L'apparition d'une échelle faite maison répondit tout simplement à sa question. Elle agrippa les « barreaux » avec ses mains lacérés et clopina tant bien que mal pour se rapprocher de la sortie... Inutile, son corps était parfaitement contre !

¤ Pourquoi cela n'arrive qu'à moi ? ¤

Ah désespoir... qui se transforma vite en soulagement incroyable lorsque le même visage que précédemment arriva dans le faible halo de lumière ! La flamme tremblota, faillit s'éteindre et reprit brusquement de la graine, grandissant un peu plus à mesure qu'Eki reprenait confiance. Le dénommé Nathan se présenta et Houseki eut un petit sourire timide... Elle n'avait pas la force pour faire autre chose, même son visage resta d'ivoire à la place de ses habituels rougissements !

« Je... Je m'appelle Eki... Je suis vraiment désolé de vous déranger si tard ! »

Elle baissa ses grands yeux bleus océans vers le sol, la mine penaude comme une gamine prise en faute.

« J'ai gaspillé votre temps, vraiment je regrette... »

Elle détourna le regard vers le petit ruisseau qui coulait à deux mètres d'eux et cette fois-ci, ses joues se tintèrent d'une légère couleur rosée...

« J'apprends à contrôler le feu... Je me suis perdue et la nuit ma surprise ! Et soudain je me suis retrouvée dans ce fossé... Ooooh, pardon vraiment ! »

Elle tangua sur la jambe saine qui soutenait tout son poids et sentit la tête lui tourner. Ça y est, elle remettait ça ! Était-elle trop faible pour ne pas manquer de s'évanouir chaque fois qui lui arrivait quelque chose ? Non, elle ne devait pas se laisser aller ! Elle reprit pieds sur terre de justesse et se concentra sur la douleur de sa cheville pour rester lucide et présente.

Sujet: Re: [S17] Evitons de mourir, non ? [PV Nathan] Dim 7 Sep 2008 - 20:48

[Je vous rappelle que nous sommes dans une semaine un peu spéciale, précisée dans la Chronologie et topic News de la partie Annonces du forum. Eki, faudrait que tu édites le début de ton 1° post en précisant quand ton topic se déroule (jour + heure)]

Invité

[Voili voilou ! ^^ C'est bon ?]

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