[ Semaine 17 ] Interdiction de sortie...(fini)

Pas de pleurs ni même une sensation de révolte lorsqu'on lui annonça que des étudiants avaient subitement disparu. Il était vrai qu'un phénomène comme cela ne se produisait pas tous les jours. Et bien que ça suscitait chez le jeune Lycast de nombreuses interrogations, il n'en restait pas moins relativement "indifférent". Quoique, lorsque ce matin vers huit heures, on lui annonça que le kidnappeur tuait d'une façon des plus cruelles leurs victimes, le peintre eut un tout autre regard. Il s'agissait d'une rumeur que faisait courir un groupe d'adolescent, tous élémentalistes de feu. Pour eux, la chose était excitante. En ce qui concernait le jeune homme, il n'avait été que rarement aussi écœuré. Cependant, cela ne le concernait toujours pas, ainsi il mangea son petit-déjeuner et débuta une matinée normale comme chaque lundi matin. Soudain, une autre rumeur atteignit l'oreille de Lycast. Cette rumeur sortait de la bouche de deux filles, probablement élèves, qui discutaient dans le couloir de l'E3.

"- Tu savais que deux élèves d'un même cabanon avait disparu ? A ceci l'interlocutrice répondit que oui d'un hochement positive de la tête. La jeune fille poursuivit. Il me semble qu'il y avait deux filles, si je me rappelle bien. Il y avait cette fille aux cheveux noir. Comment s'appelait-elle déjà ? Zoé ?

-Mais non, Imbécile ! Zhae !"

Après ce bref échange où elles finirent en rire, chacune d'elles partirent dans des directions différentes. Au même rythme que la conversation, des sueurs froides étaient apparues sur le front du peintre. Et c'était légitime. À reconnaître que le groupe d'élémentaliste de feu aient raison et que ces jeunes filles aient raconté la vérité. Zhae devait se trouver dans une situation horrible ! Il était impensable pour le jeune homme de ne rien faire à présent. Une seconde après, il était dans le cabanon des filles. Sans demander une autorisation, il rentra dans le lieu où dormait sa jeune amie. Il n'y avait personne. Précipitamment, guidé par la panique, Lycast courut vers le hall d'entrée avec la ferme attention de fouiller l'île.

Pendant sa route, il entendit d'autres rumeurs qui accroissaient rapidement son inquiétude. Inquiétude qui petit à petit se transformait en interrogation. Pourquoi des mesures de sécurité plus importante n'avaient-elles pas été mise en œuvre ? Le directeur lui-même avait disparu selon certains dires !

Finalement il arriva à destination, l'heure exacte ? Le peintre l'ignorait, mais cela n'avait que peu d'importance sur ce qui allait suivre. Une femme, sans doute du personnel, collait quelque chose sur le panneau d'affichage. Lorsqu'elle eut finit et commença à s'en aller, le jeune homme s'approcha pour observer de plus près, l'affiche. Ses yeux, sans doute inconsciemment, s'écarquillèrent à sa lecture. La femme encore relativement jeune qui avait posé ce bout de papier, n'était pas très loin. C'est pour cela qu'il l'arrêta dans sa course en lui prenant et tirant le bras gauche verticalement de sa main droite, avec la ferme attention de la retourner pour lui parler, les mots accompagnaient le geste.

"-Attendez ! Est-il vrai que Zhae a été porté disparu ?"

Ses émotions avaient prit le dessus, l'action qu'il avait exécuté, n'était pas très doux. De plus, l'affiche l'avait laissé perplexe. Qu'étaient ces bêtes à cornes ? Alors que les questions coulaient à flot, une pensée vint subitement l'assaillir. Et si son frère avait été enlevé ? Non, ce n'était pas possible... Pourtant, ce doute subsistait, il devait en avoir le cœur net. Ainsi après sa première question, une seconde vint automatiquement la suivre.

"- Et est-ce que c'est le cas pour Lilium aussi ?"

Malgré ces enchaînements de phrases, on pouvait clairement voir qu'il était tendu. Les traits de son visage, habituellement doux, étaient crispés et ses lèvres, malgré leurs fermetés durant les questions, tremblotaient à présent nerveusement. De même que ses mains froides...

[Si quelque chose te dérange (mise à part l'orthographe =p) dit le moi, je sais que j'ai pris une certaine liberté en admettant que ton personnage s'était laissé prendre x) ]

[ Suite de Interdiction de sortie, le retour de la vengeance. J'ai peut-être pas mon mot à dire mais PV ou pas PV, je m'en moque, je ferai avec °° ]


Evidemment, il fallait s'en douter : des surveillants qui posent des questions, ça attire l'attention et les rumeurs sont allées bon train. Ils n'ont même pas fait une liste précise des disparus, même pas eu l'occasion d'examiner s'il y avait un lien entre eux ou si c'était purement et simplement aléatoire. Les prénoms que lui déblatère à vive allure l'adolescent n'évoquent donc strictement rien à la petite intendante qui, trop préoccupée par le joyeux bazar qui règne, s'est laissée attraper comme une débutante. Un jeune homme mince, un visage aux traits doux encadré de cheveux châtains. Avouons par ailleurs que la blague du géant aux oreilles pointues deux heures aupravant n'était pas des plus fines ni des plus drôles et qu'il y a de quoi se poser des questions. Comme si en plus de la mélasse professionnelle dans laquelle elle est embourbée jusqu'au cou ne suffisait pas, il fallait de surcroît que sa vie personnelle s'en mêle.

C'est tout de même avec toute la chaleur qu'on peut attendre d'un congélateur que la réponse du dragon roux aux yeux bleus tombera comme une lame acérée.

"Je ne peux rien vous dire immédiatement car je ne sais rien moi-même. Tout le personnel est mobilisé pour réunir les éléments, nous vous en dirons davantage lorsque cela se précisera. Nous ferons certainement une annonce au cours du repas, cependant n'y voyez pas une promesse."

Rassurer, Rin ne sait définitivement pas faire. Tout ce qu'elle peut faire, c'est dire la vérité. Crue. Brute. Brutale.

Ça faisait un bail... un gros bail à vrai dire qu'Adarion n'avait pas été vu dans l'E3. Maintenant qu'il était de retour, ceux qui le connaissaient pouvaient maintenant remarquer plusieurs changements chez lui. Premièrement, le fait le plus flagrant, son habit. Habituellement toujours habillé d'un complet relax rouge, il est maintenant vêtu d'un habit style kimono noir. Le haut de se kimono sa pas manche, laissant voir les bras carrés d'Adarion. À la taille, une grande ceinture de tissu blanc est visible. Les extrémités de cette ceinture arrivent chacune aux genoux de l'élémentaliste de feu.

Les cheveux du jeune homme de 19 ans sont toujours aussi rouge pancarte, mais ils sont maintenant beaucoup plus longs et arrivent au milieu de son dos. D'ordinaire, Adarion avait un katana à la taille. Un magnifique katana blanc, cerné de rouge et de noir. Maintenant, ce même katana semble plus puissant, mais est dorénavant placé dans le dos du porteur. Dernier détail visible, les yeux d'Adarion, originalement d'un rouge vif, son maintenant beaucoup moins vif, comme s'il y avait de la retenue au niveau des couleurs, une couche qui protège le jaillissement d'une puissance brute et féroce. Ses traits sont aussi plus carrés qu'avant.

*Qu'est-ce que c'est que ce bazar?*

Un vent de panique semblait se lever depuis qu'une jeune demoiselle, surement une nouvelle employée, avait apposé une pancarte sur le panneau d'affichage.

Retour des bêtes à cornes et disparition

*Et me... Fallait que ça recommence et en plus il y a des dis...*

-Temai!

Son cri de frustration fit retourner quelques élèves, qui arrêtaient leurs mémérages, ce qui permit à Adarion d'entendre l'altercation entre Rin, la nouvelle employée, et Lycast, qui semblait être un étudiant.

-Amenez-moi au responsable

La surveillante semblait perplexe, mais le jeune homme se ravisa. Adarion y vit l'occasion rêvée de poser des questions. Il y avait une responsable, elle pourrait lui expliquer, et par la suite Adarion pourrait en finir avec ses bêtes poilus.

-Et oh, m'dame! Vous pourriez m'expliquer c'est quoi s'grabuge? On les avait bien tués ses bébêtes... non?

Il se sentit soudainement gêné. À force de l'observer aussi intensément, sa tête lui donnait le tournis. Il recula de quelques pas. Avant d'entendre une nouvelle voix. Celle-ci le surpris quelque peu, car le jeune homme se trouvait juste à côté de lui. Il portait un katana avec un kimono. Quel étrange accoutrement n'a pu s'empêcher de penser, le garçon qui avait pourtant déjà beaucoup vu d'étrangeté. Finalement, il s'excusa une seconde fois avant de se retourner. Puis de se diriger vers la sortie. Il n'avait même pas la volonté d'attendre que la surveillante s'en aille pour prendre la poudre d'escampette. Quel mauvais garçon, il faisait.

Mais qu'était-ce les bêtes à cornes qu'avait énoncé cet étrange homme et cette affiche ? Il le saurait bien assez tôt étant donné qu'il s'en allait de l'E3. Rester enfermé et être protégé n'était vraiment pas son truc. Surtout lorsque son petit frère est susceptible d'être en danger. Au pire des cas, il se fera bannir de cette école. Mais qu'importe, il n'était pas venu pour étudier. Non, il était venu pour le revoir, lui et seulement lui.

Sa course s'accélérait, il ignorait si on le suivait, bien qu'il voyait très difficilement la surveillante lui courir après... Non elle serait plus du genre à user d'un pouvoir au vu de sa tête si fière et arrogante.

*?* s'étonna Lycast d'avoir pensé à une telle chose. Décidément, son anxiété était bien trop importante pour qu'il reste à ne rien faire dans son cabanon. Il suffisait de voir, à la façon détestable avec laquelle il venait de penser...

|Désengagé|

Rin est exaspérante, elle le sait. Prévisible, le ton monte, l'Élémentaliste de l'Eau encaisse tout sans broncher. Une seconde, puis deux, puis trois, puis beaucoup d'autres demeureront muettes. Certaine que la tension était au plus bas, la jeune fille rousse aurait dû reprendre la parole, indiquer qu'elle était le responsable, mais un autre élève intervient à son tour.

"Les souterrains ont été condamnés. Cela a suffi à les contenir jusqu'à maintenant, seulement elles ont reparu récemment. Comme je l'ai dit à votre camarade, nous ferons une annonce plus tard aujourd'hui. Si ce n'est pas ce midi, ce sera ce soir. En attendant, les sorties vous sont interdites."

Profitant de la diversion offerte par le second étudiant, le premier s'éclipse sous l'oeil méfiant de la petite intendante.

"Veuillez m'excuser, j'ai à faire."

Une courbette rigide et puis s'en va.


[ Désengagée et je ne reviendrai pas. ]

[Rin qui boude « non, non, je reviendrai pas na ! » =p]

Sautillant d’une jambe sur l’autre, Wigzi fit son apparition dans le hall d’entrée. Sa tête se balançait de gauche à droite, en rythme avec son pas enjoué. Son sourire éclatant, ses yeux brillants, sa démarche si personnelle… Mais que venait donc faire cette tâche de bonne humeur, dans ce sombre tableau ? Comment son sourire peut-il se faire si large, lorsque l’air pèse si lourd, que l’anxiété et la tristesse deviennent palpables ?

Après quelques pas, Wigzi stoppa net. Décidément, le réveil était bien dur chez certain ! Tous sans exception avait une mine affreuse ! Ils regardaient le panneau d’information, dépités. Sûrement un nouveau devoir qui venait de s’annoncer, ou un cours de stratégie qui avait été ajouté… A lui d’égayer les esprits et de rendre leurs couleurs à ces mines grises ! D’abord par un clin d’œil complice par-ci, par-là. Aucune réaction. Pas de rires, de soupirs d’exaspération ou même de cris d’indignation, comme quelques fois, chez certaines filles qui se disaient « pas faciles ». Une simple indifférence, allant jusqu’au mépris. Il tira la langue, fit des grimaces… Aucun résultat. Il haussa les épaules. A quoi bon déformer son visage, si ce n’est pas pour voir se fendre un sourire sur celui des autres ?

Mais ce n’était pas du style de Wigzi que d’abandonner. Si rires il devait y avoir, rires il y aurait ! Parole de Maître de la Grande Salle ! Et un mot se faufilait parmi les idées farfelues que l’on peut trouver dans la tête d’un type qui porte un bonnet péruvien en été.

Singer.

Ainsi, son sourire disparut. Ses traits se crispèrent, son regard se fit vague. Et un soupir nostalgique franchit ses lèvres. Bien trop nostalgique. Ostentatoire. Il passa ensuite d’un élève à l’autre, copiant leurs gestes désespérés et leurs visages tristes. Il finit par arriver à un type aux cheveux rouges. Celui-ci semblait un peu moins paumé que les autres. Wigzi dut penser que c’était une bonne chose pour lui. Il passa donc à la vitesse supérieure…

Nooooohooohoooon !

Il enfouit son visage dans ses mains. Son dos était secoué de soubresauts feints et son ton geignard sonnait faux, tant il était désespéré.

C’est… c’est… c’est pas juuuuuusteuh !

Mais le petit n’en resta pas là. Quelques reniflements plus tard, il attrapa le bras nu et musclé qui s’offrait à lui et posa son front dessus, en continuant de pleurer.

Pour… pourquoi ?! Pour-quoi ?! Co… comment ont-ils pu… mais… pourquoi nous ont-ils ajouté une heure d’unificationhonhon !!!

Et V'lan! C'était ce que l'on pouvait appeler une réponse directe, et froide de surcroit. Aussitôt que Rin se retourna, Adarion l'imita, parfaite parodie des paroles de l'intendante. Non misa, pour qui elle se prenait? Au moins, il savait qu'elle n'était pas si nouvelle que ça, puisque l'incident des bêtes remontait à assez loin quand même. Mais bon dieu qu'il n'aimait pas ça façon d'être si sûre d'elle-même.

Ainsi, les bêtes étaient de retours. Une belle occasion d'exercer ses pouvoirs. Il y avait un bon moment qu'il n'avais pas utiliser le feu. Un peu d'exercice serait d'un grand bien. Le problème qui se posait était la restriction de sortir que les surveillants allaient surement imposer. Bah, Adarion ferait avec.

Il allait quitter lorsqu'un jeune s'accrocha à son bras, a défaut de sa manche, qu'il n'avait pas. C'était la première fois qu'il le voyait. Un jeune aux cheveux gris, un chapeau et des oreilles pointues. Sa devait être un de ses jeunes pleurnichard qui pleurait pour tout et rien.

"Nooooohooohoooon !"

- Quoi encore?

"C’est… c’est… c’est pas juuuuuusteuh !"

-Mais qu'est-ce que...? Tu me lâc..

"Pour… pourquoi ?! Pour-quoi ?! Co… comment ont-ils pu… mais… pourquoi nous ont-ils ajouté une heure d’unificationhonhon !!!"

-Sombre idiot.

Mais ce jeune ne lisait donc pas? On se fou un peu des heures de cours quand il y avait des bêtes à cramer qui courait un peu partout sur l'île de l'E3. Pour le bien de l'humanité, Adarion se décida à le lui dire.

-Hôn... c'est dommage, mais moi, je préfère allez cramer les bêtes à cornes qui sont encore vivante pendant que toi tu fera ton heure d'unification supplémentaire. Allez, lâche-moi, pleurnichard, j'ai à faire.

D'un coup sec, Adarion libéra son bras du jeune garçon. Réfléchissant à la suite des événements.

[O_o mais qui va la??? Adarion! AHHH
et m**d*, appeler une ambulance, il y a 3-4 crise cardiaque là... c'est juste moi quand même ¬¬' ]
[ah oui... j'oubliais => (> ' . ' )> <( ' . ' <)
xD]

[EDIT: woooaaaa 13 lignes de description et je me suis même pas forcé O_o, l'inspi revient on dirait xD]

[Le bien de l’humanité XD. Ouaw, je note aussi la rapidité de répondation… Décidément, Dadinouchet, t’es trop fort !]

Sombre idiot, bêtes à cornes, lâche moi, pleurnichard… C’était à peu près la réaction que Wigzi attendait… Une seconde… Bêtes à cornes ?! Etait-il en train de blaguer aussi ? Venait-il d’entrer dans son jeu ? Le petit lâcha précipitamment son bras, pour s’éloigner d’un pas, incrédule. L’air déterminé du garçon lui montra clairement qu’ il ne plaisantait pas. Cette fois-ci ces traits se crispèrent pour de bon. Sa bouche s’était entrouverte. S’il avait l’intention de parler, si c’était sous le choc, je n’en sais rien. Il m’est difficile d’identifier cette nouveauté chez Wigzi. Ce sentiment qui lui avait fait froncé les sourcils et qui se lisait avec tant de facilité dans ses yeux : l’horreur.

Un frisson parcourut son petit corps, le faisant hausser les épaules. Tout ceci le dépassait. Il était bien trop dur d’en rire. Comment faire face à situation qu’on ne peut pas prendre à la légère ? L’autre élève semblait si sûr de lui. Il avait parlé de cramer ces monstres sans ciller, comme s’il venait d’annoncer que le soir, il allait bien manger. Courage ou inconscience, Wigzi ne savait pas trop. En tout cas ce n’était pas pour lui. Non, vraiment pas. Il recula d’encore un pas, comme si s’éloigner de l’élémentaliste de feu l’éloignait aussi de la dure réalité. Dans un autre frisson, il s’épousseta les mains. Pourquoi Wigzi ? Crois tu vraiment que tu puisses t’en laver les mains, si tu agis au sens propre ? Un petit rire nerveux… Non, tu ne repasseras pas les grandes portes de cristal sur le même pas guilleret sur lequel tu étais rentré…

Il enfonça son chapeau sur ses oreilles pointues, recula d’un pas encore, ferma les yeux. Il ne pouvait pourtant pas effacer la réplique du jeune homme de son esprit. Les mots Bêtes à cornes résonnaient dans sa tête, accompagnés d’images terribles, de sang, de peur. La secouer à droite à gauche ne servit à rien. Il voulait fuir, loin, loin du danger, loin des problèmes, retrouver l’insouciance, la joie, la malice. Voilà ! Il retournerait chez sa grand mère, retrouverait ses cousins, et continuerait d’embêter son monde. Il oublierait l’E3 et sa montagne d’ennuis. Son directeur fou à lié, ses élèves suicidaires… Keen… Irys… Eraykes…

Le lutin dut s’asseoir. Sa tête était devenue bien trop lourde pour son petit corps. Son bonnet péruvien lui arrivait maintenant au niveau du nez, cachant à ses yeux bleu vert, la réaction de son interlocuteur. Les frissons se succédaient. Il mit un moment pour comprendre que tout simplement, il tremblait.

Sais… sais-tu au moins co… comment… comment sont ces… ces… ces choses-là ?

Pas évident de comprendre ce qu’il venait de dire. Sa voix vibrait autant que son corps. Peut-être qu’après tout, ils ne parlaient pas des mêmes bêtes ? Wigzi ne les avait jamais vues, il s’était contenté d’écouter le récit d’Irys, qui était descendue dans les sous terrains, lors d’un cours de découverte. Il se rappela son angoisse, et combien il avait été gêné en l’écoutant. La scène l’avait bien trop affectée, il l’avait bien compris. Il n’avait donc pas su comment réagir. Mais ce type-là… Il ne semblait pas avoir peur… C’était forcément une erreur.

Il fallait que ce soit une erreur…

[Bah ouais, je suis trop rapide côté réponse faudrait que je ralentisse un peu là

Désolé, c'est maigre ¬¬']

Il fallait réfléchir. Oui, réfléchir. Le jeune élémentaliste de feu, aux cheveux rouge pancarte, allait se détourner définitivement, laissant le pleurnicheur réalisé ce qui se passait vraiment, lorsqu'il vit son petit visage moqueur se décomposer. Bien. Au moins le jeune semblait comprendre la portée de ces révélations.

Le comportement de Wigzi en fut tout aussi affecter. D'un air moqueur, tout son corps indiquait la venu de la peur. La Peur. C'était bien le mot qui décrivait avec exactitude les sentiments d'Adarion envers les bêtes. Bien qu'il semblait sûr de lui, sans peur et infaillible, Adarion avait des doutes. Biensûr, il savait très bien se défendre et pourrait même combattre une de ses bêtes à cornes. Mais une, pas deux, ni trois. Une seule créature, à la fois. Certes, les capacités d'Adarion étaient grandes, mais il y avait une limite à tout.

C'est en pensant à tout cela qu'il faillit manquer la question du jeune Wigzi, tremblant de peur, le chapeau rabattu sur sa tête

"Sais... sais-tu au moins co... comment... comment sont ces... ces... ces choses-là ?"

Comment elles étaient? Horrible, hideuse, sans description propre. Et encore, c'était ce qu'Adarion avait brièvement aperçu, dans la semi-clarté des souterrains. Il essaya tant bien que mal de lui donner une description précise, mais c'était difficile.

-Comment elles sont ces bê-bêtes? Oh, mais se sont de merveilleuse petites bêtes. Comme des boucs, tout cotonneux et qui donne envie de les flatter et des nourrir.

Il s'arrêta quelques instants le temps de réfléchir un peu, puis repris.

- Tu veux savoir? Eh bien non. Ce ne sont ni des gentilles bê-bêtes, ni des boucs à flatter. Ces montres ressembles à des Minautores, de grandes créatures humanoïdes avec le haut du corps, mais surtout la tête, qui ressembles à un taureau. Seulement, ces bêtes-ci sont plus hideuses et féroces encore. Ils chargent sans pitié, ils ont un regard rouge de haine, à faire des frissons dans le dos. Tout ce que je peux te dire, c'est que j'aimerais que tout ça n'arrive pas une seconde fois, car oui nous en sommes sortit vivant, mais il s'en ai fallut de peu, comme si les monstres se retenaient.

Chose certaine, ce n'était pas une erreur. Malheureusement pour tous. Sauf si l'impertinente petite surveillante au regard plus froid que la glace même c'était trompé.

Décidément, il devait en avoir le coeur net. Portant sa main vers son katana. Il s'apprêta à partir vers les souterrains. Reviendrais-t-il vivant, nul ne le saurait avant son retour.

[Sauf le MJ xD Mais bon, je te laisse le temps de compléter si tu veux une autre passe RP, sinon c'est fini de se poste pour moi. ]
[EDITER POUR Mme IRYS ]